Aleanore
Le retour, elle était revenue, sa mère. Chaque jour, l'Etincelle avait guetté le retour de sa violette de mère et du gardon qui occupait admirablement le rôle de père. Et elle était revenue, avec elle, le Mauvais, l'horripilant et pourtant taquinant, Saint Robert. Eusaias et ses remarques déplacées, son humour décalé. Ses leçons sur les tortures à la tenaille, l'huile bouillante, le souffre, lui avaient appris plusieurs choses d'importance. Et entre autre, elle avait appris l'Etincelle qu'à la mi-nuit, le Breton & le Saint-Robert allait régler un différent en duel.
Droite comme un I devant le psychée de sa chambre, la jeune fille dissimule la dernière mèche brune sous l'abri de la capuche. Dans le coin de la chambre, Clarisse tremble comme une feuille, lAlterac junior qui sapproche de la soubrette et lui sourit froidement.
-« Ne tinquiètes donc pas tant. Je serai rentrée avant ma mère. Personne ne saura rien. »
Depuis quand doit-on se justifier auprès des domestiques ? La jeune fille sengouffre au dehors de la demeure pour rejoindre la lice. Le duel est déjà commencé et elle frémit en entendant résonner les coups au fur et à mesure quelle sapproche du lieu. Dissimulée derrière un arbre, la jeune fille enfonce ses ongles longs dans lécorce dun arbre qui na rien demandé, les noisettes séclairent déjà de doré, tandis que la brunette nattend plus que le coup de grâce que le Balbuzard causera. Les lèvres qui dordinaire préfèrent une moue plus affectée de jeune fille délicate, saffinent pour ne former quune ligne cruelle. Dun regard circulaire, elle reconnaît la blonde en deuil, le médicastre qui voulait la forcer à se soigner, sa mère aussi, la main gantée de brun tire doucement sur la capuche pour dissimuler plus encore le profil fin. Une autre femme, dallure noble, elle aussi, accompagné dun homme, surement valet. Reportant lattention sur les duellistes en plein duel cela va de soi, il me semble la jeune fille se met à prier pour que le Saint-Robert règle son compte rapidement au Breton. Cassian navait-il pas dit que le Légendaire ne pouvait faillir. Les ongles labourent consciencieusement lécorce du pauvre arbre, tandis que des lèvres roses séchappent une supplique qui létonne elle-même.
-« Tue Balbuzard. »
Loin de sen sentir honteuse, la jeune brune resserre sa prise sur larbre. Etrangement, parler de tortures ne lui procure aucune gêne, et lidée quEusaias tue lhomme, ne la dérange pas le moins du monde. Quimporte, elle ira se confesser dès laube.
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Plume..
Droite comme un I devant le psychée de sa chambre, la jeune fille dissimule la dernière mèche brune sous l'abri de la capuche. Dans le coin de la chambre, Clarisse tremble comme une feuille, lAlterac junior qui sapproche de la soubrette et lui sourit froidement.
-« Ne tinquiètes donc pas tant. Je serai rentrée avant ma mère. Personne ne saura rien. »
Depuis quand doit-on se justifier auprès des domestiques ? La jeune fille sengouffre au dehors de la demeure pour rejoindre la lice. Le duel est déjà commencé et elle frémit en entendant résonner les coups au fur et à mesure quelle sapproche du lieu. Dissimulée derrière un arbre, la jeune fille enfonce ses ongles longs dans lécorce dun arbre qui na rien demandé, les noisettes séclairent déjà de doré, tandis que la brunette nattend plus que le coup de grâce que le Balbuzard causera. Les lèvres qui dordinaire préfèrent une moue plus affectée de jeune fille délicate, saffinent pour ne former quune ligne cruelle. Dun regard circulaire, elle reconnaît la blonde en deuil, le médicastre qui voulait la forcer à se soigner, sa mère aussi, la main gantée de brun tire doucement sur la capuche pour dissimuler plus encore le profil fin. Une autre femme, dallure noble, elle aussi, accompagné dun homme, surement valet. Reportant lattention sur les duellistes en plein duel cela va de soi, il me semble la jeune fille se met à prier pour que le Saint-Robert règle son compte rapidement au Breton. Cassian navait-il pas dit que le Légendaire ne pouvait faillir. Les ongles labourent consciencieusement lécorce du pauvre arbre, tandis que des lèvres roses séchappent une supplique qui létonne elle-même.
-« Tue Balbuzard. »
Loin de sen sentir honteuse, la jeune brune resserre sa prise sur larbre. Etrangement, parler de tortures ne lui procure aucune gêne, et lidée quEusaias tue lhomme, ne la dérange pas le moins du monde. Quimporte, elle ira se confesser dès laube.
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