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[RP] Manoir Gilraen, voie de Chaudefontaine

Paskweten
Paskweten regardait la scène sans tout comprendre, pire même, on faisait comme s'il n'était pas là ! Il lâcha le bras de la comtesse et resta en retrait admirant le manoir et se maudissant de ne pas l'avoir acheter avant elle.

Apparemment la dame n'était pas une simple cuisinière... Il regarda autour de lui et apparemment Médard avait bien fait les choses, il y avait nettement plus de domestique que lors de sa première venue. Excellent tout ça, il trouverait bien quelqu'un pour lui faire à manger !

Il commença à se lisser la barbe quand il comprit qu'on cherchait un religieux, finalement il aurait peut être une excuse pour rester. Il regarda Médard s'affairer autour de la dame quand il comprit. Alors c'était elle la comtesse ! Il rougit de honte, il l'avait traité de cuisinière... Il baissa la tête et recommença à se dandiner. Après tout comment savoir qu'elle était noble ? Elle n'était vêtue que d'une simple chemise de nuit !

Soudain il vit Médard lui tendre une pièce d'un écu. Il regarda d'abord la pièce puis Médard décontenancé. Finalement il prit la pièce et parla.


Nan mais ho ! Des écus j'en ai plein qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'un écus ?! Je suis... outré par ton geste Med' ! Déçu même...

Il mit l'écu dans sa bourse et continua.

Je suis religieux si vous voulez mais je dois vous prévenir comme j'ai prévenu Med'. Ici on n'aime pas trop les nobles, deux sont morts l'année dernière presque jour pour jour. Faites attention à vous.

Il sourit et ajouta pour finir.

Bon, on va manger ?!

Il s'avança vers l'entrée du manoir sans attendre les autres.
Arielle_de_siorac
[Quelques jours plus tard]

Le premier choc passé, la comtesse de Nijmegen avait trouvé la force de répondre à sa belle-soeur. La missive se lisait comme suit...

Citation:
Agnès, notre soeur,

c'est avec une déchirante consternation que nous avons été frappée de plein fouet par la nouvelle du décès de notre cher frère, votre époux. Une telle annonce, qu'elle soit dite avec des dentelles ou dans des mots crus aussi rudes que leur message, ne peut que provoquer une douleur incommensurable.

Nous voilà à pleurer ce frère si peu connu, trop tôt disparu, à des milliers de lieues de distance. Nous pestons contre cet immense espace qui nous empêche de vous étreindre, nos nièces et vous-même, en un geste de dérisoire mais sincère consolation. Nous aimerions tant pouvoir être auprès de vous et de vos enfants en ces heures sombres. À défaut, nous vous envoyons nos condoléances et partageons avec vous cette souffrance.

Sachant trop bien ce que c'est que de perdre un époux, nous voulons vous assurer de notre compréhension quant aux affres qui vous affligent désormais. Nous vous prions de croire à notre affection fraternelle. Si d'aventure vous aviez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à faire appel à notre personne, votre soeur.

Faict à Saincte-Ménehould ce vingt-huitième jour de novembre de l'An de Grâce mil quatre cent cinquante-sept.




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Memie
Memie arrivait en carriole, martine trottinait gaiement. Haîlé ,âgé de 6 mois, cherchait à s'assoir sans se soucier des sursauts de la charrette.Memie passait devant ce beau manoir . Qu'il est magnifique!


Pas de smileys dans les RPs {Sphinx}

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Beeky
La vicomtesse d'Attigny séjournoit en le village de Ste Menéhould depuy la veille mais arrivée fort tard en la nuit, elle avoit esté hébergée chez son connestable, le sieur Dicelo. Ce dernier avoit escorté son Maistre de Maison et avoit esté fort courtois durant le voyage, une foy n'estoit poinct coutume, chez ce vieux bougon...

Certes, vieux bougon, il l'estoit, mais la vicomtesse avoit pour luy une affection toute particulière, remontant à de bien loingtains évènements, au temps où elle avoit posé son séant sur le trosne de Champagne.

La cueur tousjours tourné vers le passé, des souvenirs plein la teste, la vicomtesse s'en alla rendre visite à son amye de tousjours, sa chère Arielle. Sachant qu'elle avoit acquit un fort charmant manoir icelieu, ses pas la portèrent naturellement vers la demeure seigneuriale de l'Académicienne Royale. Il estoit amusant de voir que l'une des comtesses les plus raffinées du Royaume de France s'estoit installée en Champagne, en ce village de Saincte Ménehould quy cognut la déferlante des Hools. Mais quy s'en souvenoit ce jourd'huy....

En ce village où les nobles estoient refoulés comme la peste ou le choléra, la pesche nourrissoit les plus pauvres, à bon prix. Pourvus d'une barque, leurs jours estoient assurés et iceulx de leur village aussy. L'air y estoit fort respirable, le marché plaisamment garni, peut-estre un peu cher pour se vestir mais la laine devoit y estre de très belle qualité, assurémernt.

La silhouette de la demeure se profila soudain, au détour du chemin et l'attelage s'arresta en la cour. La dame descendit de la voiture, mirant autour d'elle le jardin et l'architecture de la bastisse refaicte à neuf et elle attendit que l'on se porta au-devant d'elle pour luy faire accueil.

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BANNIERE EN CHANTIER
Arielle_de_siorac
Une promenade quotidienne, le pas réglé tel un battement de coeur, était le remède de la comtesse de Nijmegen contre les aléas du vieillissement et, il fallait bien l'avouer, d'un lent ennui. La dame autrefois vigoureuse avait plus d'énergie que son corps ne lui permettait de dépenser. Rester le jour durant à rêvasser, le regard empêtré dans sa broderie? Très peu pour elle! La comtesse voulait bien profiter du calme rural, certes, mais seulement jusqu'à un certain point.

Ce jour là, lors de sa déambulation habituelle, elle avait croisé un attroupement en la place du village. La commotion était palpable: le château avait été pris, puis repris, et l'on dénonçait le mépris des uns et les déficits des autres. Même le nonchalant bourgmestre affichait une mine soucieuse.

Absorbée par ses pensées, Arielle avançait donc à une vitesse contemplative, une main sur sa canne et l'autre retenant son mantel de renard blanc sur ses épaules. Ce ne fut que vers vêpres qu'elle fut à nouveau en vue de son manoir.

Un carrosse stationnait dans l'allée. Étonnée, la comtesse put bientôt apercevoir les gesticulations de Médard devant une silhouette qui lui était familière... Une élégante dame, jeune et grave. Son amie. Beeky!


Avoir su que le Très Haut m'enverrait si belle visite meshui, j'aurais fait rugir mes fourneaux dès l'aube! chuchota-t-elle dans le dos de sa visiteuse lorsqu'elle fut à portée de voix, ce qui était très près dans son cas. Ma chère amie, quelle délicieuse surprise de te voir ici! Quel bon vent t'amène?

Et sans cérémonie, Arielle étreignit la vicomtesse avant de lui planter un joyeux poutoune sur la joue.
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Beeky
Aux prises avec Médard, Attigny n’avoit poinct ouï son amye arriver en son dos, mais dès le timbre de sa voix lancé en un charmant murmure, le visage de Beeky se fict rayonnant et fort prestement, elle se tourna de quart pour faire face à la propriétaire des lieux.

La vicomtesse respondit au poutoune d’Arielle par un gros bec claquant, puy s’écartant légèrement, la d’Apperault contempla la comtesse en souriant. Toutesfoy, ses yeulx scrutèrent le regard de son amye, icelle-cy estant encore porteuse des couleurs du grand deuil, décidemment le blanc leur seyoit à merveille, depuy ces temps derniers.

    Ma chère Arielle, qu’il m’est doulx de te revoir seant, te voicy fort bien installée dis-moy ?

Puis faisant montre d’un instant d’hésitation, Beeky renchérit avec lenteur.

    Eh bien, je m’en venois te visiter, estant de passage à Saincte pour affaires.

    Enfin… affaires de cueur, iceste foy. Figures-toy qu’un jeune homme quy m’est cher m’a mandé si je voulois le prendre en espousailles. La chose m’a amusée lorsqu’il m’a faict sa demande, comme je te l’énonce :
    Tu, veux-tu me marier, mon chaton ?

Un sourire de connivence se peignit sur le visage de la vicomtesse.
    J’ay dict oui !! J’ay fini par tourner la page sur des années de veufvage. Je suy encore jeune et j’ay des enfants à élever, il me falloit un homme à mes costés, il suffisoit juste que je le trouve parmy… enfin… que je trouve iceluy avec lequel je veulx fonder une famille de nouveau, repartir en politique, revivre tout simplement…

    Mais que vois-je… tu portes de nouveau le blanc sur tes espaules ? Quy doncques est passé de vye à trespas ?

Ce disant, les deux amyes discutèrent de concert, le soir tomboit et il faudroit que Beeky reprenne la route, mais oncques elle se seroit passée en Ste sans saluer la grande dame qu’estoit Arielle.
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BANNIERE EN CHANTIER
Arielle_de_siorac
Arielle avait été enchantée de la visite de son amie, et encore plus à l'annonce des espousailles prochaines d'icelle. Elle était rongée de curiosité à propos de ce jeune fiancé mystère. Quand aurait-elle donc la chance de l'encontrer?

Entre temps, la comtesse avait dû retourner en Paris, ses affaires l'appelant à l'Académie royale de France. D'ailleurs, elle en profiterait pour organiser une soirée mondaine visant à permettre aux jeunes nobles en âge de convoler de faire connaissance un peu... Elle avait tout de même trois enfants à marier!

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Arielle_de_siorac
La comtesse était toujours à Paris. Laissés derrière, les domestiques recrutés à Reims par Médard commençaient à s'inquiéter.

C'est que, deux fois depuis leur arrivée, ils avaient entendu une flûte jouer une mélodie endiablée sur le coup de minuit. La première fois, on avait attribué ce bruit gênant à quelque mauvais plaisantin du voisinage.

Mais la deuxième, une soubrette avait juré sur la tête de sa grand-mère Gudule que la musique émanait du grenier.

Or, le grenier était fermé et nul ne savait où se trouvait la clef...

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Paskweten
Paskweten qui se rendait comme chaque jour à la pêche, passa près du Manoir de Gilraen. Il était encore tôt et le pâle soleil du matin se levait à peine, il se risqua quand même à aller voir son copain Médard. Peut être qu'il aurait encore du jambon et de la bière !!

Il passa donc le haut portail en fer et monta les marches du perron. Il cogna à la porte la canne à pêche sur l'épaule et sa sacoche pleine de vers en bandoulière. N'entendant personne venir à lui il re-frappa et fini par poser sa canne contre le mur, attendant Médard.
--Medard


Médard était là. Occupé à tailler sa barbe comme s'il allait à des noces.

C'était le jour de congé hebdomadaire des domestiques, qui s'étaient empressés de retourner chacun en sa famille pour quelques heures. L'intendant était donc seul avec quelques gardes qui roupillaient sous les saules.

Attifé d'un pourpoint rouge piqué d'or, le chef hérissé d'une plume de faisan, il traversa le manoir en sifflotant une balade romantique. Il avait l'humeur badine, le sourire rêveur.

On aurait presque cru qu'il était amoureux...


Oh! s'écria-t-il en apercevant Paskweten qui poireautait à la porte. Mais... Heu... Bonjour!

Il exhalait quelque fragrance à la mode.

Ça fait longtemps que vous êtes là? Je ne vous ai pas entendu...

Étrangement, son sourire s'était affadi.
Killijo_de_denere
Killijo était en voyage pour l'Artois. Il traversait la champagne depuis deux jours déjà, ayant appris par des courriers des douaniers que le duché était sous tensions. Il apprit en arrivant dans la ville que sa cousine, la belle Arielle, avait une demeure dans la ville. Il décida d'aller lui rendre une visite de courtoisie. Il ne resterait point longtemps, puisqu'il était attendu à Péronne, mais il appréciait beaucoup cette femme qui prenait bien soin des enfants nobles de sa famille.

Il descendit de son cheval, arrivé devant les grilles, et demanda au garde qu'on l'annonce


Ola mon brave, annonce Killijo de Dénéré, cousin de la dame des lieux.

Il attendit qu'on lui confirme si la dame était sur place ou si elle résidait à Paris, en son hostel particulier où il avait eu l'occasion de se rendre. Il ne savait comment expliquer la raison de sa venue à Péronne, surtout s'il redescendait en ville avec elle, mais de toute manière, tôt ou tard, il faudrait bien qu'il annonce à sa famille qu'il avait engendré un enfant. Il voulait néanmoins que cela reste le plus discret possible, préférant l'annoncer à sa mère de vive voix, plutôt que par ragots colportés ça et là. Tout au plus, si l'on lui posait la question, il dirait que c'est une petite fille orpheline à qui il venait en aide, dans un premier temps. Il serait bien assez tôt pour annoncer la vérité. Mais quelle serait la réaction de ses proches ? Et de sa Douchka ? Il restait vague dans ses lettres, n'ayant rien dit sur la véritable raison de son voyage.

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Amaurie
Un jeune garçon vestu d'habits de voyages se présenta au manoir Gilraen. Il désirait rendre visite à sa marraine la comtesse.
Du haut de ses sept ans le garçonnet attrapa la chaine qui pendait près de la porte et fit tinter la cloche annonciatrice de visiteurs.

Le jeune d'Apperault trépignait d'impatience en attendant l'ouverture de la lourde porte.
Arielle_de_siorac
Abandonné, encore une fois. Enfin presque. La comtesse, le plus souvent à Paris, ne revenait plus en son manoir champenois.

Il y avait plusieurs raisons à cela. En particulier, le malaise qui imprégnait les lieux, qui suintait des murs. C'était une angoisse inexpliquée qui vous prenait à la gorge dès le seuil franchi, instillant jusqu'à vos os transis une peur irrationnelle. Hanté, le manoir? Sornettes! Et pourtant... Arielle avait développé une certaine répugnance à séjourner céans.

C'est pourquoi les visiteurs des derniers mois s'étaient heurtés à des portes fermées. Seul un vieux gardien et sa nièce sourde restaient encore là, veillant sur les lieux au cas où la comtesse reviendrait.

Mais elle ne reviendrait pas de sitôt, avec ce qui la retenait à Paris... En fait, la demeure était de nouveau à vendre.

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