Isaure!
Le calme est enfin revenu. Lon défait encore des malles, mais la plupart des pièces sont enfin prêtes. Les cheminées fument, signe de la renaissance du lieu. Le château revit, il a enfin un maître. Pour être plus exact, une jeune maîtresse
Fleur délicate, la jeune damoiselle errait dans son nouveau domaine. Elle simprégnait des lieux, visitait chaque pièce. Ses grands yeux bleus ne perdaient rien du spectacle : tout était grand, tout était beau, et tout cela, oui, tout cela était à elle !
Et ces gens qui sactivaient ici et là Certes peu nombreux, du moins pour le moment, étaient sous ses ordres ! Enfin, plus sous ceux de Catheolia pour le moment, mais quand elle serait un peu plus grande, cest elle qui les dirigerait ! Tout ce petit monde pour la servir, tout ce petit monde à sa merci et à ceux de ses caprices.
Les journées bien remplies et les nuits bien trop sombres pour la découverte des lieux, il lui avait fallu trois jours pour achever sa visite. Et ce fut satisfaite quelle sortît. La cour pavée était vaste. Elle pourrait y jouer à son aise, mais pour lheure, elle avait envie de connaître les alentours.
Tranquillement, elle traversa la cour. Droit devant elle, près de lentrée aux deux tours, se trouvaient les dépendances. Cétait ainsi que lon appelait la partie du château réservée au personnel ; et à droite des celles-ci, les écuries, pour le moment bien vides. Passé le pont, elle avait le choix. Continuer tout droit, sur le chemin de terre senfonçant dans le bois, ou bien faire le tour du château en longeant les douves pour arriver enfin à cette sorte de petit étang quelle avait aperçu depuis une fenêtre.
Tout était parfait ! Le château, le cadre de vie. Encore mieux que ce quelle sétait imaginé ! La vie réservait bien des surprises
Dailleurs, qui donc pouvait bien savancer en sa direction ? Là-bas, sur le chemin, un cheval arrivait. Et puis deux, et trois, et plusieurs chevaux arrivaient. Isaure, qui avait fini par se décider pour une expédition dans les bois clairs rebroussa chemin. Il fallait quelle arrive à la porte avant eux pour les accueillir ! Oui ! Ses premiers invités ! Elle se devait de leur faire bon accueil. Un accueil digne dune grande Dame !
Elle courut, tant et si bien quelle arriva dans la cour. Cest transpirante, rouge et essoufflée quelle vit arriver son suzerain.
Vôtre Grâce, soyez le bienvenu à Morvilliers. Que me vaut le plaisir de votre visite ? dit-elle après une légère révérence quelque peu extravagante. Cétait dun comique, mais plein de bonne attention. Un sourire illuminant son visage, elle sempara de la main de son suzerain qui venait de mettre pied à terre. Au diable les convenances.
Tout est tellement beau ici ! Avez-vous déjà visité Morvilliers ? Venez ! Je vais vous faire visiter ! Vous verrez cest mer-veil-leux !
Elle se mit à rire. Un rire cristallin qui lui allait si bien et secouaient ses boucles brunes. La voilà déjà qui entraînait le jeune homme comme si elle lavait toujours connu. Lui, pour qui elle n'avait jamais témoigné un grand intérêt, chose qu'il lui rendait bien, l'attirait aujourd'hui. Elle était décidé à s'en faire un ami. Juste pour la journée...
Fleur délicate, la jeune damoiselle errait dans son nouveau domaine. Elle simprégnait des lieux, visitait chaque pièce. Ses grands yeux bleus ne perdaient rien du spectacle : tout était grand, tout était beau, et tout cela, oui, tout cela était à elle !
Et ces gens qui sactivaient ici et là Certes peu nombreux, du moins pour le moment, étaient sous ses ordres ! Enfin, plus sous ceux de Catheolia pour le moment, mais quand elle serait un peu plus grande, cest elle qui les dirigerait ! Tout ce petit monde pour la servir, tout ce petit monde à sa merci et à ceux de ses caprices.
Les journées bien remplies et les nuits bien trop sombres pour la découverte des lieux, il lui avait fallu trois jours pour achever sa visite. Et ce fut satisfaite quelle sortît. La cour pavée était vaste. Elle pourrait y jouer à son aise, mais pour lheure, elle avait envie de connaître les alentours.
Tranquillement, elle traversa la cour. Droit devant elle, près de lentrée aux deux tours, se trouvaient les dépendances. Cétait ainsi que lon appelait la partie du château réservée au personnel ; et à droite des celles-ci, les écuries, pour le moment bien vides. Passé le pont, elle avait le choix. Continuer tout droit, sur le chemin de terre senfonçant dans le bois, ou bien faire le tour du château en longeant les douves pour arriver enfin à cette sorte de petit étang quelle avait aperçu depuis une fenêtre.
Tout était parfait ! Le château, le cadre de vie. Encore mieux que ce quelle sétait imaginé ! La vie réservait bien des surprises
Dailleurs, qui donc pouvait bien savancer en sa direction ? Là-bas, sur le chemin, un cheval arrivait. Et puis deux, et trois, et plusieurs chevaux arrivaient. Isaure, qui avait fini par se décider pour une expédition dans les bois clairs rebroussa chemin. Il fallait quelle arrive à la porte avant eux pour les accueillir ! Oui ! Ses premiers invités ! Elle se devait de leur faire bon accueil. Un accueil digne dune grande Dame !
Elle courut, tant et si bien quelle arriva dans la cour. Cest transpirante, rouge et essoufflée quelle vit arriver son suzerain.
Vôtre Grâce, soyez le bienvenu à Morvilliers. Que me vaut le plaisir de votre visite ? dit-elle après une légère révérence quelque peu extravagante. Cétait dun comique, mais plein de bonne attention. Un sourire illuminant son visage, elle sempara de la main de son suzerain qui venait de mettre pied à terre. Au diable les convenances.
Tout est tellement beau ici ! Avez-vous déjà visité Morvilliers ? Venez ! Je vais vous faire visiter ! Vous verrez cest mer-veil-leux !
Elle se mit à rire. Un rire cristallin qui lui allait si bien et secouaient ses boucles brunes. La voilà déjà qui entraînait le jeune homme comme si elle lavait toujours connu. Lui, pour qui elle n'avait jamais témoigné un grand intérêt, chose qu'il lui rendait bien, l'attirait aujourd'hui. Elle était décidé à s'en faire un ami. Juste pour la journée...