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Accueil pour funérailles de Necroman

L'Errant
Visage gracieux malgré le chagrin qui le dévore et les larmes qui le ravagent … Elle semble chercher quelque chose, ou quelqu’un dans les tréfonds ténébreux des recoins de la chapelle. Soudain son regard s’attarde sur l’emplacement où il se terre, alors qu’il se sait parfaitement invisible aux yeux de tous. Elle l’a découvert alors qu’aucun bruit n’a pu le trahir, pas même celui de sa respiration qu’il maitrise … Ou bien alors elle a senti sa présence, certainement révélée par l’attention trop soutenue qu’il lui porte.

Elle lui offre un sourire agrémenté d’un léger signe de tête et d’un merci qu’il peut lire sur ses lèvres. En réponse, l’Errant esquisse un sourire qui se voudrait rassurant, mais dont il sait cependant qu’elle ne pourra pas le distinguer. Il est des choses dont il n’est nullement nécessaire de tenter de mettre des mots dessus, des sensations, des sentiments dont il serait vain de vouloir les exprimer. Parce que tous les mots du monde, même dans la plus belle des bouches, même écris par la plus performante des plumes, n’en demeurent pas moins que des mots.

Tant de sensations qui viennent bouleverser en cet instant l’esprit tortueux de l’Errant, partagé qu’il est entre son passé ombrageux, son présent ténébreux et son avenir incertain. Il en perd son identité, ne sachant plus quelle saurait-être sa destiné. Ses combats quotidiens contre l’adversité, contre vents et marées, pour tenter d’aider désespérément ceux dont il pense qu’ils le méritent, l’usent peu à peu … Peut-être ne trouvera-t-il le repos de son âme que lorsqu’à son tour il en adviendra à trépasser. Chose qui ne devrait par ailleurs certainement pas tarder étant donné la courte espérance de vie dont il se sait gratifié. Mais peu lui importe quand cela arrivera, il n’en a nullement peur, aucune crainte de rencontrer une fois encore la faucheuse qui l’a maintes fois frôlé de ses voiles …

Il ferme les yeux repensant à nouveau au nombre de fois où il a pu se croire délivré du calvaire qu’est sa vie. Mais à chaque fois elle avait décidé de l’épargner, comme si ses souffrances étaient encore insuffisantes pour ne serait-ce qu’espérer en être enfin libéré. Quelle ironie était-ce donc là que de souhaiter en finir définitivement, alors que tous semblaient ne vouloir que repousser cette échéance le plus tard possible. Il en était arrivé à ne même plus désirer d’avenir, à ne pas vouloir envisager que les notions de bonheur, de sérénité, de joie ou autres du même genre puissent lui être destinées. En fait, il en était réduit à errer, errer sur les routes du Royaume, errer dans les affres de ses tourments, errer dans les limbes de son enfer quotidien, et ce malgré le ray de soleil qu’Elle lui offrait chaque jour …
Izidore de Castelléo
Dans sa chambre, sans bruit, il avait longuement réfléchi, pensé.
Nécro ... Il ne le connaissait pas si bien que cela finalement. Il s'était toujours promit un jour de passer de temps avec eux mais ce temps, il ne l'avait jamais eu. Il s'en voulait donc aujourd'hui de devoir faire ce qu'il avait à faire, ce qu'il avait promit à sa soeur sans avoir eu le temps.

Le temps ... Cette chose après quoi tout le monde courrait. Cette chose qui lui avait déjà manqué lorsque celle qu'il aimait était partie sans avoir pu lui dire au revoir. Cette chose immuable poursuivant sa longue route sans jamais s'attarder. Cette chose qui lui avait prit ses meilleurs années, cette chose qui faisait que chaque jours que le Très Haut faisait il se sentait plus vieux, de plus en plus vieux. tant étaient partis autour de lui. Tant l'avaient rejoint là haut, au soleil pour l'aider dans sa lutte éternelle contre le Sans Nom ...
Quand serait-il rappelait lui même ? Peut-être était-il maudit et peut-être n'aurait-il jamais l'occasion de pouvoir mettre son âme au service de celui qu'il servait pourtant si fidèlement sur terre. Il avait cru tant de fois être enfin libéré de son enveloppe charnelle et tant de fois il avait du souffrir à nouveau en silence de ses meurtrissures en sa chair on ne peut plus réelles ...

Il se releva soudain de son lit. Alla à la grande fenêtre de ses appartements privés et regarda par celle-ci. Il y avait de l'agitation dans la cours. De là, il voyait l'entrée de la petit chapelle et un étrange spectacles d'allées et venues s'y déroulé. Il observa silencieusement, sa pipe à la main, les individus entrant chez lui. Il cru en reconnaitre certains mais d'autres lui étaient inconnus. Ce n'était point le moment de faire connaissance mais ... Des silhouettes tentaient de se faire discrètes. Cela ne plaisait guère au maître des lieux et il pensa qu'il faudrait faire mander son écuyer pour la cérémonie.

D'ailleurs, il fallait peut-être qu'il s'y rende à cette cérémonie. Il ne suffisait pas de vouloir une chose pour qu'elle arrive, il ne le savait que trop bien et donc, il ne pouvait pas faire comme si de rien n'était et tenter d'oublier la mort du mari de sa soeur. Il devait lui rendre cet hommage et il le ferait.
Ses robes étaient étalées sur les canapés du salon mais il avait toujours détesté porter ce genre de "costumes" ... Il ne s'y sentait pas à l'aise et ne le serait sans doute jamais. Il chercha alors sa tenue. celle qui le marquait désormais ; une longue tunique noire sous un mantel blanc-sable, sa ceinture gravée de symboles croisés, sa cape, blanche comme l'éclat de la neige aux abords de la Cruet un matin d'hiver ensoleillé, frappée de la grande croix noire, ses médailles de Chevalier et de Grand Maître à son coup et à son côté, sa lame fidèle, "amie de la guerre", forgée il y a bien des décennies maintenant et ne l'ayant jamais quittée. Sa tenue était celle qui était sa raison de vivre depuis que Chloé l'avait quitté pour rejoindre elle aussi le Très-Haut. C'était celle qui marquait son engagement, sa Foy et son combat. celle de Grand Maître de l'Ordre Teutonique, la seule qui pouvait en ce jour, l'empêcher lui aussi de faire couler les larmes. celle en qui il s'était réfugié. Celle qui lui permettrait de rendre hommage comme il se devait à l'homme que sa soeur avait aimée. Il le comprendrait certainement de là-haut.



C'est ainsi qu'il arriva devant les portes de la Chapelle. Il se mit à genoux devant celle-ci et resta quelques instant à prier, seul. Une sorte de dernier hommage personnel avant de devoir partager avec tant d'autres sa peine.
Il se releva et saisi ses cheveux pour les attacher en queue de guerrier. Son rôle était de combattre, c'est sans doute ce qu'il faisait le mieux, il ne pouvait mentir en présence d'un défunt.

La Chapelle était étrangement calme sachant qu'elle n'avait jamais contenue tant de monde. Elle était petite également. Ce qui lui permit d'identifier rapidement les visages présents, il reconnut alors quelques personnes qu'il avait pu croiser ça et là, ainsi que son neveau, Bernold. Il remarqua alors deux personnages étranges. Le premier était un homme de belle stature, que Lucie saluée lorsque le Chevalier entra dans la pièce. Il ne le connaissait pas mais semblait surpris que Lucie le voit alors qu'il tenté apparement de se faire discret. La seconde personne était une femme. Une femme qui lui rappelait vaguement quelque chose ... Il fouilla sa mémoire mais impossible de remettre un nom sur ce visage, pourtant il la connaissait il en était sur ... Qui étais-ce ?...

Il se dirigea immédiatement vers Ambre et lui demanda d'appeler son écuyer et ami le Seigneur de Voimhaut.



Il se rapprocha ensuite de sa soeur et la prit dans ses bras.




Lucie ...

Il ne trouva rien d'autre à dire ... Il ne voulait pas pleurer devant sa soeur, pas en et instant. Cela ne l'aiderait nullement et il lui avait promit à lui, lui qui de là haut veillerai sur elle à présent et sur leur enfant.

Il salua autour de lui les personnes entrain de parler à sa soeur avant son arrivée et ne pu se retenir ...





Lucie ? Ne me présentes-tu pas ? J'avoue ne pas connaitre ou reconnaitre l'ensemble de la compagnie présente.






HRP : en retraite jusque mercredi. Poursuivez l'accueil est les préparatifs. Merci. /HRP

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jackson21
La cérémonie avait profondément marqué Jack et désormais, dans la mesure ou ses disponibilités le lui permettait, il devait veiller à respecter son engagement d'écuyer envers Izidore, son Frère et ami.

La jeune Ambre était venue mander le Chancelier de l'Ordre Teutonique dans sa chambre alors que celui-çi était plongé dans ses papiers. Elle lui expliqua que sa présence était souhaitée par le maitre des lieux à l'entrée de la Chapelle.
Le jeune Bruder était au courant de la mort tragique du compagnon de la soeur de son Maître, il ne pouvait qu'imaginer à quel point le chagrin devait être immense et tout en se saisissant et en enfilant son manteau d'un blanc immaculé frappé d'une croix noire, il espérait qu'il n'allait pas déranger la cérémonie funéraire qui se déroulait en ce moment.

Il passa l'épée offerte par Izidore et qu'il avait baptisé Parangue à son flanc gauche et la dissimula aisément sous son manteau, il emboita ensuite le pas d'Ambre.


Au fait Ambre, tu as fait du très beau travail sur mon bandage, je t'en remercie.

Il lui adressa un petit sourire même si la situation ne s'y prêtait pas forcément, il sentait que la jeune fille était soucieuse. Il la suivit jusqu'a la Chapelle et la remercia de l'avoir mené jusqu'ici. S'approchant à pas feutrés de la chapelle, Voimhaut s'aperçu que la porte était toujours ouverte, la cérémonie n'avait pas débuté, d'autres personnes étaient certainement attendues.

Ne voulant troubler les personnes présentes, Jack se fit discret, son Maître cependant l'avait vu et Jack lui adressa un léger hochement de tête ,lui signifiant sa présence au cas ou Izidore la nécessitait.
Le Chancelier resta à l'entrée de la Chapelle, il joignit un instant ses mains et se mit à prier pour la soeur d'Izidore et le défunt qu'il n'avait malheureusement croiser qu'une seule et unique fois en taverne savoyarde...
Lulue
Elle continuera à fixer encore les portes durant de longues minutes.
Ainsi, elle évitait d’écouter son envie d’aller le voir, de le fixer comme il le faisait.

Izidore arriva alors.
Elle ferma les yeux un instant, étreignant un peu plus fort sa fille.
Cette fois, il n’y avait plus aucun doute, ce n’était pas un cauchemar…

Elle laissa Cassandre rejoindre Bernold
Un souhait probablement stupide, mais Lucie préférait que son petit ange soit le plus loin possible de l’autel, comme si cela pouvait l’empêcher de s’apercevoir de la présence de son père, dont elle ne cessait de lui réclamer.

Son frérot la prit alors dans ses bras.
Réconfort qui lui fit du bien, comme celui que chaque personne présente lui apportait.
Et puis, lueur de panique qui se dessina dans le regard tantôt sombre, tantôt vide de la Dame lorsqu’il lui demanda de présenter ceux qui avaient fait le déplacement.
Elle ne put s’empêcher de trahir silencieusement les deux invisibles en les fixant, comme pour chercher une solution les concernant.
Izi les avait-il vu ?
Il avait mandé son Ecuyer, alors la réponse était certainement oui mais…


Et bien, je ne te présente pas ton neveu et ta nièce qui sont sagement au fond de la chapelle.
La dame au ventre arrondi n’est autre que Nouche, ex Castelroussine que tu as déjà croisé à plusieurs reprises.

Petit sourire qui se veut malicieux tout en s’approchant de sa sœur.

Voici Pherea, Castelroussin et aspirante Dame Blanche, et puis la Dame à côté d’elle avec les cheveux bleutés, c’est Dame Rhiana qui est au conseil municipal de Châteauroux, si je me souviens bien.

Petit sourire confus adressé à la jeune femme de peur d’avoir fait une boulette.

Ensuite, j’ai mis un petit mot à mes sœurs mais je ne sais pas si elles prendront le temps de venir, et je n’ai prévenu personne d’autre au Berry.

Baissant la voix afin que seul son frère entende…

Enfin, j’ai bien mis un petit mot à la caserne mais tu connais l’égoïsme des Berrichons. Donner ta vie pour eux est normale, mais il ne faut surtout pas attendre de retour, surtout quand tu as fait l’immense erreur d’épouser une royaliste…

Une soudaine colère venait de s’emparer de Lulue.
Son époux avait mis sa vie au service des Berrichons, et pas un seul représentant de l’armée n’avait daigné pointer le bout de son nez, ne serait ce que par politesse.
Cela avait le don de la révolter.

Joues légèrement rosées par la honte d’avoir eu ces mots en ce lieux, en de telles circonstances.
Et puis, voyant Jackson devant les portes de la Chapelle, en ayant suivit le regard de Izidore elle l’interrogea.


Dis-moi, pourquoi monte-t-il la garde ? Personne ne va tuer une seconde fois Necro.

Sans attendre de réponse, l’écuyère décida de briser les protocoles, quitte à se faire reprendre par le maître des lieux.
Elle s’approcha alors de l’Ecuyer et le gratifia d’un sourire.


Jackson, je suis probablement la pire empêcheuse de tourner en rond qui soit mais…hum, vous pourriez au moins vous rapprocher un peu de mes enfants, plutôt que de rester dans ce courant d’air qui risque d’avoir votre peau.

Petit soupire silencieux, se disant que c’était certainement mieux reculer pour mieux sauter.
Nul doute qu’Izidore lui ferait remarquer ses oublis…

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Ambre
Le seingueur de la Cruet lui avait demandé d'aller chercher Messire Jackson, ce qu'elle fit sans attendre. Contre toute attente, celui-ci en profita pour la remercier pour un bandage qui avait été fait depuis quelques jours déjà.

C'est normal Messire Jackson. Mais il faudra surtout remercier la guerisseuse pour m'avoir appris ce que je sais.

Nouvelle entrée dans la chapelle où elle s'empressa de rejoindre l'autel afin d'aider son Seigneur pour les derniers préparatifs. Le regard de Ambre ne pouvait se dettacher des visages présents. Elle pensait que certaines qui se disaient très proches de Necroman seraient présents, mais visiblement ils l'avaient oublié. Et puis, il faut dire que Lulue n'avait vraiment pas fait de demande officielle. Pourquoi n'était elle jamais fichue de demander de l'aide? Elle en avait besoin en ce moment, plutôt que de se renfermer comme une huitre et de tous les repousser. Elle se mit à la fixer un instant, espérant que certains arriveraient à lui faire entendre raison.
Nouche
Perdue dans ses pensées , le dos calé sur le dosseret du banc , la jeune femme écoutait distraitement les allers venues des visiteurs ...
Quelques rares chuchotements , trop peu en ce jour , la tirèrent de sa semi torpeur dans laquelle elle se réfugiait
quand le malaise était trop difficile à surmonter .
Bizzare .... Lulue m'avait pourtant dit avoir prévenu les amis proches ...
Sont ils tous frappés d'amnésie diplomatique ?
se dit elle .

Un quart de tour lent et pénible sur le banc , elle balaya du regard les alentours des portes de la chapelle , dans l'espoir
d'apercevoir la silhouette de son parrain , grand ami du défunt . En vain...
Décidément , ceux qui se targuaient en public d'être les meilleurs amis du monde , n'étaient peut être pas ce qu'on croyait .
Grande déception pour Nouche mais bon , les berrichons étaient ainsi ...
Les paroles ne suivaient pas forcément les actes , ce qu'elle réprouvait personnellement .

Un homme en habit de diacre conversait avec Lucie .. Plissant ses yeux , son visage s'éclaira en reconnaissant
le frère de son amie . La dernière fois qu'ils s'étaient croisés , c'était au maria..
Le doux regard de la blondinette s'assombrit et ses yeux s'emplirent de nouveau de larmes . La vue brouillée ,
elle se réinstalla face à l'autel et se réfugia dans ses pensées , du côté de Montpensier .


HRP Pauline, tu vois comment tu mènes la cérémonie , ma blondinette s'adaptera en fonction de mes possibilités de connexion /HRP

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" L'amitié sans confiance est comme une fleur sans parfum "
jackson21
Le Bruder resserra autour de son cou le col de son mantel et s'adossa doucement au mur gelé. Il ferma un instant les paupières repensant aux dernières semaines qui avaient considérablement changer sa vie... son annoblissement en Lorraine, la cérémonie qui venait d'avoir lieu à la Cruet... tant de moments qui resteraient gravés dans l'esprit et dans le corps du jeune homme...

Une voix vint le sortir de ses rêveries et il découvrit non sans surprise la soeur de son Maitre juste devant lui.


Citation:
Jackson, je suis probablement la pire empêcheuse de tourner en rond qui soit mais…hum, vous pourriez au moins vous rapprocher un peu de mes enfants, plutôt que de rester dans ce courant d’air qui risque d’avoir votre peau.


Bi.. Bien sûr Dame, j'en serais certainement plus utile.

Il ne connaissait que trop peu, voire pas du tout la soeur d'Izidore, Lucie. Il ne demandait que ça, après tout, désormais ils se croiseraient souvent pensa t-il. L'heure n'était cependant pas à ceci et c'est penaud mais réellement sincère que le Bruder parvint à formuler quelques mots qui pouvaient être bien futiles en de telles circonstances Je suis désolé ... Lacha t-il en un souffle mal camouflé.

Ne voulant déranger les personnes qui pouvaient toujours arriver, Jack se dégagea de l'entrée de la chapelle et suivit Lucie à l'intérieur de l'édifice saint. Sous le regard de son Maitre, Jack se placa près des enfants de Lucie, une boule se forma dans sa gorge lorsqu'il posa son regard sur eux... Cette vie était parfois bien cruelle ... Un flashback surgit à cet instant en son esprit, il semblait revenir des années en arrière, après tout il devait avoir cet âge lorsque son père périt sous les lames de brigands de grands chemins, au hasard d'une route normande... Ses funérailles furent cependant plus sobres... Ainsi va le proverbe : En temps de guerre, les pères enterrent leurs fils, en temps de paix ce sont les fils qui enterrent leurs pères.
Lulue
Le nouvel Ecuyer la suivit.
Elle l’emmena donc près de Bernie et Cassandre, où elle les présenta brièvement.
D’une ce n’était pas le moment, et de deux, elle pouvait à peine parler tant sa gorge était nouée.
Puis avant d’aller prendre place, elle se retourna vers Jackson et posa un instant sa main sur son bras, tout en lui faisant un petit sourire et en le fixant de son regard embué…


Si vous pouviez remplacer "Dame" par Lucie ou Lulue, ça serait formidable, et puis, le tutoiement ne sera pas un mal non plus. Nous faisons partie de la même famille maintenant.

Ces quelques précisions complètement futiles, sembleraient certainement surprenantes pour le Teutonique.
Mais Lulue se raccrochait à un rien, pour oublier durant quelques secondes sa peine…

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jackson21
Citation:
Si vous pouviez remplacer "Dame" par Lucie ou Lulue, ça serait formidable, et puis, le tutoiement ne sera pas un mal non plus. Nous faisons partie de la même famille maintenant.


Jack adressa un léger sourire à peine visible à la soeur d'Izi. Il s'était bien sur dit que le tutoiement serait bien plus pratique mais il ne savait pas ce qu'en pensait Lucie, ses paroles le rassurèrent et il finit par incliner la tête montrant qu'il partageait tout à fait son opinion.

Cette pensée d'appartenir désormais à la fratrie des De Castelléo rendait profondément heureux le Bruder et il se sentait du même coup honoré d'être à leurs côtés
Izidore de Castelléo
Izidore avait relevé les impasses faites par sa soeur. Il avait également remit un nom sur le visage féminin.
Tout le monde semblait maintenant prêt et les funérailles allaient pouvoir débuter. Le Chapelain et maitre des lieux avanca vers l'autel et se tourna vers les quelques trop rares personnes présentent.





Bonjour à vous, avancez je vous en prie et venez rendre hommage à notre frère partit trop tôt, Necroman.

D'un geste, Izidore invita l'assemblée à se rapprocher et prendre place sur les bancs disposés face à l'autel dans la petite chapelle familiale. Lorsqu'ils furent tous assis sans exception, il pu débuter la cérémonie.

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Izidore de Castelléo
L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur.



Après ces quelques mots d'introduction, 4 jeunes et forts hommes vinrent soulever le corps reposant dans son cercueil et le déposer au centre de l'autel.



Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.

L'assemblée reprenant : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.


Amen.

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Izidore de Castelléo
A l’entrée se trouvait maintenant un panier d’osier avec comme seul objet un médaillon d’Aristote et un pain déposé là par Izidore. les amis, selon la coutume, y déposeront un fruit ou un pain dans la corbeille. Parfois certains déposent quelques écus ou d’autres consommable. Le contenu de la corbeille sera comme à l'accoutumée distribuée aux mendiant du village, comme un dernier geste de bonté du défunt.



Chères Soeurs et chers Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que le Très Haut se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère et de lui demander de lui faire bon accueil.



Le Grand Maître alla en silence, allumer une dizaine de cierges devant l'autel afin de célébrer le signe de la lumière.




L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Necroman qui le conduit maintenant au Royaume du Très Haut !




Necroman, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Lucie rammassa alors la corbeille et l'amena au pied de l'autel.

Necroman,nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.



Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec le Très Haut. Qui était entouré de tendresse par lui. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de Necroman, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni au Très Haut, qui unit le Très Haut à chacun de nous, à tout instant.

- La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis Solaire.

Laissons maintenant celle qui l’a le mieux connu parler de lui.

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pherea
Les invités étaient entrés petit à petit dans la chapelle pour écouter l’hommage qui débutait. Pherea joignit à nouveaux ses mains et récitait aux moments opportuns : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami avant de conclure par Amen.

Le ton d’Izidore éteint empreint de tristesse. Phe essuya une larme qui perlait sur sa joue, elle avait en horreur les enterrements et même si elle n’avait pas connu Necro, elle ressentait la peine de Lucie. L’empathie est une vertu souvent difficile à gérer. Les mots de la veuve risquaient d'être bien plus pénibles à entendre...
Lulue
Elle était au premier rang.
La dernière fois qu’elle s’était retrouvée à cette place, c’était pour le baptême de Necro.
Depuis, elle ne cessait d’y penser lorsqu’elle mettait les pieds dans une église et pour cause, ce jour là, il l’avait demandé en mariage devant tous leurs amis.

Les yeux se referment alors et puis une grande inspiration silencieuse fut prise.
Ne pas recraquer maintenant, ce n’était pas le moment.

Déjà Izidore l’invitait à apporter la corbeille.
Levé difficile, les jambes ne voulaient pas suivre.
Le souffle se coupa par intermittence.
Pour le meilleur et pour le pire.
C’est ce qu’ils s’étaient promis, pourtant elle était en train de vivre le pire sans lui… à cause de lui…

Quelques mètres la séparait seulement de son frère, mais le chemin parcouru lui sembla une éternité.
Lucie tendit la corbeille à Izidore.
Il déposa alors les présents, et puis elle l’entend à peine prononcer deux mots qu’il l’invite déjà à parler de son époux.

Long moment de réflexion prit.
Que pouvait-elle bien leur dire ?
Qu’elle lui en voulait d’être parti ?
Qu’elle avait perdu le meilleur d’elle-même ?
Que chaque minute depuis sa disparition, elle avait l’impression de mourir de chagrin ?
Que depuis elle se sentait vide?
Que…

La tête fut légèrement secouée.
Certains ici ne le connaissaient pas, dont ses sœurs.
Voilà, le présenter en parlant de lui…


Necro… la voix s’étant cassée, elle fit une légère pause avant de reprendre… Necroman arriva par hasard à Châteauroux. Il ne devait être que de passage et finalement s’y installa. Il fut vite populaire surtout auprès des Dames où il aimait jouer aux séducteurs avec elles. C’est d’ailleurs de cette façon là que la Fée et Nouche me l’ont présenté.
Je ne vous parlerais pas des fonctions qu’il a exercées, parce que ce n’est pas ce qui peut le définir. Et ce n’est pas non plus, le plus important.

Il… C’était un homme qui était attentionné, fiable, ne retenait que le meilleur de vous. La première fois que je l’ai rencontré, j’ai été odieuse avec lui et au lieu de tourner les talons, il est venu toquer à ma porte le lendemain. On a passé la journée à discuter, de tout et de rien. Et aux bouts de quelques heures seulement, je savais déjà qu’il serait l’homme de ma vie. Parce que je venais de découvrir non pas un unique charmeur mais un homme attentif et à l’écoute. Un seul regard suffisait pour qu’il comprenne ce qui se passait… Personne ne m’a jamais compris et cerné comme il a su le faire.

Il avait aussi cette pointe de maladresse qui avait le don de me faire rire tout en m’agaçant profondément.

Pour finir, parce que je pourrais vous parler de lui pendant des heures, il a toujours fait son possible pour le bien être de sa petite famille, c’est d’ailleurs ce qui nous vaut cette cérémonie aujourd’hui…
Et je sais que même s’il ne vous connaît pas tous, il aurait été touché par votre geste et reconnaissant.
Je vais maintenant laisser la parole à notre fils Bernold.


C’était loin de lui rendre hommage mais difficile de mettre des mots sur une évidence…

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Nouche
La cérémonie avait débuté et les chuchotements s'étaient tus . Seule , la voix d'Izidore emplissait la nef , dans un écho glacial
et lugubre qui la fit frissonner malgré elle . La jeune femme remonta instinctivement son châle sur ses épaules .
Les us et coutumes voulaient que la personne la plus proche du défunt fasse une oraison ...
Redoutable coutume à laquelle Lucie se plia malgré son immense chagrin .

Les mots s'égrenaient péniblement de sa bouche ... Ces mots qui définissaient si bien son époux , parti trop tôt rejoindre Aristote.
Nouche se souvenait comme si c'était hier , de l'arrivée de Necro à Châteauroux . Si optimiste , gai luron , galant et attentionné .
A la vitesse de l'éclair , il avait conquis la gente féminine du village au grand dam de ces messires , par sa gentillesse,
sa prévenance , sa qualité écoute et sa disponibilité .
Elle se souvenait de ce jeune tavernier qui les faisait tant rire avec ses amies Mystic et Isis ...
Le temps de l'insouciance était bel et bien révolu ...
Lulue et Necro , un des couples phares du Berry dont on aurait pu dire : C'était elle, c'était lui , si bien assortis et indissociables ...

La blondinette restait attentive aux paroles de Lucie , sentant la présence immatérielle de son tavernier préféré parmi eux .


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