Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Allo, Ouine ? Non, c'est sa main.

--Laouenan



Un petit garçon breton (arrivé à bon port on ne savait comment) fit son entrée dans le cercle ouvert au public pour célébrer une fête annuelle bretonne.

Poumpadipoum ... Lalalala ...

Chantant pour lui-même et vêtu de ses modestes habits signifiant son appartenance à la toute petite bourgeoisie (bien qu'il ne prêtait aucun intérêts à de telles considérations), le roitelet rejoignit des fêtards de deux à trois décennies ses aînés.

Noz vat d'an holl et bon Samain !

Ar Laouenan ne s'adressait à personne en particulier. Pour une fois, il trouvait un intérêt à sa routine guyennaise. Et puis les repas seraient sans doute moins horribles que ceux concoctés par sa tante Mélior ou l'horrible Mathurine.

_________________
Bâtard de Perturabo de Louvelle et de Juallia de Dénéré. Sous tutelle de la vicomtesse Mélior.
Simone_de_beauvoir
Encore vaguement empreinte du malaise que laissait planer la visite de Karine, Simone n'était pas retournée vers les musiciens et se contentait de regarder danser la jeune Maya, dont l'énergie faisait plaisir à voir. Elle l'aurait bien rejointe mais sa jambe recommençait à la lancer sous l'effet de l'humidité extérieure. Il était temps de faire partir une flambée.

Un bruyant claquement la fit sursauter. Se tournant vers la porte, elle fit face au nouvel arrivant pour répondit à son salut par un sourire. Dnartreb traversa majestueusement la salle, le verbe haut et le geste théâtral comme à son habitude, et déposa sur le buffet un tonnelet de vin.


Bonsoir Reb... Merci pour votre contribution. J'espère qu'elle ne se limitera pas à ce vin. Un comédien comme vous... Vous allez bien animer la soirée n'est-ce pas ? D'autant que je gage qu'Ele vous talonne de près.

Dans son dos, une voix fluette s'amusait à émettre des onomatopées guillerettes et festives, mais elle n'y prêta guère attention jusqu'à ce que ladite voix s'exprimât dans une langue familière. Alors un frisson glacée lui traversa le ventre et elle se figea avant de se tourner d'un bloc vers la source de la voix.

Un enfant.


Hum...

Troublée, embarrassée, elle balança ses bras ballants, un sourire gêné flottant sur les lèvres. Lèvres qui se pincèrent pour réprimer un fou-rire à l'idée qu'elle devait avoir l'air proprement cinglée aux yeux de ce pauvre gosse, et sans doute également à ceux du reste de l'assemblée.

Euh. Y avait une... bestiole. Salut ninot, joyeux Samain à toi. Je ne te connais pas dis-moi, tu es du coin ?
_________________
--Laouenan



Le roitelet arrêta de chanter (mettant fin à une mélodie remplie de fausses notes). Il avait attiré l'attention d'au moins un adulte, qu'il considérait presque comme son égal. C'est vrai qu'il était bientôt grand. Mélior lui avait promis qu'il aurait bientôt dix ans et qu'il pourrait parler aux messieurs et aux madames tout comme elle.

Ses deux yeux brillants fixèrent la dame avec cette expression d'incompris, du genre qu'il n'était pas capable de saisir le sens de trois mots qu'on lui alignait. Mais il ouvrit finalement la bouche, et pas pour cracher.


Non je suis de Menez. C'est tata qui nous a emmené en Guyenne et même que c'est tout moche ici.

Il baissa le regard, sentant que s'il continuait à fixer son interlocutrice de cette façon, ses joues rosiraient. Même que c'était vrai.

_________________
Bâtard de Perturabo de Louvelle et de Juallia de Dénéré. Sous tutelle de la vicomtesse Mélior.
Eleonoreh
Simone lui avait dit qu'il y aurait une fête... paienne ou pas, il était grand temps de festoyer! La morne saison approchait à grands pas... une soirée à boire et a chanter ne faisait pas tort pour la repousser de quelques jours encore. Surtout que Marmande se relevait de peste...

Mais on ne lui avait pas dit où elle se tenait et cela embêtait bien Eleonoreh qui, sous un large panier avait caché quelques oublies (pâtisseries) concoctées de sa main avec la farine de son moulin! Elle se dit que Reb avait dû s'accrocher les pieds là où la musique et la joie de vivre se pavanaient. Elle eut le fou rire quand elle aperçut Jamévu leur cheval, piaffer d'impatience, attaché à une branche basse.


- Je saurai te trouver mon cachottier! se dit-elle joyeusement.

Elle entra et trouva des visages connus et d'autres pas. Surtout son escogriffe chéri qui se filait quelques bonnes rasades de son vin- pas de messe!- histoire de tester la qualité...

Saluant au passage une Maya hypnotisée par la musique, elle alla directement vers Simone et lui offrit une de ses gâterie. Aussi à ceux qui en voulaient. Elle sourit au petiot qui semblait sortir d'on ne sait où.


- Avec mes compliments, ma chère... Contente de te revoir... en vie.

Puis, le panier sous le bras, elle rejoint Dnartreb pour lui faire goûter. On continuerait à dire que Reb n'allait pas sans Ele et vice-versa. Reb'Ele était pour rester. L'ambiance commençait à se réchauffer et Eleonoreh eut envie de réciter quelque chose, la musique aidant.

[Le lion et le rat]

Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.

Entre les pattes d'un lion
Un rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était et lui donna la vie .
Ce bienfait ne editat de cenzori pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un lion d'un rat eût affaire ?
Cependant il avint qu'au sortir des forêts
Ce lion editat de cenzori pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.


Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.


- Je te dédie cette fable , chère Simone, je pense qu'elle te va bien..tu as de quoi réfléchir, je crois. Car, malgré les apparences, tu es la plus forte...qu'importe les problèmes qui te tombent dessus!!

Levant son verre vers l'instigatrice de ces réjouissances, elle lui sourit candidement.
_________________
Simone_de_beauvoir
Le gosse lui répondit poliment et sans paraître remettre en cause son équilibre mental. Simone se félicita intérieurement d'être encore capable de faire bonne impression au début de la fête, sans quoi le vin aidant elle aurait fini par être vraiment pitoyable en fin de soirée. Un nouveau frisson la prit quand il lui apprit son origine, vite remplacé par un éclat de rire. Si même les gamins se mettaient à critiquer la Guyenne...

Menez ? Je ne connais pas. En tout cas tu es bienvenu ici, même si c'est tout moche, et crois bien que j'en suis navrée. C'est pour ça qu'on fait la fête ce soir, pour oublier la mocheté environnante, et essayer de l'embellir un peu. Tu voudras bien nous y aider ? Si tu devais changer quelque chose en Guyenne, ce serait quoi ?

La réponse editat de cenzori retardée par l'apparition d'Eleonoreh, véritable petit chaperon rouge avec son panier sous le bras, dont elle extirpa quelques gâteaux. Simone cligna de l'œil en réponse à ses singulières salutations.

Merci à toi d'être venue, en vie également. Hé des oublies ! Riche idée. Merci. C'est toi qui les as faites ?

Avec ravissement elle fit craquer contre son palais la fine pâte qui y fondit doucement. Un délice. Elle sourit à la généreuse donatrice qui avait déjà rejoint son homme et la vit s'éclaircir la voix. Comprenant qu'Ele allait chanter ou jouer quelque saynète, elle se réjouit d'avoir invité le couple. En chauffeurs de salle, ils se posaient là. Aux premiers vers de la fable, elle adressa un coup d'œil d'intelligence à l'enfant.

Hey... ça te concerne on dirait.

Mais à sa grande surprise, c'est à elle que editat de cenzori dédié le poème. Avec un sursaut qui renversa la moitié de son vin, elle écarquilla les yeux en écoutant Ele faire son éloge. Son visage s'éclaira d'un grand sourire ému.

Merci Ele, grand merci pour cette jolie morale et... Merci... C'est la première fois que...

C'était la première fois qu'on lui dédiait une œuvre d'art. Craignant d'éclater en sanglots d'émotion si elle prononçait un mot de plus, elle prit une grande inspiration puis vida d'un trait son verre presque vide.
_________________
Dnartreb
Reb accuiellit sa moitié comme il se doit, puis, profitant du brouhaha et d'une certaine confusion, il se faulila derrière le comptoir pour en sortir un bon jambon à l'os. Tirant son coutelas de taille, il tranchat deux bons morceaux avant de les glisser sur deux tranches de pain ronds.

Avant d'enfourner la tranche de pain dans la bouche de sa compagne, Reb taquina son hôtesse.


-Hmmm Simone, point de maître queue en ce lieu? D'ordinaire le tavernier entre toujours au premier acte.

Se tournant et ajoutant à Elonoreh:

- Très jolie morale Ele...
Mâche bien! Simone te demandera sans doute de faire tirade sans éparpiller ton déjeuner en tous cotés...Héhéhé


Alors qu'il ressortait de derrière le comptoir, Reb dut éviter le marmot de justesse. Lui tapotant la tête un peu maladroitement, il l'invita à rester dans un coin sombre, mais sans danger pour lui.

-Hmm petit, tu as perdu ta maman?...Tiens prend ses 5 vertèbres de moutons et va jouer aux osselets...Quand tu auras fini, ben...Tu recommences!

Prenant sa pinte d'une main et son casse-croutte en l'autre, Reb invita Ele à prendre place près de la cheminée,en espérant que cette petite soirée ne le ferait dormir

-On dirait que notre petite Gasconne nous montre façon de danser.
___________________
--Laouenan



Menez ? Je ne connais pas. En tout cas tu es bienvenu ici, même si c'est tout moche, et crois bien que j'en suis navrée. C'est pour ça qu'on fait la fête ce soir, pour oublier la mocheté environnante, et essayer de l'embellir un peu. Tu voudras bien nous y aider ? Si tu devais changer quelque chose en Guyenne, ce serait quoi ?

A Menez il pleut des fois, mais pas tout le temps. Une petite forêt entoure le château de maman, avec une rivière large comme ça
, montre la taille en écartant les deux bras, qui coule et que l'on peut trouver lorsqu'on va trop loin dans le bois. Quand il y a du vent, on peut sentir le sel de la mer qui va jusqu'au bout du monde.

Il avait décrit son lieu de naissance tel qu'il s'en souvenait, si attaché à ce duché qu'il n'avait jamais revu depuis son escapade en Anjou, que les plus petits détails avaient été gravés dans sa mémoire à jamais.

Je remplacerais le vin qu'est pas bon du tout de toutes les tavernes et de toutes les fêtes par du chouchen. Mais oui, moi je veux bien t'aider !!

C'était la première fois qu'on le considérait comme un grand. Une occasion pareille, ça ne se rate pas. Son visage à la fois partagé entre yeux exorbités puis sourire élargi, le roitelet était enthousiaste.

Joie qui editat de cenzori vite balayée par un nigaud. Les hommes ont toujours été des briseurs de rêves (et c'est pas forcément un mal).


-Hmm petit, tu as perdu ta maman?...Tiens prend ses 5 vertèbres de moutons et va jouer aux osselets...Quand tu auras fini, ben...Tu recommences!

Fronçant les sourcils, il quitta vite ce cercle pour ne plus avoir affaire au dénommé Dnartreb, qu'il considérait maintenant comme "méchant".

J'suis plus un môme ! , jeta t'il durant sa fuite qui s'accéléra en course.

_________________
Bâtard de Perturabo de Louvelle et de Juallia de Dénéré. Sous tutelle de la vicomtesse Mélior.
--Gali_le_retour


Le temps a passé.. il l'a perdue, totalement. Mais, mais !!
Il s'en est remis, lui, l'imbattable, le magnifique, l'inénarrable, Gali !!
Le poney le plus rapide du Royaume !!
A vrai dire, les fruits du verger de Blayes ont pas mal aidé. Ça vous requinque un équidé, quelque chose de monumental.
Mais Blayes, c'est fini, fi-ni!! Marmande c'est tellement mieux. Et surtout, il y a pas encore fait de ravages, et personne ira le chasser à coups de cailloux.

Sauf qu'il lui faut tout de même trouver de bonnes âmes pour le bouchonner. Comment voulez-vous avoir la classe tout en étant pouilleux.
Même avec son ancienne propriétaire, son poil était toujours brillant -contrairement à elle-.
Donc il faut que...Oh! Un gamin qui court!
Gali aime beaucoup les enfants. Pas qu'ils soient particulièrement mignons, non, non. Particulièrement serviables, ça oui, en revanche. Un enfant a toujours l'air émerveillé lorsqu'il donne des douceurs à un animal. Un très bon point pour être apprécié du poney-machin, donc.
L'air guilleret il s'avance donc vers le gamin.

Bonjour, noble bipède. Amène le raisin! Ou une pomme, t'as pas des pommes, gamin ?
-Ce qui se traduit, concrètement, par un hennissement tonitruant et des coups de naseaux en direction des poches. -

Et soudain, le son lui parvient. Cette voix, il la connaît.
Il se désintéresse momentanément du môme pour aller vers la fenêtre. Mais oui, elle, Gali la connaît, c'est sûr!
Il va s'approcher, elle le reconnaîtra, et puis.. oh!
Des pommes rouges !! Là, sur le rebord!! Avec des entailles assez bizarres.. Qu'importe, ça va pas l'empêcher de gober la première.
Mastiquant la première pomme, il salue l'assemblée.

Crounch, crounch, chalut!! Merchi pour les pommes!! La chitrouille ch'est auchi pour moi ?
-Là, on peut traduire par un hennissement et quelques postillons bien envoyés...-
Simone_de_beauvoir
Simone écouta la description du pays du gamin en écarquillant les yeux à la mention du château. De deux choses l'une, ou sa jeune mémoire avait embelli ses souvenirs et exagéré la taille d'une fermette, ou l'enfant était fils de châtelaine et risquait d'envoyer ses gens à sa recherche. La jeune fille l'observa plus attentivement. Ses vêtements de bonne facture n'avaient pour autant rien d'un signe extérieur de richesse. Peut-être appartenait-il à une famille désargentée ou renégate, ce qui pouvait expliquer son déménagement récent. Elle laissa de côté ces considérations en l'entendant s'enthousiasmer à l'idée de l'aider et lui sourit avec attendrissement. Du sang neuf, de la bonne volonté, la Guyenne n'était pas encore morte. Il pouvait paraître étrange de sa part de s'en soucier, mais la vagabonde, qui n'avait pas de patrie fixe, prenait à cœur les intérêts de chaque contrée où elle séjournait un minimum. Reb interrompit leur conversation en réclamant un maître queux. Égayée, Simone pouffa.

Point, le buffet est libre... D'ailleurs vous avez l'air de fort bien vous en débrouiller... La prochaine fois si vous y tenez, venez avec votre propre tavernier, ou faites-le vous-même puisque vous vous en tirez si bien.

En contournant le buffet, il manqua bousculer le gosse qu'il n'avait pas remarqué et le taquina à sa manière bourrue. Mais l'enfant, avec le sérieux propre à cet âge, prit la mouche et décampa en criant. Simone resta un instant figée sans réagir, tant la scène avait été brusque et inattendue.

Reb ! C'est pas la diplomatie qui vous étouffe ! Savez-vous bien qui vous venez de moquer ? Un nobliot qui a sans doute les moyens de vous en châtier !

Retroussant ses jupons, elle trottina douloureusement jusqu'à la porte. Sur le seuil elle frissonna. Il faisait nuit et froid. Il était de son devoir de retrouver l'enfant.

Ohé !!

Elle se tut, stupide. Se mordant l'index elle songeait avec inquiétude qu'elle ne connaissait même pas le nom du fuyard et, après ce qui venait de se passer, n'aurait pu se permettre de lui donner du "petit". Elle fit quelques pas hors de la baraque.

Hé, reviens ! Il fait noir, froid, tu vas attraper la mort, reviens je t'en prie ! Moi aussi j'aime le chouchen !

La tête rentrée dans les épaules, les bras croisées, elle grelottait pourtant et espérait que cette froidure serait assez persuasive pour que l'enfant fasse demi-tour. Elle s'apprêtait à l'appeler de nouveau quand un hennissement la fit sursauter. Était-ce celui du cheval du nobliot ? Plissant les yeux, elle ne distingua rien et décida de se servir d'une des citrouilles pour s'éclairer. Contournant la bicoque pour s'approcher de la fenêtre, elle se retrouva nez-à-nez avec un poney et laissa échapper un petit cri de surprise. Passé le premier instant de stupeur, elle le reconnut dans la faible lumière rougeoyante qui projetait d'étranges dessins sur sa robe. Alors elle hurla de terreur.
_________________
--Chabotte


[ Sombre attaque ]

A quelques toises de là, deux yeux perçants, épiaient ce lieu vivant. Caché, il savait faire couverture et tirer parti de la pénombre. Traversant le cimetière, l'intrus se hissa sur une branche d'arbre puis gagna le toit. Fort habitué à ce genre de cascade, il allait avec aisance, longeant le rebord de la toiture, il se dirigeait maintenant vers le balcon qui lui faisait contrebas. Se tapissant quelques secondes, il se pencha en avant. De son perchoir, il pouvait entrevoir. Bien des sons lui parvenaient, mais son intéret était autre. Sautant sur son objectif, l'intrus retomba en souplesse sur l'ouvrage de bois qui le menait au balcon. D'un esprit fait pour la rapine, l'importun savait faire outils de ses oreilles, de sa vue, de son odorat, mais aussi de sa discrétion.

En bon observateur, il décela une entrée non surveillée. Ce editat de cenzori à pas feutrés qu'il se hissa sans se faire voir, puis, gagna prestement l'encoignure d'une fenêtre entrebaillée. Poussant par vice, il se laissa retomber en la pièce feutrée d'une pâle lumière. Ses yeux ne l'avaient point trompés, cette faible lueur parvenait de l'étage inférieur. De là, il pouvait gagner le couloir en encorbellement, menant à l'escalier. Restant quelques minutes à observer et écouter, l'indésirable se glissa le long du couloir de bois. Se faisant aussi petit qu'un rat des champs, il gagna le haut de l'escalier.

Il n'était plus loin, ses sens ne l'avaient point trahies, pourtant il fit courte halte et dirigea son regard vers les gens forts occupés à leurs délires. De là il fit courte évaluation. Un mioche se tenait à l'écart du groupe des donzelles qui semblaient ne point être actives. A bien y regarder, l'une dansait sans fatigue, alors qu'une autre invectivait un homme bien connu en moult contrées. Jugeant qu'il était temps de passer à l'action, l'intrus rampa le long des escaliers puis gagna un pilier de bois, avant de se glisser sous la première table. Le rayonnement des bougies faisant autant de pénombres que de claretés, son aisance en était grandement facilité. Allant entre les tables isolées, son chemin était tout tracé. Repérant le chiard, il espérait gagner le comptoir avant qu'il ne s'en revienne.

Longeant le mur en torchis, le voleur se glissa derrière le comptoir, puis mit en action tous ses sens. Il y avait bien des curiosités, quelques pièces d'argent trainaient, mais point ne valaient à ses yeux. Seul un gros jambon à l'os semblait être son choix. Sautant sur l'occasion sans autre élan que la poussée de ses pattes arrières, l'intrus ouvrit grand la gueule, puis planta ses dents dans le morceau convoité.

S'échappant sans demander son reste, il courut à grande vitesse vers la porte d'entrée ou de sortie. Durant son attaque sournoise, le gamin et la tenancière lui ayant facilité la fuite en ouvrant la porte, le félin fila droit, mais alors qu'il était libre, un canasson vint à se mettre dans son chemin. Evitant de justesse l'équidé, le lynx passa entre les jambes de la dite Simone puis fonça droit en les buissons.

______________
Mieux vaut avoir ventre plein, que plaintes de ventre!
Eleonoreh
Il faisait faim et soif après sa dissertation qui semblait avoir émue la Simone. Ele lui décocha son plus beau sourire avant de se voir offrir un quignon de pain rehaussé de jambon. Elle le prit en ouvrant la bouche, surprise de cet élan de générosité de son compagnon. Certes, elle n'avait rien avalé depuis ce matin mais était-ce une raison...

Prise de court, elle se saisit du verre de vin laissé sur le comptoir, et en avala une bonne rasade pour faire passer le morceau...décidemment, l'appétit ne lui revenait pas...plutôt le contraire! Le jeune garçon avait prit la poudre d’escampette… Simone passait la porte, sûrement déterminée à le retrouver ?

Réprimant un haut-le-coeur, la bouchée de pain n’ayant pas envie de passer, elle se sentit bousculée par un... un quoi? Un grand félin roux traversait la salle !!


- CHABOTTÉ RAMÈNE ÇA TOUT DE SUITE!!

Elle courut derrière le lynx, et sorti dans l'air froid de novembre, saisie par un cri strident au beau milieu de la nuit. Une lueur venait de derrière la maison. Sans réfléchir, Ele se dirigea d’un pas vif vers elle. Peut-être que Chabotté avait essayé d’agresser leur hôte ? ?

-Simone ??? SIIIMMMOONNNEE !!! Répond-moi !! Où es-tu ?
_________________
Maya_orselli
Elle dansait depuis un moment déjà et commençait à avoir grand soif ... Maya rejoignit le buffet, remplit une choppe à ras bord et se tournant vers la salle , chercha du regard Reb et Ele qu'elle avait vu entrer un peu plus tôt ... c'est alors que non loin d'elle elle vit surgir un ... comment dire ... une espèce de gros chat ... enfin vraiment très gros ...surpise elle fit un bond en arrière alors que celui ci chippait le jambon à l'os ... les yeux ecarquillé elle le regarda filer , Ele à ses trousses ... Chat botté ... elle l'avait appellé chat botté ... Maya sourit c'était donc lui ...

Emportant son verre, elle rejoignit Reb qu'elle avait enfin reperé près de la cheminée ... elle plaqua un baiser sonore sur sa joue avant de se laisser choir au sol et de s'assoire en tailleur ...


Hey Reb ... on dirait que Chatbotté fait des siennes ..

La jeune fille laissa eclater son rire cristalin ....

Domage ... j'aurais bien mangé de ce jambon ....
Dnartreb
[ Les 5 dernières minutes ]

L'action ne se fit point attendre. Avant que Reb ne puisse répondre à Simone, un lynx bien connu mit désordre en la taverne. Son action editat de cenzori si prompte, que le jambon à l'os disparut en un clin d'oeil.

Surpris mais amusé, Reb regardait le lynx fuir sans demander d'autres restes. Bousculant et déroutant, le félin ne put être arrété et s'éclipsa dans la pénombre de la nuit.


-Hola, on rentre et sort comme dans un moulin ici!

A peine remis de sa demie-surprise, Reb releva les sourcils lorsqu'il vit un poney à l'entrée...La pagaille n'était point encore à son comble, mais la suite des évènements n'était point encore jouée.

-Bonsoir Maya, héhé voyez...Point besoin de faire comédie, cette burlesque scène n'était point prévue. Vous venez de rencontrer Chabotté, ce lynx est en quelques sortes notre mascotte. Notre troupe porte son nom!

Lançant à Simone, avant d'ajouter à qui voulait entendre:

-Héhé Simone, dommage que cette petite fête ne editat de cenzori point donnée pour la nôël, nous aurions eu le plaisir de voir arriver un âne et un boeuf. Si cela continue, nous aurons bientôt la basse-cour en la taverne.

Riant un peu de tout ceci, Reb fouilla dans sa besace, puis, en sortit quelques champipis de BA. Déposant la denrée de complément sur une table, Reb en avala quelques-uns, avant de retenir Eleonore par le bras et lui tendre quelques champipis.

Laisse donc ma douceur et avale donc ces quelques champipis. Qui sait ...Si tes yeux en seront ébahies
______________________
--Gali_le_retour


Non.. mais..eu..mais enfin!!! C'est une honte! Un scandale!!
Alors, voilà comment on l'accueille, lui, le merveilleux poney ?!! Avec un hurlement de vierge effarouchée ? Et un gros chat qui se jette presque devant lui ??
La surprise, l'admiration, oui, il veut bien, il en redemande, même, mais un hurlement de peur et une réaction de fuite .!Courroucé, il détaille un peu mieux la cruelle jouvencelle ayant un air, sinon apeuré, du moins surpris -en même temps, crier d'un air serein, c'est pas courant-.
Et une citrouille dans la main. Oh, bah il peut éventuellement pardonner, si c'est un présent pour lui.

Agacé, l'équidé renâcle, essayant d'interpréter dans le cri de quoi lui flatter l'ego.
Bon, c'est vrai, c'est vrai, il est imposant, d'accord. Impressionnant, aussi. Et bien mont.. et gâté par la nature, quoi. Oui, bon, il admet, il a de quoi susciter ce genre de réaction. Que voulez-vous, un poney avec un charisme pareil, on n'en croise pas tous les jours. Même la cavalerie royale fait pâle figure à côté.
Voilà, il est génial, fort, il inspire la crainte et le respect, tout va pour le mieux. En tout cas il n'est plus vexé. Par contre il tente de s'approcher discrètement de la nourriture à portée de main en profitant de la nouvelle donne.

Toi, vile maraude, ta citrouille ou.. ta citrouille!! .. Allez, fais pas ta radasse..
D'un point de vue de poney, ça pourrait être intimidant. D'un point de vue humain.. ça donne juste une monture qui essaye de concilier dignité et coups de naseaux sur Simone, dans un vain effort pour choper la lanterne à l'odeur sucrée.

Foin des autres. Lui il veut la bouffe. Ah, et puis faudra qu'il rackette le gamin aussi, il l'avait presque oublié.
..
..
Après le repas.
Maya_orselli
Maya observa Reb sortir de sa besace de drôle de petites choses ... des champipi avait il dit à Ele ... Curieuse elle le regarda les poser sur la table ... la jeune fille était gourmande, mais n'osa demander si elle pouvait y gouter ... sa bière terminée ... elle se leva d'un bond et se tourna vers ses amis ...

Reb ... Ele ... vous ne dansez pas ? personne ne danse d'ailleur ... quel dommage ... je crois que je vais y retourner et si je suis la seule tant pis ...

Puis la curiosité prenant le dessus ...

Hum ... dites moi Reb ... c'est quoi ces champipi ? ça se mange ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)