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[RP] Lettre à une amie...

--Twenty
Une ombre masquée,un placard rapide...une porte au hasard ?




Ma chère amie,

Je ne conçois que trop bien ce qui a pu donner lieu à votre lettre.
Je vous prie de me faire le plaisir de croire que personne ne désire autant votre amitié que moi et nul n’est plus prêt que moi à faire quelque chose qui puisse le prouver.
Je me réveille chaque jour plein de vous.
Votre portrait et le souvenir de ces enivrantes soirées n’ont point laissé de repos à mes sens.
Douce et incomparable amie quelle effet bizarre faite vous sur mon coeur ! Vous fâchez-vous ? Vous vois-je triste ? Êtes-vous inquiète ? Mon âme est brisée de douleur, et il n’est point de repos pour votre ami…
Mais en est-il donc davantage pour moi, lorsque, me livrant au sentiment profond qui me maîtrise, je puise sur vos lèvres, sur votre coeur, une flamme qui me brûle.
Chaque instant m’éloigne de vous, adorable amie, et à chaque instant je trouve moins de force pour supporter d’être éloigné de vous.
Vous etes l’objet perpétuel de mes pensées ,mon imagination s’épuise à chercher ce que vous faites.

Je n’ai pas passé un jour sans vous aimer .
Je n’ai pas passé une nuit sans vous serrer dans mes bras.
Je n’ai pas pris une tasse de tisane sans maudire la politique et le service du Comté qui me tiennent éloigné de l’âme de ma vie.
Au milieu des affaires, en parcourant les routes, mon adorable amie vous etes seule dans mon coeur, occupez mon esprit, absorbez ma pensée.

Mon âme est triste,mon coeur est esclave, et mon imagination m’effraie…
Je ne vous demande ni amour éternel, ni fidélité, mais seulement… vérité et franchise sans bornes.
Je suis fort ennuyé de ne pas vous appeler par votre nom.

En attendant, mio dolce amor, recevez un millier de baisers,mais ne m’en donnez pas, car ils brûlent mon âme.

Votre ami.
Gamine, incarné par Gadzelle
Un grattement sur le seuil, une porte grande ouverte, personne.
Une lettre, bon nombre de relectures, un parchemin vierge, une réponse.
Un pigeon, une fenêtre ouvert, un bruissement d'ailes, de l'attente...




A vous, tendre ami,

Vous me trouvez surprise d’obtenir si prompte réponse. Amère et agréable à la fois, la surprise revêt deux apparences. Vous faites, mon ami, allusion à mon courrier initial: celui-ci était à dessein froid et distant comme vos absences trop souvent répétées, bien que contraintes.

Je comptais renouveler mes propositions de prise de recul, mais votre lettre… Je n’ai pu m’empêcher de la lire à de nombreuses reprises. Vous m’y demandez à la fois vérité et franchise sans borne, deux choses que je ne vous ai jamais refusées.

Pourtant… Je vous ai confié ce que je pensais de notre relation, mais vous ai-je déjà ouvert mon cœur ? Vous ai-je conté le torrent d’émotions et le flot de souvenirs qui éclosent dans mon esprit quand vous me faîtes part de ce qui vous anime ? Je ne le puis sans franchir une limite, sans me perdre tout à fait et souffrir par trop de votre absence…

Pourtant… Vos mots apparaissent encore devant moi en une danse poignante et douloureuse. Mon doux ami, vous seriez vous révélé à moi de la sorte plus tôt… je ne sais qu’imaginer. La souffrance que je sens poindre dans votre courrier, je ne puis la supporter, je m’en sens responsable. Serions-nous allés trop loin ? Serions-nous allés trop loin que je ne me sente pas moi-même lorsque vous êtes appelé à l’écart de moi?

Pourtant... Vous me laissez seule. Seule avec vos souvenirs sur la peau, avec les fantômes de vos sourires et de vos attentions. Mais la joie dans votre regard sert à colorer le gris de vos absences.

Mon âme est bâillonnée, mon cœur est enchainé, et mon imagination bridée…
Vous le savez, jamais je ne m'opposerai à vos aspirations, à votre ascension.

Je vous lègue tant de questions, si peu de réponses… Pour ne point sombrer dans la folie mon inestimable ami, je vais me plonger dans mes multiples fonctions. Vous le savez, leur cumul me permet d’occuper mon esprit quelques instants. Je vais encore passer ma nuit à chercher votre regard dans le ciel assombri.
Ne soyez pas désolé de ne pas vous servir de mon nom, je n’y tiens pas et votre lettre ne ressemble à celle d’aucun autre, n’aurait pu être adressée à aucune autre que moi.

Je ne vous le donne pas, mon ami, je vous le confie. Un baiser, un seul, je sais que vous en prendrez soin.

Moi.
Vous…
Nous ?

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