Robinus70
Le temps était passé et Robinne avait couru derrière Gawin sans jamais le retrouver.
[Retour aux bleuets. Retour sur la quinzaine écoulée.]
Sur la route qui la menait à Rohan, elle avait fait halte dans un couvent.
La ville de Sainte . Etrange nom pour une étrange destinée.
Dans le noir de la maisonnée Robinne songeait aux jours qui venaient de sécouler.
Elle était partie dans une fuite, ou la peur lui tenaillait les tripes, ou un cri la poursuivait dans le vent comme lécho dun danger, fragilisant léquilibre construit en ces terres.
Une ombre au tableau bleu dune vie reconstruite sur les fumeroles dune maison, dun passé en ruine.
Elle avait rejoint Bordeaux, puis Sainte et sapprêtait à prendre le nord en longeant la cote, lorsquil lavait surprise dans sa marche nocturne.
Tel un rapace fondant sur sa proie, il lavait saisie dans la nuit, sétait abreuvé de son corps, introduit en elle avec force et délectation cruelle.
Raillant et riant de voler, le jardin le plus intime et le plus secret de Gawin.
Elle sétait débattue de toutes ses forces, de toute son âme mais la vengeance de lhomme au doigt coupé cétait faite plus puissante et machiavélique, que sa pauvre résistance.
Lorsquil labandonna enfin, torturée moralement physiquement, lorsquelle ne fut plus quune pauvre chose couverte de plaies et de honte il se pencha à son oreille et lui murmura :
Dis lui quel plaisir tu mas offert, je veux quil sache, je veux quil souffre, DIS LUI !!!
La silhouette sans nom sétait alors éloignée dans lobscurité auréolée dun rire sadique et froid.
Dans la noirceur des ténèbres un battement daile de hibou blanc la ramena aux réalités.
Elle trouva refuge dans le couvent de Sainte ou les surs avec patience et dévotion lui guérirent les plaies physiques.
Mais lorsque Robinne repartit sur Castillon, dans son regard, une lueur de haine brillait, un éclat vif comme la pierre précieuse et tranchante comme le couperet.
JAMAIS IL NE SAURAIT .
JAMAIS .
Lhomme sans nom lui avait offert souffrance et rage, mais jamais il ne pourrait offrir pareille torture à Gawin, tant quelle serait de ce monde
Elle garderait le secret de cette nuit, et lemporterait dans sa tombe
Seule dans le noir de la maison des bleuets, Robinne aiguisa lentement son épée, et sur ses lèvres un sourire froid et cruel préparait demain
[Retour aux bleuets. Retour sur la quinzaine écoulée.]
Sur la route qui la menait à Rohan, elle avait fait halte dans un couvent.
La ville de Sainte . Etrange nom pour une étrange destinée.
Dans le noir de la maisonnée Robinne songeait aux jours qui venaient de sécouler.
Elle était partie dans une fuite, ou la peur lui tenaillait les tripes, ou un cri la poursuivait dans le vent comme lécho dun danger, fragilisant léquilibre construit en ces terres.
Une ombre au tableau bleu dune vie reconstruite sur les fumeroles dune maison, dun passé en ruine.
Elle avait rejoint Bordeaux, puis Sainte et sapprêtait à prendre le nord en longeant la cote, lorsquil lavait surprise dans sa marche nocturne.
Tel un rapace fondant sur sa proie, il lavait saisie dans la nuit, sétait abreuvé de son corps, introduit en elle avec force et délectation cruelle.
Raillant et riant de voler, le jardin le plus intime et le plus secret de Gawin.
Elle sétait débattue de toutes ses forces, de toute son âme mais la vengeance de lhomme au doigt coupé cétait faite plus puissante et machiavélique, que sa pauvre résistance.
Lorsquil labandonna enfin, torturée moralement physiquement, lorsquelle ne fut plus quune pauvre chose couverte de plaies et de honte il se pencha à son oreille et lui murmura :
Dis lui quel plaisir tu mas offert, je veux quil sache, je veux quil souffre, DIS LUI !!!
La silhouette sans nom sétait alors éloignée dans lobscurité auréolée dun rire sadique et froid.
Dans la noirceur des ténèbres un battement daile de hibou blanc la ramena aux réalités.
Elle trouva refuge dans le couvent de Sainte ou les surs avec patience et dévotion lui guérirent les plaies physiques.
Mais lorsque Robinne repartit sur Castillon, dans son regard, une lueur de haine brillait, un éclat vif comme la pierre précieuse et tranchante comme le couperet.
JAMAIS IL NE SAURAIT .
JAMAIS .
Lhomme sans nom lui avait offert souffrance et rage, mais jamais il ne pourrait offrir pareille torture à Gawin, tant quelle serait de ce monde
Elle garderait le secret de cette nuit, et lemporterait dans sa tombe
Seule dans le noir de la maison des bleuets, Robinne aiguisa lentement son épée, et sur ses lèvres un sourire froid et cruel préparait demain