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[RP-Décalé] La Porte claque, le Mauvais craque !

Morgane
La porte par son portier quelques instants plus tôt violemment reclaquée s'ouvre à son appel.
Un Eusaias fort occupé lui fait face, tout sourire au demeurant.


Morgane ! Tu viens pour le spectacle ?

Un spectacle ? Quel spectacle ? Y'a du spectacle ?

La brune se hausse sur la pointe des pieds et jette un oeil - un seul hein, parce qu'il faut toujours garder une poire pour la soif et que le second, ben il pourrait encore lui servir. C'est qu'il y en a du monde là dedans !

En vérité, je te le dis, je suis surtout venue pour lui.

Doigt tendu, accusateur, vers Bill le Portier...


Mais je vois que tu t'en occupes déjà... aussi... Et maintenant... que vais-je faire ?

Sourcil froncé en mode réflexion intense...

J'vais aller voir ton spectacle pardi ! Euh, mais... C'est par où ?
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--Jullius


Il est des situations d'une telle absurdité qu'il faut se pincer pour être certain de ne pas rêver.
Le gamin Jullius se pinça donc discrètement, c'est pas la peine de passer pour un corniaud, pour s'assurer que Moprhée ne lui jouait pas un de ses vilains tours. Comme quand Jullius terrassait un dragon devant la belle Alycianne, ça, c'est un vilain tour de Morphée. Donc, non. Là, ce n'était pas un songe, le freluquet lui tendait bien un vulgaire caillou dégoûtant en lieu et place de son magnifique caillou blanc destiné à Alycianne.

Les deux gosses face à face, Jullius envoya rouler le ridicule caillou d'un revers de la main dans un très long et provocateur soupir à l'encontre de l'autre !

L'autre devint alors le dragon, celui qu'il fallait terrasser pour les beaux yeux de la délicieuse Alycianne.

La gifle claqua, sèchement, avec rudesse, envoyée dans un pincement de lèvres enfantin, marquant la joue du "dragon" d'une superbe marque virant rapidement au rouge.

Tu l'as pas volée, celle-là, nabot !

Il faut noter que le terme nabot se voulait exclusivement insultant. Les deux gamins étant plus ou moins de la même taille même si l'épi rebelle de Jullius lui faisait gagner quelques millimètres sur son adversaire.
Aleanore
Et la réplique maternelle de s'ensuivre,- normal non ? - et la jeunette de déglutir rapidement, sachant la répulsion de sa mère pour la torture et autres délices féériques fait de fer, et la vivacité de l'esprit défait ce qui était fait dans le cervelet de la vierge - brune celle-là, pas de fer, m'enfin suivez ! - qui lâche du tac au tac.

-« Bien sur Maman, c'est pour accompagner les traits au fusain. Mettre un peu de couleur, du bleu, du rouge, du vert aussi.»

Et de se tourner vers Eusaias, sans réaliser outre mesure qu'elle vient de se griller avec magnificence, et bien oui, tout le monde sait - ou devrait savoir - que l'Alterac junior - la miniature étant la rousse, on ne le répètera jamais assez - déteste le vert, peut être autant que le mauvais goût vestimentaire. Et donc, de se tourner sans réagir vers l'homme de ses rêves pour qui elle serait prête à aller sans hésiter contre l'avis parental, avec qui elle serait prête aux pires fantaisies romantiques comme fouetter un laquais à deux, ou regarder un lad se faire écarteler. -Vous pensiez à quoi quand j'ai dit fantaisies romantiques ? Le sexe c'est mal v'voyez !(*) - Enfin, voilà, la pintade prête à vivre le grand amour avec un mauvais garçon, rêves de démence, rêves de bad romance.(**) Même si le mufle la tarabuste sur une absence de poitrine qui l'offusque.

-« En vérité, Eusaias, vous devriez vous reconvertir et devenir ménestrel, vous chantez divinement bien.»


Et voilà, une protagoniste de plus dans la salle tandis que la porte s'ouvre au grand public permettant ainsi d'assister à ce qu'il se fait de mieux en matière de scène intime chez les Alterac et Saint Robert, le poutrage de portier. Et alors qu'elle s'apprête à répondre à la future mère en puissance - on risque pas de le louper qu'elle est future mère vu le bide, mais je préfère préciser pour les gens qu'ont du mal un peu. - parce qu'Aleanore se doute bien que le ventre imposant de la nouvelle arrivante n'est pas une conséquence de l'excès de fruits confits. Alors que la bouche finement dessinée et naturellement ciselée avec beauté - ça claque hein ?! - s'ouvre sur de jolies petites dents, un bruit du dehors. Une claque ! Et de se lever d'un bond pour voir la joue de Son Cassian virée au rouge. Et là.. C'est le drame ! Brunette qui se dirige vers les deux blondinets tandis qu'elle plaque le sien de blondinet contre son ventre plat - plus que la poitrine en tout cas - l'Etincelle fixe l'autre avec fureur.

-« Ca va pas bien ? Faut arrêter les vapeurs de purin ! Viens Cassian. »


Attrapant le garçonnet par les épaules, elle se penche vers lui, et gentiment dépose un baiser sur la joue mutilée avec cruauté - vous aussi, vous trouvez que j'en fais trop ? - puis une caresse.

-« Tu sais à t'obstiner à trainer avec des gueux, tu vas attraper quelque chose. »

D'un mépris glacial la jeune fille, assurément, et le pied vient se plaquer sur un caillou qui ne lui a rien demandé et qui finit enfoncé dans la boue en devanture de la taverne tandis qu'elle entraine son protégé vers l'intérieur.

-« Eusaias, vous avez perdu quelque chose, je pense. »

Sourire de connivence à Cassian, clin d'oeil assorti, elle ne le répètera jamais assez, un jour, le Saint-Robert oubliera de le nourrir son fils.


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(*) Une bière à celui qui me sort la référence.
(**) Parce que c'est la musique d'accompagnement pour la rédaction.

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Sous les jupons de l'Etincelle, une merveille.
Cassian_darlezac
[Car, aujourd’hui, c’est saugrenue, sans être louche, on ne peut pas baffer de jeunes inconnus. On est tombé bien bas, bien bas…] (*)

Il y a des situations peu banales, de ces situations qui nous prennent au dépourvu. Nous restons là, bras ballant, le regard hagard, incapables de savoir que penser, que dire, que faire. Et quand tout est enfin terminé, il ne nous reste plus qu'à fulminer, maudire notre manque de réaction. Alors Elle s'insinue sournoisement dans notre esprit, frappe mesquinement notre pensée, taquine nos neurones ; dans un "Euréka t'as enfin trouvé pauvre naze!" nous apparaît LA répartie idéale. Celle qui, si elle nous était venu quelques secondes plus tôt à l'esprit, aurait laissé notre interlocuteur sur le carreau. Mais la dure réalité des choses, ramène sa fraise, balaye la moqueuse illusion pour n’en laisser qu’un simple constat : Qui que nous soyons, en chacun un looser sommeille.

« Slatch ! »

Comme le caillou balayé rudement quelques instant plus tôt, s’est à présent l’intrépide joue qu’essuie la paume Juliussienne dans un claquement sonore ; dans un :« Tu l'as pas volée, celle-là, nabot ! ». Et au nabot de demeurer coi, dans l’incompréhension la plus totale. S’il avait. bien remarqué que le fol semblait énervé jamais au grand jamais il n’aurait pu imaginer qu’il lèverait la main sur lui.

« Gné ? » Qu‘est-il sensé faire maintenant ?

C’est qu’il a perdu tout ses moyens l’intrépide blond. Lui son truc, c’est de tout prévoir, tout contrôler. Là il doit bien avouer que la situation lui échappe. Il aurait pu s’énervé, lui rendre la pareil, prendre exemple sur Marie et propulser son genoux à l’endroit le plus sensible du jeune corps. Un second « Paf ! ». Le regarder s’étaler par terre en pleur. Il aurait pu, il aurait du. Oui, voilà qui aurait été fort plaisant. Au lieu de cela, il se contente de croiser timidement le regard de son jeune adversaire dans lequel flamboie la détermination ; et la sienne s’évapore.

Et le
« Paf !» devient « Bleurp… ».

Ravaler sa glotte et réfléchir. S’il ne peut pas lui rendre la pareil il faut trouver une autre solution. Mais quoi ? Que dire ? Que faire pour sauver le peu de dignité qui lui reste ? Son orgueil il y tient le môme, mais réfléchir… Il en est bien incapable cette fois. Tourner les talons et partir en affichant un air hautain, voilà qui semble être la meilleure solution. Tout plutôt que de crier après son père. Et pourquoi pas une prière ?

*Aristote aide moi, foutredieu !*


« Tadam ! »

Si certains imaginent les anges semblable à ses femmes aux mamelles abondantes et aux tenues affriolantes, foi d’intrépide, ce n’est guère le cas ! L’ange qui venait d’apparaître par la porte de la taverne –avouez que c’est tout de même singulier- était au contraire richement vêtu et semblait avoir laisser ses meilleurs arguments aux vestiaires. A moins que…

*Aleanore !*

Voilà le petit blond sauvé après quelques réflexions cinglantes adressés au fol, et une joue meurtrie pansée d’un délicat baiser. Mais si certaines douleurs on juste besoin d’une petite dose d’amour pour être effacées, il n’en ai pas de même pour toutes. L’orgueil lui criera vengeance et beaucoup de fiel devra être déversé avant que le petit blond oublie que, pour une histoire de caillou, un autre petit gars lui avait fait perdre pied.

(*) Et une autre bière pour celui qui me sort cette référence là!
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