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[Rp] Salle de bal

Armoria
Dans la vie, il y a toujours un moment où votre seule réaction, fût-ce intérieure, c'est gloups. Ou gasp, selon les accents. L'intervention de la surintendante fut de ces moments-là pour Armoria.

Tout d'abord, elle vit s'avancer cette ravissante jeune femme, tout à fait délicieuse, et... Gwen ? Celle qui, celle que... Enfin, déguisée en femme, quoi ! Elle avait failli ne pas la reconnaître, et le regard vert avait marqué une grande surprise. Puis était venue la déclaration "je me jette à l'eau", et là... Ce fut le drame. Enfin le gasp, quoi. Ou le gloups.

Elle se rendit nettement compte de la dose de courage qu'il avait fallu à l'Irlando-champenoise, et tenta de faire passer via son regard une sorte de salut à ce panache.

Mais pour le reste ? Intervenir ? Il aurait été malséant de le faire à la place du roi, alors que celui-ci pouvait fort bien le faire lui-même... Sans compter qu'une fois de plus, on serait allé murmurer qu'elle le manipulait, comme s'il était incapable d'agir et parler en son nom propre.

Non : elle devait laisser faire. Et croiser les doigts.

En attendant, elle avait repéré lors des présentations des jeunes filles venues seules (*), et son coeur de mère lui souffla d'envoyer Robert les trouver discrètement pour leur signifier qu'elles pouvaient venir rejoindre la princesse, comme un chaperon : cela serait plus convenable.


(* je ne fais pas la liste de peur d'en oublier, permission de rebondir si vous voulez.)
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Plop
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Catalina_constance
Depuis cinq, voir dix minutes elle regarde la foule mondaine d'un air incertain oui, petit à petit, car la chose semble irréaliste, oui sur-réelle semble être l'expression adapté.

Peut être que cette duchesse venait de boire une trop grande quantité d'alcool surement trop fort, peut-être que quelqu'un l'avait obligé à faire ce qu'elle était en train à son grand malheur de faire, car du moins toute les têtes s'étaient tourné, l'ambiance était devenu pesante au moment ou les conversations c'était transformé en murmure.
Il paraissait invraisemblable qu'après cela le Roy accède à sa demande, du moins c'est ce que semblait penser tout ceux qui regardait la scène qui se déroulait maintenant.
Un instant ses épaules tombèrent, avachit sa mâchoire de la même manière se détendit à tel point qu'elle du rester bouche bée le temps que derrière elle un murmure la rappelle à la raison, car déjà autour d'elle on s'esclaffait.
Que dire, que faire... la jeune femme resta la, bras ballant et alors qu'apparaissait pourtant Clemence à l'horizon elle ne bougea pas.
Il lui semblait qu'a un tel moment traverser la salle aurait été un peu comme entamer une danse folklore sur une table.

Néanmoins ce fut pendant ce moment de désarroi qu'on vint la trouver, elle ne l'avait pas vu venir mais ainsi celui qui semblait moins richement vêtu que les nobles seigneurs présent vint lui dire quelques mots.
Elle écouta attentivement celui qui se révélait valet de la Princesse, celle qui un instant plus tôt était entré dans la salle de bal.
Alors enfin la jeune Volpilhat put décrisper ses mains qui s'était tendu de nouveau autour d'un pan de robe à cause de la surprise que cette champenoise leur faisait à tous et releva doucement la tête vers la blonde dame qui se trouvait néanmoins plus loin.

Après qu'elle eut remercié le valet, elle resta un instant songeuse.
Serait-ce normale que d'arriver ainsi et pourtant c'était une offre qui la rassurait tant.
Alors doucement mais surement, à petit pas, aussi discrètement qu'il était venu, sans que rien ne soit remarquable,
elle partit dans la direction que son fort intérieur lui indiquait maintenant.
La rousse à destination resta quelques instants à de nouveau regarder l'avancement de la chose, est ce que le Roy serait plus étonnant encore que la duchesse?
Mais alors que les conversations semblait reprendre un train normale, elle s'inclina en souriant doucement.


Princesse...

Elle releva la tête, se demandant soudainement si elle devait se présenter, si elle devait... mais... ses mots raisonnèrent dans sa tête, son cœur sembla se soulever et avec une conviction soudaine car c'est ainsi qu'elle entendait désormais les choses, elle se présenta, oui, elle ne serait jamais ni sa chère sœur, ni sa défunte mère mais oh que oui elle était une Volpilhat, à sa façon.
Et alors elle offrit à la princesse un plus large sourire.

Vostre Altesse, Je me présente, Catalina de Volpilhat..
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Alivianne
Alivianne avait suivi les gens dans l'autre salle et resta un peu en retrait afin d'étudier la scène qui ce passait devant elle.

Elle remarqua que son fils semblait être en bonne compagnie. Elegie serait... oui plus elle y pensait, plus elle trouvait l'idée excellente. Elle devait en parler à qui de droit.

La duchesse cherchait sa fille des yeux. Ces derniers temps; elle était fort silencieuse. Alivianne se demanda si elle ne couvrait pas une maladie ou quelque chose du genre. Elle eut le saut de la trouver derrière elle si silencieuse.



Tu devrais aller voir les gens ma fille, rencontrer de nouvelle personne n'est pas une mauvaise chose. Cela te divertira, je te le dis.


Et puis le roy pénétra dans la salle. Il était drôle de voir la tête des gens lorsqu'ils constatèrent que le roy était là. Combien complotait contre lui, et se trouvait là?

Enfin, elle resta toujours à sa place. Sa fille qui se tenait toujours derrière elle, elle semblait hésité entre laisser sa mère seule ou rester avec elle.

Alivianne ne lui dit rien de plus, elle était assez grande pour prendre ses propres décisions. Elle lui tapota l'épaule maternellement.

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Elegie
Elegie ne savait quelle attitude prendre. Devait elle se présenter avec son frère ou non ? Invités tous deux par la Duchesse Aliviane, ils ne pouvaient décemment aller se présenter seuls.

Était il malséant de ne point se présenter au Roy et se mouvoir en salle de bal ainsi sans présentation aucune ? La jeune fille ignorait les principes de la Cour et son protocole. Si elle se présentait avec son frère sans la Duchesse qui les avait conviés à cette présentation, c'était lui faire offense. Ne pas le faire, était peut être faire offense au Roy et à sa cour.

Le bruit courait que le Roy allait choisir épouse. Jamais Elegie n'aurait pensé assister à tel excitant évènement quand son frère était venu la chercher à Vaulmiers. Il lui paraissait évident que, perdue parmi la foule des gens de cour, n'étant aguerrie en rien à ses préceptes ou principes, elle ne pouvait être remarquée. Et pour preuve, le peu de personnes qu'elle connaissait ou avec qui elle avait parlé.

Accolée au buffet, à l'abri des regards, elle se réjouissait d'être là à participer à cet évènement. Tout simplement.

Aliviane parut en la salle de bal et Elegie lui adressa un salut discret en tête légèrement inclinée. Mais que devait elle donc faire ?

Sa mère lui manquait et elle aurait surement su lui dire quelle attitude avoir, mais elle était malade et alitée au tréfonds de l'Anjou.

Masquant, ainsi qu'il était d'usage, son émoi en sourire de circonstance, Élégie se taisait et attendait, ainsi que tous sans doute, la suite des réjouissances.


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Alivianne
C'est lorsqu'elle entendit une jeune femme quelle reconnaissait comme étant l'intendante royale parler au roy d'une offre fort alléchante qui était un peu limite échange de marchandise pour service rendu.

La duchesse eut un sourire, cette intendante ne manquait pas de toupet, elle avait un caractère affirmé qui ne pouvait pas être innutile pour une reyne. Elle se demandait quelle serait la réaction du roy.

Voyant Elegie seule, elle lui fit un signe pour qu'elle vienne la retrouver. Elle chercha de ses yeux son frère ainsi qu'Alban. Elle respecterait sa parole et ira les présenter au roy.

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Blanche_
[Pardon pardon ! En espérant n'oublier personne...]

Et la voix du Vicomte se fut plus faible, chuchotée à son oreille comme le feraient deux amants. Qu'elle était gênée, l'hermine, de se sentir ainsi vulnérable, sous le souffle rauque du noble françoys ! Elle aurait voulu le repousser, l'envoyer loin d'elle d'une chiquenaude dédaigneuse, comme elle avait l'habitude de le faire dès qu'un malotru se permettait un tel rapprochement.
Elle, la Pure, la Blanche, souffrir une telle promiscuité ? C'était le breuvage, assurément, qui avait faussé le jugement du français. Car on ne se permettait pas, en Bretagne, du chuchoter aux oreilles des dames comme il le faisait icelieu.
Se maîtrisant pour ne pas fuir cette attitude déplacée, l'enfante lui répondit, sur un ton parfaitement hypocrite, qu'elle adorerait danser avec lui. L'on n'avait pas idée, à cet instant, de l'énergie dépensée par la gamine ; elle se contentait, indolente, de subir la déchéance de la Cour du Louvre, qui s'abaissait à chuchoter aux oreilles chastes en honnissant les conséquences. Que c'était malheureux !
Puis elle s'écarta un peu, juste assez pour que cela soit acceptable -on aurait vite fait un lien avec l'escampette qu'elle songeait à prendre-, et sourit une nouvelle fois au vicomte, bien plus sincèrement. Bien loin des protections que lui accordaient ses parents et leurs gens, se retrouver entourée par tant de monde ne plaisait que trop peu à l'adolescente. Et bien que le vicomte lui parût tout à fait respectable, lui octroyer sa confiance ne lui semblait pas si simple.

Et voilà qu'une Duchesse prit la parole, brisant en un instant l'atmosphère légère qui s'était créée. Disparus, les petits sourires sincères, les éclosions affectueuses qui auraient pourtant fort aisément mené à de vraiment amitiés. A la place, gloussements camouflés des nobles prétendantes qui se gaussaient de cette intervention, soupirs las des courtisans que cela fatiguait...
Déconfite, la môme ne sait comment réagir. Elle a tout en entendu, cela est certain. Mais au delà de la demande, de son caractère peu protocolaire, de l'inconvenance de la Dame, Blanche-Anne considère la scène d'une toute autre façon. Elle se demande ce qui a pu pousser une Duchesse à offrir un cadeau d'une telle importance à un "simple" Roy. Et elle tremble, déjà, pour les réactions qui ne se feront pas attendre, et pour la courageuse irlandaise qui subira le courroux français.

Regard vers Melior, ainsi qu'Alatariel. Baronne et Vicomtesse qui la regardent, l'une attendant la réaction bretonne, tandis que l'autre lance d'un air guilleret une boutade légère.
Mais Blanche ne jugera pas. Elle ne critiquera pas, non plus, la brusque réaction, déplacée aussi, de cette nordique princesse ; l'on ne doit, c'est évident, pas blâmer un tel courage.

Vous savez, sans nul doute, que certaines coutumes celtes ont toujours lieu en Bretagne. Il est arrivé pendant l'une de ces commémorations, que je rencontre une irlandaise fort aimable, qui cependant n'avait pas le courage de celle-ci. On nous chante l'audace indocile de cette nation ; je dois avouer donner raison, pour une fois, aux commérages.

Voilà, c'était tout. Un salut de l'aplomb ducal, de l'impudence hardie de la vestale, qui s'offrait conjointement à son Sir, et au mépris de la Cour. Et des yeux pétillants de la môme, émerge un soutien indéfectible à cette presque-patriote, qui en plus de partager quelques origines linguistiques, s'adonne à des effronteries admirables.
Ha c'hoazh !*

[*=Encore !]
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Riches, tenez bon !
Benduguesclin
La jeune Bretonne sembla choquée du rapprochement opéré par le Vicomte de Biron.

Celle-ci accepta la danse tout en reculant d'un pas pour se retrouver à distance plus respectable du Périgourdin.
Tant de manières, de convenances... BenDuguesclin se dit alors qu'il serait hors de ses forces de trouver épouse de son rang.
Qu'on était loin en ce moment des danses endiablées sur les tables des tavernes de Sarlat ou filles et garçons se mélangaient sans retenue au rythme de la viele.
On tournoyait à perdre haleine entre deux bières tout en riant de bon coeur des plaisanteries des gens simples de la petite cité.

Las aujourd'hui, les choses avaient changé. Le petit pêcheur de Sarlat était devenu député, Vice Président de l'Assemblée Populaire puis conseiller comtal et enfin régnant du Périgord et de l'Angoumois.
Il ne regrettait pas ce qu'il était devenu aujourd'hui même si parfois, comme aujourd'hui, certaines contraintes inhérentes à la noblesse étaient pesantes.
Prendre une épouse bien née !!!! pensa-t-il avant de soupirer. Comme si cela pouvait se décréter. Ah oui, cela se pouvait bien sur et il imaginait une femme acariatre, capricieuse, qui exigerait qu'on revoit la décoration du chateau, qu'on punisse injustement tel ou tel qu'elle ne pouvait souffrir.
Il faudrait se la trainer dans les réceptions, supporter ses sarcasmes, ses humeurs, voyager en carosse et plus à cheval !
Et lui faire des enfants... puisque c'est bien là le nerf de la guerre...
Le Vicomte sentit la lassitude le gagner. Il attendrait que le Roy ouvre le bal, honorerait sa danse avec la Damoiselle, saluerait l'assemblée et Mélior puis quitterait la cour à la dérobée, remettant à plus tard ses projets de quête d'une future mère pour le futur Vicomte de Biron.

Il en était là de ces reflexion lorsque, rompant le silence, une dame noble qu'il ne connaissait pas, interpela le Roy de bien libre manière lui offrant devant les regards éberlués son coeur, lui promettant son corps en échange de la couronne.
Un murmure d'admiration et d'indignation mélangées circulait dans la salle de bal.


La Bretonne s'adressant au petit groupe déclara :
Vous savez, sans nul doute, que certaines coutumes celtes ont toujours lieu en Bretagne. Il est arrivé pendant l'une de ces commémorations, que je rencontre une irlandaise fort aimable, qui cependant n'avait pas le courage de celle-ci. On nous chante l'audace indocile de cette nation ; je dois avouer donner raison, pour une fois, aux commérages.

Le Vicomte sourit et ne put s'empêcher de glisser avec un langage bien moins chatié que sa future cavalière :

"Et bien celle-là, elle n'a pas froid aux yeux. Au moins, on sait qu'elle n'est pas venue là pour contempler les dorures !!!"

Tous les yeux convergèrent dès lors vers le souverain cherchant à capter sa réaction face à cet assaut inattendu.
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Blanche_
Et soudain, le vicomte devint plus intéressant. Peut être parce qu'il avait osé l'impensable -c'est à dire bafouer les règles de bienséance, et s'exprimer dans un langage bien plus populaire-, que la môme le regarda d'un œil différent. Il était, peut être, plus que le vicomte à l'allure si coincée, qui en pervers accompli avait essayé de se rapprocher d'elle ? Et cet élan de promiscuité, qui l'avait tant effrayé au premier abord, n'était ce pas simplement une manière camouflée de s'en faire une amie ?
Totalement déconfite -l'on ne l'avait pas préparée, cela était certain, à toutes ces préoccupations qui la taraudaient au Louvre-, elle ne pu s'empêcher de rire, s'imaginant soudain dans une ambiance moins tendue, sur les Terres du Léon. Comme à chaque fois, lorsque sa ducale famille -Maman Duchesse, Papa Duc, Papi Duc, Mamie Duc, Grand mère... Je continue ?- se retrouve, et que loin du regard inquisiteur des nobles, ils peuvent se conduire comme ils le souhaitent.
Mais elle avait certainement tord. Cette échappée parolière serait vite corrigée, il s'excuserait platement, s'inclinerait respectueusement devant les dames que ces quelques syllabes avaient choquées, et continuerait d'une façon plus réglementaire.
Non ?
Cela ne manquerait pas, par contre, de décevoir l'enfante, qui avait cru découvrir un nouveau trait de caractère du Bourguignon. A moins qu'il soit angevin ? Bref, du vicomte de Biron.
Et son rire s'éteignit rapidement, la faisant rougir jusqu'aux oreilles. Elle, la princesse, la campagnarde en dentelle, la noble sauvageonne, avait enfreint l'étiquette quelques instants. Et ressemblé, peut être plus, à l'image qu'elle incarnait en Terre Bretonne.

Se souvenant des questions posées par la Baronne Alatariel, et se sentant toute confuse de n'y avoir pas encore répondu, Blanche-Anne lui adressa un sourire innocent, tentant par là de se faire pardonner.

C'est très gentil à vous, Baronne. Je m'amuse beaucoup, en effet. J'espère qu'il en est de même pour vous.

Et puisque le Vicomte était à nouveau près d'elle -coupable de s'être, par un mouvement malencontreux, remise près de lui ; elle qui semblait honnir peu avant sa présence- elle décida de répondre à ses chuchotements par d'autres. Manière détournée de savoir s'il était effectivement plus qu'un nobliot attaché au protocole, ou pas.
N'avez vous pas peur, Vicomte ? Danser avec une bretonne relève du défi.
Petit sourire malicieux, alors qu'elle regarde l'assemblée avec détachement, cachant aux yeux des autres les murmures qu'ils s'échangent.
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Riches, tenez bon !
Benduguesclin
La demoiselle Bretonne soufflait décidemment le chaud et le froid en permanence. Il sourit de la voir s'amuser de sa remarque à l'emporte-pièce.
Mais aussi tôt, elle semblait se reprendre, se redresser sous le coup le poids de l'étiquette et de son rang. Son innocent sourire de jeune fille se figeait de nouveau et elle redevenait aux yeux du Vicomte une jeune fille de haute noblesse loitaine, d'une autre sphère que lui.
Le Vicomte qui, par beaucoup, ne serait toujours considéré que comme un manant de n'être pas né dans un berceau recouvert de soie rare.


...

Puis de nouveau quelque-temps plus tard un petit sourire malicieux qui lui était adressé.

N'avez vous pas peur, Vicomte ? Danser avec une bretonne relève du défi.

Lui qui voulait en finir le plus rapidement possible avec cette cérémonie était titillée par cette petite Bretonne insaisissable. Ce petit bout de femme qui lui demandait presque s'il avait peur d'elle. Son orgueil d'homme dut être piqué au vif par la remarque.

Il répondit un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu :


J'aime les défis Damoiselle, sinon, je ne serai pas là parmi vous, et je réserve d'ordinaire la peur aux soucis causés par l'éloignement, la maladie ou les blessures aux combats de mes amis.
Mais une mini-duchesse, fusse-t-elle Bretonne... de la peur, non !


Encore une fois, il venait de mettre les pieds dans le plat. Il se dit qu'il allait finir par passer pour le rustre et le soldat qu'il était.
Et il n'avait pas pu s'empêcher de rabrouer doucement la jeune fille. Ses manières commençaient à l'agacer prodigieusement. La question pourtant était certainement aussi innocente que la jeune fille qui l'avait posée. Pour contrebalancer la rudesse de cette réponse et son caractère irrévérencieux qu'il regrettait déjà, il tenta un sourire chaleureux en direction de la Bretonne.

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Robert_dulac
S'il manque quelqu'un dans l'énumération, envoyez moi un MP...
En tous cas, ce n'est pas volontaire si vous n'y êtes pas, ou bien si vous y êtes alors que vous ne devriez pas ^^


Rester droit comme un I,
voilà le maitre mot d'une cérémonie réussit.
Ne pas faire de fautes,
Et vous recevrez vos carottes.

Bon, c'était un petit poème de la composition de Robert, donc, fallait pas vous attendre a une plume parfaite, hein. Il avait regardé passer les prétendantes une a une, les observant, comme son Altesse. Parfois, il la regardait, pour voir si elle regardait toujours... Et elle regardait toujours. Décidément, quelle femme extraordinaire. Robert se demandait même si ça ne serait pas mieux que ce soit elle, la Reine... M'enfin, ces histoires de nobliaux, ce n'est pas pour lui.

Chacune des pucelles, enfin, pucelle... A priori, avait quelque chose de différent. Elles étaient toute là pour le Roi... Mon dieu, Robert aurait aimé être roi, et avoir ce harem pour lui... S'il avait été a la place de Levan il les aurait toutes pris... Après tout... Si une meurt, il aurait les dix autres... Parce qu'avec toutes ces vieilles bigotes jalouses des jeunes, ça doit pas être facile tous les jours d'être Reine... Et ça doit même être dangereux.

M'enfin... Fesse d'acier, une fois que tout le monde avait vu le Roi, se dirigea discrètement vers Armoria. Elle lui dit de réunir toutes les prétendantes... Mon dieu mais comment il allait faire ça, le pauvre homme ? Il se dirigea alors vers la salle de bal, et regarda... Il ne la fallait pas trop vieille, parce que sinon la ménopause gâcherait tout... Ni trop jeune... Je l'ai dit la vie à la cours n'est pas de tout repos. Une trop jeune se pendrait après trois jours de règne. Il la fallait vigoureuse, comme le fromage ou le saucisson.

Il passa au travers des petits groupes qui s'étaient formés. La salle de bal était remplie, c'était impressionnant. Comme quoi, dès qu'il se passait quelque chose au Louvre, les nobliots se ramenés en masse. La chef Armoria lui avait demandé de rassembler les demoiselles. Il s'exécuta...

Alors... Il alla voir Ewaele, Comtesse de Laroche-Aymon, Melior_fee, Vicomtesse de Baumont-du-Perigord, Aleanore Alterac, Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Duchesse de Brie, Blanche de Walsh Serrant, Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Beatrice de Castelmore, Duchesse de Nevers, Catalina de Volpilhat, Aurore de Montbazon-Navailles, Damisella d'Island, Della de Volvent, Isabeau de Noùmerchat, Naluria, Ellesya de la Louveterie, Duchesse d'Amboise, Loelia, Victoria d'Azayes, Archibaldane d'Amboise, dame de Saint-Julien d'Armagnac, Ysandre de Mistre, duchesse de Chantôme, Lauriane de Prie Montpoupon, dame de La Roche, Elegie de Penthièvre Balzac, Dame de Vaulmier, Clemence de Lepine. A chacune, il répétait le même discours:


Vous pouvez, si vous vous ennuyez, aller voir m'dame la Princesse d'Estampe, elle s'fera un'joie d'vous parler...

Parfois, il était reçu avec un sourire, d'autres fois avec un regard noir. Mais il souriait toujours quand on le remerciait, car ça prouvait que l'on pouvait être puissant et poli, et il aimait ça. Une fois son travail fini, il s'approcha de la princesse, et, sans lui parler directement, comme à la CIA, il se mit derrière elle, lui tournant le dos.


Pssssssssssst ! Vla Princesse, le message est passé !
Blanche_
Orgueil piqué par la réponse du vicomte, elle voudrait lui envoyer un coup de talon dans le mollet, réponse parfaite à son manque total de politesse. Et puis, le voilà qui se remettait à sourire, comme si cet acte légèrement plus gentil allait lui faire oublier la rudesse de sa réponse. Il rêvait, c'était certain.
L'envie la prenait d'autant plus de lui renvoyer une réponse acerbe, mais ma foi complètement adéquate.


Oh, mais loin de moi l'idée de vous prendre pour un couard, Vicomte. Mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu !

Et elle pouffe de rire, pardonnant son attitude en même temps qu'elle lui envoie ce petit pic. Candeur de l'adolescence, qui ne se soucie plus de ce qu'on pensera d'elle. Qu'il l'exècre, si l'envie lui prend ! Après tout, elle ne désire plus lui être agréable, puisqu'il prend un malin plaisir à lui envoyer des remarques déplacées.
D'une main innocente, elle attrape un amuse-gueule à apparence délectable, en croque un morceau. Pétillante, la môme... Elle se joue des règles, décide de les enfreindre tant qu'elle le peut. Que risque t'elle ? Ne pas danser ? La belle affaire, elle serait débarrassée !


Ainsi donc, vous avez fait la guerre ?


A vrai dire, elle s'en fout. La guerre, on peut la faire ; rares sont ceux qui la vivent. Et Blanche-Anne, elle l'a vécue. Gamine, à observer terrifiée des soldats sans cœur massacrer son village. Peut il comparer, l'espace d'un instant, son souvenir avec le sien ?

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Riches, tenez bon !
Armoria
Alors qu'elle attendait la réaction du roi suite à la prise de parole ô combien audacieuse de Gwen, ne montrant sa nervosité que par un léger mordillement des lèvres, elle vit arriver tout d'abord l'éclair de feu d'une rousse chevelure. Elle accueillit la jeune fille d'un demi-sourire interrogatif - elle savait fort bien qu'elle avait envoyé Robert, mais attendait de connaître le nom de la pucelle. Sourire qui s'élargit en réponse à la présentation.

Le bonsoir, jeune damoiselle, fit-elle en mesurant sa voix pour ne pas déranger le souverain - qui, sans doute, cherchait ses mots pour répondre à sa surintendante. Sans la heurter, ou pour justement se montrer sévère ? La flamboyance de votre chevelure me rappelle certaines allégeances bourguignonnes.

Son regard courut alors vers sa fille, et elle se souvint qu'elle avait un temps caressé l'idée d'unir les deux familles. Philippe-Lévan, quant à lui, se tenait de l'autre côté de la robe maternelle, exceptionnellement sage. Intimidé par la foule ? Certes non : il y était habitué. Mais sans doute était-il occupé à vérifier qu'il n'y avait aucune femme enceinte dans la salle. Aux yeux de l'enfançon, il n'y avait qu'une façon pour un bébé de se retrouver dans le ventre d'une femme : c'était que celle-ci fût ogresse.
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Plop
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ellesya
Aaron et Ingeburge ne devaient pas être bien loin. La jeune femme avait hâte d'avoir leur avis sur ce qu'ils vivaient en l'instant. Le spectacle dont ils étaient à la fois spectateurs et acteurs.

Le regard clair et indéchiffrable d'Ellesya se posa sur l'irlandaise. Etait-elle vraiment la fille de leur roi? Le préfet romain cherchait dans sa mémoire ce que pouvait lui avoir dit Liam O'Donoghue, Roy d'Armes de cette contrée, qu'elle avait convié au Palazzo San Benedetto à Roma pour oeuvrer à ses cotés.
Quoiqu'il en soit, elle était partagée sur ce qu'elle ressentait vis à vis de cette intervention. Au moins cela mettait un peu d'animation et du grain à moudre, d'un autre côté, son sens des convenances en était des plus scandalisés. Tiraillée entre la Valkyrie et la Duchesse, deux facettes difficilement conciliables.

Soit. Le moment n'était de toute manière pas à se lancer dans des discussions peu discrètes, ricanements ou autres attitudes des plus déplacées mais elle n'avait pas envie de prendre racine non plus.


Un émissaire de la GMF glissa de demoiselles en demoiselles. Sya regardait discrètement son manège se demandant de quoi il retournait. Il vint enfin à elle.

Vous pouvez, si vous vous ennuyez, aller voir m'dame la Princesse d'Estampe, elle s'fera un'joie d'vous parler...

Remerciez Son Altesse pour sa généreuse proposition. Nous ne manquerons pas d'aller la saluer

Oui, elle irait mais peut-être pas tout de suite. Déjà qu'elle avait du mal à se faire à l'idée qu'il s'agissait presque d'une foire aux bestiaux... de luxe, certes, mais tout de même. Cela ne lui avait déjà pas plu lorsque Meymac avait accueilli un bal pour trouver une épouse pour son défunt frère, alors elle n'allait pas se réjouir aujourd'hui. Alors si en plus, elles sont rassemblées en troupeaux... bof. Et puis, si elle était d'une sagesse relative et d'une chasteté immaculée, elle n'en avait pas moins gagné et apprécié une certaine indépendance qu'elle ne voulait pas trahir aujourd'hui.

D'un pas léger et discret, elle fit les quelques pas qui la séparait de son homologue bourguignonne à laquelle elle offrit un fin sourire mi amusé mi serein.


Intéressante intervention... instructive et grotesque. Qu'en pensez vous?

Pour les présentations, on repasserait. Soit Beatriz savait qui elle était, soit elle passerait pour malpolie. Ce qui ne la tracassait guère, à vrai dire. Elle avait envie d'une note de liberté en guise d'entrée en matière.
Son regard s'était reporté vers la "scène" et sa voix ne devait pas avoir porté plus loin que celle à qui son propos était destiné.
Quant à la Dame qui accompagnait le Duchesse du Nivernais, elle semblait être de compagnie. Elle serait présentée selon le désir de celle qui devait être sa maîtresse.

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Beatritz
Non moins intriguée que ses voisines par l'attitude du serviteur de la Princesse d'Étampes, Béatrice de Castelmaure fut finalement au courant du message si pressant. Ah. Bon. On verrait bien, quand le Roy aurait répondu à la Duchesse de Brie ; pour l'heure la Duchesse de Nevers était toute suspendue aux royales paroles qui viendraient. Et puis... « Si vous vous ennuyez » laissait supposer que ce n'était aucune audience d'importance, que sollicitait la bru du Roi, mais plutôt l'attitude bienveillante d'une poule rassemblant ses poussins. Béatrice de Castelmaure n'en avait aucun besoin, car son parrain et sa demoiselle de compagnie formaient, ensemble, le couple parfait de chaperon et de brise-ennui.

Elle remercia Robert, s'étonna qu'il répétât le même discours à sa dame de compagnie... et en matière de brise-ennui, entendit tout près d'elle :


-« Intéressante intervention... instructive et grotesque. Qu'en pensez vous ? »

Elle tourna la tête pour découvrir Ellesya d'Arduilet, dont Clémence de l'Épine avait commenté la présence, dans le salon des Nymphes, lorsque la Louve y avait fait une brève apparition qui n'avait laissé le temps ni aux présentations, ni aux signes de reconnaissance.
C'était la fille de deux Pairs. C'était, avec Clémence de l'Épine, l'une des seules personnes par lesquelles il importait peu à Béatrice de Castelmaure d'être dépassée dans la course au meilleur parti : qu'on lui préférât une fille d'aussi bonne naissance et bonne titulature qu'elle, elle n'aurait pas à en rougir de fureur et de honte.
Ce fut donc d'une voix détendue et aimable qu'elle répondit :


-« Que le grotesque surpasse de loin l'instructif... Connaissez-vous cette... Irlandaise ? »
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
melior
Citation:
Vous savez, sans nul doute, que certaines coutumes celtes ont toujours lieu en Bretagne. Il est arrivé pendant l'une de ces commémorations, que je rencontre une irlandaise fort aimable, qui cependant n'avait pas le courage de celle-ci. On nous chante l'audace indocile de cette nation ; je dois avouer donner raison, pour une fois, aux commérages.


Melior esquissa un sourire, la démarche ne manquait pas d'audace, effectivement. Elle songea alors "Un peu d'Eire, ça fait toujours Dublin !".
Son attention passa ensuite de la demande en mariage, aux échanges piquants entre la Bretonne et le Périgourdo-angoumoisin. Ma foy, elle se gardait bien d'intervenir, ne s'ennuyant pas mais voici qu'un homme vint la trouver pour lui signifier :


Citation:
Vous pouvez, si vous vous ennuyez, aller voir m'dame la Princesse d'Estampe, elle s'fera un'joie d'vous parler...


Grattage de chignon et intense réflexion...j'ai fait quoi encore ? Le duc de la Cuicetandre ? j'ai été trop empressée ? C'est vrai qu'une certaine retenue est de rigueur...non, mais j'ai attendu quand même ...en plus sinon cela aurait mauvais effet d'avoir le ventre qui gargouille.
En bonne juriste, la vicomtesse dressait sa plaidoirie en l'espace de quelques secondes...comme quoi, elle pouvait être plus rapide qu'en Haute Cour de Justice.
Pensée fulgurante pour celui qu'elle avait aimé, mort depuis, celui qui avait fait que, pour la première fois, sa route avait croisé celle de la Princesse.
A l'homme, elle ne posa aucune question. A sa proposition, elle répondit par un sourire poli. La formulation n'avait en fait que peu d'importance, elle avait été conviée à se rendre auprès d'Armoria, et celle-ci ne souffrirait pas de refus, le Louvre était son domaine, Melior ne se déroberait pas.
Mais le messager, alors, prononça les mêmes mots à l'intention de Blanche.
Tiens...
Il continua ainsi de demoiselle en dame...de dame en demoiselle...et toutes semblaient avoir un point commun...aucune ne devait être mariée.
Fichtre ! L'information parvint enfin au cerveau de l'officier royal - finalement elle n'était pas si rapide que cela - ce qui provoqua sur son minois un léger froncement de nez. Ainsi faisait-elle partie de la "liste", en apparence du moins, elle était absolument convaincue d'être juste là pour la figuration.
Eh bien soit ! La passivité n'était point dans sa nature.
Melior pencha légèrement la tête vers Blanche :


Pardonnez-moi de vous interrompre, damoiselle, il semblerait que nous soyions attendues. Souhaitez-vous que nous allions ensemble saluer son Altesse Armoria ?

La farouche jeune fille, probablement, serait un peu rétive à pareille proposition. Alors la brune enchaîna, pour la rassurer :

Je pense qu'il ne s'agit que d'une formalité, nous ne risquons pas grand chose...

Un regard d'encouragement...Melior lui proposait de la prendre sous son aile pour cette présentation.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
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