Poupounet
Il était temps, il était grand temps ... Temps du changement, temps du renouveau, temps d'avancer ... Il était temps.
La taverne était fermée depuis plusieurs jours, elle ne voulait pas être dérangée. Elle aspirait à du calme, un peu de calme, entre les attaques injustifiées, les justifiés, les calomnies, les rumeurs, les règlements de comptes, les rancurs et autres joyeuseté, elle n'avait plus de temps pour elle.
Non ne pas flancher, ne pas tout laisser, tout quitter, Dieu sait qu'elle avait faillit le faire. Tout plaquer et les laisser se débrouiller, prendre du temps pour soi, faire une retraite auprès des surs au calme. Mais elle n'avait pu s'y résoudre, non qu'elle se croyait irremplaçable, mais elle aimait ce qu'elle faisait. Elle était fière de travailler pour sa ville, n'en déplaise à certains.
Alors elle avait fermé le Val le temps de faire des aménagements, une nouvelle décoration, une nouvelle ambiance. La taverne était plus luxueuse, les rideaux avaient été changé, elle avait prit des voiles en soie, des doubles rideaux en velours vert, ça lui rappelait les clubs anglais dont lui parlait sa mère. Moins de tables, elle avait troqué les grandes tablées pour des tables basses en acajou entourées de fauteuil en cuir. Des bougies étaient disposées afin de faire une ambiance feutrée et discrète. Le comptoir avait aussi connu des aménagement. Un accès à la cave était possible, elle pouvait aller chercher les alcools qui restaient dans leur lieu de protection. La vaisselle avait été vérifié, l'argenterie aussi. Tout était parfait.
En regardant la nouvelle salle, elle se sentait mieux, une nouvelle vie commençait. Elle allait tout mettre à plat, oublier les griefs qu'elle pouvait avoir, et avancer pour elle, pour sa fille, et s'il le voulait pour lui.
La taverne était fermée depuis plusieurs jours, elle ne voulait pas être dérangée. Elle aspirait à du calme, un peu de calme, entre les attaques injustifiées, les justifiés, les calomnies, les rumeurs, les règlements de comptes, les rancurs et autres joyeuseté, elle n'avait plus de temps pour elle.
Non ne pas flancher, ne pas tout laisser, tout quitter, Dieu sait qu'elle avait faillit le faire. Tout plaquer et les laisser se débrouiller, prendre du temps pour soi, faire une retraite auprès des surs au calme. Mais elle n'avait pu s'y résoudre, non qu'elle se croyait irremplaçable, mais elle aimait ce qu'elle faisait. Elle était fière de travailler pour sa ville, n'en déplaise à certains.
Alors elle avait fermé le Val le temps de faire des aménagements, une nouvelle décoration, une nouvelle ambiance. La taverne était plus luxueuse, les rideaux avaient été changé, elle avait prit des voiles en soie, des doubles rideaux en velours vert, ça lui rappelait les clubs anglais dont lui parlait sa mère. Moins de tables, elle avait troqué les grandes tablées pour des tables basses en acajou entourées de fauteuil en cuir. Des bougies étaient disposées afin de faire une ambiance feutrée et discrète. Le comptoir avait aussi connu des aménagement. Un accès à la cave était possible, elle pouvait aller chercher les alcools qui restaient dans leur lieu de protection. La vaisselle avait été vérifié, l'argenterie aussi. Tout était parfait.
En regardant la nouvelle salle, elle se sentait mieux, une nouvelle vie commençait. Elle allait tout mettre à plat, oublier les griefs qu'elle pouvait avoir, et avancer pour elle, pour sa fille, et s'il le voulait pour lui.