zephirin
Relevant le pan de sa veste pour y sortir de son fourreau un poignard, lartilleur désigna à son tour du menton le grouillant amoncellement de couvertures, tendant son arme à lhomme en robe.
Prenez ça et allez chercher nos couvertures. Et sil est quelques choses PAN !!! Vous nous ramenez la bestiole et ce sera le dîner. Aristote donne. Aristote prend. Cest pas vous qui prêchez ça dans vos tirades dominicale ?? Après la théorie, vient la pratique
Fronçant le nez en lui tapotant lépaule de sa large main ouverte, Zephirin le poussa gentiment à la planche faisant office de passerelle entre le navire et la terre. Se frottant rapidement les mains, lancien militaire se retourna et posa lépaule au mât en désignant du doigt ce quil montrait à la femme enroulée à sa couverture.
Comment ça marche ?? Ben justement, ça ne marche pas damoiselle de Dampierre, ça flotte ! Vous avez depuis ce mât et jusquà la proue le pont avant. À vue dil, il doit faire euh..4 toises. Ce mât, 30 pieds de haut. Et dici à la poupe derrière la dunette ben il doit y avoir encore 4 toises pour environ 50 pieds.
Tapant du pied au pont, il désigna les pieds nus de la femme du doigt.
Juste là sous votre personne, le maître-bau. Lendroit le plus large du bateau. Donc, de bâbord à tribord il est... je dirais 15 pieds. Enfin 20 des vôtres
Souriant en coin, il sagrippa à une corde et se dirigea près des fils détai doù partait quelques cordages.
Au vent ? À la voile. De par la largeur de la rivière il faut avoir le vent dans laxe arrière ou légèrement de coté. Comme il est un fond plat, oubliez la voilure par vent de coté, cest la vase assurée. Ici les lignes de cargue, il est 2 de chaque coté. Elles servent à carguer la voile, donc à la faire remonter sur la vergue. Alors pour larguer les voiles ? Ben vous laisser filer la corde des cargues aux cabillots. Facile Ensuite la ligne damure. La corde passe à la poulie qui tend vers le bas le coin inférieur de la voile carrée aux extrémités vous voyez ? Ça permet de gardez lamure, donc la bordure de la voile bien tendue pour une meilleur prise au vent. Il est une de chaque coté. Ici, les lignes de brasse. Brasser, cest orienter les vergues au moyen des bras. La vergue, cest ce bout de bois perpendiculaire au mât et sur lequel est fixée la grande voile. Donc, cette vergue est montée sur une bague qui lui permet de tourner, de glisser et dêtre abaissée le long du mat par la drisse qui est fixé à la base, comme pour un drapeau. Donc si le vent est de travers, vous allez brasser la vergue ou contre-brasser la vergue pour avoir le plus de poussée possible au navire. Pas de vent ? Ben...faut faire au courant de la rivière, au hallage ou à laviron par les petits sabords plus bas à la coque.
Se passant le revers de la main sous le nez en regardant ses compagnons de rivière, il fronça légèrement les sourcils avant de sourire discrètement en posant les pouces à son ceinturon.
Bon, maintenant que vous savez tout. Qui sont ceux qui restent au pont et ceux qui restent à terre ?
Prenez ça et allez chercher nos couvertures. Et sil est quelques choses PAN !!! Vous nous ramenez la bestiole et ce sera le dîner. Aristote donne. Aristote prend. Cest pas vous qui prêchez ça dans vos tirades dominicale ?? Après la théorie, vient la pratique
Fronçant le nez en lui tapotant lépaule de sa large main ouverte, Zephirin le poussa gentiment à la planche faisant office de passerelle entre le navire et la terre. Se frottant rapidement les mains, lancien militaire se retourna et posa lépaule au mât en désignant du doigt ce quil montrait à la femme enroulée à sa couverture.
Comment ça marche ?? Ben justement, ça ne marche pas damoiselle de Dampierre, ça flotte ! Vous avez depuis ce mât et jusquà la proue le pont avant. À vue dil, il doit faire euh..4 toises. Ce mât, 30 pieds de haut. Et dici à la poupe derrière la dunette ben il doit y avoir encore 4 toises pour environ 50 pieds.
Tapant du pied au pont, il désigna les pieds nus de la femme du doigt.
Juste là sous votre personne, le maître-bau. Lendroit le plus large du bateau. Donc, de bâbord à tribord il est... je dirais 15 pieds. Enfin 20 des vôtres
Souriant en coin, il sagrippa à une corde et se dirigea près des fils détai doù partait quelques cordages.
Au vent ? À la voile. De par la largeur de la rivière il faut avoir le vent dans laxe arrière ou légèrement de coté. Comme il est un fond plat, oubliez la voilure par vent de coté, cest la vase assurée. Ici les lignes de cargue, il est 2 de chaque coté. Elles servent à carguer la voile, donc à la faire remonter sur la vergue. Alors pour larguer les voiles ? Ben vous laisser filer la corde des cargues aux cabillots. Facile Ensuite la ligne damure. La corde passe à la poulie qui tend vers le bas le coin inférieur de la voile carrée aux extrémités vous voyez ? Ça permet de gardez lamure, donc la bordure de la voile bien tendue pour une meilleur prise au vent. Il est une de chaque coté. Ici, les lignes de brasse. Brasser, cest orienter les vergues au moyen des bras. La vergue, cest ce bout de bois perpendiculaire au mât et sur lequel est fixée la grande voile. Donc, cette vergue est montée sur une bague qui lui permet de tourner, de glisser et dêtre abaissée le long du mat par la drisse qui est fixé à la base, comme pour un drapeau. Donc si le vent est de travers, vous allez brasser la vergue ou contre-brasser la vergue pour avoir le plus de poussée possible au navire. Pas de vent ? Ben...faut faire au courant de la rivière, au hallage ou à laviron par les petits sabords plus bas à la coque.
Se passant le revers de la main sous le nez en regardant ses compagnons de rivière, il fronça légèrement les sourcils avant de sourire discrètement en posant les pouces à son ceinturon.
Bon, maintenant que vous savez tout. Qui sont ceux qui restent au pont et ceux qui restent à terre ?