L'Errant
Visage gracieux malgré le chagrin qui le dévore et les larmes qui le ravagent
Elle semble chercher quelque chose, ou quelquun dans les tréfonds ténébreux des recoins de la chapelle. Soudain son regard sattarde sur lemplacement où il se terre, alors quil se sait parfaitement invisible aux yeux de tous. Elle la découvert alors quaucun bruit na pu le trahir, pas même celui de sa respiration quil maitrise
Ou bien alors elle a senti sa présence, certainement révélée par lattention trop soutenue quil lui porte.
Elle lui offre un sourire agrémenté dun léger signe de tête et dun merci quil peut lire sur ses lèvres. En réponse, lErrant esquisse un sourire qui se voudrait rassurant, mais dont il sait cependant quelle ne pourra pas le distinguer. Il est des choses dont il nest nullement nécessaire de tenter de mettre des mots dessus, des sensations, des sentiments dont il serait vain de vouloir les exprimer. Parce que tous les mots du monde, même dans la plus belle des bouches, même écris par la plus performante des plumes, nen demeurent pas moins que des mots.
Tant de sensations qui viennent bouleverser en cet instant lesprit tortueux de lErrant, partagé quil est entre son passé ombrageux, son présent ténébreux et son avenir incertain. Il en perd son identité, ne sachant plus quelle saurait-être sa destiné. Ses combats quotidiens contre ladversité, contre vents et marées, pour tenter daider désespérément ceux dont il pense quils le méritent, lusent peu à peu Peut-être ne trouvera-t-il le repos de son âme que lorsquà son tour il en adviendra à trépasser. Chose qui ne devrait par ailleurs certainement pas tarder étant donné la courte espérance de vie dont il se sait gratifié. Mais peu lui importe quand cela arrivera, il nen a nullement peur, aucune crainte de rencontrer une fois encore la faucheuse qui la maintes fois frôlé de ses voiles
Il ferme les yeux repensant à nouveau au nombre de fois où il a pu se croire délivré du calvaire quest sa vie. Mais à chaque fois elle avait décidé de lépargner, comme si ses souffrances étaient encore insuffisantes pour ne serait-ce quespérer en être enfin libéré. Quelle ironie était-ce donc là que de souhaiter en finir définitivement, alors que tous semblaient ne vouloir que repousser cette échéance le plus tard possible. Il en était arrivé à ne même plus désirer davenir, à ne pas vouloir envisager que les notions de bonheur, de sérénité, de joie ou autres du même genre puissent lui être destinées. En fait, il en était réduit à errer, errer sur les routes du Royaume, errer dans les affres de ses tourments, errer dans les limbes de son enfer quotidien, et ce malgré le ray de soleil quElle lui offrait chaque jour
Elle lui offre un sourire agrémenté dun léger signe de tête et dun merci quil peut lire sur ses lèvres. En réponse, lErrant esquisse un sourire qui se voudrait rassurant, mais dont il sait cependant quelle ne pourra pas le distinguer. Il est des choses dont il nest nullement nécessaire de tenter de mettre des mots dessus, des sensations, des sentiments dont il serait vain de vouloir les exprimer. Parce que tous les mots du monde, même dans la plus belle des bouches, même écris par la plus performante des plumes, nen demeurent pas moins que des mots.
Tant de sensations qui viennent bouleverser en cet instant lesprit tortueux de lErrant, partagé quil est entre son passé ombrageux, son présent ténébreux et son avenir incertain. Il en perd son identité, ne sachant plus quelle saurait-être sa destiné. Ses combats quotidiens contre ladversité, contre vents et marées, pour tenter daider désespérément ceux dont il pense quils le méritent, lusent peu à peu Peut-être ne trouvera-t-il le repos de son âme que lorsquà son tour il en adviendra à trépasser. Chose qui ne devrait par ailleurs certainement pas tarder étant donné la courte espérance de vie dont il se sait gratifié. Mais peu lui importe quand cela arrivera, il nen a nullement peur, aucune crainte de rencontrer une fois encore la faucheuse qui la maintes fois frôlé de ses voiles
Il ferme les yeux repensant à nouveau au nombre de fois où il a pu se croire délivré du calvaire quest sa vie. Mais à chaque fois elle avait décidé de lépargner, comme si ses souffrances étaient encore insuffisantes pour ne serait-ce quespérer en être enfin libéré. Quelle ironie était-ce donc là que de souhaiter en finir définitivement, alors que tous semblaient ne vouloir que repousser cette échéance le plus tard possible. Il en était arrivé à ne même plus désirer davenir, à ne pas vouloir envisager que les notions de bonheur, de sérénité, de joie ou autres du même genre puissent lui être destinées. En fait, il en était réduit à errer, errer sur les routes du Royaume, errer dans les affres de ses tourments, errer dans les limbes de son enfer quotidien, et ce malgré le ray de soleil quElle lui offrait chaque jour