[RP] Salle du trône

Fifounijoli

nebisa a écrit:

Belote

Nebisa a écrit:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fifounijoli Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Aubigné sur Layon, à Dame Vendettal Charnée Chandos.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Dame Vendettal Charnée Chandos.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief d'Aubigné sur Layon
est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur d'Aubigné sur Layon
porte De gueule au lion d'hermines armé, lampassé, et courronné d'or, soit, après dessin :

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 10eme jour du Mois de Novembre 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Toutes mes félicitations, Dame Vendatal d'aubigné sur Layon.

Et rebelote...

Nebisa a écrit:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fifounijoli Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Andrézé, à Messire Jchris de Beaufort.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Jchris de Beaufort.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief d'Andrézé est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur d'Andrézé porte d'or à la fasce de sinople, chargée d'une paire de ciseaux d'argent ouverte en sautoir, accompagnée en chef d'un alérion d'azur et en pointe d'une moucheture d'hermine de sable, soit, après dessin :

Mes félicitation, Messire Jchris, Seigneur d'Andrézé

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Rosebudy

Il fallait que quelqu'un se dévoue, car l'instant avait été si solennelle que l'émotion était encore palpable .

Rompre la magie de l'instant, et relancer les énergies vers des choses plus terre à terre, c'est à dire vers la salle des ripailles, il fallait bien que quelqu'un passa pour un trouble fête pour que le festin puisse commencer.

Aussi, n'en étant plus à un esclandre prêt, elle se leva, et se dirigea d'un pas assuré vers l'estrade.

S'approcha tout d'abord de Kilia et lui plaqua deux baisers sonores sur les joues,

merveilleux Kilia, tout simplement merveilleux, le duché te devait bien cette terre, félicitation

puis elle fit de même pour Vendettal

Je présuppose que ce fief n'est que le premier d'une longue ligné, Votre accession au plus hautes marches des élections n'en laisse pas douter, jeune damoiselle Vendettal

lui glissa t elle avec un sourire tout en lui faisant légère révérence

Enfin elle attrapa son frère dans ses bras et l'embrassa chaleureusement sans mot dire.

Bon, et maintenant, et si nous passions aux réjouissances avant que toute la salle ne soit transformée en arche de noé avec tous les pleurs que nous avons jeté ce soir ?
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Joffrey

Jo avait suivi cette cérémonie avec un trop plein d'émotion , il lui fallut un certain temps avant de réaliser que c'etait fini.

Elle suivit de peu sa soeur et embrassa son amie Kilia sans un mot . Quelques fois , paroles n'était pas nécessaire , d'autres fois paroles pouvaient sembler de trop , elle préféra donc se taire.

Laissant Kilia à sa rêverie , elle fit de même avec Vendettal et son frère puis sortit aussi vite prendre l'air.

Elle n'avait pas l'intention de se rendre au grand salon , mais bien de se balader un peu souis les étoiles dans le jardin.

Ses enfants qui l'avaient entourélors de cette fête, l'émotion , la fatigue et la lassitude , tout cela la poussait à s'isoler.

Jo marcha un long moment avant de se rendre compte que ses pas l'avait mener au bord de la Loire.
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Vendettal

Tal se fait littéralement embrassé par sa couz… Erf, elle finit par décrocher un large sourire en lui disant simplement un mot lourd de sens :

Merci…

Elle va directement chercher ses armes et sa patente, restant quelques instants toute hébétée devant la splendeur des motifs… Puis se ressaisissant, elle se dirige vers Jc pour le féliciter lorsque Rose et Jo arrivent. Elle leur sourit et se courbe légèrement dans une révérence maladroite assortie d’un sourire malicieux.

Merci à vous deux…

Elle finit son tour d’embrassade (beurkkkk) en remerciement Et félicite comme il se doit sa tatie et Jc… pour finalement aller rejoindre Max.
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Serviteur de Pannard, incarné par Cosmik_roger

Un serviteur vêtu de la livrée de Pannard que la duchesse connaissait bien, puisqu'il s'agissait de son frère jumeau entra dans la salle du trône et vint demander l'autorisation de s'entretenir avec la duchesse.

Il la salua dignement puis lui remit une lettre de sa Moitié. Le jumeau était alité dans son moulin à Saumur et désirait parler à sa soeur pour lui dire des choses très importantes. Le laquais n'ajouta rien, il savait que la duchesse viendrait rapidement.

Sa course faite, le serviteur retourna auprès de son maître.

Linon

C'est qu'il était grand ce château... gigantesque même ! Linon n'en finissait pas de se perdre dans les couloirs de la forteresse. Elle qui avait eu du mal à se faire à la Cour d'Appel pourtant beaucoup plus petite, commençait à se demander ce qui lui avait pris... Mais elle s'y était engagée, et même nu-pied si elle devait user ses chausses à force d'arpenter tous les couloirs, elle irait à la salle du Trône.

La jeune femme s'arrêta pour vérifier que sa tenue ne souffrait pas de ces déambulations et tâta délicatement sa coiffure inhabituelle. Elle avait remonté son éternelle tresse derrière le crâne et craignait toujours que les épingles ne s'échappent. Elle tapota la longue jupe de velours bleu de nuit , vérifia qu'elle n'avait pas ramassé de toile d'araignée, et toute occupée par se tenue, faillit manquer un valet porteur d'un flambeau qui passait près d'elle. Elle lui attrapa le bras in extremis

Hep ! Conduis-moi à la salle du Trône, je me suis euh... disons qu'un magicien a du déplacer les couloirs par quelque maléfice et je ne retrouve plus mon chemin.

Probablement pas dupe, le valet ne fit pas de commentaire et la précéda jusqu'à ladite salle. Linon s'arrêta encore pour prendre une grande inspiration et tenter de calmer les battements précipités de son coeur. Elle n'aurait pas cru être si aisément impressionnable, mais il faut bien avouer que rien ne l'avait préparée à se retrouver un jour dans ce lieu, ni sa naissance immédiatement suivie d'un abandon, ni son éducation dans une ferme. Répétant pour la centième fois le discours qu'elle avait préparé, Linon foula enfin le tapis qui menait au trône surélevé sur lequel siégeait la Duchesse.

Dès cet instant, elle ne vit plus qu'elle. Les regards bleus s'échangèrent, le bleu profond comme les nuits d'Orient happé par le regard d'azur de Tiss.Son coeur battait toujours puissamment, mais l'appréhension avait disparu. Linon fit lentement les derniers pas qui la séparaient du trône, et sans quitter la Duchesse des yeux, mit un genou en terre devant elle. Elle inclina enfin la tête pour prononcer d'une voix ferme et empreinte de respect.

Votre Grâce,

Permettez-moi de me présenter devant vous ce jour en toute humilité pour vous rendre hommage. Le peuple angevin m'a placée en votre Conseil et c'est grand honneur. J'espère être digne de sa confiance comme de la vôtre.

Moi Linon, angevine d'adoption et de coeur, jure solennellement obéissance et loyauté à la couronne ducale que vous portez légitimement, et donc à l'Anjou, son conseil et son peuple. Si par malheur je devais un jour trahir cette promesse solennelle et vous décevoir, puisse le Très-Haut me châtier en me chassant de votre affection comme de l'Anjou.

Tête toujours baissée, Linon se tut, dans l'attente de la réaction ducale.
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Tiss__

La Duchesse était restée un long moment sans mot dire regardant sa juge genou à terre devant-elle. Chose bien inhabituelle en Anjou que de voir un conseiller Ducal prêtant un quelconque serment.

Puis baissant à nouveau son regard vers Linon s'exprima à son tour.

Linon,

Nous, Otissette de Reikrigen Kervanech, Duchesse d'Anjou, avons bien entendu votre serment et en prenons acte. Sachez que je suis très touchée de vous voir ici ce jour, vos paroles me vont droit au coeur, elles ont pour moi bien plus de valeurs qu'une quelconque signature en bas d'un parchemin.
Sachez aussi que j'ai toute confiance en vous et en vos précieux conseils qui je n'en doute point seront bien utile à l'Anjou.

La Duchesse se leva et dans un geste naturel tendit la main à Linon ne voulant pas la laisser tête baissée et genou à terre plus longtemps. Puis s'adressa à nouveau à la conseillère Ducale.

Hop on file au conseil, c'est pas le boulot qui manque !

Tirant le juge par le bras elle l'emmena dans la salle du conseil ou elle venait de déposer une pile énorme de dossiers.
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Shany

shany arriva devant la salle du trône, accompagnée du page. Elle remercia celui-ci avant qu'il ne dispose. Voilà qu'elle se retrouva seule devant cette immense porte. Elle hésita un moment, puis frappa à la porte...

Tiss__

La Duchesse s'apprêtait à prendre la route en compagnie de Joffrey pour le Mont Saint Michel, toutes deux devaient se rendre à la cérémonie d’hommage du Roy et de Sa Majesté le Grand Duc de Bretagne.

Un page à ce moment arriva en la salle du trône en compagnie du Maire de Craon, Tiss fit un signe à Joffrey lui indiquant, qu’elle devait parler avec Shany avant leur départ et qu’elle la rejoindrait au plus vite. Puis se tourna vers le Maire de Craon elle lui indiqua un siège et prit place elle aussi.

Je t’écoute.

Elle fit signe au page de sortir et de fermer la porte derrière lui.
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Shany

Shany s'installa sur le siége qui lui avait été designé. Elle se retrouvée maintenant devant la Duchesse, et c'est timidement qu'elle s'adressa à elle:

bonjour votre Majesté. Si je suis ici aujourd'hui c'est pour vous présenter mes plus sincéres excuses suite au procés de mon frére, Julien91. Je ne pensais pas en mal en agissant ainsi, mais je me rends compte que j'ai fais là une grave erreur. Je la reparerais comme il se doit, mais je tenais à m'excuser en personne auprés de vous. J'ai simplement voulu réagir comme une soeur, et je me rends compte avoir ètè trés naïve.........

Elle ne se sentait pas trés à l'aise, mais finalement un peu soulagée de lui avoir parlé. Elle regardait à présent la Duchesse qui allait surement prendre la parole....

Tiss__

La Duchesse écouta Shany lui présenter ses excuses, sourire qui s'esquisse sur son visage lorsqu'elle l'entend l'appeler Majesté. Doucement elle lui chuchote, Grâce, Votre Grâce...

Lorsque la jeune femme eu fini à son tour la Duchesse prit la parole.

Shany ce que tu as fait est très grave, non seulement tu as fait un faux témoignage mais tu as également fourni un parchemin rempli de fausses signatures.

C'est peut être en tant que soeur que tu as réfléchi, mais c'est en tant que maire que tu as agi. Je te rappelle tes propres mots au tribunal :
Moi mairesse de Craon et représentante des Craonnais nous assurons par le parchemin...

Si en tant que soeur, je peux comprendre tes actes ... je ne peux les admettre et encore moins lorsque tu uses de ta fonction de maire pour y apporter plus de poids.

De plus dans cette histoire tu as entrainé des gens innocents ! Linon a contacté les personnes dont le nom figure sur ce parchemin, Cune n'est pas la seule dont la signature a été usurpé.

As tu seulement conscience de ce que tu as fait ? Et dans quoi tu aurais pu entrainer tes propres amis... Ils auraient eux aussi pu se retrouver en procès !

Pour l'instant ma décision n'est pas prise, elle sera prise en concertation avec le conseil ducal. Par contre je te demanderai de faire des excuses publiques à ces personnes qui sont nommées contre leur volonté sur ce bout de parchemin.

Si un procès contre toi devait être lancé, sache que je demanderai au juge de tenir compte de ton investissement sans faille pour ta ville. Je sais Shany qu'une bonne mairesse tu es, et que pour ta ville autant que faire se peut tu t'investis.

Mais justement en tant que maire tu te dois d’être irréprochable. J’espère qu’a l’avenir tu le seras et que désormais avant de foncer tu réfléchiras aux conséquences que peuvent entrainer tes actes.
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Pierre_louis

Petite visite du trône

Tiss__

La Duchesse d'une oreille attentive écouta le jeune qui se trouvait devant elle. Ce n'est que lorsque celui ci parla d'excuses qu'elle sut de qui il s'agissait. Elle pouvait enfin mettre un visage sur un nom qui avait beaucoup fait parler de lui en si peu de temps.

Lorsqu'il eut fini de parler à son tour elle répondit.

Bien.

La Duchesse se leva prête à sortir de la salle du trône, elle avait fort à faire en ce dernier jour de règne. Elle se retourna une dernière fois, le regarda longuement avant de reprendre.

Sachez jeune homme que mon refus était motivé par le fait que je ne vous connais point, et que les échos vous concernant n'étaient point les meilleurs.
Ce qui c'est passé au conseil municipal de La Flèche m'a été conté, tout comme ce qui s'est passé en Bourgogne... à l'ambassade j'entends.

Lorsqu'une dérogation je donne c'est aussi ma personne que j'engage, c'est pourquoi je dois connaitre et avoir confiance en la personne à qui je l'octroie.
Si je ne m'abuse c'est la première fois que nous nous rencontrons, sachez que pour moi la confiance s'acquière avec le temps et non ne se quémande.

Sur ce je vous souhaite une bonne journée.

Après lui avoir fait un dernier signe de la tête en guise d'au revoir, la Duchesse quitta la salle du trône.
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Charles_de_raveline

Charles arriva dans la salle, tout de noir vêtu. Il avait mis sa belle tenue de Bourgeois bien riche (bannière et avatar). Et derrière lui le suivait Sebastian. Celui-ci tenait un bout de vélin dans les mains. Le jeune homme avait un sourire plein de malice, et un scintillement de colère dans les yeux. Il s'apprêtait à pousser une gueulante donc là il sentait bien que ça allait lui revenir à la figure. Et puis? Il n'était pas là pour être le petit chien du duché, mais le représentant des Saumurois.

Il s'avança donc devant la duchesse, et sans même une salutations, pris le vélin des mains de Sebastian et lui tendit.

Citation:

Moi, Charles de Raveline, Maire de Saumur,
Aux membres actuels et futurs du Conseil Ducal,
Aux membres de l’Armée,

Demande à ce que les routes du duché soient nettoyées des brigands.

Il est intolérable que les angevins se fassent attaqués sur les routes de leur duché.

Il est intolérable que les personnes travaillant pour les mairies, et donc le duché se fassent attaquées lors de leurs missions.

Il est intolérable que le duché n’agisse pas et laisse cela se faire !

Faict à Saumur, le trentième jour du mois d'avril de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante neuf.

Son sourire était toujours présent sur ses lèvres, malgré le sentiment contraire qui l'habitait. Cela lui faisait un petit divertissement. Et il attendit alors la réaction de la noble.

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Salebete

La Duchesse reçu le jeune maire de Saumur, prit délicatement le pli qu'il lui tendit.
Après en avoir prit connaissance, elle lui répondit d'un ton rassurant.

Charles, votre demande est justifiée, il est vrai qu'il est intolérable que les villageois et marchands ambulants ne puissent se déplacer sans risquer d'être agressés.

Le Duché n'a pas ignoré ce fait et y travaillait.

Le nettoyage des routes était prévu mais malencontreusement, pour des raisons obscures, que jusqu'à maintenant je n'arrive pas à saisir malgré les "explications" que l'on m'a donné, un membre de l'armée que je ne nommerai pas car la justice étudie son cas n'a pas rempli sa mission, la détournant même de son objectif...

Mais cependant soyez assuré, Charles que nous mettrons rapidement de nouveau sur pied le nettoyage des routes et que nous le ferons avec des personnes de confiance cette fois ci, pour éviter les dérives.
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Salle du trône

Ibelin

Ibelin, était à Angers depuis le matin pour aller marchander avec quelques pécheurs du coin. Il se rendit au château pour y voir les annonces éventuelles en matière d'échanges commerciaux. Alors qu'il passait devant la salle du trône, il vit un attroupement dans la salle et à l'extérieur. Il s'approcha et il eu un choc. Dans la salle, il vit Jchris et Vendettal, le visage fier. Il se demanda ce qu'il se passait. Un voisin l'informa que c'était leur anoblissement.
Alors, il fut emplit joie en voyant qu'enfin, Jchris, avait été récompensé pour tous ses efforts. Il alla s'installer dans un coin et observa la scène.

Alatariel

[hrp dsl pour le retard aussi... mais j'étais pas là]

Son frère la convoquait, encore, sauf que cette fois, c'étais un sujet de haute importance... dans la salle du trône. La baronne se demandait ce que c'était et puis trop occupée a faire des robes pour sa soeur oublia la date et l'heure du rendez-vous... d'où son retard...
Elle alla jusqu'à Angers bride abattue, dans une robe blanche et verte qui finit par virer au marron en cette fin d'automne...

La furie saumuroise remonte les couloirs du château en trombe, et arrive juste au moment crucial. Pas un bruit elle se place derrière le reste de ses amis, une larme coulant de joie coulant sur la joue... Montreuil Bellay, enfin habité, enfin...
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Jchris

Franchement désolé pour le retard... pour ceux que j'ai retardés

Jchris entendit la duchesse qui l'appelait, ainsi que Vendettal. Il se mit à comprendre ce qui arrivait en entendant Rose lui dire qu'il allait devoir mettre genou à terre et s'avança, après lui avoir fait un sourire, vers le lieu où il devait se rendre, quelques pas derrière Vendettal. Il s'approcha étonnament léger, toujours encore ému par Montreuil Belley et l'annoblissement de Kilia, connue pour sa douceur et son énergie.

Il se posta tranquille, mais sérieux tout empreint de la solennité du lieu et du moment
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Rosebudy

Jc était resté figé en position de posture militaire depuis l'annonce de l'octroi du fief de Montreuil Bellay à Kilia.

Rose eut un petit sourire quand elle entendit La duchesse appeler les noms de Vendettal et Jchris , elle poussa son frère du coude légèrement, et lui dit tout bas.

Dégourdies toi les jambes tout de suite, tu vas devoir te mettre à genoux devant la Duchesse

Puis elle resta sagement à regarder la cérémonie pour Vendé. l'esprit plus tranquille depuis que les noms avaient été prononcé, soulagées de ne plus devoir garder plus longtemps les lèvres scellées sur le secret.
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Strakastre

Coups d'oeil à droite puis à gauche. Certains visages étaient visiblement marqués du sceau de l'émotion non dissimulée. Nul doute que ce genre de cérémonie revêtait un caractère très particulier, d'autant plus exacerbé si le symbole était de la partie.

Et à analyser certains comportements, la chose avait du être tenue confidentielle jusqu'au dernier moment... ce qui expliquait que lui-même avait été averti en dernière instance.
Observant alors la suite de la cérémonie, son esprit s'attacha à quelques réflexions intensives sur les plans d'architecte qu'il supervisait depuis quelques jours.
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Fifounijoli

Ma chère Vendettal, tu n'y rechaperas pas aller hop hop comme dirait ton père pose un genoux à terre.
Toujours souriante, ravie d'avoir pu garder tout ceci secret la duchesse s'amusait en voyant les mines deconfites que faisaient tour à tour ceux qu'elle appelait vers elle.

En ce jour, ainsi que m’y autorise mon titre de Duchesse d'Anjou, je te donne à toi , Vendettal Charnée Chandos, jouissance des pouvoirs et terres sur la Seignueurie d'Aubigné sur Layon, située en Duché d'Anjou.

Ton travail et ton dévouement pour notre duché sont aujourd'hui récompensés.

Jures tu de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler ton Duché,?
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Joffrey

Jo avait suivi la cérémonie avec émoi. A l'appel de Kilia , Jo attrapa la main de sa fille et serra celle-ci. Elle vit le visage de Kilia passé de la surprise à l'ébahissement , presque à l'incompréhension, cela lui fit perler les larmes aux yeux.

Jo se rappela alors le jour où avec Fifou,elles avaient parlé des anoblissement qui ? pourquoi ? Le nom de Kilia fut de suite associé, dans ses pensées, à MB.

Ce fief chargé de tant d'histoire , ce fief nourrit du sang des angevins , ce fief pour lequel on avait tant donné et tant perdu, mais qui était et resterait toujours angevin.

Jo savait qu'il était en de bonne main , qu'à partir de ce jour , il serait terre d'accueil et de paix.

Une larme glissa le long de sa joue, elle ne fit rien pour l'arrêter , cette larme était dédiée à tout ceux qui s'était battu pour cette terre.

Lorsque l'échange entre les deux duchesse fut terminé , Jo ressentit une envie folle d'applaudir mais consciente du lieu où elle se trouvait , elle se retint et fit juste un grand sourire à son amie.

La pression de sa main sur celle de sa fille se relâcha et elle lui murmura , :

Ce n'est point fini , ma tendre fille, iil nous faudra attendre encore un moment avant de nous désaltèrer mais..

A ce moment ,Fifou appela Vendettal et Jchris .

ah continua t elle vers sa fille. voici les suivants , non averti , tout comme Kilia.. par Aristote , que le secret fut dur à garder.
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Tiss__

Larmes qui perlent sur les joues de la Vicomtesse, l’émotion est grande, tout aussi grande qu’est le bonheur de voir Kilia recevoir cette terre. Terre de tous les conflits, terre qui a tant souffert et qui désormais allait pouvoir renaître. Qui mieux que Kilia pouvait y parvenir … personne.

La Duchesse du Chasteau en Anjou était la seule capable de faire revivre ces terres, bien sur il y avait en chaque Angevin une part de Montreuil Bellay. Tous s’étaient battus pour la conserver nombreux étaient ceux qui avaient perdu une part d’eux même ou de leur famille pour cette terre, cher dans le cœur de tous.

Désormais Montreuil Bellay aller enfin retrouver toute sa splendeur d’antan et ce grâce à la seule personne qui en était réellement digne. Une grande Duchesse, celle que Tiss avait toujours vu comme la Grande Duchesse d’Anjou allait désormais en prendre soin. Depuis toujours Kilia œuvrait pour l’Anjou souvent dans l’ombre et sans jamais se plaindre. Conseillère de tous, elle était juste et droite répondant toujours présente, travaillant sans relâche pour le bien de l’Anjou, aujourd’hui enfin elle était récompensée.

Une nouvelle larme coula lorsque Tiss se mit à penser à une autre personne cher à son cœur, une amie aujourd’hui disparue et qui en ce grand jour lui manquait énormément, Lina…
La Dame du Lion d’Angers qu’elle avait hébergé chez elle après un grave incendie et qui un jour sans mot dire s’en était allée. Otissette s’en était tant voulu, elle n’avait pas réussi à lui redonner le gout de vivre. Sans nul doute, Lina aussi aurait été heureuse, fière de voir que la terre de ses parents soient à nouveau entre de bonnes mains. La Vicomtesse en était certaine, trois personnes qui désormais reposaient là haut devaient être heureux en ce jour.

Otissette chassa ses pensées tristes l’heure étaient aux réjouissances et enfin elle était libérée des trois lourdes cachoteries qui la pesaient depuis quelques semaines maintenant. Petit sourire qui se dessine sur le visage de la Vicomtesse lorsque Fifou appelle la mini buse, elle non plus tout comme Kilia ne s’y attendait pas. Pourtant c’était bel et bien mérité.

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Vendettal

Froncements de sourcils, le visage de V blêmit…

Mairesse de Saumur… Vendettal… Dame de Juvigné… J’ai cru voir un gros minet… Heu… non c’est pas ça ! Elle rêve ouai voilà c’est ça !! Elle vient de s’endormir. Regard à droite, puis à gauche, elle cherche confirmation… Sa tante kilia la regarde… Erf, c’est bien son nom que Fifou vient de prononcer...

Respiration prise, Vendettal se lève lentement en affichant une moue dissimulant faussement son angoisse naissante. Une silhouette près de la porte apparait... C'est Max!! Sourire retrouvé l'espace d'un souffle, elle lui fait signe de s'assoire, avant d'aller se poster devant la duchesse, les mains moites et les bras ballants.
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Mad_max2024

Max attends Vendé nerveusement derrière la porte de la salle du trone. Il s'agit et bouge dans tous les sens... arf... ça va encore prendre longtemps? On fait quoi la bas?
Il regarde la porte... hum... je dois? arf non... mais... rhoo oui!! Pas grave! Je vais essayer de deranger pas...

Il ouvre la porte discretement et entre silencieusement se restant appuyé sur le mur.
Hum... on appelle V!
Il regarde la scene sans rien dire.
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Fifounijoli

Pas que kilia monopolisait l'espace ni que l'accolade l'a dérangeait mais il restait encore à faire. Petit chuchotement entre la nièce et la tante puis la duchesse accompagna l'heureuse baronne à son siège avant de reprendre sa place et de poursuivre la cérémonie.

Je demanderais à celle qui fut notre mairesse de Saumur durant de longs mois de venir me rejoindre ainsi qu'au maire de Craon, Seigeur de Sennones s'il vous plait . Tout d'abord j'appelle Dame Vendettal , Dame de Juvigné, honneur aux damoiselles , n'est ce pas Messire Jchris

sourire de la duchesse en regardant s'avancer les deux jeune gens
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Kilia

Si elle s'attendait à cela...

Montreuil-Bellay avait entouré toute ça vie. Elle se rappela le moment où elle y pénétra pour la première fois, emporté par celui qui n'a plus de nom afin de rendre visite à Artémisia. Elle était si jeune et très intimidé par la grande battisse et par la Baronne elle-même. N'osant pratiquement rien dire. Puis ce fût le tour de rencontrer le Baron qui pour 30 écus par jour l'avait embauché pour lever l'épée; Elle avait suivie pour l'argent, à cette époque Tithieu était tout petit et elle avait beaucoup de mal à trouver de quoi les faire vivre tous les deux. Insouciante elle ne savait même pas pourquoi elle était sur les terres Poitevine, elle savait seulement qu'elle aurait au moins 90 écus en rentrant. Sans le savoir ce fût son premier acte pour son duché.

Montreuil-Bellay... des jours de batailles, des jours de discussion. Incroyable elle était maintenant sa propriétaire... si un jour on lui avait cela jamais elle n'y aurai cru.

Elle enlaça Fifouni et l'embrassa avec ce mélange d'émotion, de joie, d'étonnement et de fierté d'avoir reçu ce présent.

Je ne sais pas comment tu as fait, mais ce jour restera gravé en moi pour le restant de ma vie. Merci Fifou

Fifou l'aida à regagner sa place et c'est avec un sourie béat qu'elle regarda la suite de la cérémonie. Petit coup d'œil aussi vers Vad qui l'avait retenu juste avant qu'elle parte, vers Jo qui avait donné l'alarme et qui avait, Kilia en était certaine, une part de responsabilité dans cette attribution. Regard vers Tiss aussi, c'était pas le moment mais là elle aurait bien était les bisouter... regard vers Vad et p'ête même plus si affinitée...
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE

Aurelien.

Alors c'était donc ça , ce signe , ce château , terre de discorde et de guerre qui devait voir son territoire remise à la plus grand duchesse que l'Anjou est en son sein. Aurélien avait fait reprendre le reste de son os par un des serviteurs qui passait par la , et reprit un peu de vin qu'il gardait bien fermement tenu dans sa main , son visage rivé vers la cérémonie qui se voulait exceptionnel , non pas par son élaboration mais pour sa raison . Un anoblissement , on pouvait en voir presque toutes les semaines en se baladant par ci par la , mais cette fois-ci , il y avait un point important celui d'un fief qui augurait un lendemain plus vert que celui du bataille de clocher pour un donjon.

Il avait un sourire aux lèvres , la cérémonie avait de quoi revigorer tout angevin qui avait participé ou longuement entendu parlé des affrontements passé , aujourd'hui s'effaçant doucement pour laisser place à un avenir d'une nouvelle ère. Nouvelle ère pour cette petite terre qui retrouvera à sa tête une haute noblesse de la dynastie angevine pour retrouver son calme d'en temps.

Un petite gorgé de vin , ça discutait dans quelque coin , des gémissements qui provenait de derrière lui , mais pas vraiment le temps d'y prêter attention , peut être juste à cette hésitation de Kilia , sans doute dut à l'étonnement qui devait sévir dans chaque tête des personnes qui n'étaient pas encore au courant de la nouvelle comme le jeune brun. Petite pensé dans sa tête pour ces terres de discorde , il y en encore une ou deux ou il aura à voir l'avenir changer ... Pour l'instant , il restait confortablement assis , les bras sur les accoudoirs et le regard flamboyant d'un renouveau de l'Anjou qui se dessinait à cet instant.

Fifounijoli

Je pourrais ici faire ton éloge mais nous risquerions d'y passer la nuit et je pense que de rester ainsi agenouillée alors que je parlerais , pourrait t'incommoder .

Fifou sourit, essuyant discrètement une petite larme qui coulait sur sa joue. Mince alors c'est que l'émotion de la baronne était contagieuse en plus.

Je vais donc reprendre le ton qui s'impose et juste te dire

Nous , Lisa-Marie de La Croix de Bramafan -Penthièvre, Duchesse d'Anjou, vous promettons protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Que cette terre , vous apporte joie et bonheur en contre partie de votre fidélité et de votre juste jugement dans son administration.

Elle s'approcha de la Baronne de Montreuil Bellay et l'a prit dans ses bras oubliant l'accolade protocolaire l'embrassant sincèrement l'a félicitant une fois encore sincèrement

Baronne de Montreuil Bellay , je laisse place à Dame Nébisa , afin que vous receviez vos armes et patente.
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Jchris

Jchris ne voyait plus rien d'autre que le centre de la salle. Il se rappelait des nombreuses péripéties qui avaient émaillé la vie de ce fief. Sa gorge légèrement barrée par l'émotion, les tentatives d'accord de paix signées avec le Poitou, les attaques, les occupations, une très longue convalescence qui faillit le laisser exsangue. Tout ceci tournait dans sa tête et semblait trouvé un certain aboutissement. Personne ne pourrait mieux que Kilia défendre se fief et établir en ce lieu de passage, concorde et justice.

Après ce monologue, qui ne dura que quelques secondes, il attendait, figé mais pas impassible devant cette belle conclusion.
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Kilia

En entendant Fifou, elle s'aperçut quelle avait omit de dire tout ce qu'il devait être dit durant un anoblissement et confuse repris et ceci d'une voix plus assurée.

Moi Kilia Chandos de Penthièvre, duchesse de Château-En-Anjou, en ce jour le je jure. J'accepte aujourd'hui les terres qui me sont confiées. Je jure de continuer à servir mon duché dans la fidélité et la loyauté et serais être digne de ce geste qui m'honore aujourd'hui.
Puis comme lancée elle continua. Je jure de protéger chaque angevins, je jure de faire tout en mon pouvoir pour protéger Mon Duché et pour le faire prospérer.
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Strakastre

Tiens ! Ce fief ne lui était pas inconnu, à l'Ours... Certainement parce qu'il avait assisté indirectement aux évènements le concernant... et il s'en souvenait encore...

C'est pourquoi il saisit une fraction de l'importance que l'attribution de ce fief pouvait revêtir en pareille circonstance. Et, vu de ce côté-ci, quels plus beaux mérites pouvaient être couronnés de ce blason-là.

Nouveau sourire, moins intérieur celui-là.
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Fifounijoli

Fifou regarda Kilia émue et toussota avant de lui murmurer

Kilia tu dois dire je le jure je jure et accepte aujourd'hui les terres qui me sont confiées. Je jure de continuer à servir mon duché dans la fidélité et la loyauté et serait être digne de ce geste qui m'honore aujourd'hui.
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Joffrey

Jo avait repris place dès que Tiss l'avait poussé , trop soulagée de s'assoir .

Elle connaissait le motif de cette réunion et de ce fait , évitait de regarder vers Kilia.

Lorsque Fifou prit la parole , elle sourit heureuse de ce qui allait se passer.
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Aloara

[Le jour du Rassemblement dans la Salle du Trône]

Voilà quelques jours que la Demoiselle de Dénéré était sortie du Couvent... Elle s'y était rendue pour se confesser et faire le point avant son futur baptême... Non pas parce qu'elle avait pêché ou autre mais elle voulait que son esprit soit aussi pure que son corps de Jeune Femme de dix-sept printemps...

C'est dans la matinée de cette belle journée, que sa Maman lui demanda de l'accompagner avec Louis, dans la Salle du Trône... C'est sans aucune hésitation qu'elle accepta en se disant qu'une sortie en famille ne lui ferait aucun mal...

Elle passa donc sa journée au Domaine à essayer moultes houppelandes en vain jusqu’à ce qu’elle en trouve une aux couleurs de la Famille… La robe et les escarpins choisis, ne restait plus qu’à se préparer pour la soirée… Toilette, maquillage et coiffure était au programme… Bien que la Jeune Demoiselle ne fût pas du genre pénible, elle aimait cependant que les choses soient bien faites… C’est donc confiante, qu’elle laissa le personnel des Dénéré s’occuper d’elle…

Après quelques heures, Aloara était fin prête… Elle attendit sagement le reste de la famille puis c’est accompagnée de Louis et sa Maman qu’elle prit la direction de la Salle du Trône…

Elle marchait aux côtés du petit dernier tout en lui racontant ses mésaventures au Couvent ce qui les fit bien rire tout au long du trajet… Mais c’est arrivée devant la Grande Porte, que la belle reprit un peu de sérieux et laissa sa Mère passer devant… Aloara et Louis suivirent donc leur Maman, saluant comme il se devait les nobles déjà présents avant de s’installer silencieusement…

Un long moment passa, puis sa Moman prit la parole… Aloara se retint de rire… La Demoiselle avait été mise au courant sur l’objet de cette réunion mais voyant sa Maman faire durer le suspens, cela l’amusait beaucoup… Voilà ce qu’était les discours de la Duchesse…
Bref, elle les écouta plutôt amusée les uns après les autres, jusqu’à ce que la Duchesse Fifou commença son discours… Là, elle prêta une oreille fort attentive jetant de temps à autre un regard sur son petit frérot se demandant même si Killi allait les rejoindre ou non…

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Rosebudy

Gros soulagement, immense échappée d'air de la poitrine de Rose,

"" Le"" Montreuil bellay enfin retourne à Une grande Angevine, c'est pas trop tôt.

Elle ne peut s'empêcher de retenir deux petits clappement de mains,
mais,
surprise par le bruit produit, elle rentre vite ses mains à l'intérieur des manches amples de son manteau qu'elle n'a pas encore pris le temps d'enlever.
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Vadikura

Montreuil Bellay, un fief avec tant d’histoire, un fief ayant vu sang coulé mainte fois, fief placé a la frontière du Poitou …
Derrière la remise de ce fief se cachait une histoire et un symbole, le duc de Charney, pendant ce moment solennel, espéra que chacun comprenne la signification de cette remise de patente.

C’était la fin d’une longue décennie de discorde entre angevin et poitevin, qui l’eu cru !

Qu'il revint a Kilia, rien a redire, c'était tout un symbole d'une lutte incessante, de compromis, de négociation, d'effort, de coup de colére....

Kilia

A ce moment précis elle était plus qu'émue. Elle n'arrivait pas à comprendre comment ils avaient tous réussit à cacher ce soir d'anoblissement. Genou à terre elle écouta Fifou, mais quand elle entendu dire que ce n'était non pas une seigneurie, mais une baronnie qu'elle allait recevoir, là, elle commença à se sentir un peu flagada par l'émotion. Et quand dans son cerveau le nom de Montreuil-Bellay résonna et qu'elle comprit que c'était Montreuil-Bellay qu'elle allait recevoir, son cœur commençait déjà à s'emballer fortement. Elle commença à se ventiler d'une main le visage, tellement l'émotion l'empêchait de respirer. Elle n'allait pas encore verser une larme, boudiou, elle n'allait pas pleurer tous les jours. Mais là c'était quand même tout un symbole. Le symbole de l'Anjou, ce château, ces terres, pour lesquelles ils avaient tous bataillés durant des mois, des années...et on lui offrait. Et une larme coula...elle serait encore prise pour la pleureuse de service mais fallait pas déconner, ils lui faisaient la plus belle déclaration en lui offrant ce château. La déclaration d'amour qu'il y avait entre elle et son duché.

Après quelques minutes de silence elle réussit à reprendre une respiration, et réussit à dire, non d'une voix votre est clair comme souvent elle s'exprimait, mais d'une voix éraillée.

Je le... elle toussote essayant de faire passer l'émotion qui lui serrait la gorge... JE...le...Jure.

Peut être à une autre occasion elle aurait dit « ben oui comme toujours », mais là déjà le « je le jure » était dure à sortir.
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Vendettal

A la bourre!!! Marmonnement incompréhensible… Tal court dans les couloirs du château. Pour pas changer, elle est encore en retard...

Les cheveux en bataille, une robe attrapée au vol, couvrant ses braies et enfilée tant bien que mal sur le chemin, c'est avec cette accoutrement qu'elle débarque en la salle du trône. Discrètement, elle va s'asseoir à la première place libre qu'elle aperçoit. Là juste à coté de... heu c'est qui lui ??? Moment de reflexion intense... 2 secondes interminables pour réaliser qu'elle s'est assise sur un tabouret prêt des domestiques. Et hop la voilà qui repart tout aussi légèrement. En catimini, elle finit enfin par poser son séant non loin de sa famille.

Sourire navré aux personnes qu’elle discerne, son papou Jo 19 Jc enfin tous quoi… et son regard se pose sur sa tante à genou devant sa couz… Hum… Pas le temps de souffler qu’un… "c’est pas trop tôt"… s’échappe malencontreusement de sa bouche alors que ses pommettes se couvre déjà d’un rouge carmin.
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Fifounijoli

Sourire à son ours, puis elle regarda satisfaite Kilia qui etait devenue aussi rouge que sa chevelure flamboyante à l'appel de son nom.

Posant son épée sur l'épaule de sa tante, mais aussi amie et conseillère puis prenant une grande inspiration d'une voix forte et sincère

Ma chere Kilia

En ce jour, ainsi que m’y autorise mon titre de Duchesse d'Anjou, je te donne à toi , Kilia Chandos de Penthièvre, jouissance des pouvoirs et terres sur la Baronnie de Montreuil Belley, située en Duché d'Anjou.

Cette terre te liant à ton duché , tu ne la reçois point par amitié , non ...mais bien en récompense des services rendu à l'Anjou , à ta ville, Saumur.

Tu la reçois afin que tous ici sache que le dur labeur, la constance dans tes actes nobles, ton implication de tous les jours fait de toi un femme méritante et le duché par ce geste t'en remercie.

Jures tu de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler ton Duché,?
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Jchris

Jchris chuchota: C'est ce qui s'appelle faire durer le suspense

quand il vit la Duchesse fifounijoli appeler la Duchesse Kilia, dès lors, il s'arrêta net
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Kilia

Elle voit Vad se lever et commencer un discours. Il savait pourquoi ils étaient tous là...à ben non à la fin du discours personne n'en savait plus. Mais faut dire qu'il parlait bien, c'était un vrai discours angevin. Puis espoir se tournait vers 19 qui n'en dit pas plus mais il le disait lui aussi dans un discours digne de la momie Penthièvrique. P'êtes Jo lâcherai le morceau, normalement Jo est toujours au courant de tout et elle allait bien lâcher un petit truc avant Fifou... raté encore une fois. Elle voit Tiss, et c'est une envie de rire qui lui prend. Qu'est ce qu'elle les aimait ses buses. Ça y était Fifou allait assouvir sa curiosité... Oh, non c'est le jeu des discours ce soir.
Elle fait petit geste, comme pour dire, « j'ai rien préparé moi »...
Quoi, genou à terre? j'ai bien entendu? ... Rouge aux joues, elle se lève regardant d'un œil tous les autres, se retenant de grommeler.

Elle regarde Lisa est c'est volontiers qu'elle s'exécute.
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Strakastre

Humm... Diantre... La première partie était déjà croustillante, si la résistance était à la hauteur de la mise en bouche, la soirée promettait d'être savoureuse... Charles observait, silencieux mais concentré... attentif à la chute à venir...

Et au final, il fut rassuré d'en comprendre l'issue. Il s'autorisa alors un sourire intérieurement satisfait.
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Rosebudy

Doucement,
s'approchant, toujours au bras de son frère, Rose fini pas se glisser à son siège, mais avant de s'assoir, elle mit affectueusement ses mains sur les épaules de Jo et lui fit une bise dans le cou par surprise.
Enfin assise, elle prêta l'oreille aux discours, regardant en coin les invités, et savourant le verbe alambiqué aux vapeurs éthanol de VAdikura , et celui non moins sirupeux du Chifrée.

Fichtre, qu'est ce qui se prépare encore ici pour qu'ils aient pris la peine de faire discours aussi construits tous les deux ? glissa - t - elle à l'oreille de Jc
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Balestan

Balestan se faufila discrètement dans la salle et s'assit à l'endroit qu'on lui avait désigné comme étant les places destinées aux seigneurs et dames.
Il se maudit d'être en retard, ce qui arrivait un peu trop souvent à son goût ces derniers temps.
Il grimaça, se demandant quel allait être l'objet de cette réunion. Depuis sa retraite, Balestan se sentait décidément hors du coup...

Il salua d'un signe de tête discret les personnes qu'il connaissait en la salle, attendant la suite des événements.

Fifounijoli

Voilà que son oncle, enfin le ficus avait parlé, puis son père il lui avait fait plaisir depuis le temps comme s'il voulait se faire pardonner bien que de toute façon il le savait elle l'aimait trop pour lui en vouloir ne serait ce que une demi seconde. Puis Joffrey toujours le mot juste et Tiss qui s'en mêle... Elle aperçu aussi son époux qui pénétra dans la salle, ce qui fini de l'a combler!!!! Ah la duchesse était aux anges. Elle se leva à son tour et prit la parole.

Je suis si contente de vous voir tous ici, vous êtes beau, vous vous êtes déplacer, on est réunis je ne peux qu'être très heureuse. Rassurez vous ce n'est pas un exercice pour voir si la noblesse est réactive en cas d'alerte.

En faite c'est un jour très spécial pour moi, je prépare cette journée depuis un moment déjà, et ce n'est pas facile croyez moi de garder un secret ici. Car j'ai trouvé un point commun que les nobles comme la roture a , il s'agit de la curiosité. Mais j'ai réussi enfin avec l'aide de Tiss, celle de Joffrey aussi un peu et puis de notre nouveau secrétaire notre cher Ficus.

La duchesse prit une petite gorgée de vin, excellent cru je crois que nous nous souviendrons de cette année marqué non seulement par de grand événements mais aussi par ce merveilleux vin que nous cultivons.

Tous ses souvenirs c'est beau quand on y repense. Voilà maintenant des années que je suis en Anjou, aujourd'hui est un grand jour pour moi, même si je pourrais en citer de nombreux autres.

Kilia s'il te plait avance toi jusqu'à moi c'est à ton tour de faire un discours.

La duchesse respira profondément, toujours aussi radieuse mais très sérieuse en regardant son amie

Nous Lisa Marie de La Croix de Bramafan Penthièvre nous te prions de plier genoux devant nous... ce jour est un beau jour pour nous..
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Tiss__

La Vicomtesse à son tour se leva poussant légèrement Joffrey impatiente de prendre sa place, on lui avait dit ou plutôt le Ficus lui avait dit : tu te lèves et tu fais un discours. Tsss elle avait pesté genre elle a quelque chose à dire, tellement pas son genre de parler, ah par contre quand il s’agissait de râler là elle était douée. Pour le coup la Duchesse lui avait interdit de râler, bon elle allait essayer d’aligner trois quatre phrases histoire de faire plaisir.
Bruyamment, et oui tout le monde savait que la discrétion n’était pas dans les gènes de la Vicomtesse elle fit face au public.

Cher Noblesse, Chers conseillers, Chers tous ici présent.

Yop ! Pour ceux qui savent toujours pas en bon Saumurois de Saumur Yop veut dire bonjour ou bonsoir c’est selon.

Regard vers la fenêtre, la nuit était déjà tombé et l’estomac de la brune commençait sérieusement à gargouiller.
Bon sang elle savait pas quoi leur dire, passer après un Ficus une autruche et une Duchesse et bien pas facile pour la Tiss. Faire dans le discours que tout le monde comprend, bah elle savait pas. Surtout elle était comment dire restée sur le séant après le discours tant attendu de l’ancêtre…
Petit raclement de la gorge avant de reprendre.

La Duchesse, vous à enfin nous à réuni ici non pas parce que les caisses du Duché débordent et qu’elle avait envie de vous conviez à un repas festif et pas non plus parce qu’elle a envie d’une petite sauterie.

Grosse inspiration avant de continuer…

Non non elle nous a réuni parce qu’elle à une chose très importante à vous faire part !

Et oui vous savez souvent en fin de mandat il se trouve qu’on a envie de rassembler tous les gens qu’on aime … pour certains plus que d’autres…
Bref z’avez quoi ?

La Duduche à un truc super important à dire … et moi je sais ce que c’est ! Mais vous savez quoi j’ai pas envie de vous le dire parce que je suis un peu fainéante ce soir.

Rapide coup d’œil dans la salle

Et le premier qui dit y’a pas que ce soir…. Il va m’entendre ! Regard qui tue vers Vadikura qui s’il osait l’ouvrir allait se souvenir des bottes de la Vicomtesse.

Allez je laisse la parole à notre divine Duchesse.
Votre Grâce c’est à vous me semble t-il.

Tiss alla immédiatement se rassoir après son ô plus joli discours. A ce qu'elle était fière sur ce coup là ! Ou pas ...
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Joffrey

Un signe de tête de la Duchesse , c'était son tour.

Jo , après avoir saluer son frère et sa soeur se leva et prit place en avant scène.

c'est qu'elle n'avait rien préparer , ne sachant pas pourquoi ils étaient tous réunis. Petit siourire et grande inspiration .

Nobles d'Anjou , Conseiller , amis , parents....

Bonsoir.....

nous voici donc réunis , dans cette salle chargée d'histoire , salle qui a vu défiler les plus grands régnants , reçu de nobles étrangers , mais aussi gens du peuple.

Enfin une salle qui fut foulée par le plus humble jusqu'au plus grand .

cette salle aux si belles tapisseries , tapisseries qui si elle pouvaient parler , vous raconteraient la grandes et petite histoire d'Anjou.

Ahhh ses histoires , l'Anjou en a eu ... de belles ... ouip

Et Jo se mit à rêver.

Dans un sursaut , elle secoua la tête ,

oui de belles histoires , grandes héroïques , et d'autres ... plus humm coqui...

heu bon ..

donc si nous sommes ici c'est ....

ben , j'en sais rien à vrai dire...

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Xollir

Le dos bien calé face au feu, Xollir regardait le va-et-vient des invités. A l'annonce de la duchesse, il poussa un léger soupir. Attendre, encore attendre. Heureusement, il avait pris ses parchemins.

Sans attendre, il héla un domestique portant un plateau de vin. Il fallait profiter de l'absence d'Isatan. Son verre à la main, il se précipita au secours de Syriane.

Holah! Arrêtez! C'est Syriane! Vous n'allez tout de même pas lui reprocher d'avoir tant de travail qu'elle n'a point pu se changer?

Urbs

Urbs entra en même temps que les autres nobles, aussi curieux qu'eux de savoir ce qu'il en retournait. Il était habillé sobrement, cape de sinople au porc-épic d'or, épée au fourreau posé sur le côté gauche de sa hanche, un chapeau marron. Il vint s'installer sur sa place attitrée, en retrait, dû à son fief. Il croisa les bras, plissant les yeux, réfléchissant à tout ce qu'il entreprenait. Il écouta les différentes allocutions avec attention de Vadikura, puis du Chiffre, et enfin attendait celle de la duchesse.

Aurelien.

Aurélien laissa la jeune Syriane se faire consoler par Xollir qui la sortir de la galère que menait Isatan et le brun . Celui-ci porta le verre à sa bouche , et reprit en main une seconde cuisse de poulet bien grasse , avec juste son filet de sauce qui donné à cette cuisse des allures de paradis des gourmets.

Il laissa les gens sur place et retourna à son siège sans dire un mot et s'y assit délicatement , les mains bien pourvu et écouta les discours du GCD qui suivait. D'après le début de cette cérémonie , ce n'était pas de la gnognote qui allait être déclaré aux nobles et au conseil d'Anjou , surement encore quelque une de ces cérémonies traditionnels pensaient Aurélien qui vivait ici une première ... ou bien qui sait , un magnifique coup politique de la noblesse local , mais il n'y croyait pas trop en fait.

Une autre gorgé de vin qui s'engloutit et la cuisse dans sa bouche , il restait admiratif de ce monde calme qu'était celui des sang bleu , tout coulait comme il se le devait dirait-on.

Il se tourna vers son voisin , ne sachant même pas qui il était , n'y ayant pas prêté attention , et lui murmura.

*scronch* c'est *scronch* quand qu'ça *scronch* d'vient intéressant *scronch* ?

Syriane

Syriane adressa un regard noir à Aurélien qui signifait très gentiment un "Ta bouche, toi !"

C'pas ma faute ! C'est ce *** de cheval de *** !

Leur "discussion" fut interrompue net par Vadikura qui se décidait à dire ce qu'ils faisaient là. Syriane se rassit sur son banc et poussa Isatan pour voir ce qui se passait.

Blabla... Blablabla...

Citation:

mais il est temps pour moi de vous le dire…

Et ? Et ? Raaah mais ils le font exprès ! C'pas possible !

Rosebudy

Le froid de la course en voiture encore aux joues, la main fermement agrippée au bras de son frère Rose eut tout à coup bien bien chaud en voyant le monde qui emplissait la salle.

Coup d'oeil à droite coup d'oeil à gauche, sourire de courtoisie accompagnant le regard, puis, Jc lui posa une question.

Oui, oui, je crois que nous allons gagner les sièges juste derrière Jo, c'est notre place, viens je voudrai pouvoir l'embrasser avant le début, cela fait plusieurs jours que je ne l'ai pas croisé
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Strakastre

Groumpf...

Raccourci rapide certes, mais bien dans le ton de l'état d'esprit de l'Ours insupportable. C'est qu'il fallait tenir une réputation acquise de haute lutte ! Déjà qu'on était venu sortir le consort de ses offices où il s'était confortablement rangé, à côté de ses architectes... et pour une.. convocation à une réunion qui allait commencer dans les heures à suivre, sans en connaitre l'objet préalable... Y avait de quoi vous faire pester en tempête automnale...

C'est donc protocolairement revêtu de son armure de cuir, relustrée pour les occasions du genre, et rehaussée d'une cape carmin que l'Ours fit son entrée, pour une fois, silencieuse... vu l'atmosphère "solennelle" des lieux.
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197856

Jetant un regard mi figue mi raison mi laine mi coton , genre 100% polyester à sa fille, le vieux finissait de griffoner quelque chose lorsqu'il se leva et avança vers l'estrade en tachant de réfléchir à ce que venait de dire Vad :

Un comme ensurable ? Il a voulu dire En comme ensurable surement, mais ça vient de quoi ce mot, du verbe ensurer dont la définition est pratiquer l'ensure ?
Trop de question,le Duc monte à la tribune et et tache d'éloigner ses doute en toussotant grassement avant de prendre la parole :

Car c'est par la persévérance et l'astuce que le renard dispose de ruse,
Pret à manger sa patte, prise au piège mesquin, que n'use
Sa determination.

Buse éplumée craint les courants d'air ; comme les gants, pour vos mimines
S'imposent et vont par paire, les parts de terres angevines
Par accession.

Aussi, s'il faut un titre, ou une appelation,
Qu'elle se mérite, et avouons,
Qu'il n'est de plus méritant
Qu'un de ces enfants...

Qui parvenu à l'age mure
Ou la vie, au mieux, s'endure
Se souvient de ses racines
Toujours scellées en terre angevine.

Merci.

Puis il reparti comme il était venu, en toussant.
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Aurelien.

Doucement , mais surement la salle du trône se remplissait , et y'avait vraiment de tout , on invitait n'importe qui dans les assemblés des hauts dignitaire d'Anjou ? A croire que les paysans du fond de la campagne se gène plus et se pose à coté des conseiller , Aurélien tourna légèrement la tête , laissant les conseiller à leurs discussions dont il se moquait bien tellement c'était vide.

Il se retourna et vit Isatan envoyer la gueuse vers les cuisines , il ne manquait plus que les coups de pieds aux fesses et la scène était magnifique. Petit sursaut d'imagination chez le Penthièvre qui se dirigea vers la ripaille et en tira un os de poulet qui dégoulinait de sauce , il l'enfourna dans la bouche , s'en arracha un bon morceau et le balança quelque pas derrière les tablées et s'adressa à la boueuse qui s'était posé chez les conseiller.

Va bouffer c'rognon la gueuse , et fout moi l'camp d'ici !

Il se retourna pour prendre une coupe de vin et attendit que la chose daigne quitter le lieux de rassemblement des conseillers. Tout juste sa phrase débitait , le tas de boue répondit à Isatan , et Aurélien ne put s'empêcher de rire et répondre calmement.

Et c'est comme ça qu'on se ramène à une cérémonie ? T'ferais quand même bien d'passer par les cuisines te désaloper !

Vadikura

La duchesse Fifou d'un signe de tête lui avait donné signe du départ de la cérémonie et surtout ordre de meubler, pour un meuble tel que lui, l'action serait facile. Il se leva et se rendit sur l'estrade face au public

Nous voici réunis en ce lieu pour un événement important, combien en me croisant m'ont questionné pour connaitre la raison de cette convocation. L'attente permet parfois une profonde réflexion et une introspection sur soi même qui ne peut être que bénéfique sauf si vous êtes introverti car la vous plongez dans les abimes de votre moi et ce que vous pourriez y découvrir ne sera forcément plaisant, mais je m'égare, revenons en donc au pourquoi du comment!

Il me parait important de saluer la présence du gratin angevin, noble de haut rang et conseiller, je ne les saluerai point mais je ferai ici éloge de la noblesse qui travaillent ensemble et en tant que responsable, car secrétaire pas possible pour moi, n’ayant pas de lunette et ne pouvant donc coller au proverbe bien connu, secrétaire a lunette, secrétaire a qu….Hum, pardon, je m’égare une nouvelle fois ! Je disais, je suis heureux de travailler dans cette ambiance ….

Bon, bon, je ne sais si vous savez pourquoi vous êtes ici mais il est temps pour moi de vous le dire…

Collant sa main a son oreille comme si communication mystérieuse lui tombait dans le tuyau conduisant a son tympan

Arf, on me dit que mon temps de parole est dépassé, je passe donc l’estrade a l’incommensurable 19

Isatan

La jarretière qui somnolait près de la cheminée, se réveilla en sursaut en voyant arriver un tas de boue ...
C'quoi ça ??
Ah nan mais ça va pas l'faire si on laisse entrer n'importe qui hein .
Z'allez voir que ça va encore être de sa faute.
Se levant , elle se tourna vers les autres conseillers les regarda l'un après l'autre faisant passer le silencieux message :" Celui qui m'pique ma place j'le ruine !"
S'approchant de ... du truc boueux quoi , elle l'apostropha

Hey ho les pouilleux c'est pas là !!
S'tu veux un truc à grailler t'fais comme les autres loqueteux du duché !!
T'passes par derrière , les cuisines !!
En clair tu dégages !
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Jchris

Jchris avait effectivement oublié. Et il fut surpris de voir débouler Rose qui le tançait gentiment. Il se dit à lui même qu'il était un peu boulet dans l'affaire mais, la mairie l'avait aussi occupé avant de passer au conseil

-Oups, désolé Rose. Tu as raison, nous allons être en retard, mais je suis déjà habillé, j'avais pensé à ça mais ca m'était sorti de la tête. Et si nous y allions, histoire de ne pas être les derniers

Citation:

Arrivée au chateau

Il lui tendit le bras pour la consuire dans les corridors. Il n'en disait rien mais était intrigué par ce soudain rassemblement. Puis, il pensa: Nous serons au courant bien assez tôt et la précipitation n'est pas bonne conseillère, alors attendons

Arrivés à la salle du trône où il y avait vraiment foule, Jchris était soufflé et se décidait à cramponner quelque peu sa soeur pour ne point la laisser être bousculer par la cohue

De sa haute taille, il crut entre voir Joffrey et demanda à Rose si elle souhaitait la rejoindre
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Syriane

Syriane était tranquillement en train de s'arranger un peu, quand Isatan lui sauta pratiquement dessus. Pouilleux ! Loqueteux !!?? Dégager !!!!???
Syriane se releva de son siège et la toisa.

T'as un problème contre la nouvelle mode, ou quoi ! J'suis conseillère autant que toi, d'abord !

Le rouge lui monta aux joues, l'était un peu honteuse. Faut dire qu'elle devait pas être franchement reconnaissable, mais ça elle allait pas l'admettre ! Elle s'essuya le visage d'une main, et redressa son manteau.

J'suis Syriane ! Va te laver les yeux !

Ouch c'était ptèt pas chose à dire, elle, elle devrait se laver de la tête au pied, et pis elle devait pas sentir super bon en plus. M'enfin on se défend comme on peut, non ?

Kilia

Elle avait gardé le silence examinant une à une les personnes déjà pressentes. Personne n'avait l'air de savoir, et elle non plus ce qui avait le don de l'agacer, parce qu'elle n'avait pas l'habitude de ne pas savoir, elle aimait être partout et savoir encore plus.
Enfin la Duchesse arriva et pendu à ses lèvres elle attendit de savoir. Mais il n'arriva pas ce qu'elle crut qu'il arriverait. Fallait encore attendre, elle allait laisser échapper un soupire lorsqu'un baiser atterrie dans son cou. Étonnée d'abord, puis voyant Vad s'enfuir, un sourire pointé de rouge aux joues éclaira son visage. Il avait fait vraiment cela... Elle resta sans voix continuant à le regarder de ses grand yeux brillants. C'était-elle trompée?
Bisou de Jo qui lui remet les pieds sur terre. Mais sans perdre ce sourire chargée d'une pointe d'étonnement et qui lui faisait chaud au cœur.
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Syriane, incarné par Xollir

[La Flèche]

Syriane à moitié endormie sur la table se réveilla brusquement. L'es quel heure ? ... ... Déjà ! Elle se releva d'un bond et sans prendre le temps de se peigner de s'habiller, de se rendre présentable quoi, elle fila dehors chercher sa monture de fonction. La folle tourna en rond deux trois fois sur elle-même avant de se rappeler que y'avait des écuries dans le coin, et que sa jument (ou son étalon, qu'est-ce qu'elle en sait, elle est pas aller voir !) devait s'y trouver. On selle le tout, on prend un manteau chaud et hop ! au galop !

[Entre LF et Angers]

L'a déjà une heure de retard, sans oublier la route... Cheveux dans le vent, elle y voit que dalle (ben oui, les cheveux devant les yeux c'est pas top) et vu qu'elle monte un truc pas très fut fut, elle s'prend un fossé. Enfin elle se prend, disons qu'elle fonce dessus, et que par la force des choses, elle se retrouve les quatre fers en l'air ! Et vladingue !
J'vous passe les détails, la boue, les bleus, et le cheval qui s'est foutu de sa gueule. En tout cas l'a vraiment l'air d'un épouvantail maintenant. Elle maugrée pour la forme et se remet en selle. Taïhaaauuut !

[Angers]

Syriane accroche vaguement le truc qui l'a ammené jusque là à un anneau et se presse vers la salle du trône. Enfin se presse... Disons qu'elle se balade d'un bon pas dans tout ces couloirs. Par çi, par là... Ah nan pas par là, c'est un cul-de-sac, bon ben ça doit être de ce côté...

[Salle du trône]

Une demi-heure plus tard, elle finit par trouver l'endroit. Y'a déjà plein de gens, tout beau tout propre. Alors qu'elle... a des cernes sous les yeux, les cheveux en pétard, les habits crottés, et le visage rouge d'avoir courru dans ses maudits couloirs. Elle s'asseoit à droite, à côté de tout le monde.

Bonsoir.

Puis époussette ses vêtements l'air de rien, et remet un peu d'ordre dans ses cheveux; (fin se contente de se dégager les yeux).

Ouf, j'suis pas trop en retard, finalement !

Rosebudy

Citation:

De: Vadikura
A: rosebudy
Posté le: Hier à 23:21
Sujet: Communication de haute importance Citer le message
Yop a vous nobliaunne et nobliau,

Demain salle du trône en gargote, une communication de haute importance sera faite. La duchesse nous attendra tous au coucher du soleil (vers 20h).

Notre présence pour vous qui êtes en Anjou est fortement souhaitée, ripaille sera proposée pour conclure ce rassemblement de la fine fleur du duché!

Vadikura de Penthiévres

Duc de Charney

Secrétaire du GCD

Rose avait bien lu la missive, mais l'avait oublié dans un coin de sa tête.

Pendant la journée, elle avait travaillé dans son bureau au milieu des parchemins et des velins de l'Université, et c'est au milieu de tout ce fatras, tard le soir qu'elle s'aperçut en relisant la lettre, que, et bien tout simplement elle risquait fort d'arriver en retard.

Parceque dans son souvenir, la petite sauterie était prévue en salle des cérémonies, non loin de l'université, et là, il fallait tout bonnement retourner vite fait à Angers, en ville, pour gagner au mieux et au plus vite la plus vieille salle du trône d'Anjou, celle où Jchris lui avait fait serment d'homme lige, celle où sa filleule Paquerette avait reçu ses deux couronnes de Duchesse, celle ..... breff, celle de tant de souvenirs, que tout à coup la tête lui tourna, et les larmes lui montèrent aux yeux, une boule montant et descendant de la poitrine à ses entrailles.

Chassant d'un geste, ses funestes pensées, elle posa sur ses épaules sa cape encapuchonnée, émeraude doublé de taffetas blanc comme neiges au soleil, afin de dissimuler sa modeste vêture de la journée, n'ayant pas le temps de faire mieux pour l'occasion.

Elle regarda avec désespoir ses doigts tachés d'encre, impossible pour l'occasion de dissimuler ses travaux, écrire, et écrire et écrire, c'était son lot quotidien.

Le sourire lui revint aux lèvres, une bonne petite soirée, en belle compagnie, vin d'anjou et civet de lièvre, chouchen et pommes en croutes, Armagnac et porcelet à la broche, l'eau lui en vint à la bouche, et c'est l'esprit en joie qu'elle pris la direction des festivités.

Oh mais se dit elle, je ne vais surement pas partir sans Jchris, cet acharné du travail doit encore traîner au conseil.

Elle partit dans les couloir, passa finalement devant les majestueuses portes de la salle du conseil, et demanda à un appariteur d'aller lui chercher son frère.

Rose éclata de rire en voyant la mine déconfite de son frère, un gamin pris les mains dans le pot à confiture n'aurait pas fait une mine plus drôle.

Allons , vite, cocher, à Angers salle du trône, et que sa fouette.
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Vadikura

L’heure, c’est l’heure après l’heure, tu bouffes les restes. C’est avec cette pensée que le duc de Charney pénétra en salle du trône, il allait encore se taper morceaux ingrats de viande et boire les fonds de verre.
De rage, il alluma pipe calmante et la fumée bleu se lova autour de lui. Il entra donc sereinement et sa vision exacerbé par une dilation des pupilles aperçut d’abord l’autruche, qui si il avait pu, aurait fourré sa tête dans le sable !
Puis un sourire béat apparut a la vue de Kilia, radieuse, égale a elle-même et à la vision paradisiaque qu’il conservait toujours en mémoire…
Il s’approcha doucement d’elle et miracle des miracles, le tabac sarrasin augmentant sa libido, il lui glissa baiser au creux du cou avant de fuir et de se jeter sur un fauteuil dans l’attente de sa nièce, la Duchesse Fifou et de son annonce !

Joffrey

Jo regardait la belle jeune fille qui marchait quelques pas devant elle , devisant gaiment avec son frère.

Elle sourit , toujours fière de ses enfants . Peu avant d'entrer ceux ci stoppèrent et la laissèrent passer.
Jo entra , et de suite se dirigea vers l'avant , elle salua les personnes présentes , bizouilla Kilia , petite révérence au Duc chiffré et enfin s'installa avec ses enfants .
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Fifounijoli

La duchesse après avoir revêtue une très jolie robe aux couleurs angevine non contente de sa petite convocation attrapa le bras de son père qui semblait ravie de l'accompagner.
Toujours un large sourire sur le visage, le regard pétillant elle s'amusait en entendant son père rouspéter mais ce petit moment à ses cotés lui fit du bien. Son ours ne tarderait surement pas de l'a rejoindre non plus du moins elle espérait le voir rapidement aussi.

Saluant tout le monde et ravie de savoir que certain avait même lancer les pari pour savoir de quoi retournait cette petite réunion.

Bonjour à tous je suis contente de vous voir ici nous allons attendre encore un peu avant que j'annonce le pourquoi de tout ceci. Sinon ca ne sera pas marrant

Regard espiègle de la rouquine puis elle prit un verre de vin d'Anjou attendant le reste des invités s'installant sur son trone
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Aurelien.

Une chemise d'azur aux fins lacets d'or qui choient le long du torse. Avec ceci, une paire de braies courtes de couleur sombre, sable, retenue par une ceinture somme toute assez banale. Plus bas, des bas en tricot de soie recouvrent ses mollets, eux même enveloppés, pour la moitié, par une paire de bottes dont l'extrémité semble reluire telle l'opulence se manifestant dans toute sa garde robe. Le jeune homme était riche, mais il préférait le garder pour secret. Un chapeau légèrement plus adopté que son bonnet actuel, juchée sur sa tête semble renforcer ce côté magnifique conféré à l'homme. Tandis qu'il terminait de chausser la deuxième botte de cuir avec quelque mouvement virulent des pieds pour attraper le trou , celui-ci enfile, à l'un de ses doigts de la main dextre, et les joyaux incrustés reluisent de mille éclats, tel l'astre solaire s'épanchant de ses rayons sur son visage quand il l'admirait , petit souvenir d'une ballade en Angoumois . Il ne porterait pas de gants et espèrerait donc ne pas à avoir toucher quelconque chose qui salirait ses mains si propre sous ses gants par habitude.

Après quelques minutes passées à admirer son nouvel ornement, Aurélien décida de se lever enfin et décida de prendre son mantel. Une fois fait, il se dirigea à l'extérieur de la demeure , rejoindre son cheval qu'il avait préparé pour prendre le départ en direction du Castel ducal. Le voyage était toujours fort ennuyant, malgré la distance qui n'était pas si grande entre les deux villes . Mais l'on ne pouvait échapper à ses devoirs, et ne pas se presser sur un ordre de la duchesse dont il avait déjà eu vent de la cérémonie à venir bien clinquante aurait était signe d'un manque de respect de sa part, c'est pour cela que le Penthièvre avait revêtu ses plus beaux vêtements . Il n'en avait cure, il le faisait pour lui avant tout , histoire de se démarquer un peu avant les jours qui étaient à suivre , se préparer aux possibilités qui s'entrevoyaient . S'imaginer être confondu avec n'importe l'aurait insupporté plus que tout . A ces pensées, le brun passa le revers de sa main dans se cheveux , juste en soulevant son chapeau un instant afin de rabattre ces quelques mèches qui devenaient doucement volumineuse.

Il était maintenant presque arrivé à Angers , seul dans le froid d'un hiver qui s'annonçait rude , mais ce petit trajet était en l'honneur de la Duchesse , sa mère qui le convoquait aujourd'hui en tant que conseiller ducal pour une cérémonie qui se voulait spécial. Petite pensé pour son parrain qui avait avait toujours gouté avec saveur ce genre de distraction ... pas vraiment le temps de voyager dans ses songes qu'il avait laissé son cheval pour se rendre en lieu de la salle du trône ou il entra bien droit , fier de sa personne , digne de ce qu'il était. Il s'avança sans mot vers l'endroit ou se trouvait rassembler les conseiller , un petit regard de chaque cotés pour trouver de quoi se mettre sous la dent quand l'occasion lui viendrait , puis son pas se finit à quelque mètres de la vicomtesse d'Andigné , lui offrant un léger sourire charmeur avant de rejoindre l'ensemble du groupe des conseiller présent à cet instant.

B'soir ... Alors c'est quand que cette petite sauterie débute ?

Kilia

Elle était sur le départ losque missive lui arriva, elle descendit de cheval et reporta au lendemain, elle était femme de devoir, et ordre de duchesse n'était pas rien.
Robe rouge celle qu'elle aimait le plus, celle qui lui ressemblait le plus, cheveux noirs attachés avec un simple ruban, croix d'Aristote au cou qui allait la suivre partout. Et juste pour le faste, diadème de duchesse. Elle avait mis sur les épaules le manteau de Pair, il n'était point à son goût mais elle s'était dit qu'il lui tiendrait chaud avec la fourrure d'hermine blanche et comme elle ne l'avait jamais vraiment sorti. Ce jour semblait celui du conventionnel autant le prendre pour l'allocution de la duchesse. Se regardant dans le miroir elle trouva cela ridicule, le jeta sur son lit et partit en attrapant sa grande cape rouge.
Elle entra alors dans la salle du trône se demandant bien ce qui pouvait être si important. Elle salua les gens, et prit sa place.
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE

Isatan

L'était plongée dans ses pensées .. f'in f'sait genre elle pensait ...
En réalité , elle pensait pas à des truc très aristotéliciens .. bref pensait , mais vaut mieux pas savoir à quoi .
Yop , bonsoir ...

Les autres commençaient à arriver , l'avait bien fait d'arriver tôt , à coup sûr lui auraient piqué la meilleurs place ... ces rapaces ! Voyait bien à leurs regards qu'ils voulaient sa place mais nan ! Leur donnerait pas.

L'homme en robe .. léger sourire , dira ? dira pas ? Nan dira pas ...
S'rait capable de se la jouer homme enceinte pour lui piquer aussi sa place ...

Un mot :" Buffet" .

Regard qui s'illumine , se tourne en tous sens , c'est vrai ça !
L'est où la graille ? Et la tanche ?
Vont quand même pas les laisser mourir de soif et d'faim !
Eux la fine fleur du conseil , m'enfin surtout elle en fait ....

Arf nan , pas vu !
Qui qu'a vu la graille ????

Voyant ensuite arriver son logeur , l'Duc 19 quoi, elle admira la démarche et le port de tête inégalable disant clairement:"Mais qu'est-ce que j'fout là ... "
C'est à ce moment précis qu'elle décida quand j'serai vieille , j'veux être pareil !!
M'enfin les caries en moins ... pis mieux conservée ... pis avec moins d'gosses ... ouais nan en fait pas sa meilleure idée ça ...
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197856

Le vieux Duc avait été averti comme de nombreux par missive, qu'il avait lu puis oublié aussi, tot. Mais sa fille, la Duchesse, l'avait fait dépêcher sur place et était même aller jusqu'a le trainer elle même jusqu'au chateau. Aussi arrivèrent ils tous les deux en salle du trone, elle la mine visiblement rejouie, lui baragouinant quelques : "mais j'ai pas envie",ou autre "schreugneugneu", en passant par : "mais pourquoi que je dois être la" et "j'suis sur que c'est plein de gens moches".
C'est donc plus amorphe que jamais, comme possèdé de la vivacité de la girolle, et dans un grand bruit de savate rayant les pierres du parvis que le père, et sa fille, entrèrent ; la Duchesse répondant aux salus, le vieux se cachant la tête dans ses mains en secouant négativement la tête.
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Xollir

Une convocation avait été distribuée aux membres du conseil. Voilà qu'il fallait faire des heures supplémentaires. Néanmoins, mieux valait ne point mécontenter la duchesse. Aussi Xollir avait-il revêtu ses plus beaux habits, à savoir sa robe d'avocat, pour se rendre à la salle du trône.

Il avait emporté quelques textes de loys, au cas où les discours s'éterniseraient. Il constata avec plaisir que quatre conseillères avaient déjà pris place près de la cheminée, et les salua d'une légère inclinaison de tête.

La bonne soirée à vous! Comment allez-vous? Bon, je ne sais si les conseillers masculins sont censés prendre place ici ou de l'autre côté de la salle. Mais vu que la cheminée est ici, et que de toute manière je porte la robe...

Et sans plus de cérémonie, il prit place avec elles. Il attira l'attention d'Isatan, avant de lui murmurer :

Vous avez repéré le buffet?

Saharane

Saharane était en retard, elle avait fait un détour par la taverne pour manger encore un peu histoire de pas avoir faim. Elle arriva et vit, la bailli, la prévôt et la chambellan déjà en place.

_ Bonsoir tout le monde !!

Tiss__

La veille la Vicomtesse avait eu un pigeon aux couleurs de Charney, rapide lecture du message de Ficus 1er, convocation en la salle du trône pour le lendemain à la tombé du jour. Perplexe un petit moment Tiss se demandait si elle devait renvoyer la bestiole à son maître ou la garder. Finalement elle décida de conserver la bête en remplacement de celui que maître Linon avait sauvagement agressé quelques jours plus tôt.
Le jour J après avoir passé la journée à se demander pourquoi la Duchesse avait convoqué toute la noblesse angevine ainsi que les membres du conseil, Tiss s’était décidé à se préparer, troquant braies et chemise contre une jolie houppelande.
Entrée discrète de la Vicomtesse dans une salle du trône encore calme et qui ne tarderait pas de ressembler à un poulailler dès que tout le monde serait arrivé. Tiss se dirigea vers sa future vassale déjà présente, pour une fois qu’elle était à l’heure … Et lança un rapide

Yop à Isatan ainsi qu' à Mck présente également, avant de prendre place.
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Isatan

La Prévôt des Maréchaux avait reçu comme tous les autres conseillers ducaux , invitation à se rendre en la salle du trône ...
Sortant de son bureau elle s'y rendit se demandant de quoi il en retournait.
Arrivée sur les lieux , elle se rendit vers l'endroit où les conseillers devaient se tenir , l'avait bien appris sa leçon sur ce coup , devant à droite près d'la ch'minée , l'aurait pas froid comme ça si jamais un discours à vous endormir un bataillon de soldats se tenait là ....
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Mckagan

Mck avait fini son tour des bureaux, et elle pris la direction de la salle du trône où elle avait été conviée en salle du conseil. Elle vit qu'Isatan était déjà là, mais la salle semblait encore bien vide. Elle alla s'installer à côté de la prévôt.

Bonsoir Isatan, je vois qu'on nous a bien installé près de la cheminée. J'ai hâte de savoir le pourquoi de ce grand rassemblement.
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--Passetemps

En soirée, Passe-Temps avait reçu une drôle de missive. On lui demandait de ré-ouvrir la salle du trône , pas celle qui se trouvait au centre du château , mais celle qui avait ses baies vitrées en façade, directement avec vue sur la grand’ place d’Angers. Elle servait peu et avait besoin d’un grand nettoyage.
Passe –Temps en oublia pour une fois de prendre son temps. Il se dirigea à grand pas vers les communs.

Allez soubrettes, valets, domestiques …. A vos seaux et serpillières , la salle du trône doit resplendir pour demain , cria t il.

La domesticité se mit en marche.

Les lustres furent lustrés, le sol lavé , les bibelots dépoussiérés. De nouvelles bougies furent disposées … Tout ce petit monde semblait danser un ballet bien orchestré

Enfin vint le moment de disposer les assises

Face au trône, de part et d’autres ,de large siège firent leurs apparitions

Rang 1 : Ducs et Duchesse et leur descendance
Rangs 2 : Vicomte(sse) et Baron(ne) et leur famille
Rang 3 : Seigneurs de Mérite suivi des vassaux.
A l’arrière sur de simples bancs, la roture .

Les conseillers d'Anjou se tenaient bien entendu à l'avant . sur le même plan que le rang 1 mais décalé vers la droite.

Au petit matin, les soubrettes vinrent fleurir la salle, et préparer le grand salon attenant qui recevraient tout ce monde après , pour partager ripaille et vin.

Cosmik_roger

Cosmik-Roger était venu à la requête de son oncle qui l'attendait en salle du trône. Il vint et s'inclina devant le chef de famille, l'aïeul respecté, le duc de Montsoreau et le Régent d'Anjou.

Citation:

Cosmik-Roger, Seigneur de Pannard, tu t'es montré coupable de forfaits que la heraulderie punirait sévèrement et si la justice Angevine s'est montrée indulgente, j'estime qu'il y a une matière à faire penitence.

Aussi par ma voix, comme Régent d'Anjou et chef de la Famille Penthièvre dont tu tires ton sang, j'exige que toi Cosmik-Roger, fasse pélérinage dans chaque ville d'Anjou afin d'y faire acte de noblesse. Tu y donneras aux églises et te rendras utile en apportant ton aide aux plus défavorisés. Ainsi, une fois que j'aurai entendu les louanges sur tes actes généreux et nobles venus des quatres coins de l'Anjou, tu pourras te considérer gracié.

Le seigneur de Pannard fit un signe de la tête montrant qu'il avait bien compris l'ordre que lui donnait le Régent.

Bien, votre grâce. Je vais de ce pas commencer mon pèlerinage à l'église Notre-Dame de Nantilly de Saumur.
Mes actes n'avaient rien de nobles, et je vais réparer autant qu'il est en mon pouvoir cette erreur de jeunesse qui teintée d'amour et d'illusions m'ont fait oublier les devoirs qui s'imposaient à moi en tant que représentant de la noblesse angevine.

Je vais toutefois terminer mon mandat de Tribun à Saumur et continuer à aider les pauvres et les vagabonds, mais aussi tout ceux qui auront besoin d'une aide. Dans quinze jours je pourrai me déplacer et aller dans les autres villes de notre duché et y aider mon prochain. Peut-être que celle qui m'accompagnait lors de mes erreurs sera de retour, ainsi je pourrai faire le pèlerinage avec elle.

Il se retira en s'inclinant encore une fois.

197856

Dans le logis Ducal, qui s'érige au milieu de l'esplanade principale du chateau-fort, une pièce recouverte de tapisserie à été aménagée en bureau ou cartes et dossiers s'étalent partout dans un foutoir total.

Un laquais frappe à la porte et entre, droit comme un i, il décline :

Mon maitre, heu la Grand heu, il hésite, Vicomtesse de France, sa Candeur heu Rémisa de Maltort, la Douanière à six doigts vous attends en bas.

Le pauvre dévoué ne recoit comme réponse qu'un massif ouvrage sur la place de l'EA dans le Royaume redigé par FrèreNico, lancé dans sa direction et un :

Crétin.

Le Duc deMontsoreau, et Régent d'Anjou se redresse et étonnement de mauvaise humeur, prend le tome deux de la CA pour les nuls dans sa main préparant son geste :

Et bien sur, elle patiente toujours ?

A peine le laquais entame t il son oui qu'il est forcé d'éviter un nouveau livre.

Le vieux Duc saisi une nouvelle pièce de la collection d'Angers et avançant vers la porte :

Qu'est ce que tu fais encore la, cours lui dire que je la reçois dès maintenant, installe la au mieux et fait préparer un déjeuner frugal : paté et pain de viande, volaille, chevreuil et qu'on abbatte de suite une de ses grosses dindes haut sur patte qui cavalent dans les douves et je parle pas des filles qui préparent nos repas.

Idiot.

Et le pauvre valet s'enfuit à toute jambe échappant de justesse au livre qui ne manque pas de voler vers lui et retombe s'ouvrant sur une page ou s'inscrit un poème (de François Villon) :

Citation:

Je meurs de seuf auprès de la fontaine,
Chault comme feu, et tremble dent à dent.
En mon pays suis en terre longtaine
Lez un brasier frissonne tout ardent,
Nu comme ung ver, vestu en président.
Je riz en pleurs et attens sans espoir,
Confort reprens et triste désespoir,
Je m'esjouÿss et n'ay plaisir aucun
Puissant je suis sans force et sans pouvoir
Bien recueully, débouté de chacun

Et à son rythme lent, le Régent d'Anjou alla à la rencontre du Heraut de son Duché d'appartenance, Grand Chambellan du Royaume de France et Malnommée.
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197856

Autre jour, même lieu.

Le vieux Duc avait fait mander le jeune Seigneur de Pannard afin d'avoir une petite discussion avec lui, sur sa place, son rang. Il était à présent devant lui, incliné, attendant le sort qui lui était réservé :

Cosmik-Roger, Seigneur de Pannard, tu t'es montré coupable de forfaits que la heraulderie punirait sévèrement et si la justice Angevine s'est montrée indulgente, j'estime qu'il y a une matière à faire penitence.

Aussi par ma voix, comme Régent d'Anjou et chef de la Famille Penthièvre dont tu tires ton sang, j'exige que toi Cosmik-Roger, fasse pélérinage dans chaque ville d'Anjou afin d'y faire acte de noblesse. Tu y donneras aux églises et te rendras utile en apportant ton aide aux plus défavorisés. Ainsi, une fois que j'aurai entendu les louanges sur tes actes généreux et nobles venus des quatres coins de l'Anjou, tu pourras te considérer gracié.
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Nebisa

Portes du Castel d'Angers... Ayant mis pied à terre, la Malemort d'un sourrire remercit le laquais ducal et prend le temps d'observer, avec nostalgie, les fiéres murailles, faisant un bon dans le temps pour se revoir, il y a des années, investissant les lieux aux cotés de son cousin adoré... revoyant Bralic fiérement dressé, armes à la main, cette si courte derniére nuit... l'église qui avait abrité leurs derniers ébas était-elle toujours là ? Elle n'avait jamais pu s'en assurer... Et là haut, la fameuse tour, bureau du Porte Parole d'ou elle lancait ces déclamations avant que Gerfriedounet ne la conduise en un séjour bien moins confortables, ces joutes dont elle apercevait l'entrée voisine...

Mais basta, elle n'avait pas le temps de s'épancher, encore moins de s'attarder... elle était attendu dans le Maine au plus tôt et devrait traverser ces terres sans se laisser prendre aux filets de la douceur angevine...

Pour l'heure, elle venait, porteuse d'une officielle missive, sous les auspices du Grand Chambellan de France saluer le légitime Régent d'Anjou et l'informer de sa traversée de ses terres.

Tandis que son huissier s'approche du laquais, elle se détourne, laissant encore un moment son esprit vagabonder sur d'autres pensées, plus noires... tandis que dans le coche dormait en silence, sa fille et héritiére et son dernier né, ce petit Foulques à la sombre auréole... elle les laisserait tous les deux auprés de son vassal suzerain, en Orléanais... la rumeur faisait de lui le pére de Foulques et cela l'arrangeait tant la vérité était ailleurs...

Faites annonces à Sa Grasce le Duc XIX que le Grand Chambellan de France, Sa Grandeur Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabriéres, Dame de Sigloy, douairiére de...

Reprenant l'huissier, prêt à suffoquer, la Chieuse interrompt la litanie d'un geste impérieux de sa blanche main.

Eudes... ça suffit... point n'est besoin d'anonner ainsi, nous espérons être reçu avant le crépuscule... Toi, files prévenir ton maistre, et que je n'attende pas plus qu'il convient.

Sans plus prester attention au valet qui disparait, la Malemort s'éloigne de quelques pas, cherchant des yeux la pointe du clocher de l'église qui occupe à nouveau ses pensées, entre amertume et tendresse, ces parfums capiteux entourant la nostalgie.
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Urbs

L'évêque d'Angers, Verty, en voyage en Bretagne, prévu il y a longtemps, avait confié à Urbs de Valorl une lettre à la duchesse et au conseil du duché d'Anjou, pour qu'elle puisse arriver entière et rapidement.

Verty a écrit:

En ce jour du 11 février de l’an 1457,

Moi, Verty de Montfort-Toxandrie, Evêque d’Angers, prêtre de la Sainte Eglise Aristotélicienne et romaine, condamne avec fermeté les exactions commises sur le territoire angevin par des troupes ennemies.
C’est avec la plus grande force que j’enjoins toute personne à lutter pour le droit des peuples à défendre l’intégrité de leur territoire.
Tant que le duché d’Anjou sera et demeurera Aristotélicien, dans la vertu et dans la vraie Foy il demeurera digne et inviolable.
Sit nomen domini benedictum !

Verty de Montfort-Toxandrie Evêque d’Angers.

Dragonet

A la duchesse Jaëlle de Montmorency et son conseil,

Citation:

Votre Grâce,

Comme je vous en avais informé il y a de cela quelques temps en privée, je dois rejoindre le Limousin.

Etant sur la demande de Pisan, grand prévôt de France assigné à Angers à la disposition de la couronne, mon retour en limousin lui avait cependant été annoncé de longue date, et il était convenu qu’elle n’y ferait aucun obstacle mais qu’elle souhaitait que je l’en avertisse tout de même.

Je n’ai à ce jour aucune réponse me notifiant la réception de l’information, mais je ne peux plus attendre sa réponse officielle.

Plusieurs raisons à cela :

La première est politique, je serais le 6 nommé officiellement chambellan du Limousin et de la marche, ce qui comme vous le savez, en vertu du traités sur les ambassadeurs signé le septième jour de l'an de grâce mil quatre cent cinquante six entre nos deux régions par la comtesse Nebisa de Malemort et la duchesse Joffrey me confère l’immunité juridique et votre protection.
J’aurais pu attendre ce jour là pour partir, mais la chancellerie est actuellement sinistrée à mes yeux, et outre le recrutement, je ne désespère pas arriver assez tôt pour tenter d’insérer le limousin dans le 5ème festival de la couronne qui à lieu le 16 de ce mois. Ne pouvant agir librement et communiquer si loin, je dois être sur place rapidement, et seul le désir de mettre au monde mes enfants à retardé mon départ.

La deuxième raison est médicale. Je souffre d’une blessure à la colonne qui provoque des paralysies actuellement momentanés mais qui s’aggravent et des douleurs que ni l’usage de jus d’opiacé, ni l’absinthe ne peuvent désormais calmer à moins d’en augmenter les doses, ce qui me rendrais en permanence inapte à toute chose. Je ne dispose en Anjou au domaine de Cévillé qu’un laboratoire sommaire, et j’ai besoin de retourner au domaine de Castelcerf où j’ai fait venir du temps de mon service pour la Reyne et l’Hôtel –Dieu des ingrédients et matériels les plus rares du royaume. Chaque jour de plus que je reste ici est une torture qui déchire mon corps et dont je veux le délivrer.

La troisième raison est plus triviale, j’ai décidé que mon jeune disciple qui est actuellement sur le trône du limousin serait un parti des plus convenables pour ma fille, et comme tous les jeunes gens, ils ont hâte de se rencontrer. Je reconnais le caractère futile de vouloir se connaître avant les fiançailles, mais vous connaissez les enfants, et devoir supporter des questions aussi « importante » que... « Tu crois qu’il m’aimera, qu’il me trouvera belle, est ce qu’il est beau, tu sais si il sait danser.. » lorsque l’on souffre, ne peux qu’aggraver votre humeur, humeur que je voudrais épargner à l’Anjou.

Il va de soi que je prends sur moi la responsabilité entière de précipiter mon départ, il s’agissait ici que d’être courtois et de vous en avertir, mais mon statut de chambellan et nos traités vous libère des demandes de la couronne à mon sujet. Néanmoins, pour ne laisser aucun flanc à une critique, je resterais en contact avec mon homologue Fifounijolie et me tiendrais à votre disposition si le moindre incident du fait de mon départ pouvait survenir.

A ce sujet, j’espère bien que des cette semaine, nos deux provinces pourront travailler de concert, et je ne veux nul autre ambassadeur que moi-même pour traiter tout dossier que votre Chambellante jugera bon d’aborder (et pourquoi pas cette ligue du chiffre ?). Je vous rappelle également que j’aurais donc de nouveau accès au Haut conseil de l’ADC et que ma médiation vis-à-vis du Poitou si elle était nécessaire va de soi.

Notre collaboration à l’université vous à, je l’espère, donné l’assurance que j’étais un homme de parole et d’honneur, et que je ne ferais rien qui puisse vous porter préjudice, si je pensais que cela puisse être le cas.
Et si l’honneur n’y suffisait pas, et que je ne sois pas homme de raison, sachez que l’affection que je vous porte y pourvoirait tout autant.

Dans mon verre et dans mon cœur, l'Anjou apporte le bonheur, soyez assuré que cette devise m’est précieuse, et que vous avez chaque jour à votre service, une partie de mon cœur. Il est donc fort probable que je revienne bientôt dans tout les cas.

Prenez soins en mon absence de cette terre, car j’y suis votre vassale, de ses gens, car il s’y trouve ma famille, et faites là grandir et prospérer car c’est aussi là que grandisse mon sang et mon âme. Et qu’en échange Dieu veille sur vous et vous protège.

Avec tout mon respect, et une sympathie non feinte,

Dragonet de Castelcerf
Vicomte de Saint germain
Seigneur de Cèvillé.

pnj

Cadeau prit la pate de fruit avec délectation, et salua comme il avait appris à le faire, acceptant son nouveau nom, Reese.

Il ignora la mention de la cravache, n'y ayant jamais goutée.Il vint sentir les mains, elles sentaient encore bon.

La Duchesse savait décidement charmer bien des coeurs.

Fitzounette

C'est alors qu'un fabuleux bestiaux à la robe immaculée fit son entrée, magnifique bête à la musculature parfaite. Sourcil ducal qui s’arque, que fait la garde ! Quelle bande d’incapables ! Un cheval en plein salle du trône ! Ses sabots claquent doucement sur le sol tandis qu’il se dirige vers elle, et vient frotter son museau contre ses jupons, piaffant… Mouvement de recul de la petite Reyne. Elle aperçoit le ruban, prends le message, le lit et éclate de rire.
V’là t’y pas qu’elle a une tronche de canasson. M’enfin, pour le coup, elle ne souffrira pas de la comparaison en héritant du pire de la race.
Elle ne sait pas trop si c’était un mâle ou une femelle, mais n’a pas trop envie de se pencher en quête des attributs de l’animal.
Elle lui flatte l’encolure, avant de fourrer sa main dans sa poche à la recherche d’une de ces affreuses pâtes de fruit que son grand père dispense aux quatre vents, et la présente à l’animal. Et elle murmure :

Je vais t’appeler Reese. Puisses-tu être un fidèle compagnon, bien moins têtu et ingérable que celui que j’ai connu affublé de ce sobriquet.
Sinon, tu goûteras de ma cravache…

L’animal lui semble plutôt doux, mais Fitz sait bien que souvent, les caractères se révèlent sur la tard…

Puis un courrier de sa Majesté Gomoz de Penthièvre… Elle tremblote un peu, le souvenir de la soirée en taverne est encore frais. Ses prunelles s’arrondissent, le vieux la couvre de présents. Elle dicte à son secrétaire.

Citation:

Vostre Majesté, Nostre Oncle,

Le grand merci pour vos compliments et pour la fierté que Nous semblons vous inspirer. Puissions-Nous ne jamais vous décevoir.

Nous avons également bien entendu vos recommandations et les conseils que vous Nous avez prodigué avec tant d’implication, alliant le geste au verbe. Nous n’hésiterons plus à l’advenir à imposer Nostre volonté et le respect qui Nous est dû, par les moyens que Nous jugerons idoines.

Merci pour vos bons vœux et vostre grande générosité à Notre égard. Puisse vostre voyage se dérouler sous les meilleurs auspices.

Bien respectueusement.
Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse d’Anjou.

Et à peine le courrier scellé, une nouvelle missive. Celle de son tendre ami, Thomas.

Citation:

Moi, Fitzounette de Dénéré Penthièvre, magnifique Duchesse de la farouche Anjou,

A toi, Thomas de Clérel, divin Duc de Dun-le-Roy,

Mon cœur,
L’annonce de ton départ me chagrine grandement. Et je t’en supplie, ne regrette rien. Te voir a été pour moi un grand plaisir… J’aurais également voulu te garder plus longtemps près de moi. Mais ainsi va la vie, nous devons accomplir nos destinées.

Je suis heureuse d’apprendre que mon Duché t’a plu et que son accueil fut digne de ta personne, à l’image de ton duché qui a su me charmer et m’enchanter quand je m’y rendis, et que j’eu l’honneur d’être diplomate d’Anjou en Berry.

Merci pour tes bons vœux et tes gentils cadeaux, je porte encore aujourd’hui cette magnifique houppelande et le corsage que tu m’as offerts.

Tu vas beaucoup me manquer.
Puisse le Très-Haut te bénir jusqu’à la fin des temps.

Affectueusement.

Faict à Angers, le 31 janvier de l’an de Pâques 1456, jour triste pour la petite Reyne qui voit partir un ami cher…

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Thomasdeclerel

Assis dans une taverne, Thomas écrivit une lettre d'au revoir à la Duchesse avant de prendre la route pour le Maine et lui fit porter :

Citation:

Moi, Thomas de Clérel, magnanime Duc de Dun-le-Roy et chancelier de Berry,

A la Petite Reyne d’Anjou,

Ma chérie, il est temps pour moi quitter ton beau Duché et de poursuivre ma route.
Même si je t’avoue avoir à un moment regretté d’être venu, suite aux bêtises du vieux Gomoz en taverne et à ta réaction, ce que je regrette maintenant, c’est d’en partir et n’ai qu’une envie, y revenir.

Tu as un beau Duché, avec des habitants très accueillant et chaleureux, je comprends maintenant pourquoi tu fais tant pour eux et avec autant de passion.
Il me fut agréable et plaisant de découvrir le Duché où tu vie et surtout de passer un peu de temps près de toi.

Une nouvelle fois, bon anniversaire à toi, j’espère que la robe et le bustier te plaisent.

Mes prières t’accompagnent, que Dieu te garde.
Et souviens toi que parfois le déshonneur se venge par l’épée.

Bien à toi.

Fait à La Flèche, le 31 janvier de l’an de Pâques 1456, 16 ème année du jour béni qui t’as vue naitre.

pnj

Citation:

Chère Fitzounette,

Je suis contraint de continuer ma route en dehors des frontières de notre chère terre angevine. Mon court séjour parmi les miens me conforte dans la perpétuelle puissance de notre lignée. Mon neveux 19 a ma toute particulière confiance dans ses initiatives pour cela.

Cependant j'ai peur que tu es mal interprété ma légère plaisanterie de l'autre soir à Saumur. Je suis fière de la charge que t'ont confiés les angevins et je suis certain que l'avenir te réservera d'autres charges encore plus lourdes. C'est pour cela que je souhaite que tu apprenne à affirmer plus clairement ta volonté, ton autorité et, enfin, ton pouvoir. Il n'y a aucune honte à abuser du respect qu'on impose et chaqu'un sait bien, en notre famille, que ce respect, nous le devons à notre charme naturel ou - à défaut - à notre lame.

Aussi, pour ton anniversaire, j'ai confié pour toi à Fifounijoli, quelques parures et un couteau.

Bien affectueusement,
Gomoz Aristote de Penthièvre.

Fifounijoli, le jour précédent fût chargée pour Fitzounette, comme annoncé dans la lettre, de 1 000 écus, deux houppelandes, deux robes, une jupe, une cape et un couteau.

pnj

Cadeau s'avança doucement vers la salle du trone. Il était peu probable qu'il soit rentré seul, et des bourses sur son chemins avaient du se remplir. Fiérement, il s'approcha de la salle du trone allant droit vers la Duchesse, et salua de la tête.

Le fait que depuis quelques jours ce geste soit associé à une friandise rendait le cheval plus sur de son geste et l'assurance qu'il dégageait.

Cadeau arrivait il bien, pour attenuer la tristesse qui assaillait les personnes présentes , ou au plus mauvais moment, il l'ignorait, mais s'en soucié guére.

De son air mutin, le cheval s'approcha de la duchesse et de sa tête frotta, cherchant aux abords d'un vétement la promesse attendu.

Autour de son cou, un ruban rose et un parchemin. Dessus un mot.

Citation:

Je m'appelle cadeau, mais vous pouvez m'appeler comme il vous sied, je ne connais pas encore mon nom. J'attend une friandise en guise d'acceptation de mon hommage, comme il se doit.

Celui qui m'a choisit l'a fait car il trouve que je vous ressemble, je lui laisse totalement une telle appréciation, je dirais moi que suis infiniment plus espiegle et mutine que vous, et ma robe est jamais défroissé ou terni.

Mais j'espére neanmoins que ce détail ne nous empechera pas d'être les meilleures amies du monde.

Mon guide juqu'a ces lieux vous souhaites un bon aniversaire, et passera vous saluer des que les circonstances le favoriseront.

Il vous souhaite une bonne continuation, et vous rappelle l'essentiel: J'adore les friandises.

Fitzounette

Elle tremble dans ses bras et écoute le récit de l'horreur, de la douleur, du dégoût... Elle frissonne, Lina encore un fois déracinée, violentée par sa propre histoire. Et quand la larme coule elle l'essuie.

Souillée par le sang d'une Angevine ? Une de celle qui aurait donné sa vie pour notre belle Anjou ? Ce même sang, celui de nos frères et sœurs, qui il a si peu, a peint de pourpre nos vertes plaines ?
Non, Lina, nulle offense que de recueillir cette larme sanglante...

Lina se reprends, et Fitz tente de faire de même, bouleversée. Les mots semblent la fuir... Puis d'un coup, elle feule :

Le nom de ce faquin, juste son nom, et je ferais remuer ciel et terre pour qu'il quitte ce Royaume dans les plus atroces souffrances. Qu'il paie et soit dévoré par les flammes de l'enfer.

Elle ravale difficilement sa salive. Lina lui demande de ses nouvelles. Et malgré la puissante dépression qui s'est emparée de Fitz depuis des lunes, celle ci n'ose en faire mention. Comment oserait elle comparer son affliction à la terrible épreuve que vient de traverser son double ténébreux ? Elle sourit doucement et murmure :

Tu m'as manqué aussi Lina. Je vais bien, je suis très heureuse...

Et elle tente de lui offrir un sourire chaleureux, de lui transmettre tout l'amour qu'elle a pour elle. Si elle peut ne serai ce qu'alléger un peu sa peine, elle le fera. Pour elle. Son amie. Et elle s'oubliera, éternellement s'il le faut.
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Damelina

Depuis des semaines, nulle larme n'a coulé des yeux de Lina. Elle a hurlé parfois, gémi souvent, sacré, juré, damné de mille malemorts les reitres responsables de son possible trépas.

Il lui a fallu long temps pour s'habituer à sa face disloquée : La Balafrée à l'Oeil rouge, cet oeil dont la prunelle se refuse à redevenir noir charbon et qui reste, perçante, inquiétante, d'un rouge sombre, d'un rouge sang à faire frémir les non avertis.

Lina a été chassée du monastère... car les moines médicastres craignaient cet oeil plus que tout. Les bruits commençaient à courir. Réchapper de telle attaque... cet oeil rouge sang... d'ici à ce que...

Fitz... déjà à cause d'Otissette, Lina a vu sa joue s'orner d'une larme de sang. L'indéfectible amitié, la grande générosité de ces deux femmes... Et là, Fitz qui lui donne cette brassée de pure amitié.

Lina se retient mais l'armure d'airain dont elle a cerné son coeur se fissure. Elle sent une autre larme, une seule, elle aussi couler et ensanglanter sa joue... Elle réussit à murmurer d'une voix étouffée...

"Ne t'approche pas trop... je vais te souiller de ce sang... Mon oeil porte cicatrice de la violence, de l'horreur et du pur Mal dont les reitres et l'ancien secrétaire de Père ont fait preuve... le même jour, les reitres m'attaquèrent lors de ma chevauchée quotidienne et le château de Montreuil Bellay a été brûlé, rasé et sans doute saccagé avant... Ne reste que cendres...
Hé... Hélix, la servante de Mère, revenue au domaine, a péri dans les flammes...
Cette cicatrice et cet oeil sont la marque de ce jour. Nul médicastre n'a pu y faire.
Au monastère, les grouillots m'appelaient derrière mon dos la Balafrée à l'Oeil rouge, ou l'Oeil carmin ou la Carmine aussi..."

A décrire l'horreur, c'est comme si c'était arrivé à une autre. L'armure d'airain reprend sa place, le froid revient en elle ainsi qu'un calme à-propos.

"Vous m'avez bien manquées, toutes deux. Quant à savoir qui c'est... Je ne vois qu'une personne, le secrétaire de feu Père. Il était revenu au domaine quelques semaines avant l'incendie, avec de drôles de propositions de mariage... Un brin insane, refusant de me dire où il vit en les royaumes. J'ai cherché, tu sais, mais je n'ai trouvé nulle trace de lui, nulle part.

Peut me chaud, si mon fatum est de le croiser à nouveau, je le tuerai sans autre forme de procès. J'aurais dû mieux écouter les leçons de Kandrek. C'est ainsy. Et toi, Fitz, dis-moi ? Toujours aussi radieuse, toujours autant de soleil en chevelure qu'en regard... Tu embellis de jour en jour... c'est grand pansement sur mes plaies..."

Fitzounette

Elle n'avait pas patienté longtemps. Otissette toujours présente et impliquée l'avait rejointe dès qu'elle avait eu son message. La Duchesse lui adressa un sourire mystérieux.

Pourquoi j'te fais venir ici, plutôt qu'en taverne ? Et pourquoi pas ? Ca nous change un peu, non ?

Elles avaient papoté un long moment de tout et de rien, des affaires du Duché, des interminables histoires de coeur de Fitzounette, de leurs joies, leurs inquiétudes, comme les deux amies qu'elles sont.

Mais l'heure tournait et Lina se faisait attendre. Un très mauvais pressentiment s'empara de Fitz. Lina était elle toujours clouée au lit par l'étrange mal qui l'avait contrainte à la démission des semaines auparavant, et enfermée dans la cellule d'un dispensaire pouilleux ?
Elle n'avait eu de nouvelles depuis et n'en avait pas prises, trop préoccupée par ses charges.

Quand enfin la porte de la salle s'ouvre. Une démarche plus que connue et une crinière brune qui ondule au rythme des pas de l'insoumise. Une silhouette familière, mais...

Le sourire qui était en train de naitre sur le visage de Fitz se fige, puis se meut en une grimace d'effroi. Son visage. La stupeur l'envahit et elle se met à trembler de tout son frêle petit corps. Son visage...

Et quand Lina se plie pour lui rendre hommage, elle tombe à genoux, la serre dans ses bras, frissonnante, et la voix étranglée, murmure :

Ma Lina, que t'ont ils fait ?... Qui a osé ?...
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Fitzounette

Quelques jours après les anoblissements, la môme s'installa dans son trône pour son dernier devoir de ce mandat. Elle allait remettre des distinctions et récompenses aux plus valeureux défenseurs de l'Anjou lors de le résistance à l'envahisseur des marais.

Elle attendait Damelina et Otissette en premier lieux.
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Tiss__

Tiss fini par lever son nez de ses dossiers, elle n'avait pas pour habitude de laisser la Duchesse l'attendre. Elle se hâta donc de la rejoindre dans la salle du trône ou celle ci l'attendait.

Une fois dans la salle du trône elle se dirigea vers la Duchesse.

_Yop ma Duduche parait que tu voulais me voir, alors tu me connais je me suis précipité à ta rencontre.
Que me vaut cette invitation ?
D'habitude quand tu veux prendre un verre c'est pas ici que tu me demandes de venir.

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Margoty

La gamine, autant curieuse qu'à l'accoutumée, avait suivi sa mère. Alors que Tiss pénétrait dans la grande salle du trône, Margoty se dissimula...

Mais qu'est ce qui se passe ici? Z'ai encore zamais vu môman aussi pressée.
Ze me demande ce que la Dusshesse lui veut, tiens !
Bon, ze sais pô si z'ai le droit d'êt'e ici, vaut mieux que ze reste casshée!

Un petit meuble faisait l'affaire en guise de bonne planque !

Damelina

C’est avec grande roideur que Lina descend de son cheval… vestige du temps d’antan. Le château de Montreuil-Bellay n’est plus, saccagé par la folie dévastatrice de l’ancien secrétaire de son père, le sieur Pakal.
Lina s’en était allée un matin pour sa coutumière chevauchée en nature… Son fatum était là : elle aurait préféré mourir plutôt que survivre à toute ces infamies. Il n’y a point de hasard, il n’y a que le destin. Comment ne pas lier la destruction de la demeure familiale, réduite à l’état de cendres, et l’attaque d’une violence inouïe qu’elle subit ce jour-là ? Il y avait derrière tout cela une seule volonté : détruire les Montreuil-Bellay, détruire ce nom, ce château et leur unique descendance : Lina.
Laissée pour morte, la jeune fille avait pourtant survécu, trouvée et recueillie par un moine, soignée… guérie… Mais à jamais son visage était tailladée d’une cicatrice rouge, indélébile, zébrant son doux visage d’antan du front à la commissure de la lèvre, partageant l’œil en deux… un œil à jamais teinté de sang.
Les médicastres avaient tout essayé mais en vain.
L’œil de Lina devint rouge, rouge sang et la froideur brûlante de la haine ensevelit son cœur.
Avec la destruction du domaine de Montreuil-Bellay, Lina a tout perdu : les souvenirs de ses parents décédés, les papiers officiels de son anoblissement, de son baptême… Tout. Les tableaux. Plus rien du temps où, souriante et pleine d’allant, elle s’en allait hurler sa foi en l’Anjou, son amour des Angevins et de l’âme angevine.
Lina n’est plus rien. Elle ne sait même pas si elle peut encore se targuer d’être la Damoiselle du Lion d’Angers et elle en fait fi.
Si ce n’avait été Fitzounette, elle ne serait pas venue. Mais c’est là son seul lien à l’humanité, le seul sentiment ayant survécu au froid intense qui la noie.

Droite, hautaine, glaçante, s’amusant à fixer intensément les uns et les autres, tous horrifiés, dégoûtés, voire pour certains apeurés, surtout ceux qui ne l’ont point connue d’antan… La cicatrice verticale rouge et boursoufflée s’estompera, s’affinera avec le temps mais son œil gauche à jamais portera la couleur carmine de la violence.

Lina entre. Elle salue Otissette la Douce…

Elle s’approche du trône. Le visage fermé ne quitte pas Fitz des yeux alors qu’elle dégaine son épée, cette épée qu’elle n’avait pas emportée, inconsciente qu’elle était, lors de cette fatale chevauchée. Depuis lors, Ardoir ne la quitte plus jamais, Ardoir et ses dagues…

Mettant genou à Terre, elle dépose l’épée au devant d’elle.

« Pour ma duchesse et mon Anjou… »

Nanane

Nane qui se tenait a l'écart dans la salle du trône,se dit qu'il était temps d'aller féliciter son chef pour les honneurs recus...

Elle passa devant les personnes présentes d'un pas léger,s'arreta un bref moment devant la duchesse le temps de la saluer,puis avanca jusqua Jeanpolc...

- Sir Jeanpolc,laissez moi vous féliciter pour ces honneurs bien mérités ! Voila maintenant quelques mois que j'ai la chance d'évoluer a vos cotés,et c'est chaque jours pour moi une fierté de faire partie de l'armée Libertatis.

- Puissiez-vous encore longtemps faire honneur a ce duché,et le défendre ! Mes respects chef !

Elle s'inclina devant lui,et le salua d'un sourire,puis s'en retourna plus a l'écart,non sans féliciter Dame Fifounijoli et Sir Lambertine qui eux aussi avaient été honorés.

Fitzounette

Et ainsi, un peu intimidée pour des raisons que seuls les conseillers peuvent connaitre, et n'osant le fixer plus longtemps, elle s'approche de Lambertine, et presse ses lèvres contre les siennes, scellant le serment qu'ils viennent d'échanger.
Puis elle se dirige vers tous et tonne :

Et si nous allions fêter celà ? Tous en taverne, c'est ma tournée !
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Nebisa

Messire Lambertine, vous devenez ce jour Vassal du Duché d'Anjou et Baron de Mortiercolles. Le serment que vous venez de prononcer vous contraint à vous soumettre aux devoirs de la noblesse et vous fait jouir des droits afférants.

Puissiez vous recevoir et vous montrez digne de cet honneur.

Et la chieuse de donner lecture de la patente de sa douce voix.

Citation:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fitzounette Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une baronnie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Mortiercrolles , à Messire Lambertine Verne.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Lambertine Verne .

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Mortiercrolles est bien Baronnie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le baron de Mortiercrolles porte d'azur, à neuf macles d'or, posées en 3,3,3
, soit, après dessin :

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 04eme jour du Mois de Janvier 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Baron, voici les armes que vous arborerez à l'avenir

.

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pnj

King_raiss arriva, salua tous les presents, félicita Lambértine,Fifounijolie et se dirigea vers Jeanpolc, s'inclina et lui dis:

j'ai toujours été fier de travailler avec un homme comme vous,je peux aussi dire que vous étiez et vous serez toujours mon idole.
permettez moi de vous dire aussi que ce jour nous honore à toutes et à tous, Nous tes fiers soldats de l'armée Libertatis.

Lambertine

Lambertine était rouge pivoine tandis que Fitzounette énonçait ses actes qui lui valaient d'être annobli. Il sursauta en entendant le nom du fief. S'intéressant depuis peu à l'hérauderie, il avait déjà remarqué ce fief octroyable... dans les baronnies. Ainsi donc, il serait baron de Montiercrolles. Ainsi soit-il.

Moi, Lambertine Verne, ai juré, jure et jurera encore de servir loyalement l'Anjou, et de m'occuper de Montiercrolles que Votre Grâce à la bonté de me remettre. Je jure de prendre soin de cette terre qui me tient tant à coeur. Je jure de protéger, que ce fût de nos ennemis, ou des pénuries, les gens qui seront sous ma protection.

Lambertine, après ces quelques mots, planta ses yeux dans ceux, troublants, de la Duchesse.
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Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles.

Fitzounette

Elle sourit à Chabinne, réfléchissant quelques instant, puis entame :

Lambertine, mettez genou à terre.

Elle se rendit compte qu'il était déjà agenouillé, toussota légèrement et reprit.

Car en ce jour, de nostre grâce spéciale, pleine puissance, et autorité ducale, Nous, la Duchesse d'Anjou, vous donnons les marques publiques de la reconnaissance nostre Duché.

Que dire de vous Lambertine, si ce n'est que vous avez donnez votre vie à l'Anjou et que vous le servez depuis votre plus jeune âge. De tous les conseils, recteur, de tout les combats, de toutes les révoltes, dussiez vous être gravement blessé. Non décidément, je ne trouve rien à dire d'assez élogieux pour rendre compte et justice de vostre éternel engagement... Si ce n'est : merci.

Nous Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse d’Anjou, Vous remettons donc le fief de Mortiercrolles, ainsi que les titres, honneurs, autorités, prérogatives et préséances qu’il confère. Que vous soyez loisible d'en jouir, car tel est nostre bon plaisir.

Lambertine, jurez vous de servir loyalement et fidèlement l’Anjou, et de prendre soin de ces terres et gens que nous plaçons sous vostre protection ?
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Chabinne

Après avoir fini quelques courriers en tant que tribun, et après avoir fini son tour de ronde en tant que chef maréchal, la brune s'était vêtu d'une robe simple. Le genre de robe que l'on met juste pour être présentable.
Elle s'était rendue par les ruelles au château d'Angers, elle avait l'avantage d'habiter en la capitale, ce qui pour tout événement était bien avantageux.

Dehors, le froid de l'hiver ne désirait pas s'arrêter un seul instant. Ainsi une laine sur les épaules, elle rentra dans la salle du trône.
Elle y était venue tout simplement pour son cher Lambertine, membre de sa famille, à savoir les Vernes.

Voilà, bien longtemps qu'elle n'avait pas vu son panda, chose qu'elle regrettait d'ailleurs, tellement de personnes qu'elle avait perdu de vue.
La culpabilité s'empara d'elle, elle s'en voulait de ne pas avoir été prêt des êtres chers, que savait elle des récents événements de leurs vies?
Elle les avait lâchement abandonné pour un désir d'évasion.
A croire que faire sa vie était synonyme d'éloignements.
Bref, ce jour ci, elle avait décidé de se rattraper et de voir son panda à un jour qui serait surement inoubliable.
La reconnaissance.

Un large sourire sur les lèvres, elle rentre discrètement dans la pièce, faisant un petit signe à Lambertine pour l'avertir de sa présence.
Elle salua au passage, Fifounijoli, et le sieur qui était présent.
Un clin d'œil en direction de la duchesse, et là voilà attentive pour le reste.

Fitzounette

Elle l'avait fait mariner sciemment. Une belle complicité s'était installée entre ces deux là, et la salle du conseil résonnait souvent de leurs rires et taquineries. Sourire mutin fiché sur la bouille, elle le fixe droit dans les yeux et demande :

Lambertine, voudrais tu à ton tour t'approcher ? ...
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Lambertine

Petit sourire en coin, lorsqu'il répondit:

Bien entendu, Duchesse...

Associant aux mots les gestes, il s'approcha de Fitzounette, et imitant ses confrères, mit genou à terre, tandis que son coeur battait la chamade.
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Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles.

Fitzounette

Et ainsi elle s'approche d'elle, l'aide à se relever, et lui adressant un regard plein de respect, lui dépose un tendre baiser sur les lèvres.
La vision de cette jeune blonde embrassant cette magnifique rousse avait de quoi troubler, même lors de ce simple échange de baiser vassalique.
Elle reprit enfin place dans le trône.
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Nebisa

Le serment effectué, la Chieuse comtale s'approche de la vassale venant de recevoir son fief pour faire lecture de la patente et lui remettre les armes de son nouveau fief.

Nebisa a écrit:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fitzounette de Dénéré Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Beaucouzé, à Dame Fifounijoli de Penthièvre.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Dame Fifounijoli de Penthièvre.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Beaucouzé est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur de Beaucouzé porte parti: au premier d'azur au chef de gueules, à l'escarboucle fleurdelysée d'or brochant sur le tout, au second de sinople à la fasce ondée d'argent, soit, après dessin :

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 07eme jour du Mois de Janvier 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Dame de Beaucouzé, voici vos armes.

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Fitzounette

Elle aperçoit les nombreuses interrogations qui se succèdent et hantent les prunelles de sa tante et sourit.

Ma tante, mettez genou à terre.

Car en ce jour, de nostre grâce spéciale, pleine puissance, et autorité ducale, Nous, la Duchesse d'Anjou, vous donnons les marques publiques de la reconnaissance nostre Duché.

Vous êtes arrivée en Anjou après une magnifique carrière en Maine et auriez pu prétendre à une retraite oisive bien méritée. Et pourtant, depuis que vostre pied a foulé ces terres, vous n'avez cessé de mettre vostre savoir à la disposition de l'Anjou et d'en défendre la souveraineté corps et âme, menant vostre armée aux portes d'Angers lors de l'invasion, et reprenant le chateau et la fonction de Duchesse en charge du bureau.

Nous Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse d’Anjou, Vous remettons donc le fief de Beaucouzé, ainsi que les titres, honneurs, autorités, prérogatives et préséances qu’il confère. Que vous soyez loisible d'en jouir, car tel est nostre bon plaisir.

Fifounijoli, jurez vous de servir loyalement et fidèlement l’Anjou, et de prendre soin de ces terres et gens que nous plaçons sous vostre protection ?
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Fifounijoli

Regardant sa nièce, telle une jeune première, la rouquine s'exécuta et posa son genou à terre.

- Moi Fifounijoli de Penthièvre , je jure de servir loyalement et fidèlement l’Anjou, et de prendre soin de ces terres et gens que vous placez sous ma protection.
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Minlawa

Le Père Minlawa arriva non par hasard dans la salle du trône, il voulait simplement savoir qui était censé oeuvrer pour le bien du Duché. Il s'avança discrètement dans la grande salle pour apercevoir qui était assit sur le "trône" ducale.

Après quelques mètres de parcourut, il entrevu une tête qui ne lui était pas inconnu, Fitzounette. Il eut un léger sourire et reparti comme si de rien n'était, en espérant que personne ne l'ait vu.

Fifounijoli

Fifou salua Lambertine et sourit à Nebisa qu’elle avait croisé il y a quelques jours à Angers puis écouta attentivement la Duchesse anoblir Jeanpolc, lorsqu’elle lui demanda à son tour de s’approcher. Allait elle devoir s’agenouiller elle aussi devant sa jeune nièce ? Elle là regarda et sourit, s'inclina légèrement impatiente de voir la suite des événements.
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Fitzounette

Elle sourit au viva de Gdr. Laissant un peu l'ambiance retomber, elle se tourne alors vers la rousse Penthièvre.

Ma tante, je vous en prie, approchez.
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Lambertine

Alors que Jeanpolc se levait et s'approchait de Geulderat et Lambertine, Fitz appela Fifounijoli à recevoir son fief. Baronnie? Seigneurie? Lambertine félicita le nouveau seigneur de Bouillé Ménard, avant de se reconcentrer sur la cérémonie.

Geulederat

GdR était entré discrètement dans la salle .
Dès que JPC fut anobli , il frappa dans ses mains, et dit :

Vive le seigneur de Bouillé-Ménard !
JPc , bienvenue au club !
Ca s'arrose !
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Gaultier de Ravart, dit GdR ou Geulederat
Procureur Adjoint de la Cour d'Appel
Avocat du Dragon

Nebisa

Corps musclé, traits virils... une image précise défile dans l'esprit de la Chieuse qui pique un fard avant de se ressaisir, une cérémonie d'allégeance n'est pas le lieux pour s'abandonner aux fantasmes qu'elle nourrit sur un représentant de la gente angevine.

Par chance, la cérémonie débute et la Duchesse fait venir à elle le premier de ceux qu'elle met à l'honneur ce jour là... La Chieuse fixe son attention sur l'échange, esquisse un sourrire amusé devant le baiser vassalique et s'avance pour finir...

Messire Jeanpolc, vous voici à présent Seigneur et vassal d'Anjou, afin de sceller cet octroi, nous vous remettons vos armes et faisons lecture de la suivante patente.

Nebisa a écrit:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fitzounette de Dénéré Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Bouillé-Ménard , à Messire Jeanpolc de Kreneg-Montfort.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Jeanpolc de Kreneg-Montfort.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Bouillé-Ménard est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur de Bouillé-Ménard porte D'argent à la fasce de gueules frettée d'or, accompagnée de deux burelles de gueules, soit, après dessin :

Seigneur de Bouillé Ménard, voici vos armes.

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Jeanpolc

Il regarde la Duchesse étonné, lui qui n’a fait que faire ce que sa conscience lui ordonnait, pour un duché dont les habitants l’ont si rapidement admit comme des leurs. Il s’agenouille aux pieds de la Duchesse et la regarde avec respect, puis prononce le serment qu’il sait tenir pour toujours.

- Moi Jeanpolc de Kreneg-Montfort, je jure de servir loyalement et fidèlement l’Anjou, et de prendre soin de ces terres et gens que vous placez sous ma protection.

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Fitzounette

Et ainsi elle se lève, tend la main à Jeanpolc pour l'encourager à se relever, et lui donne le baiser vassalique, se hissant sur la pointe de ses petits pieds, et pressant ses lèvres pudiquement contre les siennes. Enfin, elle retourne s'assoire, attendant la bénédiction de "La Marche".
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Lambertine

- Bonjour l’ami, comment vas-tu ? Je ne sais la raison de notre présence ici, mais nous ne tarderons pas à la découvrir je crois.

Je vais bien, et t...? répondit Lambertine, coupé par l'entrée d'une jeune femme

Celle qu'il connaissait comme portant le nom de "la Malemort", ou "La Marche" selon les institutions héraldiques, s'inclina devant la Duchesse. Il avait aperçu cette dernière lors de la cérémonie d'allégeance ducale, en sa qualité d'Héraut d'Anjou. A peine eût-elle le temps de chuchoter quelques mots à la Duchesse que cette dernière appelait Jeanpolc.

Il avait compris la raison de leur présence en ces lieux. C'était une cérémonie d'annoblissement.

Fitzounette

Elle lui sourit. Jeanpolc elle le connait bien maintenant. Des discutions quotidiennes. Le Secrétaire du conseil et chef d’armée est devenu bien plus qu’un collègue. Il est un conseiller, un ami. Elle dit d’une voix forte.

Jeanpolc, mettez genou à terre.

Car en ce jour, de nostre grâce spéciale, pleine puissance, et autorité ducale, Nous, la Duchesse d'Anjou, vous donnons les marques publiques de la reconnaissance nostre Duché.

Vous servez fidèlement l’Anjou depuis plus d’une année, ayant mis vostre vie en danger pour en assurer la souveraineté, et vous sacrifiant chaque jour, menant d’un bras juste et volontaire l’armée Libertatis, et nourrissant parfois même sur vos deniers, les valeureux soldats. Que dire de vostre engagement, mon ami, si ce n’est qu’il est constant et entier.

Nous Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Duchesse d’Anjou, Vous remettons donc le fief de Bouillé-Ménard, ainsi que les titres, honneurs, autorités, prérogatives et préséances qu’il confère. Que vous soyez loisible d'en jouir, car tel est nostre bon plaisir.

Jeanpolc, jurez vous de servir loyalement et fidèlement l’Anjou, et de prendre soin de ces terres et gens que nous plaçons sous vostre protection ?
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Jeanpolc

- Bonjour Dame Fifou, je suis également très heureux de vous revoir en un lieu bien mieux chauffé que les tentes des campements de nos armées.

Arrivent alors Lambertine.

- Bonjour l’ami, comment vas-tu ? Je ne sais la raison de notre présence ici, mais nous ne tarderons pas à la découvrir je crois.

Puis une femme qu’il ne connait arrive, visiblement essoufflée.

- Bonjour Dame, mes respects. Jeanpolc de Kreneg-Montfort.

A peine eu t il salué les gens présents que la Duchesse l’appel, il se tourne vers le trône.

- Duchesse, je suis à votre service.
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Fitzounette

Sourire entendu à l'amoureuse de prune :

Il est certain que vous faites des grands progrès...

Murmure :

Allez, encore quelques bons points, et je vous offre un de mes merveilleux serviteurs, vous savez ceux au corps sculpté et aux traits virils...

Elle s'évente un instant puis se tournant vers la salle, elle cherche Jeanpolc du regard. Quand enfin elle accroche les prunelles foncées, elle sourit et demande :

Cher Jeanpolc, approchez.
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Nebisa

Place, place ! Mais dégagez ! Je suis en retard ! Poussez vous ! La salle du trône elle est ou la salle du Trone ? Ecartez vous !

Un pied écrasé, un valet bousculé, trois couloirs de traversé et la Chieuse se présente enfin...

Inspiration, poumons comtaux en avant, expiration, poumons comtaux qui reprennent leur place, inspiration... et ainsi de suite... Jusqu'à ce que sa respiration retrouve un rythme normal et qu'elle puisse pénétrer en souriant aimablement jusqu'à la Duchesse.

Patentes sous le bras, pages sur les talons, la Malemort s'incline avec grasce, il lui a fallut des années de pratique pour parvenir à frôler de son front d'albâtre le tapis sans choir sur les fesses.

Duchesse, me voici, presque ponctuelle... Nous pourrons débuter lorsque vous en exprimerez le désir et faire appeler ceux que vous désirer honorer ce jour.

Et la Chieuse de se redresser, évaluant d'un œil les vêtures des Dames présentes pour s'assurer que sa tenue de brocart ocre piquée de points de dentelles ne dénote point. Les perles d'ambre ornant sa gorge et ses oreilles cliquetant avec douceur tandis qu'elle hoche la tête... assurément, elle a fait le bon choix...
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Lambertine

[Craon]

Lambertine avait reçu missive de la part de sa duchesse, le convoquant en salle du trône, et précisant que l'habit de cérémonie était de mise. Pour une fois chez lui, ayant plus de temps libres depuis la remontée du prestige de l'Anjou, il se dirigea vers sa maigre garde-robe. Trifouillant dans ses armoires, il trouva enfin la belle tenue de cérémonie qu'il utilisait lors des grandes occasions.

Oh non... grogna le Bailli, devant les habits couverts de tâches. Bon, je vais passer au marché, j'ai pas trop le choix...

Quelques emplettes plus tard, Lambertine chevauchait vers Angers.

[Angers]

Alors qu'au loin se dressait l'immense masse de pierre qu'était le Castel d'Angers, il se demanda quels pouvaient bien être les motifs de sa convocation. Renvoi du conseil? Cela lui semblait plus qu'improbable. Il avait surpris quelques jours plutôt, quelques conversations entres des gardes, ou mêmes ses collègues, qui semblaient s'arrêter à son approche. Il avait entendu au détour d'un couloir le mot "Hérauderie" et son nom, avant que les deux gardes ayant prononcé ces mots ne se tussent précipitemment à son approche. Il se doutait bien que quelque chose se tramait. Mais, les rares fois où il avait osé questionné la Petite Reyne d'Anjou, il ne reçut qu'un sourire malicieux en retour.

Alors qu'il été plongé dans ses pensées, il se rendit compte qu'il s'était rendu machinalement devant la salle du trône. Du moins, il le croyait. La porte était bel et bien close. Sortant le pli qu'il avait reçu plus tôt, il vérifia la date. C'était bien ce jour là. Croisant un domestique, il lui demanda:

- Mon brave, dîtes moi, pourquoi la salle du trône est-elle fermée?
- Messire ne sait donc pas? Elle a été déplacée. Prenez ce couloir, tournez à gauche, montez les esclaiers, et vous la trouverez quelques pas plus loin.
- Merci bien!

Donnant une piécette au domestique, il suivit le chemin indiqué, jusqu'à entrer dans la salle du trône. Fitzounette, vêtue de ses plus beaux atours, portait la couronne d'Anjou sur sa tête. Il s'agissait donc vraiment d'une cérémonie officielle. Il aperçut ses amis Jeanpolc et Fifounijoli, eux aussi sur leur trente-et-un, à ses côtés.

Bonjour à tous! dit-il, se dirigeant vers les seules personnes présentes dans la salle. Quelqu'un aurait-il l'amabilité de m'informer de la raison de notre présence en ce lieu?

Fifounijoli

Fifou avait reçue une petite note de sa jeune nièce et ravissante Duchesse il y a quelques jours déjà lui demandant de se rendre en salle du trône… Après plusieurs visites au château et s’être perdue dans les couloirs elle était rentrée chez elle ayant abandonnée cette idée farfelue pensant à une farce de celle-ci, la salle n’existait pas à priori… La conseillère avait d’autres préoccupations pour le moment elle devait rendre visite à son cher père ainsi qu’à un ami à Saumur et après avoir retourné sa garde robe elle s’était enfin décidée à choisir une petite robe aux couleurs claires, avait relevé ses cheveux avant de changé d’avis pour la énième fois, roooo mais pourquoi être si nerveuse aujourd’hui cela ne lui ressemblait pas, elle retrouva sa jument aux écuries et prit la route pour Saumur lorsque enfin on lui confirma qu’elle devait bien se rendre voir la duchesse. La salle du trône était fermée pour subir un rafraîchissement et une autre salle était a disposition durant les semaines à venir, voilà pourquoi celle-ci était fermée et qu’elle ne l’avait pas trouvé plus tôt… un soupire, puis passant devant un miroir vit son joli minois et sourit, elle accéléra le pas, poussa la porte de la salle et aperçue la plus ravissante des duchesse, précieuse installée dans son fauteuil. Jeanpolc était présent. Elle le salua et s’avança vers sa nièce pour la bisouiller après tout, la duchesse était avant tout sa nièce et aussi une chieuse de première et la salle était encore vide pourquoi se priver.

Bonjour très chère duchesse je suis heureuse d’être ici, même si j’ai eu du mal a trouvé mon chemin. Jeanpolc ravit de vous revoir.
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Jeanpolc

Rien ni personne n'aurait pu empêcher l'homme de venir en cette salle. Ses pas brisent la glace dans les rues, il arrive lentement, les pieds gelés mais chaud au cœur. Il pousse la porte le voici dans le grand hall d'entrée, il connait le chemin, il monte prend le troisième couloir à gauche, ses pas laissent sur le sol des taches mouillées de neige. Ses pas résonnent dans le couloir. Il pousse la porte. La Duchesse est là, assise, sereine, lui ne sait ce qu'il doit faire. Il s'agenouille devant la Duchesse ; une fois de plus il donnerait sa vie pour elle et ce et ceux qu'elle représente.
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Fitzounette

Arf ! Elle avait perdu la salle du trône... Comment est ce possible me direz vous ? Le sens de l'orientation légendaire des buses ? Une farce de la domesticité ? Un effondrement soudain ? Une rupture du continuum espace-temps ? Aucune idée !

Toujours est il qu'une salle du trône de fortune avait été montée pour les annoblissements par de beaux éphèbes Angevins aux muscles saillants, et à la sueur perlant le long de leurs corps de demi-dieux, sous le regard avide... enfin non, bienveillant de la môme.

Et ainsi, une fois la salle prête, la petite Duchesse, bien installée sur son trône de fortune patientait.
Elle attendait la Grande Chieuse, le futur Baron Pandatesque, et les deux Seigneurs Chefs d'Armées...
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Vendettal

Elle n’y rechapera pas ???Elle va y passer ? C’est la fin ??? La mine déjà déconfite, Tal se liquéfie sur place alors que Fifou a l’air de beaucoup s’amuser… Foncement de nez et V se met à rire finalement avec elle.

Elle s’agenouille ensuite lentement tout en fixant la duchesse des yeux… Ne pas lâcher son regard surtout ! Concentration ultime et déglutition douloureuse, elle énonce clairement :

Oui je le veux !!

Une seconde de silence ou peut être 10… avant qu’elle réalise ce qu’elle viens de dire … Un sourire en coin vient alors suppléer ces quelques mots, et elle renchérie d’un air amusée :

J’accepte ces terres et j’en suis honorée. Je jures de servir loyalement, fidèlement et sans dissimulation mon duché… pour le meilleur et pour le pire, dans l'abondance et la pauvreté, dans la maladie et dans la santé. J’en fait le serment solennel.

Ses prunelles toujours fixées sur Fifou, Tal s’immobile comme suspendue aux lèvres de sa cousine.
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Fifounijoli

Nous , Lisa-Marie de La Croix de Bramafan -Penthièvre, Duchesse d'Anjou, vous promettons protection, justice et subsistance pour la durée de notre règne.

Que cette terre , vous apporte joie et bonheur en contre partie de votre fidélité et de votre juste jugement dans son administration.

Elle s'approcha de la nouvelle Demoiselle d' Aubigné sur Layon et lui fit une accolade protocolaire avant de lui faire un énorme poutou penthivièrique l'a regardant avec un grand sourire ravie d'avoir pu lui remettre ce fief tant mérité

Demoiselle d' Aubigné sur Layon , je laisse place à Dame Nébisa , afin que vous receviez vos armes et patente.

Puis regardant Jchris elle lui sourit et l'invita à mettre un genoux à terre.

Je crois que c'est votre tour messire Jchris.

Je suis également très heureuse que mon titre de duchesse d'Anjou m'autorise à te donner à toi Jchris de Beaufort jouissance des pouvoirs et terres sur la Seignueurie d'Andrézé, située en Duché d'Anjou.

Ton travail et ta diplomatie mis à disposition de notre duché depuis des années sont aujourd'hui récompensés.

Jures tu de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler ton Duché,?
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Kilia

Elle reprenait peu à peu ses esprits et regarda Vendettal et JChris, elle pensa que comme elle ils devaient avoir l'émotion dans la gorge. Le choix avaient était fait sur deux Maires qui s'étaient investi sans cesse pour leur ville, qui avait eu multiples postes au conseil. Elle trouvait que c'était un excellent choix. Dans sa main, elle sentit la patente de sa nouvelle terre. Elle ne put s'empêcher de la regarder à nouveau.

nebisa a écrit:

Nous, Legueux d'Alanha, dich Montjoie, Rei d'Armas & Par de França,

A toutes et tous que la présente liront ou entendront

Adissiatz !

Par la présente, faisons savoir :

Qu'en vertu des textes & coutumes héraldiques, après consultation du collège héraldique, validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Dame Kilia, proposé par Sa Grasce Fifounijoli, alors Duchesse d'Anjou.

Qu'en conséquence, Dame Kilia se voit octroyer le fief de Montreuil Bellay, fief élevé en baronnie.

Qu'il devient donc Baronne de Montreuil Bellay, et portera "d'Azur à la croix d'or cantonnée de quatre bessants de même", soit après dessin :

Qu'il est entendu que le bivouac sis au lieu dit Montreuil Bellay est indépendant de la baronnie éponyme.

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente dictée par Marche et amendée par nos soins, apposons notre scel.

Siaga atal.

Fach lo detzen de novembre de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le dixième de novembre de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.

Le moment de la passation lui restera toujours en tête, lorsque Nebisa lu la patente puis de sa main lui passe le parchemin. et ce qu'elle lui avait chuchoté à l'oreille, la fit sourire:

Nebisa: Félicitations à la Baronne de Montreuil Bellay et puisse jamais un poitevin n'y poser le pied !

Elle enroula le parchemin et reprit le court de la cérémonie.
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE

Jchris

Jchris avait attendu patiemment mais sans que cette attente ne lui coûte, il essayait de garder en sa mémoire chaque élément de la scène qui s'offrait à lui, car il ne vivrait pas ça tous les jours. Vendettal élevée au rang de dame, la Duchesse s'adressa à lui en lui demandant de mettre genou à terre, il s'exécuta et l'écouta dans la tenue adéquate à la circonstance.

La Duchesse lui dit

Citation:

Je suis également très heureuse que mon titre de duchesse d'Anjou m'autorise à te donner à toi Jchris de Beaufort jouissance des pouvoirs et terres sur la Seignueurie d'Andrézé, située en Duché d'Anjou.

Ton travail et ta diplomatie mis à disposition de notre duché depuis des années sont aujourd'hui récompensés.

Jures tu de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler ton Duché,?

Vostre Grasce, je jure en ce lieu de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler mon Duché. Quelles que soient les fonctions que j'occuperai, demain ou plus tard, je vous fais le serment d'être digne de la confiance que vous m'accordez pour l'Anjou, de le représenter et de le défendre pour qu'il dure et soit grand.

Il leva la tête et regarda directement celle qui était sa suzeraine de coeur, comme pour tous les Angevins, il ne parla pas, mais si ses yeux avaient pu lui dire,ils auraient pu lui dire qu'il ferait de son mieux
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Killijo_de_denere

Vendettal a écrit:

Oui je le veux !!

Quoi ? Elle se marie ? Mais il ne vient pas assister à des cérémonies d'annoblissement ? Il ne comprenait plus rien. Il arriva encore plus vite pour vérifier que sa douce Vendettal n'était pas en train de franchir un cap définitif, qu'elle regretterait vivement à coup sûr. Il frappa encore plus fort des talons en marchant et s'apprêta à hurler qu'il avait une bonne raison de dire que ce mariage était impossible quand il vit sa douce Tata, jolie Fifou comme il l'appelle, devant la jolie Vendettal. Que de belles femme dans cette assemblée. Tant de femmes à combler...

Il vit que c'était le tour de son oncle. Lui aussi méritait amplement cette distinction, pour son dévouement auprès de Craon, la ville qui avait vu naître sa mère. Tiens, en parlant de sa mère, il la vit, auprès de sa soeur. Il s'approcha aussi discrètement que possible.

Pardon... Je vous prie de m'exc... Mes excuses... Plaît-il ? Mais cette place m'est réservée Messire !

Il arriva à prendre place auprès de ses deux dames, souriant de toutes ses dents.

Alors mes jolies, on sort sans chaperon ?
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Chez moi

Fifounijoli

Rosebudy

Alors qu'elle retenait son souffle pour écouter tout à son aise la réponse de Jchris à La duchesse, une voix gaillarde souffla tout prêt d'elle

Citation:

Alors mes jolies, on sort sans chaperon ?

m'enfin, kili, est ce que c'est une façon de prendre place auprès de Dames comme ta mère et moi ?

et en serrant deux de ses doigts, lançant une petite chiquenaude, elle fit sentir à son neuveu sa façon de penser sur le haut des muscles fessiers, se disant qu'après la chevauché qu'il avait du faire, Kilijo devait avoir le derrière en compote, et que la fritte qu'elle venait de lui appliquer lui ferai serrer les dents pour ne pas se faire remarquer outre mesure.
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Aloara

Aloara suivait avec émotion la cérémonie... Voilà bien des anoblissements surprises qui en émouvaient plus d'un dont sa Tendre Maman... La Jeune Femme sourit en sentant la main de sa Mère prendre la sienne et la serrer fort à la nommée de Kilia... Elle jeta un bref regard sur elle, et fut émue de voir des perles salées perler sur ses joues...
A son tour elle lui pressa la main et reposa son regard sur Kilia... Puis, une fois la Terre remise, elle sentit le relâchement de la main de sa Maman suivit d'un murmure... La Demoiselle de Dénéré sourit et lui murmura :

Et bien que de belles surprises aujourd'hui... Je suis contente de voir tant de bonheur inonder cette Salle... Cela change bien de la souffrance des conflits...

Elle la regarda et lui sourit tendrement avant d'ajouter :

Le secret valait le coup d'être gardé je crois... Les suivants ? Et bien oui... Nos verres vont devoir attendre encore un peu...

Elle se retint de rire et se reconcentra sur les anoblissements jusqu'à ce qu'elle vit son Frère arriver...
Mouarf... Comme à son habitude Killi était en retard et n'avait aucune gêne... Décidément ce Jeune Homme ne changerait pas... A cette idée, elle posa sa main libre sur sa bouche et évita le fou rire en écoutant Rosebudy... Elle inspira un bon coup et dit tout bas :

Coucou Toi... Toujours à l'heure hein ? Et pour te répondre... Nous n'avons nullement besoin de chaperon contrairement à toi... Qui en aurait besoin d'un pour qu'il t'emmène à l'heure aux cérémonies...

Elle ne put s'empêcher de rire doucement avant de se serrer et de lui faire une petite place entre Louis et elle...

Allez viens là Frérot...

Elle lui sourit puis reposa son regard sur la Cérémonie...

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Xollir

Xollir suivait à moitié les anoblissements. Il faut dire que le codex qu'il lisait était particulièrement intéressant, et son regard souvent s'y égarait.

Le reste du temps, il contemplait les gens qui entraient en retard, provoquant un désagréable courant d'air. Il faudrait qu'il songe à s'abriter derrière une colonne, la prochaine fois.

Nouveau regard sur la cérémonie.

C'est tout de même moins amusant qu'un procès...

Killijo_de_denere

Rosebudy a écrit:

m'enfin, kili, est ce que c'est une façon de prendre place auprès de Dames comme ta mère et moi ?

Killi sentit un éclair lui bruler le haut des fesses, sans comprendre ce qu'il lui arrivait, il lui semblait qu'il s'était pris un coup de verges. Il se redressa brusquement, en serrant les dents, tendu comme un arc. Il regretta de ne pas avoir remarqué sa tante, il ne se serait pas permis de parler ainsi en sa présence, sachant qu'il y aurait des représailles immédiates comme celles qu'il sentait. Mais comment avait-elle pu lui donner un coup de verge aussi discrètement ! Il se dit qu'elle avait dû prendre des cours auprès de Mamounette.

Tentant de reprendre un peu de contenance, il remarqua que sa marraine recevait une baronnie, ou un autre domaine. Il était fier d'elle, sachant qu'en plus, elle n'en voulait pas à son bas-dos. Il la regarda, souriant de toutes ses dents, il la féliciterait plus tard.

Sa soeur se moqua de lui. Comme à l'accoutumée. Elle était toujours une enfant sage, suivant sa mère partout, et se comportant comme une jeune fille vertueuse. Au moins, de ce côté, il n'avait pas de soucis, elle lui en causait beaucoup moins que la petite Lexy notamment.

Aloara a écrit:

Coucou Toi... Toujours à l'heure hein ? Et pour te répondre... Nous n'avons nullement besoin de chaperon contrairement à toi... Qui en aurait besoin d'un pour qu'il t'emmène à l'heure aux cérémonies...
Allez viens là Frérot...

Il chercha une réplique bien cinglante à lui répondre, mais il n'en avait point, sentant toujours la brûlure sur son muscle fessier supérieur.

T'aurais pas un coussin à me donner ?
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Chez moi

Aloara

Elle le regarda et attendit qu'il prenne place en vain... A vu d'oeil, quelque chose semblait le déranger et c'est en l'écoutant lui demander un coussin que la Demoiselle comprit... Elle se mordit alors la langue pour ne pas exploser de rire en public et lui murmura fort amusée :

M'enfin Killi... Tu crois que je me promène avec un coussin sur moi...
Moi quand je fais une ballade à cheval, j'ai pas des douleurs fessières...

Elle ne put s'empêcher de rire et ajouta fort amusée :

Tu veux peut être t'asseoir sur les genoux de ta grande soeur ?

Elle essaya de garder un air sérieux tant bien que mal et attendit qu'il réplique...

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Fifounijoli

nebisa a écrit:

Belote

Nebisa a écrit:

Toutes mes félicitations, Dame Vendatal d'aubigné sur Layon.

Et rebelote...

Nebisa a écrit:

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fifounijoli Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé Andrézé, à Messire Jchris de Beaufort.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Messire Jchris de Beaufort.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief d'Andrézé est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur d'Andrézé porte d'or à la fasce de sinople, chargée d'une paire de ciseaux d'argent ouverte en sautoir, accompagnée en chef d'un alérion d'azur et en pointe d'une moucheture d'hermine de sable, soit, après dessin :

Mes félicitation, Messire Jchris, Seigneur d'Andrézé

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Rosebudy

merveilleux Kilia, tout simplement merveilleux, le duché te devait bien cette terre, félicitation

puis elle fit de même pour Vendettal

Bon, et maintenant, et si nous passions aux réjouissances avant que toute la salle ne soit transformée en arche de noé avec tous les pleurs que nous avons jeté ce soir ?
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Joffrey

Vendettal

Serviteur de Pannard, incarné par Cosmik_roger

Linon

Tiss__

Shany

Tiss__

Shany

Tiss__

Pierre_louis

Petite visite du trône

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Charles_de_raveline

Citation:

Son sourire était toujours présent sur ses lèvres, malgré le sentiment contraire qui l'habitait. Cela lui faisait un petit divertissement. Et il attendit alors la réaction de la noble.

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Salebete

Charles_de_raveline

Charles écouta la Duchesse jusqu'au bout. Ce qu'elle dit ne lui plaisait aucunement. Et il avait bien l'intention de se faire entendre en plus... Le jeune maire pouvait se montrer teigneux aussi quand il le voulait. Et pis il avait bien l'intention de se montrer. Le match continuait, le plus jeune maire que Saumur est connu versus "la pire duchesse que l'Anjou est connu". Pour le moment il menait, et il espérait que ça allait continuer.

Duchesse, s'il n'y avait que ça cela pourrait passer, cependant le duché mais plusieurs jours à réagir à une plainte! Il n'y a aucun moyen mis en œuvre pour empêcher les brigands de quitter le Duché.

De plus, pourquoi "un membre de l'armée"? Pour nettoyer les routes ils devraient être plusieurs! Et ce n'est point normal qu'il y est des dérives, comment les recrutez-vous vos soldats? Ce sont des mercenaires? Ce sont des Penthi...

Il ne termina pas sa phrase et repartit un peu plus loin...:

N'avez-vous personne pour cadrer ces hommes? N'y-a-t-il personne de gradé parmi l'armée pour organiser un nettoyage des routes? Ou alors ces personnes ne sont pas capables de trainé un soldat en cour martiale et de gérer le nettoyage des routes en même temps?

D'ailleurs, ces brigands n'auraient jamais du s'installer ici, alors n'attendez pas que d'autres viennent ici pour réagir. Détruisez ces mauvaises herbes maintenant...

Charles se rendit compte que ses dires était un peu mélangés mais ça devrait être un minimum compréhensible...

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Charles_de_raveline

Charles entendit des pas derrière lui, avant que la duchesse ne lui réponde. Il se retourna alors et reconnu un des commis de la mairie. Celui-ci était complètement essoufflé et avait l'air effaré. Il lui tendit un courrier, presque trempé de sueur.

Charles déplia alors le courrier, et en le lisant, ses yeux s'étrécirent. Il se tourna alors vers la duchesse et lui dit:

Je suis désolé mais je vais devoir interrompre cet entretien du fait que l'armée de la mairie se soit fait poutrer en tentant d'arrêter une bande de malfrats sévissant sur les terres angevines.

Et sur ce il fit demi-tour, accélérant le pas, presque en train de courir pour rentrer à la mairie.

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Milandor

Le p'tit Milandor ne comprenait pas grand chose.
Hier encore, le duc était le noble Kirke. Il avait été désigné par le peuple et il avait même annoncé la formation d'un gouvernement.

Alors que se passait-il aujourd'hui ?
En poussant la porte de la sénéchaussée ce matin, il découvrait une autre personne sur le trône ducal, le maire d'Angers, le commandant Thoros.

Curieux d'en savoir un peu plus, le jeune garçon entra dans la salle du trône ducal pour comprendre un peu ce qui se passait.

Mortel

moi aussi je veux des infos

Thoros

Thoros passait par là, un poulpe sur l'épaule, un tronc d'arbre sous le bras, de taille moyenne. situation tout ce qu'il y'a de plus normale donc.

Le premier son qu'il émit à leur égard ne fut pas tellement intelligible et s'apporchait plus du grognement d'ours affamé

Greueuh rhoumf ? Ben comment vous zetes arrivés là vous ? Vous traversez les murs ou quoi ??

Thoros reflechit un peu en les devisageant

aah mais nan zetes les deux nouveaux soldats d'l'armée embauchés c'matin, j'me disais bien que votre trogne me rapellait quelque chose.
bienvenu les gars, scusez moi je suis un peu occupé, j'essaye d'attribuer aux conseillers leur bureau respectif..mais j'ai paumé les clefs voyez vous..'fin pour être plus exact je les ai jamais eu..

On s'boira un godet quand j'aurai plus de temps si vous l'voulez bien.

Un signe de tête et il repartit de son pas lourd vers les bureaux.
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..

Milandor

Armée, soldat...
Le jeune garçon ne savait pas trop dans quoi il mettait les pieds.
Il avait postulé à une offre d'emploi bien tentante.
Il avait porté les armes une journée mais ça ne lui plaisait pas plus que ça.
Il ne retenterait sûrement pas l'expérience. Après tout, obéir bêtement aux ordres sans comprendre pourquoi il fallait le faire, ça ne lui plaisait décidément pas. Il quitta donc l'armée le jour suivant. Et puis après tout au milieu de tous les gros balèzes qui formaient les corps d'arme, Milandor ne faisait pas le poids.

Il chercherait donc un autre boulot. La milice embauchait, aussi.
Il essaierait ça, tiens, à défaut d'autre chose.
Et c'est ainsi qu'il se retrouvait à garder les remparts de la ville et les couloirs du château. Ainsi, il n'était jamais très loin des événements.

C'est ainsi qu'il croisa l'étrange duc du moment qui faisait toujours sourire le gamin, avec sa façon de parler.

Une chopine, ce sera pas de refus, messire, c'est quand vous voulez.

Mortel

alors on se la boit quand cette bière?

Strakastre

Un coursier fit parvenir un pli urgent, aux armes de la Maison de la Croix de Bramafan, aux autorités angevines.

Strakastre a écrit:

A toutes celles et ceux qui liront ceci et/ou qui le feront savoir,

Saint-Lescure-le-Conciliant

Rédigé en les domaines de la Maison de la Croix de Bramafan, le Treizième d'Octobre de l'An Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.

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[RP] Salle du trône