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Le Počte et la Muse

Krystel_van_hoedezee
La jeune fille avait travaillé dans l'urgence. Non qu'elle n'aimait pas cela, mais parce que, de toute manière, elle n'avait pas autre chose à faire (enfin, si, mais c'était une autre histoire). L'affichette était prête, il n'y avait plus qu'à la lire, puis à la coller. Compte-tenu de l'évènement, il n'y avait pas grand-chose de préparé. Mais bon... dans l'urgence, hein...



Oyez ! Oyez ! Peuple de Flandres !

Demain dimanche 25 octobre 1457 aura lieu le couronnement, en la Cathédrale, de Sa Grandeur la Comtesse Sheilla de Flandres. Nobles et manants sont appelés à participer aux réjouissances de ce jour, où la bière coulera à flots.

Seront organisés pour l'occasion quelques évènements, auxquels tous seront conviés à participer, à savoir :

- un concours d'artistes et de tisserands (bannières et vêtements)
- un concours libre de poésie
- un bal en l'honneur de la Comtesse.

Les concours démarreront dès demain, et s'achèveront au 11 novembre. Pour cette occasion, des jurys devront être formés. Les comités locaux qui voudraient participer aux jurys, ou à l'organisation d'autres manifestations peuvent dès à présent contacter Krystel van Hoedezee (krystel_van_hoedezee), par pigeon ou par Message Personnel.

Qu'on se le dise, et que Sainte Boulasse nous sourit !

_________________
Krystel_van_hoedezee
Jour J. La jeune fille ouvrit donc le bureau de dépôt des poésies. Espérant, peut-être, que quelqu'un daignerait répondre. Elle le fit, tout naturellement, en vers (de mirliton).

A tous les poètes, qui passent par ici,
Ici vous pourrez déposer vos écrits !
Aimables ou pas, sonnet ou quatrain
Tout est accepté, si c'est de votre main.

Mirliton ou troubadour, venez ici
Pour nous chanter votre poésie.

_________________
Duncan.


Duncan s'approcha de l'organisatrice de ce concours de poésie à l'occasion du couronnement de la Comtesse.

Bonjour Demoiselle Van Hoedezee,

Je viens vous déposer mes, oui, j'ai bien dit mes œuvres, si l'on peut appeler cela ainsi.

Puis je les interpréter ?


N'attendant pas la réponse puisqu'il y tenait réellement et voulait qu'au moins deux d'entre elles soient entendues (surtout une en fait mais l'autre c'est pour la Comtesse alors...), il s'éclaircit la voix et commença.

Tout d'abord et pour détendre tout le monde, moi le premier, une petite chanson pour un soldat FSF qui aurait pu exister et mourir au Combat.

Il sourit, voilà qu'il imaginait un avenir funeste pour un homme qui n'existait pas...
raclage de gorge et début de la chanson.



Citation:
{Parlé:}
A toi, A toi mon frère
Que j'ai aimé comme un pere
Compagnon d'arme
Mort sur la route du devoir
Te voila maintenant rendu
Au pays des disparus
Mort pour l'honneur du lion sans peur
Toi qui l'auras trop bien aimé
Et parfois meme abusé
Te voila donc dans la bierre
Dors, soldat Marius
Dors, dedans ta caisse

Car par delà de ta mort
Et de ses vers qui te picorent
Dans mon esprit tu brilles encore
Enfant de Marie tout en guenille
De la Flandre tu fut le pupille
Bébé martyr et violé
Tu devint vite alcolisé
Tu etait simple dans ta tete
Tu etait simple dans tes geste
La societée t'as rejetée
Et c'est les FSF qui t'as aimée

Sur des paroles de par moi meme
Et une musique du chef Guichard
Clan Brugeois des Forces Spéciales Flamandes
Chanson pour Marius
Compagnon de combat

{Chanté:}
Dans la campagne de Flandres
J'avais t'un compagnon ... Que j'aimais,
Il était mon ami, mon frère,
Comme une sœur dans mon corps ... Je l'aimais
Mort dans la rizière, la gadoue ...e
Déchiqueté ...ée, décapité...ée
Sur cette épée tu t’es empalé
Marius, Marius,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver le Lion sans peur
Marius, Marius,
Toi qui voulais voyager
Te voilà z'éparpillé
Je t'ai pleuré, mon camarade
Versé des la..armes
Loin des fe..emmes
Rien ne te remplaçeront
Ni la bière, ni ma mère,
Ni mon arme, ni les dames
La femme est l'avenir des po...ommes
Comme dit Ascalon, roi des fions
Marius, Marius,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver le Lion sans peur
Marius, Marius,
Toi qui as pris le pari
De partir en confetti
Et je te jure sur ta tombe
Qu'un jour un monde
Où la pureté,
Triompheront,
Car l'ennemi règne ici-bas,
Méchanceté...ée, brutalité...ée
Et les fraudeurs, et les mineurs
Les politiciens, cons comme des chiens
Tous des censures, dégénérés .... Autant pour moi
Marius, Marius,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver le Lion sans peur
Marius, Marius,
Toi qui voulais battre des records
A quinze ans déjà t'es mort


Paroles originales :

{Parlé:}
A toi, A toi mon frère
Que j'ai aimé comme un pere
Compagnon d'arme
Mort sur la route du devoir
Te voila maintenant rendu
Au pays des disparus
Mort pour l'honneur des 3 couleurs
Toi qui l'auras trop bien aimé
Et parfois meme abusé
Te voila donc dans la bierre
Dors, soldat Morales
Dors, dedans ta caisse

Car par delà de ta mort
Et de ses vers qui te picorent
Dans mon esprit tu brilles encore
Enfant de Marie tout en guenille
De la nation tu fut le pupille
Bébé martyr et violé
Tu devint vite alcolisé
Tu etait simple dans ta tete
Tu etait simple dans tes geste
La societée t'as rejetée
Et c'est l'armée qui t'as aimée

Sur des paroles de par moi meme
Et une musique de l'adjudant chef Jean Pierre
317eme bataillon du 4éeme RIMA
Chanson pour Morales
Compagnon de combat

{Chanté:}
Dans la campagne de France
J'avais t'un compagnon ... Que j'aimais,
Il était mon ami, mon frère,
Comme une sœur dans mon corps ... Je l'aimais
Mort dans la rizière, la gadoue ...e
Déchiqueté ...ée, pulvérisé..ée
Sur cette mine tu as sauté, tête brûlée
Moralès, Moralès,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver les trois couleurs
Moralès, Moralès,
Toi qui voulais voyager
Te voilà z'éparpillé
Je t'ai pleuré, mon camarade
Versé des la..armes
Loin des fe..emmes
Rien ne te remplaçeront
Ni la bière, ni ma mère,
Ni mon arme, ni les dames
La femme est l'avenir des po...ommes
Comme dit Aragon, roi des cons
Moralès, Moralès,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver les trois couleurs
Moralès, Moralès,
Toi qui as pris le pari
De partir en confetti
Et je te jure sur ta tombe
Qu'un jour un monde
Où la pureté,
Triompheront,
Car l'ennemi règne ici-bas,
Méchanceté...ée, brutalité...ée
Et les dealers, et les chômeurs,
Les communistes, psychanalystes
Tous des censures, dégénérés .... Autant pour moi
Moralès, Moralès,
Disparu au champ d'honneur
Pour sauver les trois couleurs
Moralès, Moralès,
Toi qui voulais battre des records
A vingt ans déjà t'es mort



http://www.youtube.com/watch?v=vmafTYkO654



Une fois son délire créatif terminé, il annonça la suite.

Maintenant, un petit quelque chose en l'honneur de notre Comtesse.

Citation:
Ode à la Comtesse

Ah vous, Sheilla la rousse
Peu connue pour être douce
Vous voilà entourée ce jour
Par Aristote et son amour

Près de vous vos nobles Flamands
Qui se veulent bienveillants
Non loin de là vos conseillers
Qui, au bien être Flamand, vont veiller

Femme forte et dévouée
Vous tentez de vous surpasser
Acharnement pour un travail bien fait
Voilà pourquoi vous voulez que l’on soit prêt

Les critiques ne ce font pas attendre
De la part ce ceux qui aimeraient prétendre
A porter cette belle couronne
Qui, posée sur votre tête, rayonne

Ah vous Comtesse des Flandres
Il ne faut pas vous méprendre
Je ne cherche pas à vous séduire
Pas besoin de me fuir

Cette ode juste pour vous dire
Qu’après avoir connu le pire
Je vous accorde ma confiance
Pour diriger ce Comté de France


Duncan observa les réactions de ceux qui écoutaient et surtout de l'intéressée.
Il reprit son souffle et cette fois ci, il ne regarda qu'une personne, celle pour qui ce dernier texte à été écrit.


Merenwen, celui ci est pour vous.


Citation:
Ode à ma Blanche

A vous ma jolie Blanche
Retrouvée par un jour de chance
Vous qui m’avez sincèrement pardonnée
D’un jour vous avoir lâchement abandonnée

Ce jour qu’Aristote bénit
Celui qui nous a réuni
Jamais je ne l’oublierais
Jamais je ne le regretterais

A vous si pleine de tendresse
Vous pour qui j’aimerais une messe*
Dans les yeux vous verrez tout
De votre cœur je suis devenu fou

A vous ma douce guerrière
Une promesse d’un non retour en arrière
Mon être vous appartient
La vie n’en changera rien

Aujourd’hui c’est en poésie
Que je vous dis mes envies
Vous ma belle Merenwen
Souhaitez vous devenir mienne ?

(*messe pour un mariage)

_________________
































































































Zolealie
Ayant eu vent du concours de poésie, Léalie sortit le bout de son nez de sa retraite en ses terres. Elle adorait la poésie, avait toujours participé avec plaisir au jeu des quatrains organisés dans une grange bien connue des Tournaisiens.

Elle se promit de rediger un joli poême pour le concours, et comme elle voyait que les participants etaient assez rares, elle sortit de ses archives un vieux poeme composé dans sa jeunesse, en attendant d'en rediger un d'actualité.


Complainte de la paysanne.

Le pain n'a plus de goût, ni le blé que je sème
Las ! Qu'il est dur de vivre sans les gens qu'on aime...
La bataille fait rage, mon soldat est parti
De battre hélas ! mon coeur n'a même plus envie

Que ne suis-je un homme pour pouvoir batailler ?
Alors peut-être enfin reverrai-je mon aimé !
Donnez moi une armure, faites sceller un cheval,
Laissez-moi donc montrer qu'au Roy je suis loyale !

Je partirais alors, les cheveux dans le vent,
Ne craignant ni la faim ni de verser le sang
Brandissant mon épée je crierais haut et fort
Rendez-moi mon pays, ou souffrez mille morts !

Mais donzelle je suis, et il me faut attendre,
Prier pour nos soldats et pleurer à coeur fendre.
Le pain n'a plus de goût, ni le blé que je sème
Las ! Qu’il est dur de vivre sans les gens qu'on aime !

_________________
Merenwen74
Qu'il est triste...

Qu'il est triste en de si beaux instants
D'entendre une muse chantonner à tout moment,
De la surprendre en train de danser
Ou de la harper jouer...

Qu'il est triste dans de tels moments
Que parmi tous les talents
Elle excelle dans les domaines de la peinture,
De la tapisserie ou de l'enluminure...

Qu'il est triste que de la poésie la fée
Sur son berceau ne se soit penchée
Et que comme vous venez de le faire
Elle ne puisse déclamer pour vous quelques vers

Quelques vers pour vous avouer
Qu'à vos côtés, pour toujours, elle veux demeurer


Émue pour la deuxième fois de la journée la Blanche avait prit les mains de l'homme pour qui ses joues avaient tant rougies mais surtout pour lequel son cœur battait à cet instant encore plus fort qu'à l'accoutumée.

Elle savait que de grands poètes ne manqueraient pas de trouver des défauts à ses quelques vers quand ceux de Duncan, qu'ils soient pour un soldat, pour la Comtesse ou pour sa bien aimée, étaient parfaits.
Mais pour tout dire, à cet instant, elle ne s'en souciait guère. Il lui avait promis maintes surprises et elle avait tenu à lui donner sa réponse ainsi. Elle savait qu'il y verrait le signe d'un amour si fort qu'elle était prête à se risquer dans un exercice de style qui n'était point son fort.

_________________
--Valtrude_la_vilaine
Valtrude entendit tous ché gens ptet pas ben beaux mais qui savaient parler pour chur !
Plein d’mots qu’elle connaicho pas…
On la disait vilaine, vilaine parc’que c’est c’qu’elle est, vilaine parce que pas ben belle et vilaine car elle avait l’caractère dur !
Mais eun’ chose l’chagrinait un peu.


Hep Donzelle ! Ouai vous la qu’avait ouvert c’concours !
Ya des lots au moins ? j’voudro pas m’décarcasser pour rin !
Ché q’pour mi ché dur d’faire des phrases qui finissent avec el mêm’ chon !


Elle allo pas faire cha juste pour que l’comtesse rouquine s’amuse, fallot pas l’prend pour plus bête qu’elle éto. Chéto déjà dur d’snourrir tous les jours alors perd’ du temps pour cha fallo une excus’.
Krystel_van_hoedezee
La jeune fille hocha la tête, heureuse de voir et d'entendre tous ces gens venir composer et réciter leur travail. Une gueuse la héla soudain, et Krystel se tourna vers elle en fronçant les sourcils.

Deux lots, la vilaine. Premier, avoir l'immense honneur de parler devant le beau monde sans recevoir de coups. Deuxième, une denrée. Laquelle ? Hé bien, ceci n'est pas encore fixé. Mais très probablement les lots de la course de tonneaux que les gagnants nous ont généreusement laissé.
_________________
--Valtrude_la_vilaine
Ah ben en vla en’ petiote qu’en a. Elle conno déjà min churnom.

Valtrude montra l’peu de dents qu’elle avo cor par un grand chourire. L’beau monde elle s’en fichait autant qu’cha première culotte. Mais vla d’quoi minger cha elle cracho pas d’ssus.

Bon bin chi ya un cadeau hein vais po cracher d’ssus, alors note que j’participe donzelle. Min nom ché Valtrude !

Valtrude ne pris pas l’peine de minter sur l’espèce d’estrade. Trop dur pour cha pov’ carcasse.

Chui en’gueuse queq’peu bégueule
Mi j’aime po et’ tout’ seule
Si jamais vous m’voyez au loin
V’nez m’tenir l’crachoir ché bin
Mais si ché pour m’dire des méchancetés
Pas la peine, jpréféro m’en pacher.
Jsuis pas commode gare à mi
Chui capab’ de t’corriger ti
Et si t’es po content,
T’as qu’a parti com’ un vent !


En’fois chon poème terminé l’pauvresse parti ramacher queq’ chataignes. Fallo bin ch’nourrir.
Sheilla
La comtesse écouta avec attention Duncan qui lui avait fait une belle surprise, ses joues rougirent légèrement et elle le remercia.

Duncan, vous m'aviez caché ce talent, c'est tout simplement magnifique, et 3 belles déclarations d'un coup en plus, personne ne va osé passer après vous.

Elle écouta ensuite Léalie et son poème lui rappela sa jeunesse.

Merci Léalie, je suis sûre que nos paysans Flamands seront ravis d'entendre ces vers.


Elle sourit à la Comtesse et écouta la suite. Regardant Merewen déclarer à son tour des mots qui étaient de toute beauté, elle ne put s'empêcher de penser que Duncan et elle s'accordaient à merveille et fût heureuse pour eux.
Quand une Dame d'âge mûr apparut et se mit à parler en ch'ti, la comtesse fit un large sourire, cela était rare d'entendre ce patois parlé en Flandres.

S'adressant à la dame.


Merci Dame d'être venu ici pour nous faire partager ces vers. Je suis ravie d'avoir entendu un petit quelque chose qui sorte de l'ordinaire.

Elle lui sourit espérant que la dame comprenne le compliment et attendit la suite.
_________________
Stromgard
Bonjour bonjour damoiselle de Paradis, je viens vous apportez un petit essai

Citation:
Quand tu m'as abandonné,
Quelque chose en moi c’est cassé,
Petite chose jusqu’à présent si glacée,
Petite chose qu’elle avait réchauffée,
Quelque chose en moi c’est brisé.

Je m’étais autrefois juré,
Que personne ne me ferait ramper,
Regarde moi aujourd’hui courbé,
Devant toi, l’échine brisée,
A tes pieds, les fragments de mon cœur séché.

J’ai mal au ventre,
Ma tête ne veut plus entendre,
Les cris terrorisés,
De mon cœur brisé.

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Duncan.
Après avoir terminé ses quelques vers, Duncan retourna aux côtés de Merenwen.
Sa mère déclama sa complainte, il l'écouta attentivement, souriant, appréciant chaque mot prononcé. Une fois qu'elle eut terminée, il la félicita chaleureusement.

C'est à ce moment que Merenwen s'éloigne pour, à son tour, interpréter ses vers.
Duncan fut surpris des premiers mots mais le sourire lui revient au fur et à mesure que le poème se découvrait, jusqu'à devenir béat.
Ses premières pensées étaient
"qu'il est triste que vous ne croyez pas en votre talent
Écoutez vous et voyez comme il est grand"

Mais il ne dit rien et s'approcha de la Blanche qu'il enlaça tendrement avant de lui murmurer le seul mot qu'il pouvait prononcer sous l'émotion :
Merci.

Perdu dans ses pensées (et dans les bras de la belle Blanche), il n'avait pas écouté les poèmes suivants et serait bien incapable de dire s'il y en avait eu un ou plusieurs ou tout simplement s'il y en avait eu...
C'est la voix Comtale que le sortit de ses songes.


Merci bien Comtesse.
Mais vous savez, je pense que certains ont un bien plus grand talent que le mien.


Puis il écouta le Capitaine qui fit une aussi belle déclaration sous forme de guérison. Certains sentiments avaient un grand pouvoir...
_________________
Guyetlys
Guyetlys ne pouvait pas, en tant que Ménestrel, s'empêcher de déclamer ici quelques vers.

Il déposa ces deux poèmes que l'on pouvait voir sur la Halle.

Ce premier traitait du pouvoir et de ce qu'on en fait




Larvatus prodeo


Pensées d'un poète


De tout temps, l’homme assoifé de savoir,
A toujours été fasciné par le pouvoir.
Certains s’y risquent juste pour voir,
D’autres le considèrent comme un devoir
Seul moyen de se promouvoir.
Ceux qui réussissent ont pu s’apercevoir
Que gouverner c’est aussi prévoir !
Et tel un quelconque fondé-de-pouvoir
Est mandaté pour ne pas décevoir.
Par contre, il ne s’agit pas de se prévaloir,
En considérant ses semblables comme des bêtes d’abreuvoir,
Sans pour autant ne rien laisser entrevoir
Une réelle liberté pour aisément se mouvoir.
Car, si pour donner, il faut recevoir,
Rien ne sert de puiser dans le réservoir,
Au point de fragiliser son avoir.
Une attitude que l’on ne peut concevoir.
Certes, certains ont pu nous émouvoir,
Sans pour cela, rien percevoir.
Ceux-là n’auront pas besoin de bavoir,
Et n’auront pas à aller au lavoir
Pour effacer des manquements à leurs devoirs,
Mais recevrons des compliments à en pleuvoir.



Ce second abordait le thème du Carpe Diem et de l'épicurisme



Cueille le jour


Cueille, cueille ce jour, c’est le fruit de la vie
Et quand il tombera, il se sera donné,
En un jeu sans remise, aux démons de la nuit.
Cueille et savoure-le … Il est déjà passé !

Recueille, ô mon amour, sur ma peau tout le sel,
N’attends pas ma vieillesse, l’arbre mort aux doigts secs ;
Accueille la tendresse tant que vivent les mots,
Avant que ne dérivent les cœurs au fil de l’eau.

J’interdis les ténèbres sur le Monde où j’habite,
Point d’oraison funèbre ni de morte langueur ;
Les saisons qui se pressent aux portes du bonheur
S’étiolent le temps qu’une rose palpite.

Mieux vaut mourir debout et seul dans la lumière
Que survivre à genoux les larmes aux paupières ;
Un éternel hier n’est rien qu’un doux tombeau
Aussi froid que l’hiver et plus vain qu’un sanglot.

Quand s’ouvrira la porte sur l’aube qui point,
Je chausserai mes bottes à courir sur les rêves.
Alors je partirai, laissant morts au chemin
Les regrets inutiles- et que monte la sève !

Je partirai matin pour cueillir tous ces fruits,
Saisir toutes ces mains, caresser vos cambrures,
Me donnant tout entier à toutes vos blessures,
Comme me serais donné, si tu avais dit oui,


Lentement, il retourna à sa place et attendit les prochains
_________________
Stromgard
Le ménestrel avait déclamé là quelque chose de magnifique et strom ne put s'empêcher d'applaudir les deux poèmes très différent l'un de l'autre mais tous deux plein de sens
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Merenwen74
Duncan la regardait en souriant et elle eut l'impression d'avoir jusque là traversé les années en étant transparente. Jamais personne ne l'avait regardé ainsi, lui donnant une telle impression vis à vis d'elle même.

Elle ignorait si son propre regard agissait ainsi sur lui mais elle l'espérait de tout cœur car elle n'avait pour lui qu'affection, admiration et amour.

A certains moments, elle avait peur, peur que cela cesse, pas par rapport à leur passé non, simplement la peur de perdre un être cher que ressentira quiconque offre son cœur. Et son coeur, elle le lui vait offert tout entier.

Il vint à elle, l'enlaça et murmura un "merci" aussi s'écarta-t-elle un instant pour le regarder dans les yeux.
Ce n'est pas à vous de me remercier mais à moi ! Vous m'avez écrits ces mots magnifiques, si doux, si purs auxquels je ne m'attendais point... Duncan, c'est moi qui vous remercie.

Puis, elle le laissa recueillir les félicitations dument méritées pour ses mots, la Comtesse elle même vint à lui.
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