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[RP/IG] Deux en un ! Campement de Touraine & PA

Ladycharmed
Le combat terminé Ladycharmed rentrait se reposer et surtout partager sa récompense avec ses amis du P.A.

Matpel lui avait remis son trésor de guerre et elle souriait en y pensant.

BenDuguesclin s'approchait d'elle lui aussi un grand sourire aux lèvres. Ses compagnons d'armes l'attendaient lui dit il.

D'un pas las mais heureux Lady le suivait fière d'avoir peut être écourtée cette guerre.

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Cheyenne8506
La nuit avait été lourde de cris, de rage, de haine... Beaucoup avaient participé à cette bataille, mais les murs de la ville n'étaient pas tombés.
Cependant peu de perte du côté périgourdin.
C'est fatiguée que Chey rentra au campement cette nuit
Elle fit courir son regard sur tous les soldats présents à la recherche de son bien aimé, avait il été touché ? allait il bien ?
Elle s'inquiétait... puis elle entendit la nouvelle : Le Poilu était tombé !

Un joli sourire illumina son visage. C'était une bonne chose de faite !
Puis vient le nom du glorieux soldat.. Lady, son grand maistre !
Elle était fière d'apprendre que cette grande dame s'était ainsi battu, et bien battu !

Elle la chercha du regard et s'approcha d'elle.


Bravo Lady ! Je pense que tu vas avoir ton heure de gloire.

La jeune femme lui fit un clin d'œil complice, tout en admirant son joli poussin d'or et la laissa savourer sa victoire avec tout le monde en partant à la recherche de son homme.
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Riggins
Tim voit une soldate avancait en souriant parmi ses camarades.

Il la salue.

Bonjour soldat,
je suis tim riggins,d'auvergne

j'ai oui dire que vous avez bien amoché le poilu
merci, tous les gens ici vous sont reconnaissant.

Vous serez toujours une amie de ma ville, de Murat.

Il lui serra la main et la salua.
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Matpel
Matpel se joignit à l'attroupement en liesse qui fêtait les exploits de la Périgourdine.
Il se contenta de lui sourire, et de regarder la joie qu'elle avait semé parmi ses compagnons d'arme.
Se permettant de se servir un verre gracieusement offert par ses soldats, il leva simplement son verre en direction de Lady.


A notre héroïne !
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Meteorite
Couvert de poussière et assoiffé il se dirigea vers la camp à la recherche du GM. Certains soldats restaient isolés à méditer ou se reposer, d'autres à hurler leur joie suite à la symbolique élimination du Georges...

S'approchant d'un groupe il reconnut le GM placé juste en son milieu et acclamée.

Se frayant un chemin il se porta à hauteur du GM en lui souriant...


Grand Maistre! je ne peux que vous féliciter et je suis fier de combattre à vos côtés...Bravo!

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Tubafat
La tête résonnant encore des bruits discordants de la bataille, Tuba rentrait tranquillement au campement.
Les combats étaient pour le moment bien équilibrés et les pertes minimes du côté de l'alliance.
Les défenseurs de Bourges venaient de perdre leur duc, pas une grande perte pour eux...
Tuba avait profité de la confusion créée par ce cet évènement pour aller récupérer un tonneau de rhum planqué dans un poste de garde ennemi, non sans s'être auparavant assuré que sa bien-aimée n'était pas en danger.
Il se faisait discret lors des combats afin de chevaucher un peu en arrière d'elle, la surveillant sans en avoir l'air.

Il arriva au campement son tonneau sur l'épaule, et fut surpris d'y entendre des cris de joie, peu courants en temps de guerre. Il vit un attroupement autour de Lady qui tenait une petite statuette en forme de poussin.

Il sourit en comprenant l'origine du coup qu'avait reçu le duc félon, et il se rapprocha de Chey qui semblait chercher quelqu'un.


"Eh bien gente dame, on cherche quelqu'un? Tu veux pas plutôt fêter la chute du poilu? J'ai... emprunté un petit tonneau de rhum à un garde cette nuit"
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Hans
Le dernier assaut a tourné cout, et a rapidement viré au ramassage d'une belle amochée. Le baron de Ligueil lui n'a rien eu, mais a du rompre les combats pour venir s'enquérir de l'état de sa douce, et l'éloigner au plus vite du champ de bataille.

Après un passage par la tente des médicastres, pour confier l'imprudente à leur bons soins durant toute la matinée, Hans traverse le campement les bras chargés et le pas lent. Madame a été rafistolée, on s'est assuré que les tripes ne pendaient pas du mauvais côté, et les toubib' ont juré au mari inquiet qu'elle se remettrait. C'est qu'il a eu peur le vieux guerrier, la seule chose qui l'inquiète, c'est bien de perdre les personnes chères à son coeur, et même si son impossible épouse va encore faire la bravache, elle s'est fait tailler un joli bout de gras dans l'histoire.

L'air faussement sévèrement, démenti par la douceur de ses gestes et l'attention particulière apportée à son précieux et fragile paquet, le lochois continue son périple vers la petite tente du couple. Leur repère et situé très à l'écart du campement principal, et la toile semble avoir été malmenée par des éléments déchaînés. Pas qu'elle ait été mal montée, oh non, plutôt bien secouée...

Arborant une petite moue, Hans détaille la blessée tout en l'allongeant précautionneusement sur sa couche. Elle exagère tout de même. Il lui a pourtant répété de faire attention, et que la guerre n'était probablement pas faite pour elle. Deux fois qu'elle est blessée, et elle a encore trouvé le moyen de casser ses affaires! Epée et bouclier gisent brisés en mille morceaux sous les remparts de Bourges... enfin... mieux vaut eux que leur propriétaire...
Au moins son incorrigible petite femme a gagné, elle aura son infirmier particulier, et le maître de guerre s'est lui trouvé une occupation pour les prochaines journées, entre deux assauts à mener...
Cheyenne8506
Alors que la jeune femme écoutée d'une oreille l'euphorie générale, elle ne cessait de chercher du regard celui pour qui son cœur battait. Elle commençait à s'inquiéter tout de même !

"Eh bien gente dame, on cherche quelqu'un? Tu veux pas plutôt fêter la chute du poilu? J'ai... emprunté un petit tonneau de rhum à un garde cette nuit"

Cette voix... elle la reconnaitrait entre mille... Elle fit volte face et se trouva nez à nez avec lui. Avant même de lui répondre quoique ce soit elle lui sauta au cou pour l'embrasser.

"Ben te voilà ! Je te cherchais partout, je commençais à m'inquiéter.
Oh oui !! Fêtons la chute du félon ! C'est une excellente nouvelle !"


La jeune femme s'approcha de la foule, réussi à attraper deux gobelets et les tendit pour que Tuba puisse les remplir.. à ras bord !!!
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Adalberic
Adal était aux premières loges lorsque le Poilu était tombé sous les coups du Grand Maistre. Bien qu'il la cotoyait depuis longtemps, il avait été étonné par son aisance sur le champ de bataille. Il pris le casque qu'elle lui tendait et il lui adressa un clin d'oeil en guise de félicitation pour l'acte qu'elle venait d'accomplir.

"Grand Maistre vous avez vaillamment combattu et vous avez passé à trépas la vie du félon. Bravo à vous, votre nom et celui de notre ordre raisonnera comme un synonyme de la liberté dans le duché"

Il arracha à sa hanche sa gourde qui ne le quittait jamais. Il l'ouvrit et le tendit au Grand Maistre :

"Je gardait quelques gouttes de ce si délicieux vin que nous buvons à la citadelle. L'occasion est bien bonne pour le déguster non ?"

A peine le tyran tombé, les soldats se rapprochaient pour savoir qui était l'héroïne qui avait mis fin à la triste vie du renégat. Il allait falloir que le Haut Commandeur veille sur le Grand Maistre, avec encore plus de soin qu'à l'accoutumée. Mais comme ses Frères, il se savait prêt.
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--Narim
Narim toujours partant pour pourrir les envahisseurs sorti de Bourges avec son petit panier.Arrivant par la forêt à proximité du camp ennemi il posa son panier par terre.En l'ouvrant une odeur infecte lui monta aux narines.En effet dans ce panier était disposé des œufs pourris qui devaient macérer depuis plusieurs semaines dans un jus blanc.Il en prit plusieurs dans sa main gauche et un seul dans la main droite.
Il visa un groupe autour d'un tonneau, il leur lança un oeuf qui tomba dans le tonneau, puis un autre qui tomba à deux mètres d'un des soldats.
Narim s'appliqua et en toucha enfin un en plein torse.
Les soldats cherchait encore après lui, en effet la lumière du camp les éclairer ce qui n'était pas le cas de Narim. Il prit encore des oeufs et en lança dans les tentes ouvertes!!!
Mangeait ça, humer que sa sent bon !!!!
Narim content de ses tirs reparti illico vers les murailles.
A plus tard les amis !!
Romane_di_chocomouss
Depuis le début de la guerre, Romane apprenait vite l'art du combat aux côtés de sa maman Lady. Elle était heureuse de la retrouver au campement pour fêter sa victoire sur l'affreux poussin. Elle s'approcha d'elle avec un sourire plein de fierté et d'amour.

Bravo maman, je savais que c'était toi qui allais écraser ce misérable volatile. Tu es la plus forte des guerrières, mon seul but est de devenir comme toi plus tard.

Elle la serra tendrement dans ses bras et l'embrassa fièrement.

Tiens, j'ai reçu pour toi du courrier, c'est tonton Horse et le Sénéchal qui t'écrivent pour te féliciter.

Elle lui tendit les lettres avec un grand sourire.

Citation:
Expéditeur : Horsem@n
Date d'envoi : 2009-10-29 21:17:34

Paix à toi ma petite Romane

J'ai appris avec grande joie et fierté le combat victorieux de ta maman Ladycharmed face au pouilleux poussin. Je ne peux venir en personne féliciter notre Grand Maître autour du feu de camp, transmets lui toutes mes pensées. J'aurais aimé être à vos côtés pour fêter tout ceci, mais il y a deux semaines ma blessure de guerre en a décidé autrement en me renvoyant à Angoulême. Je suis actuellement dans l'armée de Schumif1 de Rochechouart, où il y a beaucoup moins d'action que chez vous. Je suis fier de l'armée du Périgord, de notre Grand Maître, des Semper Vigilans et de toi bien sûr. J'ai appris que tu manier très bien ta lame, tu as de qui tenir.

Fidèle et fraternel.

Horsem@n, Chancelier Semper.


Citation:
Expéditeur : Hakka
Date d'envoi : 2009-10-29 23:32:17

Pax vobiscum Romane

Notre Grand Maître porte haut nos couleurs dans cette guerre, tous les Semper sont fier de leur guide. Adresses de ma part à Lady toutes mes félicitations pour ce coup de maître digne d'une fine lame. Je sais de quoi je parle. Que le Très Haut continue à veiller sur le Périgord et les Semper.

Vitae mortue que fidelis fraternisque

Hakka, dict Arkin, Sénéchal Semper Vigilans.

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--Solvegg
[Campement tourangeaux - Tente de soins ]



Quelques semaines plutôt

La castelroussine s'était rendue à Clermont en Auvergne pour revoir ses amis, Gypsie et Jazon. Mais ils n'étaient pas en leur hôtel.
Son cousin Passepoil fut seul à l'accueillir. Il lui proposa de patienter un jour ou deux et ils se rendraient avec une autre visiteuse au chateau de Viverols où demeuraient actuellement et pour l'automne le vicomte et la vicomtesse de Ravel.

Déçue, quoi que ravie de voir son cousin, Solvegg accepta la proposition. Mais le destin devait en décider autrement. Une lettre d'une de ses cousines lui annonçait mauvaise nouvelle. Son oncle avait eu un malaise et depuis il était allité, sa santé allant en empirant.
Elle en fit part à Passepoil et ils décidèrent d'un commun accord de se rendre à Chateauroux à son chevet.



Ces jours-çi

L'oncle ne survécut pas à son mal. La famille de Solvegg et Passepoil furent dans la tristesse et la peine.
Et pour comble de malheur, une guerre fut déclarée contre le Berry.
Chateauroux fut envahie par les tourangeaux.
Passepoil, toujours curieux de tout, s'informa des évênements et vint raconter à sa cousine que les troupes de Touraine remontaient sur Bourges.
Quelle ne fut pas leur stupéfaction d'apprendre que les Sentinelles étaient présentes !
Solvegg et Passepoil les croyait en Champagne.

Solvegg avait besoin de se changer les idées et elle décida de monter sur Bourges. Son cousin était plus circonspect et jugea la situation dangereuse.
Pourtant un indéfinissable malaise avait envahi la jeune femme. Et plus les heures passaient et plus ce malaise se transformait en une angoisse incompréhensible. Elle fut plus pressante auprès de son cousin qui refusait de croire à ses prémonitions.

Mais d'autres nouvelles arrivèrent : Bourges était tombé entre les mains des "alliés" comme ils disaient.

Et bien allons y Passepoil !
Je veux retrouver Jazon et m'assurer de sa santé.
Dépéchons nous !


Chevaux et bagages furent préparés et les deux cousins prirent la route sur Bourges.
A l'approche de la cité, ils virent de nombreux campements aux couleurs de ceux qui avaient envahis le Berry.
Solvegg était déchirée au plus profond d'elle même. Et ce fut pire quand elle vit l'état des murailles et des grandes portes de la capitale berrichonne.

En entrant dans la ville, ils virent un attroupement. Sur un mur était affiché le nom des morts et des blessés que l'on avait identifié. Mettant pied à terre, ils s'en approchèrent.
Elle porta une main à sa bouche retenant un cri en voyant le nom de Jazon Duchesne de Marigny-Viverols inscrit sur le parchemin.
Elle manqua défaillir mais son cousin la soutint.


Passepoil...... Elle reprit sa respiration.
Il faut que nous le trouvions !

Son cousin lui enserra la taille mais peu à peu sa volonté de porter secours à son ami lui redonna des forces.
Posant maintes questions aux soldats sur place, ils finirent par apprendre que leur ami avait été transporté sur le campement des Tourangeaux à l'extérieur de la ville.
Remontant en selle, le couple ressortit de la ville à la recherche du campement.

Les oriflammes aux couleurs de la Touraine flottaient au vent. Ils pénétrèrent dans le camp.
Passepoil demanda où se trouvaient les blessés et un soldat leur désigna une tente.

Solvegg était angoissée? Dans quel état allait elle trouver son ami ?
Elle savait au fond d'elle qu'il était encore en vie. Mais elle savait aussi que c'était très grave. Son don pour une fois lui servait à bon escient. Même si elle aurait souhaité que ce soit dans d'autres conditions plus favorable à Jazon.
Alberic-antonin
Albéric avait fait parvenir une lettre à sa belle-sœur maintenant il devait attendre.

Il entra dans la tente, Jazon était là allongé et ses plaies étaient pansées. Albéric s’agenouillât près de son frère pour le veiller.
Il n’était pas croyant, oui peut-être y avait-il une divinité là haut mais…
Là, il fallait qu’il y croit, il voulait tenter quelque chose pour son frère et après tout prier ne lui couterai rien, autant essayer. Il croisât les doigts et ferma les yeux c’est comme ça qu’ils faisaient les autres.


« Je ne sais pas, vraiment si là haut il y a quelqu’un, mais je voudrai vous demandez quelque chose d’important pour moi. Je pense que, j’ai toujours fait ce que vous aviez prévu pour moi, j’ai toujours tout accepté sans jamais rien demander en retour. J’ai fais face à tous les coups durs de vie, et pour une fois vous avez mis un rayon de soleil dedans.
Et là, je commence à gouter au bonheur d’avoir une famille qui m’accepte, et vous voulez me la retirer. NON ! Vous devez sauvez Jazon ! Je vous en pris, je vous en supplie. »

Albéric ne savait pas prier, mais là les mots lui venaient tout seul comme directement sorti de son cœur.

A ce moment là, il ne savait vraiment pas si son frère reviendrait un jour, il avait pourtant une confession à lui faire. Il jeta un coup d’œil derrière lui pour être sur que personne ne puisse l’entendre et se pencha vers l’oreille de son frère pour lui chuchoter des encouragements de rétablissement :

« Jazon, pense à ta femme, et à ton fils, a qui tu dois encore apprendre beaucoup de chose… »

Il hésita un instant avant de continuer, là il allait dévoiler son ultime secret :

« Mon frère, tu ne peux pas avoir parcouru tout ce chemin pour me retrouver et me quitter avant même que nous ayons eu le temps de nous connaitre.
Durant cette fichu guerre, j’ai pris confiance en moi et j’ai aussi vu que tu tenais à moi, donc je voulais vous ouvrir mon cœur, à Gypsie et à toi, dès notre retour à Clermont. Laisses moi une chance de pouvoir le faire. Reviens nous vite !
Car voilà… tu ne l’as peut-être pas remarqué mais je suis très pudique, j’ai parfois du mal à trouver ma place dans la société et je suis quand même assez fluet part rapport à toi ainsi que les autres hommes. Tu m’as demandé lequel de tes frères je pouvais être mais voilà … je suis une femme, je ne sais ni mon prénom ni mon âge. Il faut que je sache qui je suis vraiment car je sais que je ne suis pas comme les autres mais je ne sais pas comment faire.
Donc s’il te plait revient nous vite, tout comme ta famille j’ai besoin de toi ! »


Albéric venait de se confier pour la première fois de sa vie à quelqu’un d’autre que « sa mère » mais ca ne comptait pas vraiment car Jazon aurait –il des souvenirs de cette soirée une fois remis sur pied.
Là j’en étais sur, Jazon guérirait et m’apporterai des réponses.

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--Passepoil


C'étaient des jours sombres que traversaient Solvegg et Passepoil depuis qu'ils avaient quitté Clermont.
Leur oncle venait de décéder. Solvegg travaillait pour lui à son étude notariale. Elle et ses cousines, les filles du notaire, allaient avoir beaucoup de mal à s'en remettre.

Et puis la guerre était déclarée. Et avec tout ça, Passepoil apprit que M'sieur Jazon et ses amis en faisaient parti.
Sans compter que sa cousine avec ses histoires de "don" à dormir debout commençait à l'inquiéter et voulait absolument partir sur Bourges.
C'est là-bas que les batailles faisaient rage !

Il dut pourtant céder le brave Passepoil parce que lui aussi maintenant s'inquiétait pour son ami.

Ils prirent la toute sans tarder et rejoignirent Bourges le lendemain.
A l'approche de la capitale, le paysage environnant était irréelle. Tout autour de la ville, des campements avaient été montés.
Des groupes de cavaliers allaient et venaient des camps à la ville. En approchant de la cité berrichonne, Passepoil reconnut un campement aux armes du Bourbonnais Auvergne.
Peut être y trouverait il M'sieur Jazon ?
Mais Solvegg continuait vers la ville et Passepoil dut suivre.
A leur entrée, un groupe de gens autour d'une affiche.

Solvegg descendit de cheval et alla aux nouvelles. Passepoil fit de même et s'approcha à son tour en tenant les deux chevaux.
Il n'eut que le temps de comprendre que sa cousine s'affaissait et la soutint d'un bras vigoureux.

Passepoil......
Il faut que nous le trouvions !


Passepoil avait regardé le parchemin et avait compris l'effroi de sa cousine.
*M'sieur Jazon ! Blessé ! Peut être mort !* Ses pensées s'affolaient.
Oui Solvegg, nous allons le trouver !

Ils cherchèrent de plus amples informations, posant des questions aux soldats qui déambulaient à l'entrée de la ville.
L'un d'entre eux leur répondit :
Un vicomte ? je sais pas ! Mais allez du côté du campement des Tourangeaux. Le groupe qu'on appelle les Sentinelles sont avec eux ! Peut être vous aurez des nouvelles !

Il ne fallut pas leur dire deux fois et Passepoil aida sa cousine à se remettre en selle. Il fit de même et ils ressortirent de la ville. Cette ville dans laquelle il était né, dans laquelle il avait vécu si longtemps au service de Maitre Coeur.

Bannières tourangelles repérées !
Ils s'y rendirent au trot, évitant les estafettes militaires lancées au grand galop ou les groupes de soldats à pied.

A l'entrée du camp, Passepoil apostropha un cavalier.

Pardon, soldat... Nous cherchons le vicomte Jazon Duchesne de Marigny....

Voyant l'hésitation de l'homme, il rajouta : Une sentinelle qui aurait été blessé.
Les blessés c'est par là-bas !
L'homme leur désigna une tente de couleur rouge, rouge comme le sang.
Passepoil le remercia et ils s'en approchèrent.
Ils descendirent tout deux de leur monture.
Passepoil souleva le pan de la tente.

Ce qu'ils découvrirent n'était pas beau à voir.
L'odeur d'abord !
Passepoil grimaça.
Puis les gémissements de douleur et les plaintes des blessés allongés sur des paillasses de fortune.
Un tas de pansement sales et ensanglantés dans un coin.

Soutenant sa cousine, l'intendant et ami du vicomte s'avança dans l'allée centrale de fortune entre les lits scrutant les blessés à la recherche de M'sieur Jazon.
Un peu plus loin, un homme se tenait assis sur une paillasse penché vers le blessé.
Solvegg lui échappa s'élançant vers le blessé. Passepoil l'avait reconnu également. C'était M'sieur Jazon !
Il reconnut également Albéric, le frère de Jazon qui était très ému de les voir.
Il lui posa une main sur l'épaule et dévisagea l'homme, pâle et fatigué.
Il ne se faisait toujours pas à ce visage si fin.


Bonjour Albéric ! Heureux de vous revoir sain et sauf ! Mais comment va M'sieur Jazon ? Est ce grave ?
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