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Rp en cours ;)

[RP] Rencontre au Bureau de l'Archevêque

Navigius
Ce sujet est destiné à Nikov, Claubetr, Maryfly, Muzzo et Tipoison, ainsi que tout ceux désireux de devenir clerc de l'Église Aristotélicienne et Romaine. Fouteurs de troubles, s'abstenir, un minimum de respect de la trame est demandé.




Le vent de novembre faisait claquer les volets qui protégeaient les fenêtres du bureau de l'Archevêque, qui avait vu sur la Grande Place Publique d'Auch. Sur cette dernière, les derniers discours de campagne étaient prononcés pour convaincre les quelques indécis qui déambulaient encore sur l'esplanade. Face à l'Archevêché, se dressait le château, sis sur sa motte et ses fortifications. Divers colonnes de fumées, révélées par la froideur du temps, s'élevaient des cheminées de l'imposant édifice. C'était la fin de mandat, l'on brûlait les anciennes notes et documents inutiles, comme à chaque fois depuis des lustres. De sa fenêtre, l'Archevêque Métropolitain d'Auch était pensif. Diverses missives gisaient éparses sur son large bureau de chêne. Un autre bureau, sur le côté dextre de la pièce, gémissait sous le poids des divers dossiers qui y étaient empilés. Que de travail il y avait en cette période de l'année, doux euphémisme pour qualifier une situation qui n'avait rien de ponctuelle.

Dans l'âtre, crépitait un feu réchauffant la pièce. Tout près, divers fauteuils étaient installés, c'est que le prélat attendait des invités. Il avait décidé de convier ses futurs clercs à une rencontre, afin de leur faire assimiler l'aspect familial de l'Église. Tous deviendrais collègues, mais avant tout, frères et soeurs. De petites tables rondes étaient placées entre les fauteuils, quelques fruits y étant déposés ainsi que des tasses, pour le thé, qui chauffait déjà au dessus du feu.

Bientôt, un cognement se ferait entendre à la porte, bientôt.

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Muzzo


Il avait fait le voyage à pieds jusqu'à Auch, sa condition ne lui permettant pas de jouir du confort d'une monture. Sa blessure à la jambe droite, cicatrice d'une vie ancienne et bientôt oubliée, l'avait forcé à faire halte en pleine nature. Le trajet avait duré un jour et demi. C'est donc avec soulagement qu'il atteignit la porte de la résidence de Navigius Di Carrenza, l'archevêque métropolitain d'Auch d'origine italienne comme lui (né d'un père français et d'une mère italienne non loin de Milan).

Il hésita quelques instant devant la porte en bois donnant accès à l'édifice. Devait-il attendre les autres invités ou bien frapper sans attendre... Ses réflexions se perdaient dans le froid de cet hiver qu'annonçait le vent de novembre, transportant avec lui les odeurs de la capitale. Le parfum des étals de fruits et de légumes, le fumet des viandes et la puanteur des tanneries se disputaient ses narines.

Finalement, le froid décida pour lui et Muzzo frappa. Un coup hésitant, suivi de deux plus fermes. En attendant la venue de quelqu'un pour lui ouvrir, le fidèle admira le ciel gris et le soleil qui dardait ses rayons mettant en déroute pour quelques instants seulement les nuages annonciateurs de pluie... ou de neige. Une brève bourrasque fit pénétrer le froid dans le creux de ses os et réveilla sa blessure. Dans le froid et la douleur, il continua à attendre.

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Tipoison


Tipoison avait fait un voyage assez long ,en effet son seminaire primaire etait presque fini ,elle avait hate de mettre en oeuvre tout ce que son professeur le frere Uriel lui avait appris ,pour un peu ,elle resterait bien la bas pour en apprendre davantage.

Mais d abord ,elle avait recu un message de monseigneur Navigius,la conviant a une explication de son futur role de pretre ,elle avait certes besoin d etre soutenue mais elle avait une volonte de fer et le travail qu elle avait accompli jusque maintenant dans l etude du Livre des Vertus lui faisait croire que c etait bien la son chemin ,elle ne s etait pas trompee sur ce point!!

Sur la route la menant vers la demeure de Monseigneur ,elle regardait tous les paysages defiles devant ses yeux, au rythme de la charette tiree par de magnifiques chevaux d un noir profond .

Elle se sortit de sa torpeur car son ventre criait famine et fouinant dans son grand sac en forme de bourse ,elle sortit un petit paquet ficele,cadeau du cuisinier de l abbaye pour faire la route,elle le deballa et humant l odeur de saucisson ,elle croqua a pleines dents dans son morceau de pain .
Le paquet etait bien garni ,des morceaux de fromage ,de saucissons et un plaisir sucre :des petits gateaux bien dores au miel ferait office de dessert.

Elle essuya d un revers de la main les petites miettes s etant egarees sur sa robe blanche et remis sa cape en place ,pour couvrir sa tete ,car au loin elle pouvait enfin distinguer la grande demeure.
Tandis que la charette se rapprochait ,Tipoison apercu l eclat des bougies et crut voir un bon feu de cheminee .
Le coeur battant ,elle descendit prestement de la charette arretee ,elle pris quelques minutes pour remercier le brave paysan qui l avait mene jusque la et le regarda partir dans la brume du froid et de la nuit qui tombait.
Elle commenca a monter les marches ,emue de revoir Monseigneur Navigius ,lui qui l avait accompagne jusqu a maintenant dans son cheminement


Devant la porte ,comme elle, attendant qu on vienne lui ouvrir ,elle inclina legerement la tete devant un homme :

"Bonjour ,je m appelle Tipoison ,d' Eauze ,je pense que vous venez de frapper a la porte .Il m a semble entendre un bruit de pas a l interieur"

Tandis qu elle parlait, un brouillard se formait devant sa bouche en raison du froid ,et les joues rosient par la bise glace, elle esquissa un leger sourire a l inconnu qui se tenait devant elle.
Muzzo


Le bruit des roues en bois de la charrette cognant contre les cailloux de la route n'avait pas sorti Muzzo de sa méditation contemplative. Mentalement, il retraçait le cheminement de sa douleur. Partant du mollet droit, arrivant aux tempes en passant par l'estomac qu'elle nouait comme toujours. Le bruit de pas de la nouvelle venue en robe blanche ne le tira pas plus de sa torpeur.
Ce n'est que lorsqu'elle lui adressa la parole que l'immigré milanais prit conscience de sa présence.

- Bonjour, je m'appelle Tipoison, d' Eauze, je pense que vous venez de frapper à la porte. Il m'a semblé entendre un bruit de pas à l'intérieur.


Muzzo se tourna vers la femme qui venait de parler et lui rendit son sourire - quoiqu'un peu crispé par le froid - en se présentant à son tour.

- Muzzo, je viens d'Eauze également. Vous êtes sûr d'avoir entendu quelque chose ? Je commence à avoir froid !

Ce disant, une expression malicieuse dans ses yeux démontra qu'il ne tenait pas rigueur de l'attente à qui que ce soit.

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Navigius


Un léger toquement à la porte sortit de sa torpeur le prélat. Saisissant sa canne qui reposait adossée au mur, il se dirigea vers l'entrée de son étude, qui donnait sur le long couloir dans lequel ses invités attendait. Jetant un coup d'ooeil furtif à l'âtre alors qui passait entre les fauteuls, il se saisit de la poignée de porte et ouvrit, révélant à sa vue Messire Muzzo et Dame Tipoison. D'un large sourire, il les invita à entrer.

- Ah! Dame Tipoison, Messire Muzzo, bien content de vous voir en cette journée frisquette. Venez, entrez! Réchauffez-vous près du feu, il y a de la tisane à la camomille sur le feu et quelques grignotines dans les plateaux. Nous vous remercions d'avoir fait si vite, vous êtes les premiers. Nous attendons encore trois futurs clercs, alors placez-vous à votre aise. Vous avez fait bonne route?


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Muzzo


La chaleur qui se dégageait du lieu sembla littéralement aspirer l'invité du prêtre à l'intérieur. On ne boude pas le confort lorsqu'il se présente à nous, disait son père et Muzzo avait fait sienne cette maxime. Non sans, au passage, sacrifier aux politesses d'usage:

- Bonjour monseigneur, c'est très gentil à vous de nous recevoir. Comment allez vous ?

Il se dirigea avidement vers le siège le plus proche de l'âtre en regardant avec envie la tisane mise à chauffer. Ignorant si elle était déjà prête à lui réchauffer l'estomac.

- Pour tout vous dire, le voyage fut des plus frais. Si je peste encore une fois sur la chaleur excessive de l'été, il faudra penser à me couper la langue !

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Tipoison


Tipoison sentit la vie revenir dans ses membres ,ne fois le seuil franchit,elle retir sa cape et se tourna vers Monseigneur Navigius ,un grand sourire aux levres:

"je suis ravie de vous revoir,vos conseils m ont ete tres precieux !!"

Puis elle se dirigea elle aussi vers un des fauteuils installes pres de l atre ,et s assit en face de Muzzo,pres du feu rougeoyant.les buches craquaient ,la demeure donnait un sentiment paisible.
Elle prit une tasse de tisane et la tint a 2 mains,se rechauffant ainsi les extremites
.
Claubetr
Claubetr arriva, essoufflé.... il salua l'évêque et Muzzo et fit une bise discrète à Tipoison.

Claubetr avait été convié à cette rencontre pour parfaire son chemin vers la voie d'Aristote.

Il aperçut quelques petites douceurs. La gourmandise.... hummm... ce n'était certes pas le moment, mais le chemin vers Auch avait été rude.

Tipoison, Muzzo, si j'avais su on aurait pu faire.... comment dire.... du covoiturage...

Un sourire puis il prit une tisane pour se réchauffer, imitant Tipoison, il la prit entre ses deux mains. Puis il s'installa dans l'un des fauteuils près de la cheminée, en attendant que le prélat les rejoigne.
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Je m'emporte pour ce qui m'importe
Maryfly66


Mary passait quelques jours chez les soeurs lorsqu'elle reçut une missive de Monseigneur Navigius l'invitant à les rejoindre à la résidence du prélat.

Elle prit donc le chemin sur Lilium, le beau pur sang que lui avait offert son fiancé Mira.
Etant à Auch, celà ne lui prendrait pas trop de temps de rejoindre l'Archevêque mais au vu de la date inscrite sur la missive, elle ne douta pas un instant d'être en retard.

Elle arriva à la demeure, devant la grande porte de chêne.
Se retrouver en cet endroit lui rappela l'époque où Navigius l'avait accueilli chez lui alors qu'elle perdait tout espoir de bonheur.
Elle se souvint plus particulièrement d'une soirée où toute la famille Di Carrenza était réunie sur la terrasse à regarder les étoiles avec elle.

Un sourire se forma sur ses lèvres. Cette demeure représentait pour elle le point de départ de ce qu'était sa nouvelle vie.

Elle frappa à la porte afin de faire connaitre sa présence mais n'attendit pas qu'on lui ouvre pour entrer. Elle connaissait fort bien les lieux et se dirigea vers le bureau du bel italien d'où elle pouvait percevoir des voix.

Elle entra dans la pièce dans laquelle se trouvait déjà quelques personnes.
L'archevêque était confortablement installé dans un fauteuil près du feu.
Mary s'approcha de lui, mit un genou à terre et baisa l'anneau épiscopal.

"Bonjour Monseigneur! Je suis heureuse d'être conviée à cette réunion. "

Elle le regarda et lui souria franchement.
Puis son attention se reporta vers les autres personnes. Elle aperçut son ami Claubetr auquel elle lança un salut chaleureux de la main.
Enfin elle reporta son attention sur les deux étrangers qui tentaient visiblement de se réchauffer.

"Bonjour dame, bonjour messire, je suis Maryfly d'Eauze."

Comme à son habitude, elle ponctua sa phrase d'un sourire franc.
Puis, elle s'installa à côté de Claubetr attendant la suite.

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"CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT ... "
Muzzo


Muzzo répondit au salut de Claubetr par un ample signe de tête, son sourire laissait à penser qu'il était content de le voir.
Lorsque celui-ci fut assis, une tasse dans les mains, Muzzo lui parla:

- Bonjour Claubetr. La route n'était pas tendre, en effet. Un peu de compagnie n'aurait pas fait de mal.

Entretemps, Mary pénétra dans la pièce et salua avec déférence l'archevêque Navigius. Muzzo se dit d'ailleurs qu'il aurait pu se montrer plus respectueux qu'il ne l'avait fait de prime abord et se promis de se racheter plus tard.
Il fut tiré de ses réflexions par la voix de la nouvelle venue:

- Bonjour dame, bonjour messire, je suis Maryfly d'Eauze.

A laquelle il répondit:

- Bonjour dame. Je suis ravi de vous rencontrer. Je vois que nous sommes tous quatre d'Eauze. J'ignore qui est le dernier invité attendu mais s'il est élusate, nous aurons fait carton plein.

Se disant, un petit sourire en coin montra qu'il était de toute évidence très heureux de cette constatation.

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Navigius


Le prélat fit de nombreux sourires aux personnes présente, jetant de nombreux regards à la fenêtre, espérant voir le jeune Nikov arriver par une ruelle. Il ne désespérait pas, mais se devait de commencer avant que la journée ne soit trop avancée. Il se leva donc, saluant tous et chacun, et servant une énième ronde de camomille avant de se rasseoir et de prendre la parole sur un ton rassurant.

- Bonjour à vous jeunes gens! Nous sommes aujourd'hui réunis afin d'établir un premier contact entre nous tous, qui désirons servir Dieu au meilleur de nos compétences et de nos disponibilités. Dans les semaines à venir, nous cheminerons ensemble, à l'image d'une famille, sur les sentiers de la foy et surtout, sur le sentier de ceux qui doivent aider les autres à trouver leur voie. Commençons d'abord par nous présenter tous et chacuns, et mentionner nos motivations qui nous pousse à s'impliquer dans le message de Dieu.


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Tipoison


Tipoison posa delicatement sa tasse sur la table la plus proche d elle et se leva de son moelleux et confortable fauteuil pour se presenter a la petite assemblee reunie, elle inclina la tete en signe de salue et declama avec toute la conviction possible :

"je suis Tipoison ,je viens d Eauze ,comme vous je crois!!
Je suis issue d une famille aisee et ai ete elevee dans le culte du Tres Haut depuis ma plus tendre enfance ,j ai ete baptise il y a peu par Monseigneur Navigius.
Son enseignement en pastorale m a plut , alors j ai cherche a en savoir plus sur notre Createur ,et Monseigneur ici present ,m a guide dans mes recherches .
J acheve en ce moment meme mon seminaire primaire en vue de devenir pretre ,j adore apprendre ,
je souhaite me faire ordonner et faire voeux de chastete ,je veux consacrer ma vie a precher la bonne parole et surtout a etre utile aux autres , tout cela en toute humilite ,je veux aider mon prochain a suivre le chemin de la vertu ."


Sur ces derniers mots ,elle se rassit en souriant a tout le monde , reprit sa tasse ,et but une gorgee de la tisane.

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quand ca fait mal de regarder en arrière et que l avenir te fait peur ,regardes a tes cotes ,je suis juste là...
Maryfly66


Mary écouta Tipoison faire sa présentation et se leva à son tour lorsque celle-ci eut fini.

" Bonjour à tous... Comme je vous l'ai dit tout à l'heure je me nomme Mary et je vient d'eauze également.

Mon enfance fut étrange entre une mère morte en couche et un père violent, inconsolable de la mort de sa femme.
J'ai erré longtemps avant de trouver un village où je me sentirai enfin chez moi, où je m'y sentirai bien avec des personnes qui sauraient m'apprécier.
J'ai réussi à surmonter mes peines et mes déboires grâce à des personnes telles que notre Archevêque ici présent ainsi que quelques amis dont Claubetr.

J'ai appris ce que voulais dire l'amitié Aristotélicienne, l'entraide et la compassion.
Aujourd'hui, je suis sereine et heureuse, j'ai trouvé un équilibre et me sens prête à venir en aide aux autres, à leur donner cette amitié et compassion à travers notre Sainte Eglise.

Je veux pouvoir apporter l'appui et le réconfort aux plus opprimés, ainsi que divulguer les préceptes d'aristote.
Voilà pourquoi je prône la place de Diaconnesse..."


Mary se tut et attendit qu'une autre personne prenne la parole.

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"CE QUI NE TUE PAS REND PLUS FORT ... "
Claubetr
Claubetr prit à son tour la parole....

Je suis le dernier né d'une fratrie de 8 enfants. J'ai quitté la ferme familiale il y a déjà quelques années. Je me suis posé un temps à Dié dans le Dauphiné Lyonnais où j'ai rencontré des personnes qui sont devenues des amis. C'était l'époque où je cherchais ma voie... j'ai essayé l'armée mais je ne fus pas convaincu.
Quand j'ai émigré à Eauze c'était pour me confronter à de nouvelles expériences. La ville était alors en pleine expansion et tous les bras étaient les bienvenus. Et puis j'ai trouvé des personnes à aider... Mon expérience m'a alors servi, j'allais dire... enfin !
D'autres personnes ont croisé mon chemin, toutes ont eu de l'importance pour moi. Que ce soit des personnes de passage ou d'autres qui sont devenus des amis ! Je ne vais pas tous les citer... j'ai trop peur d'en oublier !
L'une d'elles a cependant compté plus que les autres... et cela a fini par un mariage !!!

Mais je voudrais revenir sur mon baptême. Je l'avais commencé et interrompu en Dauphiné puis recommencé en Armagnac. La foi était la plus forte, il fallait concrétiser. Ce fut fait. Maintenant, je souhaite partager avec d'autres et montrer le chemin d'Aristote


Claubetr regardait les autres participants, attentifs... il reprit une gorgée de tisane et écouta la personne suivente.
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Je m'emporte pour ce qui m'importe
Muzzo


Les trois autres invités ayant pris la parole, c'était à Muzzo de le faire à présent. Il mit de l'ordre dans ses idées en reposant la tasse de camomille dont l'archevêque Navigius les gratifiait plus que de raison. Un excès de camomille est-il bon pour l'estomac, se demanda fugitivement le prochain locuteur ?
Toujours est-il qu'il entreprit de parler de lui-même. Tout commençait dans le nord de l'Italie.

- Mon histoire prend racine dans les environs de Milan, à Melzo pour être exact. Ma mère, jeune femme de la cité, est morte de dysenterie lorsque j'étais enfant. Mon père quant à lui, un français dont j'ignore l'origine exacte, était venu en Italie pour y louer ses talents de capitaine. Encore aujourd'hui, les condottiere sont fréquent.
Comme il advient souvent dans ce genre de profession, celui-ci fut tué lors de l'exécution d'un contrat. Étant en âge de lui succéder à la tête de sa condotta, sa troupe, j'ai repris l'entreprise familiale - si je puis dire.

Et comme je le disais, ce genre de profession est dangereuse. Il y a presque un an, je fus blessé à la jambe et contraint à la fuite par l'un de mes lieutenants. Celle-ci m'a conduit jusqu'à Eauze où j'ai décidé de recommencer ma vie. Ma blessure me rendant inapte à porter l'épée, je gage qu'elle ne m'empêchera pas de porter la bure.

Je suis sûr que cette profession... de foi,
Muzzo eut un petit sourire à l'énoncé de ce jeu de mot, se révèlera bien plus utile à mon prochain que la précédente.

L'ancien mercenaire respira profondément et repris sa tasse dans la main gauche. Instinctivement sa main droite s'était portée sur sa vieille blessure.

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