zephirin

Sortant de la cambuse après y avoir griffonné comme à ses habitudes quelques croquis, il traversa le pont sans prendre le temps de s’assurer que la barreuse de Dampierre était encore là. Levant à peine le nez à la proue, elle gardait dans l’axe presqu’au centre. A quoi bon s’inquiéter. Il connaissait la guigne fiable et prompte à réagir. Elle saurait bien faire si jamais. Sinon…elle serait tout aussi capable d’une raison valable excusant un acte...injustifiable. Bah…le ciel sans confession aux blondes, un court purgatoire aux rousses qu’elles sortent un peu les ongles et une question réponse aux brunes ; Étiez-vous aussi jolie sur terre ? Oui ? Passez…
Sortant une tige de fer au bout effilée, il posa le genou au sol. La pièce ferait office d’épissoir de fortune pour compléter quelques cordages nécessaires aux manœuvres d’accostage. S’affairant à croiser les torons d’une ligne d’amarrage. Le soleil de fin de journée donnait une lumière intéressante aux formes du navire l’ombre longue que projetait le mât à tribord donnait l’impression d’une ligne de fantassins s’engouffrant aux arbres. Complétant ses devoirs de bosco en tirant par coups sec sur son épissure, il déposa le bout au sol et se relevant, glissa sa tige de fer à ceinture en revenant lentement vers la dunette. Levant les yeux à ses paroles, il esquissa un sourire à l’allure. Lothilde la tueuse, le nez au vent et le dos droit et...qui était celui qui allait refuser relève à la barre à celle qui vous propose la soupe ? Pas lui…
Déposant sa courte tige à la cambuse en baissant la tête au portique, il referma la porte et s’étira en vitesse. Belle fin de journée. Posant le pied à la caisse reposant au pont et appuyé à la cambuse, il se hissa à la dunette en se relevant lentement, frottant ses mains, hochant la tête pour signifier à la blonde qu’elle pouvait désormais lâcher la barre scrutant à son tour la berge à la recherche du haleur à la mule. Rien.
Ouvrant la main pour se saisir de la barre, il y glissa les doigts avant d’y refermer les doigts. Saprisiti…cette sensation de sentir l’eau frapper au gouvernail. De la puissance de l’eau, même par faible courant. Certes, la prise à l’eau n’avait rien des gouvernails équipant les caraques, mais il s’était toujours su sensuel, et ce mouvement lent appelait à un certain bien-être. Se frottant le nez à l’épaule en détachant le lien à ses cheveux, il secoua la tête avant de se gratter les tempes.
Rhaa…par chance, ce n’est pas l’air salin car vous auriez aussi drôle de tête !!
Lui jetant un regard, il glissa les yeux de ses pieds à sa taille, de sa taille à ses épaules avant de froncer le nez à sa chevelure. Un mousse de St-Malo avec les braies pendante, les pans de chemise aux vents et euh…les cheveux en bataille semblant s’être entremêlés aux cordes d’un luth.
…euh…enfin..je..oui.bon..non…je voulais dire…enfin..que ce serait bien pire si…arff..
Tournant vite la tête en plissant les yeux, il scruta au devant en tirant un peu à la barre.
Oui…je..je vais nous trouver une anse à l’abri des courants, question de jeter l’ancre pour la nuit. De fait, le père Adso aura le temps de nous rejoindre…ou de nous distancer encore un peu plus.
Observant le rivage en se passant la main sous le nez, il la posa ensuite à sa droite au manche de son poignard, en parlant à voix plus basse pendant que Lothilde amorçait sa descente au pont.
Dites gouverneure, les Germains, ils vont nous laisser dormir tranquille vous croyez ? Vous avez...des amis ici ou bien...que des ennemis ?
Sortant une tige de fer au bout effilée, il posa le genou au sol. La pièce ferait office d’épissoir de fortune pour compléter quelques cordages nécessaires aux manœuvres d’accostage. S’affairant à croiser les torons d’une ligne d’amarrage. Le soleil de fin de journée donnait une lumière intéressante aux formes du navire l’ombre longue que projetait le mât à tribord donnait l’impression d’une ligne de fantassins s’engouffrant aux arbres. Complétant ses devoirs de bosco en tirant par coups sec sur son épissure, il déposa le bout au sol et se relevant, glissa sa tige de fer à ceinture en revenant lentement vers la dunette. Levant les yeux à ses paroles, il esquissa un sourire à l’allure. Lothilde la tueuse, le nez au vent et le dos droit et...qui était celui qui allait refuser relève à la barre à celle qui vous propose la soupe ? Pas lui…
Déposant sa courte tige à la cambuse en baissant la tête au portique, il referma la porte et s’étira en vitesse. Belle fin de journée. Posant le pied à la caisse reposant au pont et appuyé à la cambuse, il se hissa à la dunette en se relevant lentement, frottant ses mains, hochant la tête pour signifier à la blonde qu’elle pouvait désormais lâcher la barre scrutant à son tour la berge à la recherche du haleur à la mule. Rien.
Ouvrant la main pour se saisir de la barre, il y glissa les doigts avant d’y refermer les doigts. Saprisiti…cette sensation de sentir l’eau frapper au gouvernail. De la puissance de l’eau, même par faible courant. Certes, la prise à l’eau n’avait rien des gouvernails équipant les caraques, mais il s’était toujours su sensuel, et ce mouvement lent appelait à un certain bien-être. Se frottant le nez à l’épaule en détachant le lien à ses cheveux, il secoua la tête avant de se gratter les tempes.
Rhaa…par chance, ce n’est pas l’air salin car vous auriez aussi drôle de tête !!
Lui jetant un regard, il glissa les yeux de ses pieds à sa taille, de sa taille à ses épaules avant de froncer le nez à sa chevelure. Un mousse de St-Malo avec les braies pendante, les pans de chemise aux vents et euh…les cheveux en bataille semblant s’être entremêlés aux cordes d’un luth.
…euh…enfin..je..oui.bon..non…je voulais dire…enfin..que ce serait bien pire si…arff..
Tournant vite la tête en plissant les yeux, il scruta au devant en tirant un peu à la barre.
Oui…je..je vais nous trouver une anse à l’abri des courants, question de jeter l’ancre pour la nuit. De fait, le père Adso aura le temps de nous rejoindre…ou de nous distancer encore un peu plus.
Observant le rivage en se passant la main sous le nez, il la posa ensuite à sa droite au manche de son poignard, en parlant à voix plus basse pendant que Lothilde amorçait sa descente au pont.
Dites gouverneure, les Germains, ils vont nous laisser dormir tranquille vous croyez ? Vous avez...des amis ici ou bien...que des ennemis ?