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[RP/IG] Deux en un ! Campement de Touraine & PA

Natsuki.
Saint Aignan : 23 Octobre

Il y a dans la vie deux types de journées : celles qui, par le biais de la routine vous font vous lever le matin et coucher le soir sans que rien ne se passe hormis ces deux événements; et celles dont on a l'impression qu'une semaine entière s'est déroulée en quelques heures, tellement les péripéties diverses et variées se sont enchaînées du lever du soleil au coucher de la lune. Assurément ce 23 Octobre faisait partie de la seconde catégorie pour Natsuki. Et pourtant elle démarra à midi...

Pourquoi un départ si tardif ? Demandez le donc à son tuteur et à sa tutrice, eux qui n'usent guère de leur autorité pourtant sans limite auprès de la fille de 12 ans. Natsuki avait 12 ans, et, comme toutes les bambines de ce royaume imaginaire, tenait fort bien le sommeil; à condition de récupérer par la suite de temps à autres, et ce jour en était un. Il était donc midi clochante quand la fillette tira la bobinette du chaperon rouge, auberge tenue par Miramaz, Zokoiste et nounou des deux "enfants" de la troupe -du moins de manière officieuse- à savoir Natsuki donc, et Trella, qui elle n'était pas là; la faute à une sombre histoire de Burin et de Drago(o)n(d), je n'ai pas tout compris. Trella, elle, était à Châteauroux en train probablement d'essayer de quitter son armée, mais là n'est pas la question, hormis qu'elle manquait déjà à Natsuki qui l'avait pourtant vue la veille. Bref...
Au chaperon il y avait le reste de la bande, à savoir Félina, Miss, Sunie (qui n'était pas zokoiste, mais Natsu ne le savait pas), et Mira donc. Amberle et Hijikata étaient probablement en train de faire des choses indignes d'être dans un texte expurgé, nous ne les citerons pas ici. La gente masculine pensera, il me semble, avec son machisme inoxydable, qu'une taverne exclusivement féminine ne pouvait aboutir qu'à une ambiance fleurie : elles manquent de testostérones ces nénettes. Grave erreur; à vrai dire l'ambiance fut détestable, la faute aux allées-venues entre Bourges et Châteauroux sans doute, plus quelques menus pépins . Donc : Miramaz était soupçonnée par Félina de ne pas être fidèle, Miramaz reprochait l'absence de cohésion et Sunie elle n'avait pas confiance en Mira, tout simplement. Crêpage de chignon à la Zoko. C'était la première fois depuis qu'elle était sortie du couvent qu'elle vit une dispute en taverne, et cela est toujours un choc. A vrai dire, elle le supporta mal, elle pesta, dit une sentence qu’elle trouva bien placée, pris ses cliques et claqua la porte de ladite auberge.
Premier événement donc...

Seulement deux heures plus tard, une gamine encore énervée se calmait devant le garde protégeant les remparts de la ville, et se présenta sous un faux nom. L’ambiance détestable de la tente lui fit prendre la décision de se rendre dans l’enceinte du fief assiégé, à aller zespionner comme elle disait, même si cela comprenait un certain nombre de risque. Son nom de code était Claire, clair non ? Elle se l’était donné car il lui paraissait vraisemblable : Natsuki, et elle en avait conscience, était par trop sujet à attirer l’attention; Claire lui paraissait plus neutre. Elle marcha donc de son air de petite fille dans les rues de la ville, regardant par ci par là ce qui pouvait éventuellement être intéressant à savoir pour la compagnie, et s’arrêta dans un troquet où se produisait le spectacle habituel : les piliers de bar consommant joyeusement la bug, bière locale. Un verre de tisane -pour Natsuki, ou Claire au choix- plus tard, les présentations étaient faites : elle était Claire, et les autres Berrichons. Chance : elle les cherchaient. Le plus dur restait à faire : les amener à parler d’eux, de leur défenses et de ce qu’ils pensaient des envahisseurs sans que toutefois ils ne se doutent de rien. Là encore la chance lui souriait, car c’était précisément le sujet de la conversation; elle dut même montrer sa bonne foi lorsqu’elle affirmait qu’elle ne connaissait pas les envahisseurs. Si elle savait aussi bien mentir, c’était que la mère supérieur lui avait servie d’entrainement. Seul un individu se méfiait d’elle, il lui tournait autour; et si de temps à autres Natsuki se demandait ce qui lui arriverait si jamais elle se faisait démasquer, elle était assez sereine tout de même. D’ailleurs ces quelques heures se passèrent sans accroc, à son grand soulagement, et ce, malgré la présence dans la taverne de la mairesse et de deux défenseurs de la ville. Elle appris donc que les Berrichons allaient lutter jusqu’au bout, qu’ils étaient nombreux selon leur sources, source qui estimait à huit le nombre de défenseurs, ce qui laisse à penser qu’une notion diffère d’une personne à l’autre. Tisane, mairesse, stress et infos donc.
Ceci, fidèle lecteur, conclue le deuxième évènement et m’amène à parler du troisième…

Il faisait nuit dans la ville de Saint Aignan, à vrai dire minuit avait sonné depuis deux heures déjà, lorsque Natsuki, curieuse et étrangement éveillée, descendit au rez-de-chaussée de l’auberge servant à accueillir les envahisseurs; en effet, cette dernière avait un double avantage : d’une, elle était située à la lisière de Saint Aignan, et de deux, Miramaz en était la tavernière. Eveillée donc, curieuse, car elle avait cru entendre la voix de la mairesse de cette ville, celle là même qu’elle avait vue au cours de l’après midi. Au niveau du bar, Miramaz, dans le reste de la taverne; la mairesse donc, plus Trunks, vu déjà à Loches, plus une blonde s’égosillant à force de hurler. La blonde, objet intéressant par ailleurs, une sorte d’hérétique sur ce que Nats en jugeait; non pas de l’hérésie de Trella, mais une nouvelle forme de sorcellerie, avec tout plein de mots incompréhensible à ses oreilles. Puis, la dame se mit à parler des morts, affirmant tout plein de chose sur une en particulier. Etrange comme peuvent être certaines personnes, étrange comment un comportement peut en affecter un autre. Ainsi Natsuki en développa un pour la première fois de sa vie. La lueur malsaine dans son regard fit soudain son apparition, première fois qu’elle arrivait, ce ne serait certainement pas la dernière. La fille d’Hijikata, lui si gentil, elle si gentille, une lueur qu’on ne pensait jamais trouver en elle. Était-ce dû à la guerre ? Aux massacres vus ? A un caractère pas si paisible que cela ? Les supputations ne servent à rien ici. Seuls les faits comptent. Et ils sont clairs, tranchants. Elle voulait punir cette dame. De manière cruelle en plus. Deux inscriptions en tout, une sur chaque bras, deux pour se souvenir de mieux tenir sa langue dans sa bouche. Il est étrange comment un comportement peut en influer un autre et vice-versa. Donc, sur ces entrefaites, Miramaz s’inquiéta de l’état de Natsuki, elle alla prodiguer à la fillette un soin que seules quelques rares personnes peuvent se targuer de faire : le simple pouvoir d’un sourire et d’un ébouriffement de cheveux. Aussitôt, toute pensée sombre quitta Natsuki, comme cela lui aurait quitté si au lieu de Miramaz, cela avait été Amberle ou son docteur de père. Un sourire, et la gamine redevint celle qu’elle n’aurait jamais du cesser d’être. Déjà elle ne songeait plus à ses envies cruelles, elle allait dessiner une fresque improbable sur un corps hideux. Elle se prenait pour Michel-Ange, et la blonde était la basilique Saint Pierre, il fallait dessiner Dieu sur le nez, la bataille sur le ventre et les enfers sur les jambes. Inutile de dire que le tout fut un abominable gâchis, et que le charbon usité fut réduit à cendres.
Fin de l’histoire.
P3r3v3rt
[Campement devant Bourges]

P3 était là avec ses hommes, ils avaient rejoins une foule de soldat de toute l'ADC, un siège commençait, la ville de Bourges allait payer les infamies de son poussin.
Poussin, qui alimentait bon nombre de rumeurs, la plus répandu pour l'heure était celle qui disait que le Roy lui même l'avait reconnu Félon à la couronne de France, cette rumeur courrait tel un jeune étalon poursuivant une jument en chaleur.
Les soldats reprenaient tous en cœur une petite chansonnette devant les remparts.


Poussin petit Poussin, tu as bien trop levé la main
Poussin Petit Poussin, maintenant on arrive a fond de train
Poussin petit Poussin, t'as voulu jouer parmis les grands
Poussin petit Poussin, maintenant tu redeviendras un manant
Poussin Vilain poussin, tu t'es entouré de racaille
Poussin Vilain Poussin, Nous te traquerons ou que tu ailles
Poussin Vilain Poussin, ton règne va s'achever
Poussin Vilain Poussin, tes murailles vont tomber
Poussin Curieux Poussin, te voila face a tes péchés
Poussin Curieux Poussin, tu vaux pas le bois de ton buché
Poussin Curieux Poussin, Entends les armes qui te faucheront
Poussin Curieux Poussin, Pour toi résonne cette chanson



Dans cette ambiance assez joviale, p3 contemplait les remparts, et ne cessait de se poser la question, celle que tous les commandants d'armée se posaient surement a ce stade d'un siège.

Ou lancer l'assaut.

Il savait que la dedans il n'étaient pas si nombreux que ça, mais ces remparts étaient bien conçus, et s'opposaient a lui comme le pire des ennemis.

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Azdrine
[Campement devant Bourges]

Ce matin, le rapport du Baron d'Usson n'était pas ce qu'on pouvait de qualifier des plus réjouissant. Que c'était il passé ? aucune idée quoiqu'il en soit, sa section tenait toujours l'allure derrière P3.

Tandis qu'il préparait leur siège de Bourges, plantant par ci des pieux defénsifs, répendant par là le fourrage pour les chevaux, installant bannières, oriflammes et piques haut vers le ciel.

Il fallait absolument déployé le plus possible afin de montrer à ces berrichons de quel bois se chauffer les ennemis du Poussin quand celui ci avait trop joué avec le feu.

Dans la journée, un héraut était venu apporter la parole de Sa Majesté. Cette fois ci, le Poussin n'allait pas pouvoir s'en sortir si facilement. Et au fur et à mesure de la journée, la bonne humeur s'était installée au sein de la Crepi Coronia.

Azdrine se rappela ce que lui avait dit P3 une fois qu'il avait pris la tête d'une section. La devise de l'armée qu'il devait à tout pris faire respecter et inculquer à chaque soldat. Et en intégrant cette armée, il adhérer de facto à la mentalité de Crepi Coronia.

SI J'AVANCE, SUIVEZ MOI; SI JE MEURS, VENGEZ MOI ; SI JE RECULE, TUEZ MOI.

Tandis qu'il se rémémorez les événements de la nuit, il ne cessait de penser à cette devise, que fallait il faire avec ces énergumènes ... il verrait, mais l'heure n'etait pas derrière mais devant, vers les remparts, vers le chateau dont les tours pointaient en l'air.

Un second messager vint ensuite. Bourbon serait tombé et Gmat en serait aux commandes ... Azdrine se faisait moult soucis pour sa vassale, la maire de Bourbon depuis dix neuf mandat à présent. On lui avait dit qu'on soupçonnait la trahison de la mairesse. Quelle colère avait alors surgit chez le Baron. Jamais Ô grand jamais Androlyne n'aurait fait une telle chose. Il en était persuadé et son seul soucis de l'instant était l'état de santé de sa vassale.

Apres quelques heures, une chanson était né dans les rangs de Crepi Coronia. Tout cela faisait sourire Azdrine, car ce genre de chanson étaient très souvent reprise dans l'Histoire. Et il en était persuadé, en cet instant, l'Histoire du Royaume s'écrivait car le plus vil de tous les nobles du royaume venait d'être déclaré félon à la Couronne et sous peu de temps, la Justice Royale serait accomplie.

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Hagos
[Campement devant Bourges]

Le lieutenant revint tard dans la nuit de la bataille , pas vraiment fatiguante ... il avait donné plus d'ordres que de coups d'épée et sa section n'était pas parvenu a monter les murs ... de plus ils avait eu une perte .
C'est donc visiblement de mauvaise humeur qu'il arriva au campement.


Alors qu'il se dirigeait vers la partie du camp appartenant au Périgourdins il apprit la nouvelle : le Duc ennemi , le tyran Georges était mort , ou en tout cas bien trop gravement blessé pour qu'on le revoit au combat avant un bon mois !


Héhéhé ! Parfait , nous voilà débarassé de ce traitre et félon qui risquait de déclencher une guerre franco-brettone de plus !

Puis s'adressant aux alliés autour de lui :


Bon qui veut une choppe pour féter sa ?

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Riggins
Tim en revenant de la bataille se dirigea vers le camp de ses alliés.
Il reconnut son camarade soldat Hagos apercut en taverne.

Bonjour Hagos, belle bataille.
Dis moi, est ce que le soldat qui a eu le poilu est dans votre armée ?
j'aimerai lui payer une choppe, il l'a bien mérité je pense.

Pas blessé toi ?

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Azdrine
La nuit de combat s'était achevé tandis que le jour commençait à pointer son nez. Pas la nuit noire, Mais pas encore le soleil qui se levait clairement à l'est. La teinte du ciel avait cette couleur violet qu'il aimait tant à regarder chez lui lorsque, de temps en temps, il était de garde la nuit à tarbes.

Aujourd'hui, peu de choses différaient finalement, il était seul parmi des gens qu'il ne connaissait que peu, et celle qu'il aimait se trouvait fort loin, tandis que celle qui "partageait" sa vie était bien plus près. Triste aléas de la vie.

Mais cette nuit était loin d'être triste. Oh, il y avait bien eu par ci par là des hommes ou des femmes tombées sous les flèches ou sous les stratagèmes ennemis, mais au final presque tous étaient revenus. Sa section quant à lui était entière et a voir la section d'a côté, celle du lieutenant Riggins, elle semblait en bonne forme aussi. D'un autre côté, ils n'avaient pas beaucoup sorti l'épée de la nuit et dire qu'ils avaient participés au combat était exagéré. Ils s'étaient contentés de faire pression au pied des remparts, fort bien protégés plutot pour déstabiliser le moral ennemi que pour pourfendre les cranes berrichons.

D'ailleurs, le Poussin était tombé au combat cette nuit et il n'allait plus être sur pied durant plusieurs semaines. Mais le peuple semblait l'avoir soutenu puisqu'il avait remporté les elections, fort de l'unanimité digne d'un tyran n'acceptant, ne tolérant aucun contre pouvoir.


Héhéhé ! Parfait , nous voilà débarassé de ce traitre et félon qui risquait de déclencher une guerre franco-brettone de plus !

Lieutenant, si je puis me permettre, tant que celui ci n'est pas amené à la Conciergerie ou au cimetière, le risque n'est pas écarté à mon avis. Il manie mieux la langue fourchu de vipère qu'il a que la lame de son épée.

En tout cas, j'aimerai connaitre l'identité de ce soldat l'ayant blessé à ce poitn !

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P3r3v3rt
P3, revenait lui aussi de l'assaut, mais manque de chance, les mur étaient haut et difficile a surmonter, peux de ses soldats arrivèrent en haut, c'est donc très énervé qu'il revint au campement.

Il entendit la nouvelle, le poilu se serait pris un bon bourre pif dans le bec.
Cette nouvelle l'énerva encore plus, lui qui rêvait de fourrer son épée dans le croupion de la bestiole, mais bon pas rancunier.



Qui est donc le valeureux qui a fait une omelette de poussin?

Il mérite une chopine.

En ce qui concerne le petit canard boiteux, pour moi son cas sera réglé seulement lorsque je le verrais au bout d'une corde, n'étant plus officiellement noble, ce serait là une bien belle fin pour lui.


P3 rigolait dans sa barbe tout en pensant au poussin pendu a une branche.
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Roland_deschain
[Matin du 28 octobre, Camp du Périgord Angoumois]

L'aube se levait sur le sol de Bourges. Une vague de lumière inondait le paysage vallonné. Hier encore, ils avaient mené le combat. Qu'en serait il aujourd'hui? Le soleil réchauffant les âmes amenait pourtant de bien sinistre présages. Le jour se levait et avec lui le commencement d'une nouvelle bataille. Le bruit résonnait encore dans ses oreilles. Son regard se perdait dans le vide, son âme froide du combattant qui se prépare à mourir au combat.

Le baron tenait les rennes de son fidèle destrier. Il n'était point tombé, ni lui ni son épouse, ni son cheval. Cela était grand bon. Une main sur les rennes, une sur la garde de son épée, il observait la ville. Pensant, supposant, les troupes qui se mettaient en formation pour une nouvelle journée de combat sanglant et acharné. Ils avaient déjà perdu Matpel, Dieu protégez ma femme, priait il en lui même.

Roland en avait vu des batailles. Il était né pour ça. C'était un guerrier, il était né dans le sang, il mourrait dans le sang, c'était le destin des descendant d'Arthur le blanc. Son visage était creusé, et son regard reflétait l'expérience des champs de guerre.

Il tourna la tête vers le camps, puis tira sur les rennes de Sheemie pour rejoindre les habitations de fortune.

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Benduguesclin
Lendemain de bataille. On compte les morts les blessés.
On panse les plaies. Les tacticiens élabore des stratégies, les soldats affutent leurs lames; les paysans tremblent dans leur chaumière.
Deuxième assaut, la ville tient bon ; ses habitants sont valeureux.
Pourtant, la situation n'est guère brillante pour le Berry. Le Roy lui-même prend part au conflit et annonce l'envoi de troupe pour épauler l'Alliance Du Centre. Il interdit dans le même temps à la Bretagne de se méler de ses affaires internes en vertu du traité du Mont St Michel.
Le Berry est maintenant isolé.

Pour couronner le tout, son régnant, Georges Le Poilu, est tombé au champs de bataille. S'il n'est pas mort, de graves blessures l'empêchent de diriger son armée. Le symbole est fort et fut acclamé par les soldats du Périgord. Au fait, mais qui donc a fait chuté le régnant du Berry.


Et bien les amis, le soldat est une soldate. Et elle appartient bien à l'Armée du Périgord-Angoumois. Nous l'avons acclamée comme il se doit d'ailleurs ; le Sénéchal Matpel lui a remis d'ailleurs un trophée très particulier. J'espère qu'elle vous le montrera, je vais essayer de vous la mener.

A ces mots, le Vicomte de Biron partit chercher Lady qui avait bien mérité un petit moment de gloire supplémentaire.
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Glakdatagul
La bataille fut rude. Glak était tout ankylosé des coups porté la veille, sans oublier les courbatures du à l'effort physique continu et important qui ne manquait pas de gêner ses mouvements. Mais Glak ne se plaignait pas. Après tout il s'était porté volontaire et ne pouvait faire honte à son serment et à sa patrie. Il lui fallait se reposer en attendant le prochaine assaut. Le campement était animé, quelques blessés par ci par là, dont son infortuné Blackmanga qui avait souffert des coups mais qui savait qu'il se rétablirait vite. La nouvelle de la blessure du duc donna lieu à des ovations des exclamations de joie. On cherchait celui ou plutôt celle qui avait réussi ce coup.

Hourra c'est une bretteuse périgourdine. Qu'elle soit loué. A la première occasion je lui paye aussi une tournée. Toutefois on a pas encore fini. Il nous reste encore un peu de travail à faire teudieu!!

J'ai justement des échelles à confectionner, ce sera plus pratique que de simplement taper contre les murs n'est ce pas?


Une nouvelle fois Glak allait prier la sainte Boulasse et lui rendre hommage. Il lui fallait bien ça pour lui assurer la victoire.

Au fait, on est pas obligé d'attendre l'heureuse élu pour s'en jeter un... qui en veut? C'est du côte de Bergerac, là d'où je viens.

Un parfum de nostalgie l'envahit soudain. Sa compagne lui manquait, il était partie à la guerre alors qu'il devait faire sa pastorale en vu de leur prochain mariage. C'était pas le moment d'avoir ce genre de pensée.
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Major Adjoint de Bergerac, compagnon de Bavmorda "La garde recrute engagez vous!!!"
Amberl
Campement devant Bourges.

Ca grouille de monde en bas. La foule est dense, aux multiples accents, véritable carrefour des différentes civilisations. Le tableau est joli, aux milles couleurs des étendards nobiliaux et ducaux, contrastant les uns avec les autres. Les tavernes sauvages, improvisées sont blindées. Vous avez de la prune sur vous? Oh nous, en PA, on préfère cette binouze là. Z’êtes jolie, d’moiselle, mais j’ai ma femme qui m’attend en Touraine… Rassemblement hétéroclite, certes, mêlant hommes, femmes, voire enfants … tous unis contre un poussin. Il vaut son pesant de cacahuètes, l’ami George. Tous unis pour prendre la capitale ( certains rêvent même de l’annexer*)

Les lames s’affûtent pour mieux trancher du berrichon, les échelles se hissent en vue de grimpettes nocturnes. La bombarde est présente, bien sur, mais depuis Amberle ne s’en sert plus, depuis l’accident avec Cymoril. Elle l’a refourgué à la surveillance de Felina.

Assise sur une branche, la brune médite. Elle se rappelle son entrée dans Bourges et ses retrouvailles chaleureuses avec Clotiilde, la réunion tuperware des berrichonnes qui sont venus hors de la ville la saluer. Réunion à moitié tuperware … les demandes d’explications sur la prise de Chateauroux furent au rendez vous. Chateauroux … Hans lui avait expliqué. A moitié convaincue, la brune n’avait pas son mot à dire. « Ne rêve pas trop Amberle, ils n’auraient jamais combattu à nos côtés » … Moui … Son futur suzerain avait surement raison. Beaucoup de choses contradictoires se bousculaient dans son esprit depuis quelques jours. Envie de rentrer pour devenir conseillère ducale, et en même temps, envie de rester pour régler les comptes avec celui qui fut son oncle. Envie de taper du berrichon, oui, mais pas ceux qu’elle connait … La brune secoue la tête vigoureusement pour chasser toutes les pensées négatives, se forçant à faire le vide et méditer. Etre zen et léviter, parfait harmonie en elle, toussa toussa. Une doctrine nouvelle, orientale, intéressante ^^

Une voix enfantine l’aide à se focaliser sur autre chose … Dessous elle, un rouquin gai comme un pinson, portant des vivres à distribuer en ville.


J’aimons les filles
Et j’aimons le bon vin ! (bis)
De nos bons drilles
Voilà tous le refrain
J’aimons les filles
et j’aimons le bon vin


Psiiiiiiiiit !


Sursaut du rouquin, qui regarde à droite à gauche, sans trouver son interlocutrice. Levant le regard, il trouva une brune qui se marre en coin, confortablement calée entre la branche et l’arbre.


Tu vas en ville petit ?

Ouais. Vous allez me tuer ?

Non. Tu connais Clotiilde ?
Ouais. Vous voulez la tuer ?
Tss. Porte lui un message.
Non. *regard oblique de la brune* Si je refuse vous allez me tuer ?
A ton avis ?
Norf de norf. Qu’est ce que je dois dire ?
Vérifie qu’elle est en vie. Dis lui de se casser** des champs de bataille, que c’est un truc réservé aux grands. Juste qu’elle se tire, qu’elle se planque dans un coin et fasse gaffe à elle. Pis dis lui que je l’embrasse, qu’elle doit aussi éloigner tout ceux que l’on connait en commun de là.
D’accord. Haaaan mais c’est une traitresse en fait !
N’importe quoi. Tu veux une baffe, petit ?

Ah pis rajoute que … Mira et moi sommes en vie. J’sais pas pour Anastase. Allez, maintenant décampe.

Sans se faire prier, le mioche détale à grandes enjambées, blanc comme un linge. Amberle espère maintenant que le message sera récité dans son ensemble. Et que la peste acceptera de céder les armes à ceux qui savent les manier. Qu’elle se casse, en moonwalk, en dansant, à cloche pied, ou en détalant comme un lapin, mais du balai ! So beat it … Just beat it


[A l’intérieur de Bourges]


Cloooo !
J’ai failli me faire zigouillé pour toi ! Y a une dame qui m’a menacé de me tuer parce que j’ai dis que tu étais une traitresse parce que tu connaissais tout plein beaucoup d’ennemi !
Pis elle m’a dit de … euh … je sais plus …
Ah si ! Je sais ! Que tu dois pas te battre parce que t’es une fille et que tu es une grosse naze, et que la guerre, c’est juste pour les adultes. Pis elle a parlé de mirastase, j’ai rien compris, mais apparemment ca va!


La peur … ca fait des ravages dans le cerveau. Par contre, s’il a gardé quelque chose en mémoire, c’est le bisou. Le rouquin s’approche de la jeune combattante et lui vole un baiser, devenant ainsi rouge pivoine.


--
* dedicasse au glandu du JNCP ^^
**Moonwalk powaaa ^^
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--- Rajoutez un "e" à AmberlE pleaze ---
Hagos
Hagos sourit en les entendant tous posez la méme question ... Ben s'occupa de répondre ...


Oui et quand elle sera en taverne j'éspére étre là aussi vu le nombre de tournée qui lui son promise ...héhé

Ohhhh oui pourquoi pas Glak ! Sert moi donc un verre !
Aprés j'irai chercher du Vin Castillonais !



Il sourit puis s'adossa à un piquet en sortant de sa besace un gobelet de bois qu'il tendit au bergeracquois .

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Meline_deschain
Méline avait rejoint le campement après les combats de la nuit, Bourges tenait bon face à eux, et si sa mission était de mener combat contre eux, elle ne pouvait qu'admirer la ténacité des berruyers.

Son regard passa sur tous les visages qui l'entourait, peu d'hommes à terre cette nuit, elle chercha un instant et croisa son regard, il était là bien en vie, un sourire illumina son visage tandis que laissant son cheval à un ecuyer, elle se dirigeait vers lui.

En chemin, elle entendit le vicomte de Biron s'exprimer quant à la chute de George la veille, une victoire dans cette guerre c'était certain mais elle ne put s'empecher de ressentir un pincement au coeur à la pensée qu'un ami d'hier était aujourd'hui l'ennemi à abattre, mais le coeur n'avait pas sa place ici, il s'agissait de l'intérêt de sa patrie et de ses allié, le reste, elle se devait de le garder pour elle, elle était heureuse de n'avoir point eu elle-même à faire face au duc, elle aurait sans doute hésité un instant et cela lui aurait été fatal.

La guerre durait, le temps était long, elle pouvait comprendre le besoin de se défouler des soldats, elle s'arrêta un instant auprès du vicomte et des soldats qui devisaient et dit en souriant, observant les bouteilles.


Vicomte, nous pouvons dire que l'armée périgourdine a de sacrées femmes dans ses rangs n'est-ce pas.
Par contre messieurs, n'abusez point trop de notre bon vin, notre mission icelieu n'est point terminé, buvez en tout de même un verre à notre santé à tous.


Un regard vers celui qu'elle allait rejoindre, puis elle resta quelques instants, elle savait que son époux l'attendrait avec patience, sa place était auprès de ceux qui avait combattu près d'elle la veille, et devrait sans doute le faire de nouveau d'ici peu.
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Hagos
Le lieutenant répondit :


Le vin donne du coeur au ventre et puis nous sommes nombreux à en vouloir ... deux bouteilles ne seront vraiment pas de trop ...

Il trancha le goulot d'un coup d'épée et remplit quelque gobelets de bois

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Natsuki.
Au cœur de la nuit hurle la galerne; les tissus des tentes flottent tandis que les bourrasques de vents semblent vouloir les emporter vers le lieu du combat. Au milieu, une fillette attends. Elle attends car elle n’a rien d’autres à faire dans cette obscurité. Il parait que dans le combat ,sans épée, elle serait inutile, et, même si ça lui fait du mal, elle l’admets. Ses mains caressent avidement l’objet offert récemment -une statuette en bois d’un cheval cambré- tandis que son regard se perds dans le lointain et la nuit incertaine. Elle cherche la petite, elle cherche le moindre signe, la moindre chose à laquelle se raccrocher; ses yeux bougeottes sans cesse, allant de droite à gauche et de gauche à droite indéfiniment, cherchant la lueur du lointain champ de bataille. Tout le monde s’en est allé, laissant le camp désert pour Natsuki. Comme elle aurait été inutile, autant la laisser dans la garnison; le raisonnement se tenait, les adultes s’étaient liés, il ne lui restait plus qu’à patienter et espérer. Espérer que son docteur de père respecte sa promesse, et par là même, que plus tard il respecte le reste. Elle ne savait pas encore écrire, elle était mal habillée, et elle le connaissait que si peu finalement. Grincheux, grommeleur, marmonneur, possessif. Tous ces adjectifs servant à le définir n’étaient que superfétatoires, et elle le savait. Qu’importe comment il était avec elle ou avec les autres, elle ne le connaîtrait jamais comme elle le voudrait. Dans le lointain résonne un cri, réaction de la fille : un « papa » tremblé du coin des lèvres. Seuls les protagonistes et Dieu savent ce qui se trame près des remparts. Sous la pluie de fonte pour repousser les assaillants, qui donc est pris au piège de la torture enflammée ? Qui, sous l’aléatoire loi divine de la guerre, est à deux doigts de perdre un bras, un œil, ou sa vie ? Qui retournerait, piaffant et ripaillant sous la tente pour se délasser ? Qui resterait étendu dans la fosse ? Peut être son père, peut être un membre de la Zoko; peut être même Trella, car elle ne savait pas où elle se trouvait. Et elle, à attendre.

Les heures s’égrainent, encore et toujours, apportant leur lot d’angoisse, de souffrance, d’interrogations et de fatigues. Le vent contraire l’empêche d’entendre la moindre parole, le moindre bruit. De temps à autres tout de même, quelques cris parsèment l’inquiétant silence, mais c’est rare, beaucoup trop rare. Elle reste, assise sur l’herbe, statuette à la main, devant les toutes premières tentes, dans l’espoir de bientôt voir arriver le retour des guerriers, triomphants, sains et saufs, tous ou quasi tous. Aristote ne supporte pas la justice, elle l’avait appris, et il aurait été ô combien injuste pour elle que de savoir les autres péris ou gravement blessés tandis qu’elle se morfondait seule parmi les tentes. Les autres reviendraient, c’était certain, à quoi bon s’en faire ? Mais si ? Mais si Aristote ne détestait-il pas tant que cela l’injustice en ce bas monde ? Pourquoi diable tous les enfants n’ont-ils pas de porte bonheur ? Et si il était en réalité un cruel usurpateur s’amusant à tirer les ficelles des pauvres bougres ? Toutes ces questions l’incitait à rester, et à attendre que les gens arrivent, quitte à ponctionner ses heures de sommeil et à être encore plus fatiguée par la suite.


Alors sagement elle attendait, se morfondant toujours et encore plus. Attendre, encore…
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