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[RP] Manoir Gilraen, voie de Chaudefontaine

Paskweten
Paskweten pensait rentrer immédiatement quand il donna son mantel, malgré son physique il commença à être parcouru de frissons. Il essaya de ne rien laisser paraitre et se mit à se dandiner pour se réchauffer.

Il se pencha pour entre ce que disait la dame, décidément rien n'allait. Si en plus elle se mettait à parler tout bas on était mal partis !


Vous habitez au village?

M'enfin vous m'connaissez pas ? J'suis l'maire !

Il se gratta le crâne, il ne devait pas encore être assez connu pour qu'on reconnaisse sa tête. Il fallait qu'il en parle à son conseil, peut être faire dessiner de grandes fresques à son effigie... A réfléchir. Finalement il sorti de ses rêves de gloire et continua l'échange cordial. Après tout si elle ne voulait pas rentrer, autant parler ! De toute façon il ne partirait pas sans sou vêtement. Cependant il commença à se demander si elle n'était pas un peu folle cette dame qui restait presque nue dans le froid de l'automne.

Je m'appelle Paskweten et vous ? Vous êtes sûr que vous me connaissez pas ? J'suis connu dans le village pourtant.

Décidément cela le dérangeait de ne pas être reconnu...
Arielle_de_siorac
Le personnage affichait une mimique comique où l'on sentait se chiffonner un orgueil contrarié. Un instant distraite de son chagrin, Arielle s'amusa de voir un tel ours chercher quelque renommée.

Adoncques, ce colosse au parfum féroce était le bourgmestre? Elle ne l'aurait guère deviné. Le choix d'un tel chef en disait long sur le caractère local: les gens allaient assurément se montrer colorés. C'était là chose intéressante.

Le cou cassé à force de l'observer par en-dessous, la comtesse désigna le sol à ses côtés.


Asseyez-vous, je vous en prie.

Elle n'avait aucune envie d'une telle société mais trouvait le maire sympathique. Elle acceptait donc de bonne grâce de converser un peu avec lui - pas trop longtemps, tout de même. Elle avait un frère à pleurer.

Je crains ne pas vous connaître, non, désolée, murmura-t-elle. Je viens d'arriver. Mon nom est Arielle.

Présentations peu protocolaires. La comtesse n'en avait cure; elle avait encore les joues humides, témoins de son nouveau deuil. Respirant par la bouche pour limiter l'impact des effluves, elle s'efforçait de contenir son larmoiement.
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Paskweten
Paskweten regarda le sol que la dame désignait. Fallait vraiment qu'il pose son magnifique céans ici bas ? Le sol était bien loin de ses yeux et rien que de se pencher, le fatiguait à l'avance. Hé oui ! Il faut se relever ensuite, pas facile quand on pèse plus d'un quintal... Finalement peu enclin aux grandes phrases de protestation il s'assit tranquillement en se laissant tomber de tout son poids.

Enchanté Arielle, par contre faut parler plus fort. J'suis pas encore vieux mais de là à entendre péter une mouche... faut pas exagérer.

Il se dit que l'image était belle et se promit de la noter quelque part pour son futur livre autobiographique. Il continua de l'observer et ne la trouva pas si folle que ça en fait... Il vit ses joues mouillées et ne sut que dire. L'évocation des sentiments n'étaient pas son point fort et encore moins la tendresse. Il se dit qu'il fallait sans doute changer de sujet.

Alors vous venez d'arriver ? D'où venez-vous ?

Il en profita pour défaire sa canne à pêche. Il mit un verre au bout de son hameçon et lança le fil dans la rivière.

Vous aimez la pêche ? Moi j'adore. Ca ne vous dérange pas ?
Arielle_de_siorac
Parler plus fort... Arielle avait parlé haut et fort toute sa vie. Personnalité publique, politicienne, diplomate, porte-parole, femme du monde, elle avait autrefois servi de grands discours, usant de la chaleur de sa voix pour appuyer sur des mots musclés. De par le royaume et même à travers l'Europe, on avait parfois craint, parfois savouré ses paroles. Sa voix avait connu une certaine puissance.

Et puis, cette voix avait été assassinée.


Je suis marrie, je ne puis parler plus fort, s'excusa-t-elle. On m'a un jour gravement blessée à la gorge.

L'explication était partielle mais le maire allait devoir s'en contenter. Dans la détresse où elle se trouvait projetée, Arielle n'avait certainement pas l'intention de s'apesantir sur ses vieux malheurs. Les nouveaux lui suffisaient amplement.

J'arrive de Paris.

Pas plus de détails là non plus. Les yeux las se gonflaient à nouveau de larmes. Détournant la tête en un geste pudique, la Dénéré essuya discrètement sa tristesse. Comme une chanson qui revient sans cesse perturber les pensées, elle sentait sa rêverie macabre lui tourner dans la tête, en musique de fond. Le hurlement hérétique, le gémissement d'Erel...

Ça ne me dérange pas, répondit-elle en jetant un coup d'oeil à la canne à pêche. En mon enfance, j'allais pêcher dans les ruisseaux avec mes demi-frè...

Un sanglot la surprit en pleine phrase. Elle prit une grande respiration.

Avec mes demi-frères.

Soupir douloureux. La comtesse laissa planer le silence un peu, histoire de ravaler sa peine.
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Paskweten
Paskweten regarda la dame sangloter, son sourire s'effaça. Que faire pour qu'elle aille mieux ? Il n'avait pas l'habitude de réconforter les gens, d'ailleurs en général il détestait les pleureurs, tout le monde vit des choses tristes dans sa vie, pourquoi avoir besoin d'en parler devant tout le monde, de pleurer et de montrer sa faiblesse aux autres ? Cela dit aujourd'hui c'était lui qui était venu voir la dame, pour l'aider au départ et maintenant qu'il était assis près d'elle, il se sentait obligé de rester et de la réconforter, ne serait-ce que pour récupérer son mantel ! Il la regarda du coin de l'œil, la dévisageant discrètement. Elle n'était plus toute jeune mais il restait une véritable beauté sur son visage et ses quelques cheveux grisonnants lui donnait l'aura de l'expérience. Il se mit à l'imaginer plus jeune, elle devait vraiment être belle. Ne se laissant pas emporter par son imagination, il revint sur terre et aperçut la canne de la Dame. Il ne dit rien, peut être qu'elle avait des soucis pour se déplacer. Cela contrastait étrangement avec son visage...

Racontez moi un peu, que se passe-t-il Ma Dame ? Je suis diacre vous savez, ce que vous me direz restera entre nous et de toute façon je ne vois pas à qui je parlerais de vos soucis.

Malgré l'odeur et la rudesse du maire, il pouvait parfois faire preuve de gentillesse et de savoir vivre. La laissant répondre il continua de surveiller sa canne à pêche. L'eau ne semblait pas poissonneuse par ici, étrange car l'hiver les poissons se jettent sur tout ce qui peut être mangé.
L'air était frais et il commençait à être frigorifié, il se demanda comment sa voisine faisait pour rester assise sans trembler. Il regarda derrière lui la maison de son ami Médard et hésita à proposer à la dame d'y aller pour se réchauffer. Pour sûr que Med' leur prépare une collation et un bol de lait chaud.
Arielle_de_siorac
Mordillement de lèvres. Arielle hésitait à raconter. Comment prononcer de tels mots, aussi odieux, aussi inimaginables? Ce serait admettre qu'Erel avait rendu l'âme! Ce serait l'enterrer!

Je m'excuse de me montrer à vous ainsi, Messire Paskweten, murmura-t-elle. Croyez bien que ce n'est guère dans mes usages de m'épancher auprès d'inconnus. Mais vous êtes bienveillant et je...

Une pause, le temps d'inspirer profondément.

... je viens d'apprendre que mon frère est décédé.

Fermant les yeux, la comtesse baissa la tête, les dents serrées. Voilà, c'était dit. Erel était bel et bien mort. Son frère trouvé, si vite perdu.

Arielle n'avait pas conscience du froid qui régnait. Toute à son deuil, elle ne remarqua pas que le colosse grelottait à côté d'elle.

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Paskweten
Paskweten écouta (tendit l'oreille plutôt !) la dame avec attention.

Ne vous excusez pas, vous êtes une femme, vous avez le droit de pleurer.

Il était satisfait de cette boutade et se demanda s'il aurait droit à une esquisse de sourire.

Vous savez moi aussi j'ai perdu quelqu'un, c'est pas pareil mais bon... Je sais que ce n'est pas facile. On perd tous des gens dans la vie, faut savoir s'en remettre et aller de l'avant.

Il marqua une pause et partit dans ses souvenirs.

Mon meilleur ami est mort il y a deux mois, j'étais loin d'ici. A l'époque je travaillais comme garde du corps pour une jeune femme, je n'ai même pas pu lui parler une dernière fois. La semaine dernière, ma compagne est décédée, elle était jeune mais malade et malgré sa longue retraite au monastère, ils n'ont pu la guérir...

Il quitta ses souvenir et sourit.

C'est pas pour ça qu'il faut vivre dans le passé et les souvenirs. Pleurez un tout votre soûle, laissez-vous allez quelques temps. Le chagrin sera moins vif ensuite.

Il sentit sa canne bouger.

Ah ! Ça mord ! Avec un peu de chance on va manger quelque chose ce midi.

Il était de bonne humeur à nouveau, il avait évoqué ses vieux souvenirs, il n'en reparlerait plus avant longtemps. Rien n'était mieux gardé que les souvenirs douloureux dans les méandres de l'esprit.
Arielle_de_siorac
Ses sourcils démangeaient la comtesse, qui avait une folle envie de les froncer d'un air sévère. Elle conserva toutefois un visage impassible, peut-être juste un peu plus tendu que tout à l'heure.

Cet homme osait lui servir une leçon de vie!

Les prunelles noisettes fouillèrent discrètement les environs de la barbe pour en juger l'aspect. Arielle estima que le bourgmestre devait avoir environ une dizaine d'années de moins qu'elle. Et il lui disait comment vivre son deuil! Quelle impertinence!

En même temps, le bougre ne semblait pas penser à mal, d'autant plus qu'il allait jusqu'à se confier lui aussi. Ainsi, son meilleur ami et sa compagne étaient décédés récemment? Et il était là à sourire et à pêcher! Était-ce dû à de l'inconscience, de l'indifférence ou une force intérieure inimaginable?

Retenant au fond de la gorge les remarques ironiques qui lui venaient spontanément, Arielle décida qu'il était le temps de mettre un terme à cet étrange échange. Le colosse semblait de toute façon absorbé par le poisson au bout de sa ligne.


Je vous présente mes condoléances, messire. Perdre un être cher est toujours une chose terrible. Enfin, pour ceux qui ont un coeur... songea-t-elle, toujours étonnée de voir l'inconnu prendre son deuil tant à la légère. En ce qui concerne ma peine, ce n'est certainement pas la première fois que j'y suis confrontée. J'ai perdu mes parents, un mari, un fils, des cousins, des amis, tout un cortège parti vers le Soleil.

Un profond soupir vint ponctuer ce constat.

Et maintenant, mon seul frère.

Avant de se remettre à sangloter, Arielle se leva péniblement. Maintenant debout, appuyée sur sa canne, elle rendit son mantel au maire non sans un vif soulagement. Tous ses vêtements étaient assurément imprégnés des effluves âcres de l'étranger.

Je vous remercie pour votre sollicitude, Messire Paskweten. Je vais à présent rentrer chez moi.
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Paskweten
Paskweten regarda la dame et rangea le poisson qu'il venait de pêcher dans sa besace. Il se leva et roula le fil de sa canne avant de ranger le tout et de mettre la canne sur son épaule. Il avait de quoi manger ce midi et encore beaucoup de choses à faire. Il renonça à aller voir Medard vu le temps passé avec la Dame et se décida à rentrer à la mairie. Il devait déjà y avoir beaucoup de courriers qui l'attendait, finalement la fonction de maire prenait plus de temps qu'il ne l'avait pensé...

Il reprit son manteau et le remit, l'odeur ne le gênait pas lui !


Merci pour vos condoléances, c'est gentil mais inutile. Ça ne ramènera personne et pis c'est la vie, on se fait à tout.

Il sourit une dernière fois avant de s'éloigner. Après quelques pas il se retourna.

Vous allez réussir à rentrer chez vous ? Allez je vais vous aider, venez avec moi. J'ai un copain qui habite pas loin, il s'appelle Médard et il est très gentil. J'suis qu'il va nous faire de quoi manger et nous réchauffer. Qu'en dîtes-vous ? Ensuite promis je vous laisse tranquille.

La dame avait l'air fragile avec sa canne, il n'allait pas laisser une de ses habitante mourir de froid juste pour aller chaparder une nouvelle tarte. En y repensant il saliva mais se reprit et proposa son bras. De plus il avait bien envie de voir si Medard avait un nouveau jambon...
Arielle_de_siorac
Un copain qui habite pas loin... Médard? Son Médard? Le copain du maire? Connaissant son vieil Intendant, Arielle doutait que ce dernier se soit véritablement pris d'affection pour un tel ours. Ses amitiés allaient plutôt aux nobliaux et aux mignons qui se pressaient en la capitale, soucieux de veiller à leur ascension sociale.

Encore une fois, le personnage tira un improbable sourire des lèvres de la comtesse endeuillée. La candeur du géant avait quelque chose d'attendrissant.

À moins qu'il parlait d'un autre Médard?


Oh je vous remercie, messire.

Elle eut soudain envie de se mordre la lèvre. Aïe... Paskweten avait dit que Médard allait "nous" faire à manger... Allait-il donc pousser la gentillesse jusqu'à s'incruster chez elle? Sa bonté, toute en bonhommie, l'avait certes touchée mais... devrait-elle supporter ce suffocant parfum jusqu'en sa demeure?

Hum... Ce Médard de vos amis, il... il habite dans ce manoir, juste là? Si oui, je le connais bien...

Une moue dépitée se dessina sur les lèvres de la comtesse. Oui, il parlait probablement de son Intendant. Et zut.

C'est là que j'habite.
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Paskweten
Paskweten regarda la dame en souriant et il cru comprendre. Comme un éclair de génie parcourant son être, il osa dire :

Ha très bien ! Médard m'avait dit qu'il allait chercher des serviteurs pour sa comtesse, je vois qu'il a déjà trouvé quelqu'un.

Second éclair de génie, décidément quelle journée !

Vous allez pouvoir nous faire à manger alors ! Pressons-nous, j'ai déjà faim ! J'adore quand on m'invite.

Il hâta le pas tout en prenant soin que la dame ne tombe pas. Il se réjouissait déjà de re-manger chez Médard

La dernière fois on a mangé un de ces jambon, j'en n'avais jamais vu d'aussi gros ! Qu'est-ce que vous savez cuisiner ? Moi j'suis pas très doué, mais bon je suis un homme alors... C'est pas grave.

Il continua de se diriger vers le manoir d'un pas rapide, la faim le tenaillait déjà. L'évocation d'un bon repas avait suffit à lui donner faim.
Arielle_de_siorac
Arielle resta interloquée. Ce manant la prenait pour une vulgaire servante! Cette fois-ci, elle se trouvait tout à fait distraite de son chagrin. Bouche bée, se laissant traîner vers sa demeure, la comtesse hésita entre la colère et le rire.

C'est l'hilarité qui la gagna. Une explosion d'autant plus saisissante qu'elle surgissait sans s'annoncer en plein maelström d'émotions. Secouée de rire, la Dénéré ne pouvait même plus murmurer. Elle gloussait en silence, sa gorge mutilée émettant un souffle entrecoupé.


H! H! H! H! H! H! H! H! H! H!

Ce n'était même pas si drôle. Pourtant, quand les affres griffent une âme jusqu'à fleur de peau, la démesure s'empare des émois. L'effet du choc.

Essuyant une larme, la comtesse reprit lentement son souffle et le contrôle de son fou rire.


Je suis une excellente cuisinière, parvint-elle à chuchoter. Mes tourtes sont particulièrement savoureuses. Il y a cependant fort longtemps que je n'ai eu l'occasion de m'atteler aux fourneaux.

Elle disait la stricte vérité. Et puis, le quiproquo était si comique, Arielle voulait bien le faire durer quelques minutes.
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Paskweten
Il regarda la dame rire en souriant, finalement il avait réussi à la faire rire même si sur ce coup là il ne comprenait pas pourquoi. Qu'avait-il dit de si amusant ?

Mes tourtes sont particulièrement savoureuses. Il y a cependant fort longtemps que je n'ai eu l'occasion de m'atteler aux fourneaux.

Paskweten se demandait si finalement c'était une bonne idée qu'elle fasse à manger, si elle avait perdu l'habitude de faire à manger, ça risquait d'être moyennement bon.

D'ailleurs c'était étonnant que pour une cuisinière elle ne fasse pas souvent à manger... Il la regarda avec un œil interrogateur.

Comment ça se fait que vous ne faites pas souvent à manger ? Vous êtes une drôle de cuisinière.

IlS passèrent le portail d'entrée.

Vous savez faire de la viande ou du poisson ? C'est ce que je préfère...
Arielle_de_siorac
Certes, je suis une drôle de cuisinière.

Le rire et les larmes qui tenaillaient Arielle faisait un point douloureux en sa poitrine. Elle était épuisée, vidée de toute énergie. Le monde semblait irréel.

Je sais faire de la viande, du poisson, des volailles, du fromage... Un peu de tout.

Cette conversation saugrenue lui rappelait sa petite fromagerie de La Flèche. Mmmm... Comme elle avait aimé travailler au milieu de toutes ces merveilles: Mont des Cats, Caillebotte, Creux de Beaufou, Sainct-Benoît, Trébèche, Sableau... Entre ces humbles murs, ses sens s'étaient éveillés, enivrés de douceur et du parfum musqué des prétendants qui se pressaient à l'époque dans sa boutique.

La comtesse laissa s'échapper un soupir.

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--Medard


Votre Grandeur!

Un Médard affolé se précipita sur eux. Derrière lui, on pouvait apercevoir plusieurs domestiques s'étirant le cou pour tenter d'apercevoir leur nouvelle maîtresse.

L'Intendant était revenu avec l'aide tant désirée.


Ma Dame, mais que faites-vous dehors dans cette tenue? Vous allez prendre froid! Vous auriez dû laisser les chambrières vous vêtir, elles m'ont même dit que vous n'aviez rien mangé, vous n'aviez guère de cuisiniers encore, c'est ma faute, ô Aristote! Je suis tellement vergogné que vous soyez arrivée en mon absence, je vous présente mes plus humbles excuses, je ne mérite pas toutes vos bontés, oh ma Dame! On m'a dit pour votre frère, je suis si désolé, venez vous réchauffer, le Père Grégoire n'est pas ici, souhaitez-vous que je fasse venir un clerc pour prier avec vous?

Tout à ses courbettes, Médard n'avait d'abord pas vraiment remarqué le bourgmestre. Son front se plissa de déplaisir en voyant enfin qui accompagnait la comtesse.

Oh... Messire le maire, bonjour. Hum... Merci d'avoir raccompagné Sa Grandeur.

Embarrassé, ne sachant comment chasser l'importun, il se hasarda à sortir un écu.

Tenez, pour votre peine. Merci encore, la bonne journée à vous.
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