Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP/IG] Le duel

Aleanore
Le retour, elle était revenue, sa mère. Chaque jour, l'Etincelle avait guetté le retour de sa violette de mère et du gardon qui occupait admirablement le rôle de père. Et elle était revenue, avec elle, le Mauvais, l'horripilant et pourtant taquinant, Saint Robert. Eusaias et ses remarques déplacées, son humour décalé. Ses leçons sur les tortures à la tenaille, l'huile bouillante, le souffre, lui avaient appris plusieurs choses d'importance. Et entre autre, elle avait appris l'Etincelle qu'à la mi-nuit, le Breton & le Saint-Robert allait régler un différent en duel.

Droite comme un I devant le psychée de sa chambre, la jeune fille dissimule la dernière mèche brune sous l'abri de la capuche. Dans le coin de la chambre, Clarisse tremble comme une feuille, l’Alterac junior qui s’approche de la soubrette et lui sourit froidement.


-« Ne t’inquiètes donc pas tant. Je serai rentrée avant ma mère. Personne ne saura rien. »


Depuis quand doit-on se justifier auprès des domestiques ? La jeune fille s’engouffre au dehors de la demeure pour rejoindre la lice. Le duel est déjà commencé et elle frémit en entendant résonner les coups au fur et à mesure qu’elle s’approche du lieu. Dissimulée derrière un arbre, la jeune fille enfonce ses ongles longs dans l’écorce d’un arbre qui n’a rien demandé, les noisettes s’éclairent déjà de doré, tandis que la brunette n’attend plus que le coup de grâce que le Balbuzard causera. Les lèvres qui d’ordinaire préfèrent une moue plus affectée de jeune fille délicate, s’affinent pour ne former qu’une ligne cruelle. D’un regard circulaire, elle reconnaît la blonde en deuil, le médicastre qui voulait la forcer à se soigner, sa mère aussi, la main gantée de brun tire doucement sur la capuche pour dissimuler plus encore le profil fin. Une autre femme, d’allure noble, elle aussi, accompagné d’un homme, surement valet. Reportant l’attention sur les duellistes en plein duel – cela va de soi, il me semble – la jeune fille se met à prier pour que le Saint-Robert règle son compte rapidement au Breton. Cassian n’avait-il pas dit que le Légendaire ne pouvait faillir. Les ongles labourent consciencieusement l’écorce du pauvre arbre, tandis que des lèvres roses s’échappent une supplique qui l’étonne elle-même.


Tue Balbuzard. »


Loin de s’en sentir honteuse, la jeune brune resserre sa prise sur l’arbre. Etrangement, parler de tortures ne lui procure aucune gêne, et l’idée qu’Eusaias tue l’homme, ne la dérange pas le moins du monde. Qu’importe, elle ira se confesser dès l’aube.

_________________

Plume..
Martin_guerre
Martin entendit des coups d'épées, il s'approche de l'endroit où ces bruit semblent venir.

- Oh ! un duel ! fichtre ils s'en donne à cœur joie, ils fond pas semblant...

Martin en regardant bien semble reconnaître un des combattants, le blond, un breton du nom de Naoned, il tient une taverne en ville.

L'autre combattant a l'air très menaçant, Martin ne donne pas chère de la vie de Noaned...

Il s'assied sur un talus est regarde la suite du combat

_________________

Zhaïa, âme errante, incar



La Blanche erre…

Elle pensait son heure venue, enfin reposer en paix, se libérer de ce poison qui la rongeait. Mais si sa décision de mettre fin à ses jours avait bel et bien été murie, si sa raison avait bien pesé le pour et le contre, son cœur lui, n’était pas prêt à rendre les armes.

La Blanche erre, âme en peine à la recherche de son salut. Depuis ce jour fatidique où la blonde Mélisse a mis fin à son calvaire, elle se débat dans les limbes de l’entre-deux mondes. Elle garde un œil sur ceux qu’elle aime, elle ne peut se résoudre, pas encore…

Ce soir, lumière au bout de la nuit, elle retrouve Enyz, son amie sémuroise, sauvagement assassinée il y a une éternité déjà. Elles sont tranquillement installées dans la salle de détente de la Mairie de Sémur, chope à la main, ravies de se revoir (eh oui, les fantômes savent vivre !), lorsque Zhaïa, inexorablement attirée par une force qu’elle ne contrôle pas, disparaît soudainement. La chope vient se fracasser au sol, tandis que la chimère se retrouve à flotter au dessus de la Lice.

Les yeux levés au ciel, son époux prie. La blanche sourit tristement, il n’a pas oublié. Il la cherche parmi les étoiles.


Je suis là, murmure-t-elle.

Son cœur se serre douloureusement, elle aimerait tant pouvoir l’étreindre encore une fois, sentir ses lèvres, son souffle, sa chaleur…


Euuuuuusaiaaaaaaaaaas tu es tout pardonné !!! Pas de pitié, pas de quartiers !!! Mords lui la tête !!! La jugulaire, vise la jugulaire !*

Cette voix ? Enyz ! La Blanche éclate de rire. Elle aperçoit son amie, mêlée à la population venue assister au combat du Bourreau de Bourgogne contre Naoned, le breton installé à Sémur. Ce breton doit être fou ! Ne sait-il pas qu’il n’a aucune chance de l’emporter face au Grandissime ? Serait-il candidat au suicide ? D’autant qu’Eusaias a de sérieuses raisons d’en vouloir à l’opportuniste…

Zhaïa se souvient de son unique rencontre en taverne avec Naoned. Il se plaisait à colporter des ragots concernant la gestion de la mairie de Sémur, lorsqu’Eusaias était Maire, mais aussi à dénigrer le travail de Ccsdb. Tout cela sans le moindre élément tangible, bien évidemment, il s’appuyait sur les dires de certaines personnes bien placées soit disant… A croire que le fantôme de Nadkiroul venait déverser son fiel durant son sommeil !

Parmi la foule, la Blanche reconnaît quelques figures familières, MarieAlice et Armoria. Un sourire illumine son visage. Son époux est bien entouré, Eusaias a toujours su se faire apprécier des Dames ! Enfin presque ! Della est là aussi, et cette dernière lui voue une haine farouche…

Zhaïa lève les yeux, la lune est blanche, un voile léger dissimule la voute céleste. Pas question de laisser les nuages lui gâcher son plaisir ! La blanche lève les bras au ciel, telle une prêtresse. Une brise légère se lève, chasse la nébuleuse et révèle une myriade d’étoiles au milieu desquelles la silhouette incandescente veille…
Naoned
Le grand blond laissa Eusaias fondre une fois de plus sur lui, sur ce coup là il ne sera que frôlé par la lame du sémurois. Il tenta bien de riposté après cette esquive de justesse mais le temps de donner d'attaquer que le Mauvais n'était plus là... Un coup de perdu se dit-il.

Je n'ai pas l'intention de mourir, pas plus que je n'ai l'intention de te tuer !

Nao se mis une fois de plus en position défensive mais cette fois-ci en avançant vers son adversaire. De grandes étincelles illumina la nuit sur l'attaque d'Eusaias, Nao fut légèrement coupé à la mâchoire, de fureur, il rétorqua par un coup rapide avec le manche de son épée dans la mâchoire de la légende.

Dans le même temps la réponse ne se fit pas attendre et Nao repris un coup de plein fouet alors qu'il s'apprêtait à asséné le même coup que précédemment, il réussit de peut à lui retaper la mâchoire mais cela lui fera une plaie de plus à soigner.

Son sang jonchait le sol en coulant de multiple endroit, la poussière qui s'élevait de la terre lors de leur déplacement recouvrait et asséchait les petites plaies qui elles suintaient et ne noircissait.

Cela fatiguait énormément Naoned qui avait mis ce qu'il lui restait dans ses 2 coups successifs pour arracher la victoire mais cela n'avait semble-t-il pas été suffisant c'est en position un peu moins parfaite que Naoned s'apprêtait à recevoir un des assauts qui marquerait probablement la fin du duel, s'il s'appliquait à bien défendre il aurait une chance mais s'il se ratait c'est à coup sûr le sol qu'il embrasserait avant d'embrasser Della.
Armoria
Un léger claquement de doigts se fit entendre, et une main se montra au bout de la manche ornée d'une épaisse fourrure, désignant le coche armorié stoppé aux abords de la lice. Le valet, habitué, se hâta d'aller quérir la besace où sa maîtresse tenait ses onguents, et son nécessaire de soins. Lequel des deux y avait droit à ses yeux ? Les deux. Soigne, avait dit son aïeule, le jour où elle avait commencé à lui transmettre son savoir.

Le visage de la princesse demeurait de marbre. Elle attendait.

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
D@rk_sh@adow
[Dans les rues de Sémur puis sur les remparts de la ville]

Alors qu'elle quittait son domicile pour rejoindre l'escalier menant à l'échauguette où, comme à son habitude, elle déposerait sa besace emplie de quelques victuailles devant l'aider à passer la nuit et de vêtements secs pour se changer au petit matin, en cas de pluie, elle avait pu constater que la nuit s'annonçait belle.

Les yeux tournés vers le ciel, ce dernier lui semblait dégagé de tout voile nuageux et l'astre nocturne scintillait au milieu de sa sombre demeure, éclairant les ruelles du village de sa pâle clarté.

Belle nuit, froide nuit néanmoins. Mais les duellistes, tout à leur acharnement, n'auraient que peu l'occasion de s'en rendre compte. Elle frissonna pour eux, fatiguée de sa longue astreinte, espérant la naissance du jour prochain qui devait y mettre un terme pour les deux semaines à venir.

Une fois sur les remparts, le temps sembla quelque peu s'alourdir. Quelques vaporeux filets venaient strier - prophétiques - dame Lune, comme pour rappeler que ni le perdant ni le gagnant ne sortiraient indemnes de ce combat.

Morgane ne connaissait pas Naoned, à tout le moins l'avait-elle rencontré une fois en taverne. Mais elle avait entendu parler... au marché, sur la place du village, au coin des rues. L'arrivée du breton avait fait couler autant d'encre que de fiel. Que fallait-il en penser ? Méfiante de nature, elle n'accordait pas tout son crédit aux on-dits, qu'elle savait facilement déformables, tout comme elle n'accordait pas sa confiance au messire. Mais elle écoutait, elle expérimentait, confrontant ses informations.
Doucement, elle se forgeait son opinion. Et en cet instant, pour connaitre Eusaias depuis bien plus longtemps que n'importe qui, elle avait la certitude que le blond de Fougères avait perdu la raison. Ne fallait-il pas être fou pour défier un ancien coupe-jarret, premier lieutenant du Roy des Roys ?

Elle soupira, levant une nouvelle fois ses yeux si clairs vers ce ciel si noir.


Si les nuages se mettent de la partie, le duel promet d'être encore plus long et risqué, commenta-t-elle pour elle-même dans un murmure.

C'est alors qu'ils s'écartèrent, disparaissant plus vite qu'ils n'avaient mis de temps, effilés, à s'accumuler. Aristote l'aurait-il entendue ? Allons donc... Probablement était-il intervenu pour rendre l'affrontement plus équitable.

La brune pouffa de rire : elle soupçonnait en effet Eusaias d'avoir la vue plus perçante que celle d'un chat.

_________________
Cassian_darlezac
Retrouvailles...

Il les a tant attendu celles ci que le petit -malgré sa fatigue- est excité comme une puce en prenant la route qui le ramènera au domaine des Alterac. Enfin Marie est rentrée, et avec elle la légende. Eusaias... Le mauvais est un exemple pour l'intrépide, à ce détail près que lui deviendra Chevalier en plus d'une légende. C'est qu'il a déjà tout son itinéraire en tête le morveux. Sa vie est toute tracée par un besoin instable de tout prévoir, tout calculer, laisser le moins de place possible à la providence. Il a besoin de repères, alors il s'en créer.

D'une main rendu malhabile par le froid il ouvre la porte d'entrée. Oublié le duel pour l'instant, toutes ses histoires de grands avait été reléguer au second plan pour laisser la place à la nécessité. Et là la priorité c'est son confort. Un baquet dans sa chambre, l'ordre est donné. C'est toujours avec un amusement et une surprise égale au premier jour, qu'il observe les domestiques s'activer. Ill commence à s'y habituer à sa vie de petit seigneur le blondinet. Elles sont loin maintenant les journée passées avec père à ramasser le bois. Loin également celle où il s'activait au côté de Jehan le marchand pour gagner son pain.

Le baquet fumant arrive, déposé dans sa chambre, alors qu'il se dévêt presque aussitôt pour s'y plonger sans attendre. Le temps passe alors qu'il reste là à se prélasser. Puis des bruits de porte le sortent enfin de sa torpeur. Marie, Aleanore et Flaiche doivent être rentrés. D'un bon il s'extrait du bon baquet, rapidement il s'ébroue et se sèche avant de s'habiller. Puis la porte de la chambre se referme pour le laisser nez à nez avec une Clarysse en pleine stupeur. Qu'a t-elle donc encore celle là? Aleanore est ressortie? Un combat?

Il n'en manquait pas moins pour que le blond s'élance, dévalant à pleine allure les escaliers menant au hall d'entrée. Jérémiades de la suivante désespérée, qui chatouilles désagréablement ses esgourdes, coupées court par la porte qui se referme. Le voilà dehors courant à perdre haleine pour rejoindre la lice au plus vite. Une fois arrivé un coup d'œil lui suffit pour repéré Marie et la rejoindre. Alors le blond s'assoit sagement concentrant toute son attention sur le duel déjà entamé.
Della
C'est qu'il en vient du monde, du beau même.
Une brise légère et...parfumée ? semble même s'y mettre.
Qu'ont-ils donc à venir voir ça ?

Et les coups se donnent et se rendent, blessent et affaiblissent plus l'un que l'autre combattant. Mon coeur se serre au même moment qu'il se soulève dans une nausée de dégoût et de frayeur.
Ils ne vont quand même s'entretuer ? L'un est blessé, ça devrait suffire, il est à terre...mais qu'ils cessent donc !

Pour ne pas crier, pour ne pas pleurer, pour ne pas bouger, je colle ma main droite sur mes lèvres et je ferme les yeux. Je suis lâche, sans doute. Mais je refuse de voir davantage de ce carnage et tandis que mes jambes commencent à trembler, je ne trouve refuge encore que dans la prière. Puisque la raison ne suffit pas à ces deux-là pour stopper là leur duel, alors, le Très Haut y parviendra peut-être.

_________________
Eusaias
Le sang commence à couler de tous les côtés, Naoned est plus vaillant que ne l'aurait parié le Mauvais. Celui-ci décrit de grands gestes avec son épée, assenant de droite, de gauche des coups se voulant meurtriers.

Crèèèèves, mais Crèves ordure !

Il injure, raille son adversaire, cherchant à le pousser à la faute. La faute qui fera tomber le breton. Une ouverture dans la garde de son adversaire, le Mauvais ne peut l'ignorer. Parade de septime, il enroule la lame bretonne, marche sur celle-ci qu'il vient de faire baisser à raz du sol, c'est à ce moment qu'il décoche un coup de pommeau montant droit dans le visage de Naoned. Le coup est sans appel, le Breton vole au sol, désarmé.

Le Mauvais retient un rire, il jubile presque. De la pointe de Victoria, il vise la gorge du malheureux. Sa main gauche fouille dans son mantel, il en sort un écu.


Pile tu vis, face tu meurs.

Rictus mauvais revenant à la charge son pouce propulse la pièce. Vie, mort, vie, mort, vie, mort... la pièce s'écrase devant le mauvais : Pile.

Tu as vraiment de la chance mon fumier ! En tout cas j'espère que tu as compris que tu n'es pas le bienvenu chez moi et Sémur, c'est chez moi.

Il frotte les deux faces de la lame de son épée sur la manche de son traine-poussière, avant de remettre Victoria au fourreau. Il se tourne alors vers le public qui s'est formé, parcoure la foule de son sombre regard. Ses onyx reconnaissent bien du monde, mais il décide de sortir de la lice sans les rejoindre. Durant la sortie, yeux au ciel, il remercie ses défuntes de l'avoir soutenu... Il en est certain, elles veillent sur lui.
_________________
Naoned
Naoned au sol désarmé et peu conscient de ce qu'il se passait lorsque la pièce l'éleva dans les airs, regarda Eusaias le regard hagard, le visage ensanglanté du coup qu'il venait de prendre.

Il tentait de dire quelque chose alors que sa vu se troublait peu à peu, aucun son ne sortit. Alors qu'Eusaias quittait la lice, laissant finalement le breton en vie, l'adrénaline chuta rapidement et Naoned resta sur le dos inconscient.

Il ne sentait plus certaine partie de son corps, il entendait bien des sons mais ne pouvait les comprendre, même le sol ne lui paraissait pas froid, il ne prenait pas encore la mesure de sa défaite,demain lui paraissait si loin...
Della
Un cri...que je n'ai pu retenir lorsque j'ai vu s'abattre sur Nao, l'épée d'Eusaias.
Ce cri résonnait autour de moi lorsque je m'élançai vers la lice, le combat terminé, pour tomber à genoux auprès du Breton à terre.
J'avançai une main tremblante vers son visage. Il semblait...mais non, un mouvement de ses paupières me rassura et j'expiai dans un soupir toute la peur et la colère qui me tenaillaient les entrailles.
Sans même un regard ou une simple pensée pour l'assassin de Brillantin, je me penchai sur Naoned pour délicatement poser un baiser sur son front.

Il me fallait trouver des gens pour le transporter au Loup Pendu...

_________________
Aleanore
Et les doigts gantés d’effectuer un signe de croix délicat tandis que la nuque est courbée humblement en signe de soumission.

-« Que Sa volonté s’accomplisse. »


Sourire moqueur en regardant la renarde gémir comme une louve auprès de son petit. Sait-elle qu’il est empoisonné cet agneau-là, nulle trace d’innocence dans la carcasse gisante. La lèvre se soulève dans une moue dédaigneuse. Un regard vers les cieux où les nuages se sont écartés, sourire plus amusé avant de s’écarter de l’arbre sans un regard pour les lacérations profondes causées par les ongles longs. La jeune fille tire de plus belle sur la capuche, avant de s’éloigner des alentours de la lice pour rejoindre l’écrin de confort de sa demeure.

Les noisettes fixées sur les cieux bercés de mystère, la jeunette rit doucement. Dirait-on à la voir qu’elle vient d’assister à un duel qui aurait pu se finir par une mort. Et c’est bien-là, son unique regret à l’Etincelle, qu’il n’y ait eu de mise à mort.


-« Décidément, Ses voies sont impénétrables. »


Une ruelle, un coin sombre, un sourire de connivence lancé par un garde, renvoyé à sa place par deux prunelles sombres qui le foudroient. Pas de place pour la familiarité. Célérité, tiens la. Cours l’Etincelle, le duel est fini, ta mère rentrera sous peu. Et déjà, les portes, l’ombre brune s’y engouffre, jetant à moitié sa cape dans les bras de Clarisse, tandis que les vêtements s’accumulent dans les bras de la blonde servante et que la jeune fille gagne sa chambre. Echanger le linge de corps pour une lingerie plus appropriée à la nuit, brosse en mains, l’Alterac Junior brosse la soie sombre de sa chevelure, rêvant à un balbuzard aux coups dangereux, rêves ô combien plus intéressants que ceux de ses camarades de couvent qui lui auraient préféré un beau prince charmant blond et insipide. Les coups de Victoria résonnent dans l’esprit de la jeunette, et c’est le sourire aux lèvres, qu’elle se glisse de bon gré sous les draps.

_________________

Plume..
Armoria
Les dés étaient jetés, et Dieu avait choisi son camp. C'était à présent son tour d'intervenir. Le valet, sur un autre geste, était allé chercher une planche assez large pour poser celui qui en aurait besoin : elle s'avança donc, besace au côté.

Il est temps de laisser parler les onguents, maintenant que les lames sont rangées, fit-elle à Della.

Pas de remarque concernant ce qui semblait être une idylle entre elle et l'homme à terre : elle était pourtant bien placée pour savoir qu'en bon Breton, l'homme avait un coeur d'artichaut. Elle se contenta d'appeler son cocher d'un geste impérieux de la main : il devait aider le valet à porter le blessé.


Mieux vaut ne point le porter trop loin : l'atelier de mes cousettes devrait faire l'affaire.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Della
Une ombre se dessina auprès de moi, sculptée par les éclats de lune, spectatrice passive et involontaire de ce duel...un de plus.
Relevant les yeux, je reconnus la Princesse, là pour porter secours au blessé.

J'acquiesçai d'un signe de tête silencieux à ses paroles. Pouvait-on s'interposer contre les décisions princières ? Je n'avais même pas envie d'essayer, trop lasse, trop lâche peut-être aussi.

Je laissai donc la Princesse prendre soin de Naoned, sans mot dire, sentant qu'une page allait se tourner, doucement, sans faire de bruit.

Je rentrai moi aussi mais à Beaumont, là où était ma place, à la tête de cette famille qui était la mienne et sur qui je me devais de veiller, quoi qu'il en coûte.
Demain serait un autre jour !

_________________
Armoria
Veillant à ce que le blessé fût déposé en douceur sur la planche, elle ne prêta tout d'abord pas attention à ce qui se passait autour d'elle. Puis, se relevant, elle chercha Della du regard : elle aurait sans doute besoin de quelqu'un pour l'aider. Elle vit sa silhouette qui s'éloignait, et tenta de s'en faire entendre.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)