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[RP] CaM en croûte

Brunhilde, incarné par Gadzelle
[Quelque part… N’importe où… Voire ailleurs…D’abord quelle importance !]

Ma’ame Bryn… Faudrons l’accommoder c’te pièce, là ! C’est pas ben du tout d’manquer perdre un si beau morceau ! J’va voul’ montrer comme c’est qu’ma mère faisions…

Cà c’était y’a deux jours que la cantinière avait entrepris de faire partager ses talents culinaires à la Bryn. Depuis, la mangeuse de poisson se pourléchait encore les babines de ce plat merveilleux. De la chair fraîche et tendre, du goûtu et du bon ! Il était temps de transmettre le secret à quelques compagnies hédonistes de chez elle, là-bas… Elle avait des noms.

Aussi s’inquiéta-t-elle de trouver sa plus belle plume et commença :


Brunhilde a écrit:

A Gadzelle de Périgueux... qui transmettra aux soeurs Aristoch... enfin elle sait quoi !

Mes très chères sœurs,
J’espère ardemment que l’ordre n’est pas dans le désordre depuis mon absence. Ou l’inverse, comme il vous siéra.
J’ai appris par quelques courriers de nos compatriotes que la disette menaçait notre cher Périgord tandis que l’armée nous nourrit à satiété, avec moult richesses et variétés. Je ne puis vous laisser ainsi sans vous faire partager les connoissances que m’ont été inculquées ici-bas. J’ai ci formule d’un mets succulent qu’il me faut vous narrer… Mais il vous faudra avant tout trouver une belle pièce… Si la faim vous gagne et que la viande est rare sur nos marchés, alors tournez-vous vers nos chers conseillers ! N’ont-ils pas promis de se donner corps et âme au Comté ?

Cherchez celui qui est le plus beau… Qui relève bien la tête… Là ! Bien droit et fier de lui ! La posture permet d’en affermir la cuisse et le jabot, qui sont deux morceaux de choix, vous en conviendrez !

Mais point ne faut que la viande soit trop ferme non plus. N’hésitez pas à le faire mariner… et encore davantage… pour l’attendrir. On peut vivre sans richesse, presque sans le sou… Des seigneurs et des princesses, y'en a plus beaucoup… Mais vivre sans tendresse, On ne le pourrait pas. Alors, il vous faut trouver le spécimen le plus doux.

Lorsque vous aurez trouvé, mes sœurs, je reviendrais vers vous pour vous apprendre à l’accommoder.

Votre soeur dévouée,
Bryn

Gadzelle
[Dans les couloirs du château Périgourdin, aile de la maréchaussée]


Une journée comme les autres à la maréchaussée, un cri au loin, une plainte s'intensifiant petit à petit...

Pat! Paaaaaa - aaaaaaat!

La porte de la salle de pause s'ouvrit à la volée, dévoilant une lieut' surexcitée, un courrier à la main, les cheveux en bataille, à son habitude.
Ça c'est la vision que purent avoir les possibles occupants la pièce. Mais que vit elle la lieutenante en question?
On rembobine.


Une journée comme les autres, arrivée à son office à la prévôté, elle s'affala dans le siège le plus confortable de la pièce - le sien- et entreprit de lire le courrier entassé sur son bureau. Un rouleau de parchemin en particulier retint son attention, à tel point qu'elle en oublie de boire la gorgée de liquide pourtant presque arrivée à ses lèvres. Debout en quelques secondes, la voilà qui fonce dans les couloirs, criant à corps et à cri:


Pat! Paaaaaa - aaaaaaat!

Arrivée près de la salle de pause, la jeune femme ne fit pas grand cas de la porte et donna un grand coup de pied dedans, une autre manière de s'annoncer en entrant dans une pièce.
Il y avait en effet Pat et quelques autres maréchaux, tous la regardant d'un air quelque peu étonné - ce n'est pas un euphémisme, ils commençaient juste à avoir l'habitude de la voir hurler, rire et gesticuler de partout dans les couloirs.

Elle reprit contenance rapidement, passant ses doigts dans sa chevelure, cherchant par là à la remettre en place mais accentuant les épis. D'une manière aussi discrète que possible, elle tira Pat par le bras et l'entraina à l'écart. Tapotant la lettre de la main, elle essaya de parler calmement:


Pat j'ai des nouvelles de Berlioz, elle nous a écrit!

Penchée toutes deux sur la lettre, quelques commentaires fusaient.

Citation:
qui transmettra aux soeurs Aristoch... enfin elle sait quoi !


C'est pour nous, les commandeuses de l'ordre!

...

Oui, le désordre vient avant avoir rangé ou c'est l'ordre qui est dérangé par le désordre? On devrait organiser des cours de fil aux zoophiles (entendez les gens qui aiment les animaux et pas autre chose), tout le monde devrait apprendre à aimer les chats., elle a de bonnes idées la soeurette.

...

Ah je le savais, ils sont nourris comme des cochons! J'en ai l'eau à la bouche rien que d'y penser, moi qui me contente d'une moitié d'épi de maïs par jour en ce moment, je vais perdre mon beau lustre aristo.

...

Quelles idées excellentes! Penser à ceux qui se donnent corps et âme, c'est lumineux!
Je résume: il nous faut le plus beau des conseillers, le plus fier et droit - vaniteux qui a dit ça? - tendre et doux... Un spécimen rare s'il en faut!


Se gratte la tête perplexe... Lequel allons nous bien pouvoir choisir, si je compte bien nous avons 10 spécimens masculins au conseil...
Marie, ma soeur Marie, ne vois tu personne correspondre?
Demanda la Duchesse en ces mots.
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Patbis2007
Si il y a une chose que Pat adore faire, c'est boire un coup en bonne compagnie. Quelques Maréchaux étaient là, rapportant quelques anecdotes savoureuses qui leurs étaient arrivées pendant certaines de leurs gardes. Plutôt hilare, la petite bande savourait quelque délicieuse cervoise généreusement confiée à leur garde par cette chère Gadz... Il faut dire que depuis un certain temps déjà, pour une raison qui ne saurait être révélée sous peine de sévices corporels sur elle de la part d'une éminente personne du Comté, cette charmante collègue fournissait ses compères en tonneaux de cervoise miraculeusement échappés d'une certaine cave...

Pat allait en raconter une bien bonne lorsqu'un cri fuse, une porte s'ouvre avec pertes et fracas, et le tout provoque sursauts et donc perte de breuvages inélégamment répartis sur les uniformes présents... La chope en suspens, la mousse dégoulinante du menton, l'assemblée voit avec stupeur entrer Gadz, la mèche rebelle et le rouge aux joues... Son regard se fixe sur Pat et elle fonce vers elle pour la tirer par le bras sans beaucoup de ménagement, sans se rendre compte du regard exaspéré que le Sergent lui jette voyant quelques taches supplémentaires se rajouter sur son uniforme et sur sa main...



Pat j'ai des nouvelles de Berlioz, elle nous a écrit! Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Pat se penche sur la missive qu'elle lui montre et se met à lire tranquillement... Enfin... Tranquillement... Faut voir... Gadz y va de ses commentaires, semblant lire en même temps que son amie, amie qui d'ailleurs commence à avoir un sourire éblouie par l'idée de Berlioz.

Lequel allons nous bien pouvoir choisir, si je compte bien nous avons 10 spécimens masculins au conseil...
Marie, ma sœur Marie, ne vois tu personne correspondre?


Relevant la tête, Pat regarde Gadz, un petit sourire en coin... Je pense que c'est une décision qui ne se prend pas à la légère, peut-être devrions-nous faire une liste de nos conseillers mâles et les passer en revue. Ahh Duchesse, cette idée est tellement excellente que nous nous devons d'en savoir plus sur chacun ne crois-tu pas ?
Nous avons grande faim et Berlioz a raison, le spécimen doit être ferme et tendre à la fois, avoir fière allure afin de mettre en appétit, et lorsque nous l'aurons en bouche rester goutu au palais en gardant toute sa tendresse...


Les deux jeunes femmes se regardèrent, l'esprit en ébullition et déjà en train d'échafauder quelque plan machiavélique qui leur permettrait d'arriver à leurs fins...

_________________
Brunhilde, incarné par Gadzelle
[Quelques jours plus tard… Toujours la-bas !]

C’était plus fort qu’elle, elle voulait savoir… Cela la taraudait et lui rongeait l’esprit. Comme la diablesse avait-elle fait… Quel était son secret ? Elle l’avait promis maintenant et nulle ne pourrait jamais dire qu’elle s’était dédite de sa parole ne serait-ce qu’un instant.
Son plumier sous le bras, elle parcourait ainsi les tentes et autres feux à la recherche de la Mère Gageon, la vieille qui savait si bien accommodé carnes et tendrons.

Té ! Ma’ame Bryn. Zet là donc ?
Elle avait enfin trouvé… S’approchant de la vieille édentée…
Voulez me donner la main ptet ?
Euh ! Non, sans façon…
C’est-y que vous saurions point cuisiner ?
Fallait-il répondre ? Un instant fugace de fierté mal placée agita la grande… Mais non, effectivement ! Elle savait chasser, abattre, dépiauter, dépiécer et tailler… Mais l’âtre et la marmite, ben ça, elle ne savait pas… Un haussement d’épaules suivi de son inénarrable sourcil rebelle… (si, si ! inénarrable et rebelle ! tout un programme ! mais c’est qu’un sourcil, en même temps… pas de quoi fouetter un aristochat non plus !)
Vous savions point y faire ? Hein ! C’est ça ?
Diantre et fichtre bleu… La vieille est donc sorcière… La Bryn ne répond pas, se retourne et s’assoit sur le rebord d’un tente. Le genou replié, elle observe, elle médite, sort sa plume, son encrier et quelques vélins, et se hasarde à la question :
Et, sinon, que faut-il que je vous ramène pour cet excellent plat que vous me fites l’autrefois ?
La vieille touille et tourne et ne semble pas broncher.
Une préférence ? Quelque élevage ?
Elle remarque un changement, la vieille ne touille plus mais la regarde hagarde :

Z’avez vraiment aucun idée, morbleu ? Et c’est donc quoi c’t élevage ?
Je ne sais exactement… Un porcelet, un agneau, un chevreau… un petit veau, même… Dit-elle en caressant du pouce ce qui va lui servir de témoin.
La plume prête, elle attend…

Moé, j’aime point trop ce genre de p’tits bestiaux… C’est ben tendre, jel’ dis pas, mais ça sèche à la cuisson… Prenez le veau sous la mère, c’t exemple… Bryn n’écoute plus vraiment… Elle a une image en tête, celle d’un jeune torillon qui est resté en effet souvent et longtemps sous la mère… des autres ! Un jeune torillon à la langue bien pendue ! Mais elle écrit tout de même…Ou ben le chevreau, alors ! Ca sent pas la vieille bête pour sur… Mais c’est ben trop tendre… Si vous faites mariner… Z’allez le disperser, c’est tout ce que vous aurez gagné…
Le chevreau se disperse quand on le fait mariner… Ah oui ! Une autre image se précise, plus claire et plus nette encore…Le chevreau et sa barbichette… La vieille pourrait bien avoir raison !

Citation:
Mes sœurs,
Dans votre choix du meilleur morceau, éliminez de fait toute viande trop jeune, trop tendre… Je ne saurais vous dire précisément sinon qu’elle sèche et se disperse…C’est là ce que l’on m’a dit. Je vous laisse seules juges… Pas de veau, pas d’agneau…
Votre soeur dévouée,
Bryn

Ne lui restait plus qu'à trouver un pigeon.
Gadzelle
[Les mêmes quelques jours plus tard, en soirée, taverne 'Le Libertin', Périgueux]


- Tournée générale! *hips*
- Ouaaais! Sant' *hips* é!
- Joies dans les braies!
- *Hips* T'es bien ma soeur toua, c'est pas *hips* pour rien qu'on est Aristo!
- Et des chattes, n'oublie pas les petites chattes!
- Bah vi, c'est sous tendu...sous rendu...sous *hips* zut. C'que je voulais dire aussi.

- (re) S'effondre sur la table.
- Ben moi j'vous laisse, faut *hips*que je rentre chez moi pendant que j'arrive encore à marcher *hips* *hips*
- Hourraaaaa!
- Hourraaa *hips*!


La lieutenante regarda leur compagnon de beuv... de soirée partir plus ou moins debout et jeta un coup d'oeil sur le larron avachi sur la table.

Encore un qui va ronfler... Alors Marie, tu as réfléchi au plan machiavél'*ipse*? Je voulais te parler d'un courrier qu'on a reçu de la part de Berlioz, mais j'attendais qu'on *hips* soit un peu seules, un beau plan comme ça on risque de nous le piquer tu comprends!

Se concentre pour trouver le courrier. Vide les nombreuses poches de sa tenue de tous les jours et dépose au fur et à mesure les objets sur la table : une bourse avec quelques écus une aiguille et du fil, des dés, un coutelas, une fine cordelette qui lui servait à menotter les prisonniers, un parchemin avec les recettes les plus secrètes de ses petits fours, un poignard aiguisé, un mouchoir brodé, des menottes à fourrure de la baleine rose... Enfin avant d'en arriver à ses biens les plus précieux (deux fioles de liqueurs) elle trouva la lettre, légèrement froissée selon elle, complètement chiffonnée et abimée pour le commun des mortels.

Tadaaam *hips*! Alors kékelledi?

Citation:
Mes sœurs,
Dans votre choix du meilleur morceau, éliminez de fait toute viande trop jeune, trop tendre… Je ne saurais vous dire précisément sinon qu’elle sèche et se disperse…C’est là ce que l’on m’a dit. Je vous laisse seules juges… Pas de veau, pas d’agneau…
Votre soeur dévouée,
Bryn


Le relit 3 fois pour tout comprendre.

Aaah! Pas de veau et pas d'agneau... Va falloir qu'on recommence toute notre analyse poussée et très *hips* pertinente de la dernière fois.
Bon, qu'avait on con cul... con flit... *hips* dit déjà?


Se concentre et plisse le front.

Les conseillers mâles c'est ça. Avec lesquels pourrait-on se délecter...

On va commencer par le Coms, ma petite miniature *hips* préférée. T'rends compte qu'il veut que je l'appelle Votre Grandeur! Pis quoi encore! Du coup je me venge.
Large geste du bras vers les tonneaux défoncés qui étalaient leur état aux yeux de tous. Vides. Est-il besoin de préciser que la taverne où sont affalées nos deux Aristo'Chattes est la propriété du Coms en question?
Quoi qui ressemble lui? *hips* Oui. Un petit machin vert qui saute tout... enfin sur tout c'qu'*hips* bouge, qui croâsse dès qu'l'est pas content. C't'évidemment une grenouille. Mouais. Le problème c'est que pour deux chattes affamées comme nous, pas *hips* grand chose à déguster sur un amphibien.

Essaie d'accommoder sa vue sur Pat qui n'a pas l'air en meilleur état qu'elle.

Qu'est-ce que tu d'*hips*? CaCounet...Cet avare qui nous affame! Un vrai rapiat celui là, garde tout pour lui. Soi disant que c'pour son coffre fort, pour l'comté. Mon oeil!
A ce stade, ne contrôlant plus trop ses mouvements, elle tenta de mettre son index sous ledit oeil...mais ne réussit qu'à s'éborgner momentanément. Aïeuuuh!
C'la faute de cet écureuil là! Doñito. Pis c'est trop coriace la viande d'écureuil, même pas tendre d'abord.


- (reeeee!) Se relève.
Bon ben je vous laisse, il se fait tard et ma femme m'attend.
- (re!) T'as pas d'femme...
- Sympa de me casser tous mes rêves au moment du réveil, je m'en souviendrai! Pour la peine... Tournée générale!
- Santéééé!
- *hips* Youhouuu!


Écoutant claquer la porte, Gadzelle se lève d'un coup pour attraper un pichet plein et vacille.
*Hips* Je vais attendre encore un peu, il y a un tremblement de terre, la taverne tangue. C'louche.

Lentement, se rassoit en essayant de contrôler les éléments autour d'elle. Regarde Pat d'un air contrit bien connu qui voulait dire: 'je t'en prie, continue, j'attends que ça passe...'

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Patbis2007
Pfiou, pourquoi avait-elle répondu à l’invitation de Gadz ? Pat se posait encore la question après deux bonnes heures de tournées générales en tout genre et son esprit qui s’embrumait à la même vitesse que cervoises et autres alcools disparaissaient de ses chopes… C’est que c’est machins là avaient la fâcheuse tendance à se vider comme par miracle et rien n’y faisait, à chaque fois elle se retrouvait avec un godet vide… Si je tenais le salopiau qui me vide ma chope à chaque fois que l’on me sert…

Encore un qui va ronfler... Alors Marie, tu as réfléchi au plan machiavél'*ipse*? Je voulais te parler d'un courrier qu'on a reçu de la part de Berlioz, mais j'attendais qu'on *hips* soit un peu seules, un beau plan comme ça on risque de nous le piquer tu comprends!

Tout ce que comprenait Marie c’est qu’elle allait devoir se concentrer et que déjà que d’habitude c’était pas facile… Louchant quelque peu, ben vi, tout le monde sait qu’on se concentre mieux quand on ramène ses yeux vers le centre, le Sergent fixe son double œil d’aigle sur les deux Duchesses devant elle et les regarde vider leurs poches rhooo deux fioles de liqueur !!!
Tadaaam *hips*! Alors kékelledi?

Ben j’chais pas moua, lis ça sera plus *hips* simple !

Après une triple lecture, Marie se demande quels conseillers pourraient être assimilés à du veau et de l’agneau… Laissant Gadz digresser sur une histoire de grenouille qui serait amoureuse d’un Cacounet lui-même marié avec un écureuil, elle se met à penser à un étal de boucher/tripier/volailler et visualise le Conseil Comtal…

*Hips* Je vais attendre encore un peu, il y a un tremblement de terre, la taverne tangue. C'louche.
je t'en prie, continue, j'attends que ça passe...


Continue quoi ? Mais de quoi elle parle ? Ahhh à réfléchir, vi ben pas facile déjà d’habitude… Alors… Un veau ça vient de naître, c’est tout jeune, ça sert pas à grand chose et ça fait que téter… Toujours dans les jupes de sa mère et le museau humide… Voyons… Qui ça pourrait bien être ? Ca a la langue râpeuse, et puis son regard il est plutôt vide… Pas très expressif un veau… Mais oui ! C’est évident !

Gadz, *hips* je sais qui c’est le veau, *hips*même qu’on va l’éliminer de notre liste sans problème ! Rhooo mais tu m’écoutes houai !!! Mais si tu sais, arf le gamin de Bergerac là, le sacristain qui picole encore plus que nous ! Si si c’est possible… Mais si voyons le supérieur du trucmachin *hips* chose… Lope, Loche, Lot, Lotx !!!!

Il y a des moments bénis dans la vie, et en particulier quand vous avez bu et que tout n’est que brouillard, décalage dans le temps et articulation médiocre, malgré tout ça Duchesse avait une petite lumière dans les yeux qui en disait long sur ce qu’elle pensait de l’idée de Marie…

Vi ? C’est *hips* bon ? T’es d’accord avec moa ? Bon, maintenant j’chui pas sûre de trouver pour l’*hips*agneau, mais réfléchissons…

Duchesse m’a lancé un défi, pas question que je baisse les bras… Berlioz nous dit pas d’agneau… Pas d’agneau, ben le problème c’est que moa j’aime bien les agneaux, c’est innocents, voire même un peu simplets, c’est du duvet qu’ils ont sur la peau, pas encore la laine et les cornes d’un viril bélier ! Remarque… Pi ça bêle s’te bestiole, toujours à suivre le troupeau bêtement et puis les zoreilles, qu’est-ce qu’elles sont ridicules les oreilles d’un agneau… houai, elle a raison Berlioz, ça ferait désordre comme plat de résistance… Alors Conseil Comtal, on a déjà éliminé le veau, qui est jouvenceau dans cette bande ? Bon sang mais si bien sûr !!!!!

Sœur Duchesse ze chais… *hips* Pffff… Je sais qui ch’est… Grrrrr… Duchesse je sais qui c’est l’agneau ! Mais si tu *hips* sais j’l’appelle l’affreux moa, j’t’en ai déjà *hips* parlé… Rhooo mais si souviens toi, le p’tit duveteux de Sarlat, qui enquiquine tout le monde là ! Attend… Faut que j’*hips*retrouve… Muesli… Mini… Midi… *hips* grrrr attend !... Mufti… Mundi yesssssssssssss !!!!

Alors qu’ek *hips* t’en dis ????

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Brunhilde, incarné par Gadzelle
[Quelques jours plus tard… Et oui le secret culinaire dure parfois plus que le secret militaire, comme dirait Sa Grandeur ! tss…]

Bryn fait désormais le siège du feu de la mère Gageon… Elle a donc éliminé toutes les chairs d’élevage… Lui reste le sauvage… Ce n’est point pour lui déplaire en fait… Chez elle, le plaisir de la traque est primordial… Point de satisfaction des sens qui ne doive s’accompagner d’une lutte avec la bête !
Elle cherche, elle élabore, elle classe…


Et dis, la mère ! La recette ? Est-ce possible avec de jolies bêtes de débusque ?

La vieille toussote, hausse les épaules et poursuit tandis que la grande sort de sa gibecière tout ce qu’elle a déjà pris et commente.

Parce que je pensais… quelques blaireaux, assez dodus, qui cachent bien des surprises sous leur fourrure rayée. Souvent facile à sortir, mais gare au coup de patte… La griffe est acérée et peut laisser des traces.

Sort un autre spécimen :

Ou bien du goupil… Racé et prestigieux. Là, faut vraiment être futé… Pas la peine d’envoyer les doguins. C’est de la cervelle qu’il faut pour les débusquer…Et peu y arrivent…Je suis déjà contente quand j’arrive à l’approcher… Mais ça à l’œil vif, le goupil… Une confrontation qui est toujours un plaisir !

Enfin vide son sac :

Ou alors… du garenne… vif et alerte… dur à suivre souvent…C’est tonique, rapide, on ne sait pas toujours dans quel sens ça part… Difficile à cerner... Voilà, c’est exactement ça ! Y’aurais bien qu’un point sur lequel… Bref ! Passons ! C’est du bon aussi, le garenne !

La Gageon émet un sifflement par la narine… Une sorte d’adieu aux armes.

C’est point aristotélicien, ça, ma’ame Bryn d’aller chercher sa viande en place où qu’ça pousse des légumes… C’est pas bien du tout !

Et de se fendre d’une sorte d’agitation fébrile du poignet qui ressemblerait vaguement à un signe religieux quelconque… Mais vraiment quelconque, alors !

Ben, c’est point aristo… (pensée émue à deux autres commandeuses) ...télicien peut-être, mais c’est sacrément goûteux quand même…

La chasseresse, agacée, refoule tous ses trophées dans leur cache.

Et si je vous ramène de la haute taille…Vous allez encore m’envoyer sur les roses ?

La vieille s’arrête net et jambes légèrement écartées mais les poings sur les hanches…

Non, ma’ame Bryn… La haute taille ça me va mais encore faut-y point qué soit trop haute… J’aurions pas assez de marmites, moé, pour faire du vraiment noble, si vous voyez c’que je dire !

Ca y est, c’en est assez. Bryn n’est pas connue pour sa patience illimitée… surtout face à une vieille butée, Elle file vers son cheval, jette la gibecière et s'en retourne à son pigeon...

Citation:

Mes chères soeurs,
Oubliez la débusque... Optez pour la haute taille... Mais pas trop noble non plus... Je serais avec vous bientôt... Nous pourrons l'accommoder ensemble.
Berlioz
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