Lyhra
La peste soit de ces gens et de leur comédie !
L'une menaçait de se liquéfier tandis que l'autre souffletait l'un des hommes en présence. Laquelle des deux était la promise ? Les deux pouvait l'être.
L'une dans la souffrance et l'autre dans la colère mais n'était-ce pas indissociable ? Cela ne lui indiquait en rien où elle allait mettre les doigts.
La Rousse dégrafa son manteau et dévoila son corps si peu couvert, insouciante des réactions, prévisibles. Les femmes seraient faussement choquées, en réalité terriblement envieuses des regards que les hommes ne manqueraient pas d'avoir à son endroit. Mais elle n'était pas là pour ça.
Elles étaient à plaindre ces femmes, d'autant que leurs époux finissaient bien souvent dans ses bras à elle ou dans ceux de ses filles, délaissant la chair pâle et triste de leur épousée. Finalement, ces femmes là vendaient leur hymen pour de la respectabilité mais c'était toujours du commerce et pire que le sien. C'était du moins son idée. Ou alors elle se cédait pour un nom. Alors quoi ?! Ne naissait-on pas déjà pourvu d'un nom ? Il n'y avait guère que les animaux ou les esclaves que le maitre devait nommer... leur ôtant une identité propre.
La Rousse attendait... patiente, que l'homme qui devait être ce Duc tienne ses engagements et qu'elle même fasse ce pourquoi elle était venue. Les enjeux ne la concernaient pas.
Ils pouvaient bien s'entre-tuer ensuite, après son départ, quand elle aurait retrouvé la Rose, Thorvald et son glaive fièrement dressé... brûlant de l'honorer... sans se soucier de rien d'autre que leurs soupirs et gémissements... pas comme eux, ces gens qui vivaient dans les faux-semblants...
Tenant toujours son manteau elle s'approcha de celle qui paraissait prête de se rabougrir en une poignée de larmes,
Auriez vous la bonté de me servir une coupe ? il fait grand soif et j'ai dans l'idée que je ne serai pas ressortie de sitôt !
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L'une menaçait de se liquéfier tandis que l'autre souffletait l'un des hommes en présence. Laquelle des deux était la promise ? Les deux pouvait l'être.
L'une dans la souffrance et l'autre dans la colère mais n'était-ce pas indissociable ? Cela ne lui indiquait en rien où elle allait mettre les doigts.
La Rousse dégrafa son manteau et dévoila son corps si peu couvert, insouciante des réactions, prévisibles. Les femmes seraient faussement choquées, en réalité terriblement envieuses des regards que les hommes ne manqueraient pas d'avoir à son endroit. Mais elle n'était pas là pour ça.
Elles étaient à plaindre ces femmes, d'autant que leurs époux finissaient bien souvent dans ses bras à elle ou dans ceux de ses filles, délaissant la chair pâle et triste de leur épousée. Finalement, ces femmes là vendaient leur hymen pour de la respectabilité mais c'était toujours du commerce et pire que le sien. C'était du moins son idée. Ou alors elle se cédait pour un nom. Alors quoi ?! Ne naissait-on pas déjà pourvu d'un nom ? Il n'y avait guère que les animaux ou les esclaves que le maitre devait nommer... leur ôtant une identité propre.
La Rousse attendait... patiente, que l'homme qui devait être ce Duc tienne ses engagements et qu'elle même fasse ce pourquoi elle était venue. Les enjeux ne la concernaient pas.
Ils pouvaient bien s'entre-tuer ensuite, après son départ, quand elle aurait retrouvé la Rose, Thorvald et son glaive fièrement dressé... brûlant de l'honorer... sans se soucier de rien d'autre que leurs soupirs et gémissements... pas comme eux, ces gens qui vivaient dans les faux-semblants...
Tenant toujours son manteau elle s'approcha de celle qui paraissait prête de se rabougrir en une poignée de larmes,
Auriez vous la bonté de me servir une coupe ? il fait grand soif et j'ai dans l'idée que je ne serai pas ressortie de sitôt !
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