sadnezz.
Sadnezz arriva tard dans la matinée. Les yeux rivés sur les remparts du château elle avait guetté le vouguier et avait pu rentrer sans encombre... Drôle de bonhomme que celui ci, avec son regard si dérangeant. Sa monture lui fut confiée et elle la Corleone put enfin rejoindre l'édifice sombre, à la recherche du maître des lieux. Elle se fit annoncer et monta paisiblement les grandes marches jusqu'à trouver la chaleur d'un foyer qui n'était pas toujours aussi vigoureux pour réchauffer les pierres d'Arquian de ce qu'elle avait pu en voir par le passé. Sa nuit avait été courte, entre discussions et réflexion, Sadnezz n'avait pour ainsi dire presque pas fermé l'oeil de la nuit. Elle affichait un tient un peu pâle et des traits visiblement tirés, mais son attitude laissait percevoir un calme plat.
Elle s'assit près du feu pour attendre Theognis, comme il le lui avait demandé la veille... Ce jour était spécial pour la brune, c'était jour de serment, jour de toucher du doigt la vie des dragons bourguignons qu'elle n'avait fait qu'effleurer jusqu'ici. Ho bien sur elle avait eut bien des idées pour refaire sa vie, mais jamais elle n'aurait pensé atterrir ici, dans ce château, dans cette espèce de famille à laquelle elle ne pouvait cacher s'être attachée au fil du temps.
Theo lui avait proposé d'être des leurs, elle avait demandé le temps de la réflexion, et n'avait pas dissimulé son hésitation. C'est qu'on l'avait demandée ailleurs, là ou elle disait ne jamais vouloir mettre les pieds, et que chose encore plus inédite: elle avait hésité. La nuit avait donc joué son rôle et apporté ses conseils, et elle avait retenu un argument de choix parmi tous ceux que son ami lui avait avancé: la liberté. Dans le passé, le mercenariat l'avait bercée, d'abord chez les LB, puis les immortels. Elle avait longtemps trainé ses bottes auprès de frères d'armes qu'elle avait pour beaucoup, perdu de vue. La camaraderie, les entrainements et les allégeances, elle connaissait comme une vieille musique... Mais la liberté manquait. Sadnezz arrivait donc sur les terres du baron ce matin, libre de toutes idées d'engagement désuet, confiante quand à son futur en bourgogne.
Elle s'assit près du feu pour attendre Theognis, comme il le lui avait demandé la veille... Ce jour était spécial pour la brune, c'était jour de serment, jour de toucher du doigt la vie des dragons bourguignons qu'elle n'avait fait qu'effleurer jusqu'ici. Ho bien sur elle avait eut bien des idées pour refaire sa vie, mais jamais elle n'aurait pensé atterrir ici, dans ce château, dans cette espèce de famille à laquelle elle ne pouvait cacher s'être attachée au fil du temps.
Theo lui avait proposé d'être des leurs, elle avait demandé le temps de la réflexion, et n'avait pas dissimulé son hésitation. C'est qu'on l'avait demandée ailleurs, là ou elle disait ne jamais vouloir mettre les pieds, et que chose encore plus inédite: elle avait hésité. La nuit avait donc joué son rôle et apporté ses conseils, et elle avait retenu un argument de choix parmi tous ceux que son ami lui avait avancé: la liberté. Dans le passé, le mercenariat l'avait bercée, d'abord chez les LB, puis les immortels. Elle avait longtemps trainé ses bottes auprès de frères d'armes qu'elle avait pour beaucoup, perdu de vue. La camaraderie, les entrainements et les allégeances, elle connaissait comme une vieille musique... Mais la liberté manquait. Sadnezz arrivait donc sur les terres du baron ce matin, libre de toutes idées d'engagement désuet, confiante quand à son futur en bourgogne.