Ilargia
Foutue ville. Foutue baraque. Foutue famille. Foutue vie. La blondinette, on l'aura compris était d'humeur maussade. Comme à chaque fois qu'elle avait honte de ce qu'elle faisait. Et le mariage _ ou plutôt aurait-elle du appeler ça le sacrifice _ de sa jeune soeur était l'un de ses plus vifs sujet de malaise. Comment pouvaient-ils lui faire cela? Qu'est-ce qui les poussaient à respecter envers et contre tout les volontés d'une mère devant laquelle, certes, ils avaient tremblé quand elle était vivante, mais désormais morte et inoffensive? Difficile de le dire. Sinon qu'on ne faisait pas, dans ce noble monde, machine arrière sur une affaire aussi engagée sans faire naître des ressentiments mortels. Et insulter ainsi le rejeton de deux puissantes familles n'était pas le plus indiqué pour l'avenir de Boucles d'Or.
N'empêche que toutes les justifications du monde n'ôtaient pas de la bouche de la blondinette le goût de fiel de ces épousailles. Et de leur pénible prélude: l'examen prénuptial.
Incapable d'affronter le regard de biche effarouchée de sa soeur, Aélis avait fui la salle principale et s'était réfugiée dans une autre pièce. C'est là que le bruit de coups frappés à la porte vint la tirer de ses moroses pensées.
N'ayant rien de mieux à faire, la blondinette s'en alla ouvrir elle-même et se trouva face à ... la mort?
Non, ca n'était évidemment pas la faucheuse, cette sombre silhouette vêtue de noir et balafrée d'une cicatrice qui la rend peu amène. N'étant pas d'humeur à perdre son temps, elle faillit claquer la porte au nez de l'apparition. Un je-ne-sais-quoi la retint pourtant. Une lueur dans le regard de son étrange vis-à-vis, le souvenir d'un ancien brasier dans les flammes éteintes de la chevelure... Incrédule, la jeune femme pencha doucement la tête sur le côté et murmura d'une voix étouffée.
T-Tante? Tante Cerrid?
N'empêche que toutes les justifications du monde n'ôtaient pas de la bouche de la blondinette le goût de fiel de ces épousailles. Et de leur pénible prélude: l'examen prénuptial.
Incapable d'affronter le regard de biche effarouchée de sa soeur, Aélis avait fui la salle principale et s'était réfugiée dans une autre pièce. C'est là que le bruit de coups frappés à la porte vint la tirer de ses moroses pensées.
N'ayant rien de mieux à faire, la blondinette s'en alla ouvrir elle-même et se trouva face à ... la mort?
Non, ca n'était évidemment pas la faucheuse, cette sombre silhouette vêtue de noir et balafrée d'une cicatrice qui la rend peu amène. N'étant pas d'humeur à perdre son temps, elle faillit claquer la porte au nez de l'apparition. Un je-ne-sais-quoi la retint pourtant. Une lueur dans le regard de son étrange vis-à-vis, le souvenir d'un ancien brasier dans les flammes éteintes de la chevelure... Incrédule, la jeune femme pencha doucement la tête sur le côté et murmura d'une voix étouffée.
T-Tante? Tante Cerrid?