Nebisa
Enfin... "appartement"... Le terme est légèrement emphatique au vue de la piéce qui, si elle n'en a pas le coté humide et austére des cellules monacales, en posséde néanmoins les proportions restreintes...
Neb a bien essayé de négocier avec l'intendant pour faire abattre le mur de séparation avec la cellule voisine puisqu'en tant que héraut du Limousin et des Dames Blanches il serait logique qu'elle puisse disposer d'un double espace... mais il semblerait que son raisonnement , pourtant trés logique et fondé, n'est pas trouvé grâce aux yeux du responsable des logements héraldiques...
D'accord l'Hostel Saint Paul est un logement de fonction mais tout de même... faire livrer les tapisseries, les tapis et le mobilier qui convient pour un séjour un minimun agréable ne fut pas chose aisé. D'autant que les précédents locataires n'avaient pas vraiment fait d'effort pour la décoration... Même pas une bouteille de prune laissée au fond d'un placard !
Toujours est-il qu'à présent, la piéce réservée à "Marche" est doté d'une alcove douillette aux tentures légères aux minutieuses broderies, un épais tapis devant la cheminée se révéle propice aux lectures nocturnes à la lueur des flammes et les étagéres des murs ont vite étaient occupée par diverses flasques, flacons, fioles et bouteilles... des préparations médicales d'aprés les évidentes explications de la Dame...
Alors que la matinée s'achevait, l'hostel se délayant du calme de ses murs, rempart au vacarme parisien, dans le dit apartement, Neb cependant ne parvenait pas à trouver la sérennité propice à ses travaux. Les divers registres héraldique "Le blason pour les nuls", "J'éduque ma noblesse" et "Les nobles viennent de Mars, les Hérauts de Vénus", édition rare tout juste sortie des presses de Nuremberg, étaient resté sur la table de travail devant la fenêtre et la Comtesse ne cessait de pousser soupirs et grognements.
Déjà habitués aux signes avant coureurs du caractére de la Dame, aggravé par un syndrome pré natal aigu, les pages avaient désertés l'aile ouest dés le petit matin, aprés que cette derniére ait exprimé la requête saugrenue qu'on lui apporte un pot de cire à bois... pour le lustre de sa chambre...
A la question du domestique, courageuse au vue des risques que celà implique de demander à une Neb visiblement pas dans son assiette le pourquoi de ses actions, elle s'était contenté de hausser les épaules en disant qu'elle avait mal à l'estomac depuis la nuit derniére et que le ménage la détendait toujours et que de toute façon, ce lustre était dans un état pitoyable, que le personnel de maison devait s'estimer heureux qu'elle ne descende pas aux communs pour leur apprendre à cirer correctement les lustres de tout l'hostel ... sur quoi, le page avait perstement déguerpi, laissant la folle... euh... la future parturiente, à ses préocupations saugrenues...
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Neb a bien essayé de négocier avec l'intendant pour faire abattre le mur de séparation avec la cellule voisine puisqu'en tant que héraut du Limousin et des Dames Blanches il serait logique qu'elle puisse disposer d'un double espace... mais il semblerait que son raisonnement , pourtant trés logique et fondé, n'est pas trouvé grâce aux yeux du responsable des logements héraldiques...
D'accord l'Hostel Saint Paul est un logement de fonction mais tout de même... faire livrer les tapisseries, les tapis et le mobilier qui convient pour un séjour un minimun agréable ne fut pas chose aisé. D'autant que les précédents locataires n'avaient pas vraiment fait d'effort pour la décoration... Même pas une bouteille de prune laissée au fond d'un placard !
Toujours est-il qu'à présent, la piéce réservée à "Marche" est doté d'une alcove douillette aux tentures légères aux minutieuses broderies, un épais tapis devant la cheminée se révéle propice aux lectures nocturnes à la lueur des flammes et les étagéres des murs ont vite étaient occupée par diverses flasques, flacons, fioles et bouteilles... des préparations médicales d'aprés les évidentes explications de la Dame...
Alors que la matinée s'achevait, l'hostel se délayant du calme de ses murs, rempart au vacarme parisien, dans le dit apartement, Neb cependant ne parvenait pas à trouver la sérennité propice à ses travaux. Les divers registres héraldique "Le blason pour les nuls", "J'éduque ma noblesse" et "Les nobles viennent de Mars, les Hérauts de Vénus", édition rare tout juste sortie des presses de Nuremberg, étaient resté sur la table de travail devant la fenêtre et la Comtesse ne cessait de pousser soupirs et grognements.
Déjà habitués aux signes avant coureurs du caractére de la Dame, aggravé par un syndrome pré natal aigu, les pages avaient désertés l'aile ouest dés le petit matin, aprés que cette derniére ait exprimé la requête saugrenue qu'on lui apporte un pot de cire à bois... pour le lustre de sa chambre...
A la question du domestique, courageuse au vue des risques que celà implique de demander à une Neb visiblement pas dans son assiette le pourquoi de ses actions, elle s'était contenté de hausser les épaules en disant qu'elle avait mal à l'estomac depuis la nuit derniére et que le ménage la détendait toujours et que de toute façon, ce lustre était dans un état pitoyable, que le personnel de maison devait s'estimer heureux qu'elle ne descende pas aux communs pour leur apprendre à cirer correctement les lustres de tout l'hostel ... sur quoi, le page avait perstement déguerpi, laissant la folle... euh... la future parturiente, à ses préocupations saugrenues...
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