Simone_de_beauvoir
Les yeux agrandis de terreur, la jeune fille restait figée, fascinée par l'étrange apparition qu'elle pensait ectoplasmique. Elle avait reconnu en la personne du poney le fidèle compagnon d'un de ses amies, tragiquement disparue dans des circonstances stupides. Par cette nuit de Samain où les morts reviennent hanter le monde des vivants, elle était donc persuadé d'avoir affaire au spectre de l'animal, qu'elle pensait mort dans le même accident. La malheureuse se trouvait donc face à un poney-fantôme, avec pour seule arme une citrouille creuse, et s'imaginait mourir dans des circonstances encore plus stupides.
Tremblante, elle fit un pas en arrière. Un éclair jaunâtre et velu traversa son champ de vision. Un courant d'air fila entre ses jambes et elle tomba à la renverse en hurlant de plus belle. Ce faisant elle lâcha la lanterne, dont la bougie s'éteignit, plongeant ainsi la scène dans l'obscurité, pour tenter de se rattraper. Ce qu'elle fit à la crinière du poney. Celui-ci n'eut pas particulièrement eu l'air d'apprécier, mais Simone, elle, editat de cenzori profondément soulagée de constater la tangibilité de l'animal et, alors assurée de sa véritable existence, lui enlaça le cou en pleurant.
Gali !... Tu m'as fait une de ces frousses... Quelle soirée, nom de stote, quelle soirée... Qu'est-ce que tu fiches là, tu n'étais donc pas avec Eilith quand...
Ses sanglots nerveux étranglèrent le reste des paroles. De toute façon elle parlait moins à l'attention du poney que pour essayer de se calmer et de se donner du courage. Elle n'avait pas particulièrement peur du noir, non. Elle avait peur de ce qu'il pouvait cacher. En l'occurrence, quelque chose de rapide et poilu qui l'avait renversée sur son passage.
Un bruit de pas se fit entendre. Cramponnée à la crinière de Gali, Simone tendit l'oreille en claquant des dents. Ami ou ennemi ? Une voix bien connue se fit entendre, celle-là même qui avait fait son éloge quelques longues minutes auparavant.
Simone ??? SIIIMMMOONNNEE !!! Répond-moi !! Où es-tu ?
Ele ! Je suis là ! Prends garde à toi, il y a une chose féroce qui m'a attaquée ! Et j'ai cru voir un fantôme ! Mais en fait c'était un poney.
Incapable de retenir un éclat de rire nerveux en constatant le ridicule apparent de ses propos, elle adressait de grands signes de main à sa sauveuse tout en pleurant de soulagement. Ce Duché était décidément très éprouvant. Même faire la fête y relevait du parcours du combattant.
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Tremblante, elle fit un pas en arrière. Un éclair jaunâtre et velu traversa son champ de vision. Un courant d'air fila entre ses jambes et elle tomba à la renverse en hurlant de plus belle. Ce faisant elle lâcha la lanterne, dont la bougie s'éteignit, plongeant ainsi la scène dans l'obscurité, pour tenter de se rattraper. Ce qu'elle fit à la crinière du poney. Celui-ci n'eut pas particulièrement eu l'air d'apprécier, mais Simone, elle, editat de cenzori profondément soulagée de constater la tangibilité de l'animal et, alors assurée de sa véritable existence, lui enlaça le cou en pleurant.
Gali !... Tu m'as fait une de ces frousses... Quelle soirée, nom de stote, quelle soirée... Qu'est-ce que tu fiches là, tu n'étais donc pas avec Eilith quand...
Ses sanglots nerveux étranglèrent le reste des paroles. De toute façon elle parlait moins à l'attention du poney que pour essayer de se calmer et de se donner du courage. Elle n'avait pas particulièrement peur du noir, non. Elle avait peur de ce qu'il pouvait cacher. En l'occurrence, quelque chose de rapide et poilu qui l'avait renversée sur son passage.
Un bruit de pas se fit entendre. Cramponnée à la crinière de Gali, Simone tendit l'oreille en claquant des dents. Ami ou ennemi ? Une voix bien connue se fit entendre, celle-là même qui avait fait son éloge quelques longues minutes auparavant.
Simone ??? SIIIMMMOONNNEE !!! Répond-moi !! Où es-tu ?
Ele ! Je suis là ! Prends garde à toi, il y a une chose féroce qui m'a attaquée ! Et j'ai cru voir un fantôme ! Mais en fait c'était un poney.
Incapable de retenir un éclat de rire nerveux en constatant le ridicule apparent de ses propos, elle adressait de grands signes de main à sa sauveuse tout en pleurant de soulagement. Ce Duché était décidément très éprouvant. Même faire la fête y relevait du parcours du combattant.
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