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[RP/IG] Le duel

Cassian_darlezac
Le combat se poursuit sous les yeux du gamin qui n’en loupe pas une miette. Les coups s’enchaînent avec une rapidité et une dextérité impressionnante. Oublié Marie et tout ceux qui à ses côtés suivent le combat, le petit blond n’a plus d’yeux que pour sa légende. D’un sourire il le soutient, sûr de sa victoire, il ne laisse aucune place au doute. Ile ne se laissera pas envahir par la peur sera brave. Mais la bravoure à ses limite et le sourire progressivement s’efface pour laisser place à la consternation. C’est dans un murmure qu’il détache ses yeux du combat pour se tourner vers Marie.

« Mais il saigne… », constatation douloureuse de celui qui se rend compte que même une légende n’est pas éternel. Pourrait-il succombé ? Non ce n’est pas possible, pas lui... Le visage enfantin se durcit alors que ses azurs s’assombrissent. « Mais pourquoi il l’a blessé ? Il n’a pas le droit ! ». Intrépide n’y comprend rien, fulmine. Petite moineau qui voudrait se transformer en faucon pour voler dans les plumes du vilain breton. Comment a t-il osé ? Il l’aimait bien jusque là pourtant... Mais aujourd’hui il est allé trop loin...

Et le duel continue, réveillant les terreurs enfouies du môme qui se rapproche de Marie, allant jusqu’à se blottir contre elle, pour se rassurer. Les yeux rivé sur le légendaire torse qu’il se teinte de rouge, il reste pétrifié. Le blond ne voit pas le coup final arrivé ni sonner la fin du combat. Il est là immobile, prisonnier d’un souvenir au cours duquel une hache vole pour fracasser un crâne. Il avait déjà vu Eusaias se battre contre Armand mais c’était de loin et il n’y avait autant de sang…

C’est alors que tout le monde s’active déjà qu’il reprend pied dans la réalité le regard toujours fixé le mauvais. Ils semblent tous se regrouper autour du Breton. Pourquoi donc ? N’ont ils pas vu qu’IL est également blessé ? N’est-ce pas infiniment plus dramatique ?

Ne laissant le temps à personne de s’interposer, la boule au ventre, il s’élance alors à la suite d’Eusaias qui a déjà quitté la lice.
Eusaias
Le bras gauche ballant, parsemant de si de là des gouttelettes de sang sur le sol, le Mauvais quitte enfin la lice. Il se doit de rentrer au plus vite, il n'a pas envie de se voir se vider de son sang. Il doit rentrer chez lui, au plus vite. La-bas il aura donc de quoi se recoudre, se soigner au mieux, vu que son cabinet de médicastre fut aménagé lorsque Zhaïa a été empoisonnée. Grincement de dents, son épouse avait laissé une plaie béante en son coeur, bien plus grande que celle donnée par le la lame du Breton.

Il s'arrête là bec en l'air à respirer difficilement. Sa main droite est plaquée sur son poitrail, alors que le sang coule toujours le long de son bras gauche. Quelqu'un court dans son dos, un ami ? Un ennemi ? Le breton qui a retrouvé des forces ?... Sa main rentre sous sa chemise et en ressort armée de son stylet. Lentement sa tête pivote sur le côté, son oeil se tire dans le coin afin de voir derrière.

Des mèches blondes, un visage juvénile.


Cassian...

Le stylet retrouve son écrin, le sourire reprend place sur son visage. Il doit rassuré "Le Grand".

Que fais-tu là à cette heure Ô Grand Cassian ?

Il tend sa patte ensanglantée vers le garçon pour l'inviter à le rejoindre.
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Martin_guerre
Martin quitta son coin d'observation, il était heureux qu'il n'y ai eu aucune mort d'homme, les duels il n'a jamais aimé ça !

Il demande si quelqu'un a besoins de lui , si quelqu'un a besoins d'aide
?

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Zhaïa, âme errante, incarné par D@rk_sh@adow

Zhaïa, âme errante

... Ainsi soit-il ! Les épées ont parlé, le Drasnien devenu Seigneur de Saint Robert a vaincu. Zhaïa sourit, il ne pouvait en être autrement. Le breton se rend-il compte de la chance qu’il a d’être toujours en vie ? Non, sans doute pas… Il y a quelque temps de cela, un temps pas si lointain, où l’ex-assassin du Roy des Roys l’aurait exécuté sans le moindre remords. Heureusement pour lui, le Mauvais semble avoir déserté Eusaias. Il parait en paix avec lui-même, le temps fait son office, efface la douleur…

La foule acclame le sémurois, fière de son fils. Soudain, une ombre se détache d’un arbre. La silhouette encapuchonnée s’esquive, prenant garde à ne pas être vue, et file sans demander son reste. Etrange comportement ! Il n’en faut pas plus pour éveiller les soupçons de l’ex-douanière. Qui donc a intérêt à se dissimuler ainsi ? La Drasnie viendrait-elle une fois de plus semer le trouble à Sémur ?

La chimère file l’individu jusque chez… Mariealice et entre à sa suite. Jamais il ne lui a été si aisé d’épier sans être vue ! Quelle surprise de découvrir une jeune fille sous la capuche. Zhaïa a tôt fait de comprendre qu’il s’agit de la fille de la vicomtesse…. Ainsi donc c’est cela ! Aleanore a fait le mur pour assister au duel ! Pas étonnant qu’elle se cache, la place d’une jeune fille de bonne famille n’est pas à la Lice.

Soulagée, l’âme errante s’apprête à prendre son envol lorsqu’une étrange expression sur le visage de la jeune fille l’arrête. Les yeux dans le vague, le sourire béat… Les combats semblent avoir un drôle d’effet sur elle !

La fille de Marie sombre rapidement dans le sommeil. En fait, à y regarder de plus près, Aleanore a tout de la femme amoureuse… Mais oui ! Ce soir elle avait un Rendez-vous galant clandestin ! Zhaïa se sent rougir jusqu’aux oreilles, réalisant qu’elle s’est tout bonnement introduite chez des gens, entrée dans une intimité qui ne la regarde pas. Les fantômes peuvent tout faire, aller où bon leur semble par la simple pensée, mais la Blanche se refuse à jouer les curieuses…
Zhaïa, âme errante, incarné par D@rk_sh@adow

Zhaïa, âme errante

... Ainsi, la Blanche va repartir comme elle est venue, sans faire de bruit, sur la pointe des pieds, pieds qu’elle a fort jolis au demeurant.

Bienheureuse l’Alterac junior de n’avoir point parlé durant son sommeil, bienheureuse la jeune Aleanore de n’avoir point prononcé le prénom de celui qui fait battre son cœur… La chimère aurait alors compris que l’objet de toutes ses pensées n’était autre que son époux bienaimé. Le gentil fantôme, baptisé ainsi par son amie Morgane, aurait alors découvert à quel point la seule pensée d’imaginer son unique amour dans les bras d’une autre pouvait lui déchirer le cœur, et ce en dépit de ses dernières volontés couchées sur sa lettre d’adieu. La colère et la haine auraient obscurci sa raison et nul doute que les objets de la chambre auraient pris vie cette nuit-là. L’âme de la belle et pure douanière aurait alors été bien proche de celle de Mélisse, maîtresse éconduite haineuse du drasnien…

Ainsi, la Blanche va repartir comme elle est venue, sans faire de bruit, sur la pointe des pieds, pieds qu’elle a fort jolis au demeurant. Oui je sais, je l’ai déjà dit cher lecteur, mais j’enfonce le clou ! La Belle prend son envol, elle ne maîtrise pas encore parfaitement le passage à travers les murs, et bien qu’elle soit maintenant très à l’aise pour faire claquer les portes, elle n’a pas envie de réveiller l’adolescente endormie. Elle ferme les yeux pour mieux se concentrer, une brise légère se lève et forcit à mesure qu’elle prend son élan pour traverser la fenêtre. Essai réussi ! Elle se matérialise à l’extérieur. Essai réussi mais pas la transformation : la bourrasque soudaine fait tomber un flacon de parfum qui se brise en mille morceaux, répandant ainsi sa fragrance dans toute la chambre.

Zhaïa repart en direction de la Lice, la foule s’est dispersée. Rapide survol de Sémur endormie, sur les remparts Morgane veille à la sécurité des villageois. La blanche lève de nouveau une brise légère qui vient caresser le visage de son amie… Elle reprend sa course et retrouve Eusaias, un enfant pendu à la main. Elle s’arrête un instant, dépose un doux baiser sur la joue de son époux, caresse aérienne sur la tête du garçon, puis s’élève de nouveau vers les cieux.

Le temps est venu de partir, de cesser d’errer sans but. Elle va se poster juste à côté de la lune, si près qu’elle semble accrochée au croissant. Du haut de son perchoir, jamais elle ne cessera de veiller sur ceux qu’elle aime...
D@rk_sh@adow
[Sur les remparts, toujours]

Sur le pont, veillant à ce qu'aucune personne malintentionnée ne pénétrât l'enceinte du village, tandis qu'à l'intérieur, deux hommes étaient occupés à s'écharper, la brune aux yeux clairs suivait consciencieusement le chemin de ronde. Celui là même qu'elle avait arpenté la veille, et qu'elle n'arpenterait plus le lendemain.

Soupir de soulagement rien qu'à l'idée de retrouver sa couche, son duvet, la chaleur de sa maisonnée.
Elle sourit, tout en refaisant le lacet serpentant sur la tige de sa botte.
Alors qu'elle se redressait, un petit vent, chaude caresse sur son visage, vint effleurer sa peau diaphane. Une brise en cette saison ?

Première explication qui lui vint à l'esprit :


Zhaïa ?

Morgane était effectivement persuadée que l'âme de son amie n'avait pas quitté ce monde. Apolline la traitait de folle, soulignant d'un ton désapprobateur que sa patronne se réfugiât dans des histoires de fantômes pour mieux supporter le chagrin de cette perte. Mais la chef-maréchale n'en avait cure. Elle savait... Cette présence qu'elle ressentait quand elle était seule en son bureau, au conseil municipal... Elle savait aussi ces bruits qui semblaient provenir de la salle de détente de la mairie où jamais elle n'avait mis les pieds.

Elle leva les yeux vers dame Lune, les ferma et envoya une pensée à qui pourrait l'entendre : "merci... pour tout"

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