Malvinae
[RP ouvert à tous]
Pas après pas, Malvinae, le regard vers le ciel, avançait avec une certaine hésitation, compter les nuages était un vrai casse tête.
Un sourire espiègle se dessina sur sa petite bouille quand elle songea aux formes que pouvaient avoir chacun de ses cirrus. Un visage par là, un chien par ci, une fleur dun côté, un monstre de lautre : Berk !
Le soleil gênant, le minois sabaisse. Au loin apparaît la place de Lectoure, là ou tout sanime. Les marchands crient à profusion, dérangeant incontestablement les petites oreilles de la mioche, les rires fusent des tavernes environnantes, produisant une jalousie certaine pour Malvinae qui ne pouvait se joindre à ce monde.
Dun coup de pied, elle tire dans un caillou, regard perplexe quand celui-ci touche une pauvre dame âgée. Les joues senflamment et la petite pointe son doigt vers le premier venu, regard furieux.
Goujat !
Elle ne se rappelait plus vraiment ou elle avait appris ce mot, ni ce quil voulait dire, mais pourtant elle aurait du. Lhomme se retourna avec un air irascible qui lui fit froid dans le dos, elle comprit très vite que ce mot était pour sur péjoratif.
Avec tout son savoir faire, elle se faufila à travers les passants, semant ainsi le méchant messire.
Chantonnant à présent, elle regardait avec curiosité les étables, le ventre gargouillant, elle se souvint alors à quel point elle avait faim et telle une fontaine, ses larmes commencèrent à couler devant un poulet tout juste cuit, la sauce le pénétrant délicieusement.
Vision atroce.
Son ventre sexcite, et elle aussi.
Dans un reniflement loin dêtre charmant, elle tente de se calmer, elle sait très bien quelle na pas assez décus pour se régaler à sa faim.
Ses petites mains essuient difficilement ses joues. Triste vie dune enfant sans parents. Quelle idée davoir suivi une troupe de cirque en croyant quun cheval blanc aux ailes pures lemmènerait au pays des heureux.
Dans un mouvement, elle fit demi-tour, dépitée, le regard dans le vide.
Elle rêvait dune demeure ou elle aurait un lit confortable et tout chaud rien que pour elle, de repas en abondance, de lamour dune famille. Dêtre une fille gâtée et aimée.
Pour le moment, elle était loin dêtre tout ça.
Les cheveux en pagaille, les larmes ayant coulés sur la poussière de son visage rendant sa peau presque noire, et sa petite robe pleines de tâches. Pouvait-elle attendrir la moindre personne ainsi ?
Une grimace se dessina sur sa bouille.
Toute manière, elle avait besoin de personne !
Elle était Malvinae, celle qui ne se faisait pas marcher sur les pieds ou presque
Un bruit sourd la fit sortir de ses pensées, elle venait de se prendre de plein fouet un inconnu.
Ses petits yeux humides se relevèrent vers le visage.
Oups
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Pas après pas, Malvinae, le regard vers le ciel, avançait avec une certaine hésitation, compter les nuages était un vrai casse tête.
Un sourire espiègle se dessina sur sa petite bouille quand elle songea aux formes que pouvaient avoir chacun de ses cirrus. Un visage par là, un chien par ci, une fleur dun côté, un monstre de lautre : Berk !
Le soleil gênant, le minois sabaisse. Au loin apparaît la place de Lectoure, là ou tout sanime. Les marchands crient à profusion, dérangeant incontestablement les petites oreilles de la mioche, les rires fusent des tavernes environnantes, produisant une jalousie certaine pour Malvinae qui ne pouvait se joindre à ce monde.
Dun coup de pied, elle tire dans un caillou, regard perplexe quand celui-ci touche une pauvre dame âgée. Les joues senflamment et la petite pointe son doigt vers le premier venu, regard furieux.
Goujat !
Elle ne se rappelait plus vraiment ou elle avait appris ce mot, ni ce quil voulait dire, mais pourtant elle aurait du. Lhomme se retourna avec un air irascible qui lui fit froid dans le dos, elle comprit très vite que ce mot était pour sur péjoratif.
Avec tout son savoir faire, elle se faufila à travers les passants, semant ainsi le méchant messire.
Chantonnant à présent, elle regardait avec curiosité les étables, le ventre gargouillant, elle se souvint alors à quel point elle avait faim et telle une fontaine, ses larmes commencèrent à couler devant un poulet tout juste cuit, la sauce le pénétrant délicieusement.
Vision atroce.
Son ventre sexcite, et elle aussi.
Dans un reniflement loin dêtre charmant, elle tente de se calmer, elle sait très bien quelle na pas assez décus pour se régaler à sa faim.
Ses petites mains essuient difficilement ses joues. Triste vie dune enfant sans parents. Quelle idée davoir suivi une troupe de cirque en croyant quun cheval blanc aux ailes pures lemmènerait au pays des heureux.
Dans un mouvement, elle fit demi-tour, dépitée, le regard dans le vide.
Elle rêvait dune demeure ou elle aurait un lit confortable et tout chaud rien que pour elle, de repas en abondance, de lamour dune famille. Dêtre une fille gâtée et aimée.
Pour le moment, elle était loin dêtre tout ça.
Les cheveux en pagaille, les larmes ayant coulés sur la poussière de son visage rendant sa peau presque noire, et sa petite robe pleines de tâches. Pouvait-elle attendrir la moindre personne ainsi ?
Une grimace se dessina sur sa bouille.
Toute manière, elle avait besoin de personne !
Elle était Malvinae, celle qui ne se faisait pas marcher sur les pieds ou presque
Un bruit sourd la fit sortir de ses pensées, elle venait de se prendre de plein fouet un inconnu.
Ses petits yeux humides se relevèrent vers le visage.
Oups
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