Felina
Il fait désormais complètement jour et la clarté qui illumine la cour d'entraînement, tranchant avec lobscurité des couloirs de la forteresse fait un instant cligner des paupières la Rastignac. Laissant ses yeux shabituer doucement, elle se dirige vers le centre de la courette, faisant crisser les semelles de ses bottes sur le sable encore humide. Lui tournant encore le dos, elle laisse son regard glisser vers sa main droite, ces griffes qui font désormais totalement partie delle-même. Cet handicap dont le colosse lui a appris à faire un atout
cette carte maîtresse quelle possède et qui lui a permis de continuer malgré son infirmité. Puis, lentement elle se retourne vers son adversaire du jour et lobserve un long moment avant de se décider à prendre la parole.
Cest ici quon va voir de quoi tu es capable lrouquin. Si je me souviens bien je tavais laissé le choix des armes et tu as évoqué un duel à lépée courte. Si tu nas pas ce quil te faut sur toi, je te laisser aller te servir là bas.
Légère pause alors quelle lui montre du doigt une étagère où sentassent de nombreuses armes, certaines factices, certaines réelles. Fléaux, dagues, masses darmes, haches et toutes sortes dépées sont rangées là, graissées, affûtées et prêtes à lemploi.
La règle veut ici que lon fasse passer nos tests avec des armes en bois mais jaime lidée de te faire ravaler tes paroles à coups de vraies lames. Au premier sang versé toujours ?
Léger sourire en coin qui vient accompagner ses paroles volontairement provocantes, alors que dans le même temps la sauvageonne a déjà tiré son épée, à lame courte, forgée avant son départ pour le Berry. Elle avait alors choisi cette arme comme lame de prédilection pour remplacer son ancienne épée bien trop lourde, mais envers laquelle elle conservait néanmoins un attachement tout particulier, eu égard à celui qui lavait forgée, feu Fablitos, lAndalou de Libertad. Mais aujourdhui, cest avec cette épée courte quelle compte en découdre avec son adversaire, plus maniable, et surtout lui laissant sa main droite libre de tout mouvement.
Quelques mouvements de poignets, souples et amples, pour se mettre en train ; quelques pas sur le coté pour se dégourdir les jambes, et la lame est pointée vers le jeune homme, attendant que lui aussi soit prêt au combat. Loin de le sous-estimer malgré les apparences, la Féline ne le quitte pas du regard, se préparant à toutes éventualités sur les capacités du combattant. Il est temps den découdre et de découvrir ce quil vaut vraiment, et sil peut prétendre intégrer un jour les rangs de la Zoko. Cest bien beau de parler, mais agir est une chose toute différente, or pour entrer dans la compagnie, seuls les actes comptent.
Que le spectacle commence !
_________________
La Liberté existe, il suffit d'en payer le prix.
Cest ici quon va voir de quoi tu es capable lrouquin. Si je me souviens bien je tavais laissé le choix des armes et tu as évoqué un duel à lépée courte. Si tu nas pas ce quil te faut sur toi, je te laisser aller te servir là bas.
Légère pause alors quelle lui montre du doigt une étagère où sentassent de nombreuses armes, certaines factices, certaines réelles. Fléaux, dagues, masses darmes, haches et toutes sortes dépées sont rangées là, graissées, affûtées et prêtes à lemploi.
La règle veut ici que lon fasse passer nos tests avec des armes en bois mais jaime lidée de te faire ravaler tes paroles à coups de vraies lames. Au premier sang versé toujours ?
Léger sourire en coin qui vient accompagner ses paroles volontairement provocantes, alors que dans le même temps la sauvageonne a déjà tiré son épée, à lame courte, forgée avant son départ pour le Berry. Elle avait alors choisi cette arme comme lame de prédilection pour remplacer son ancienne épée bien trop lourde, mais envers laquelle elle conservait néanmoins un attachement tout particulier, eu égard à celui qui lavait forgée, feu Fablitos, lAndalou de Libertad. Mais aujourdhui, cest avec cette épée courte quelle compte en découdre avec son adversaire, plus maniable, et surtout lui laissant sa main droite libre de tout mouvement.
Quelques mouvements de poignets, souples et amples, pour se mettre en train ; quelques pas sur le coté pour se dégourdir les jambes, et la lame est pointée vers le jeune homme, attendant que lui aussi soit prêt au combat. Loin de le sous-estimer malgré les apparences, la Féline ne le quitte pas du regard, se préparant à toutes éventualités sur les capacités du combattant. Il est temps den découdre et de découvrir ce quil vaut vraiment, et sil peut prétendre intégrer un jour les rangs de la Zoko. Cest bien beau de parler, mais agir est une chose toute différente, or pour entrer dans la compagnie, seuls les actes comptent.
Que le spectacle commence !
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La Liberté existe, il suffit d'en payer le prix.