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[RP] Chez Mordock.... 58, quartier Saint Louis

Ceraphin
Rhhhaaa effectivement ça fouette!

Saleté d'attaque secrète de la mort, voilà que des effluves de sulfure d'hydrogène tentaient de l'asphyxier.
Y avait du lourd en face mais du pernicieux, du vicieux, de l'adepte du sans nom!
Ne pas se fier aux voix féminines, noooon, surtout pas... l'attaque que son nez subissait à l'instant le prouvait bien.
Pour sûr qu'il allait tomber raide mort d'ici peu s'il ne faisait pas quelque chose et vite.

Sentant la présence de Mordock à ses côtés, enfin quand je dis sentant c'est bien dans le sens de ressentir hein rien à voir avec le nez cette fois, ça va bien!... donc, sentant la présence de Mordock à ses côtés, Ceraphin se décida à passer à l'offensive pour occire l'empoisonneuse jusqu'à ce qu'une chose le fasse littéralement bondir de derrière son pavois...


C'est quoi un griffon ? C'est pas un chien de chasse ?

Et voilà un Ceraf' outré qui baisse spontanément mais dangereusement son bouclier pour protester, presque le pouce levé pour signaler la trêve réglementaire universellement reconnue.

Oh eh nan mais oh!
Vous sortez d'où vous, là hein?
J'suis pas un clébard, suis un griffon!
Un griffon... comme un dragon mais qui griffeeeeeeuuh!
Avec le corps d'un lion, la tête d'aigle et les serres qui vont avec.
Pfffff... j'vous fais un dessin ou bien?


Et tout à son désespoir de tant d'apparente inculture, ce n'est qu'à bien y regarder entre deux dodelinements de la tête qu'il aperçut il visage vaguement connu.
Une connexion furtive qui se fait avec l'accent de la voix entendue avant l'attaque gazeuse et...


Oh Isabel!

BAOUM!

Ca c'est rien, c'est juste le bras qui fatigue et qui laisse le bouclier se reposer complètement sur le plancher des vaches... enfin le plancher de Mordock en l'occurrence.
Tiens d'ailleurs qu'est-ce qu'il dit Mordock de tout ça?
Coup d'œil rapide.
Rien, il dit rien... il est blême et son regard ne quitte pas la propriétaire de la seconde voix, celle là même qui revendiquait avoir le fameux fouet et des dents qui rayent le plancher (ah bah on en revient encore à c'fameux plancher) ou un truc comme ça.

Comment ça c'est pas ça?
Peu importe.

Pour l'heure, c'est le temps de jauger celle qu'il dépasse maintenant d'une bonne tête et de la regarder en souriant, résistant difficilement à l'idée d'aller l'embrasser histoire de lui offrir une petite poussée d'urticaire en guise de cadeau de retrouvailles.


Isabel!
Ton excellente personne!...
hilare, soupape bienfaitrice et libératrice d'un petit stress précédemment vécu, et ce... sans odeur parasite, lui.

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.mahaut.
C'est toujours bien d'avoir des surprises dans la vie. Et de nouvelles informations. A l'explication de la réelle nature du griffon, Mahaut objecta :

Non mais c'est n'importe quoi c'te bestiole ! Pis si tout ce qui a des griffes s'appelle griffon ben alors y'aurait des griffons partout !

Voilà, ça ne résolvait rien mais elle avait expulsé cette remarque d'elle-même et se sentait mieux. Regardant donc enfin le griffon, elle vit un enfant. Enfin, un grand enfant... Un presque adulte, quoi. Suivi de Mordock. Ah, voilà, on allait pouvoir manger. Mais un peu de politesse d'abord !

C'est qui, Isa ? Vous vous connaissez ? Oh, le joli bouclier ! Coucou Mordock ! J'ai faim, on mange ? Y'a pas d'chien alors ? Ça va bien sinon ? Vous vous connaissez comment alors ? Oh, le joli bonnet !


Elle avait saisi le truc de "faire la conversation". Mais elle n'avait pas encore saisi l'importance des silences à insérer entre chaque question. Pis, franchement, voir la tête défaite de Mordock pendant qu'elle mitraillait tout le monde de remarques, ça valait tout l'or du monde...

J'fais quoi des menottes ?
Mordock45
Mordock n'entendait qu'un brouhaha digne des ambiances matinales de la criée de la Rochelle...

Mordock connaissait bien l'effet de foule de la population féminine... à deux, elles devenaient souvent hystériques.... et ce n'est pas une de ses précédentes expériences au lupanar ou il avait commandé double ration qui lui avait démontré le contraire....



Aparté "Bondienne"

Mordock déambulait, style zombie périgourdin, sorti de je ne sais quelle messe vaudou du docteur Kananga.... Ce soir, le solitaire castillonnais avait la visite des "gros bonnets" de Bergerac.... il n'avait pas d'autre choix que de Vivre ou se laisser mourir. Dame Isabel avait donné le ton : ce soir on ne parlerait pas d'a Moore (ni de Connery d'ailleur) mais plutot de Q ... Elle avait délicatement laché une caisse, genre DB5 de chez Martin, le fameux fabriquant de chariotte Anglois... il ne fallait donc pas s'étonner que certains étaient dans le gaz.......... hilarant ? Euh....ya quelqu'un qui M ?


"J'imagine que vous avez faim ? Je vous fais quoi, une omelette ?"

Mordock se dirigeait vers sa batterie de cuisine pour attraper une poele...

"Céraphin, tu peux mettre le couvert pour les deux demoiselles ?"

_________________
.mahaut.
Une omelette c'est pas d'refus !

Elle remit en place les accessoires dans le placard. C'est-à-dire qu'elle balança le tout dedans et referma la porte assez vite pour que le prochain à s'approcher se prenne tout sur la tête.
Puis elle alla s'asseoir à la table. Voyant le regard soudain sévère de sa marraine, elle alla se débarbouiller et se laver les mains au puits et revint en montrant ses efforts.
Satisfaite, elle se réinstalla à table et s'amusa avec des miettes de pain qui trainaient là pendant que les autres bavardaient.

Soudain, elle releva la tête. On entendait au loin une poule caqueter de toutes ses forces. Puis, ce fut le tour de tout un poulailler. Enfin, un "gruiiiiik" finit par la décider.

Trax était déchainé. Il avait du bouffer une poule puis courir après les autres pour finalement atterir dans l'enclos aux cochons de Mordock. Personne ne semblait avoir fait trop attention au vacarme, tout à la joie des retrouvailles.

Elle se leva discrètement et entrouvrit la porte. Trax la regardait, assis et la langue pendante, couvert de boue et de matières qu'on ne souhaitait certainement pas identifier. Ah si, il avait quand même une plume qui dépassait de sa gueule.

Elle fronça les sourcils et referma la porte. Garder l'air naturel.

Ayé, on mange ? C'est une omelette à quoi ? On boit quoi avec ?

Elle dégaina un Montbazillac et servit tout le monde, y compris Céraphin malgré les "tutututut c'est un enfant" d'Isabel. Levant haut son verre, elle déclara :

A Céraphin qui a fait un long trajet pour venir ici ! A Mordock qui aime battre ses oeufs et ses femmes, et à Isabel qui sait si bien évacuer la pression en temps de crise. Ah et à Trax aussi ! Il... Non, bon, disons qu'on fête le départ de Trax d'ici et que c'est pas plus mal. SANTEEE !

Le repas fini, elle rouvrit discrètement la porte devant le chien toujours aussi sale et toujours aussi ravi de ses méfaits. Une autre plume volait dans l'air et on entendait des "cooot" terrorisés sous l'auge des cochons. Il était temps de partir avant qu'on ne découvre tout ça.

Elle se tourna vers tout le monde et lança un :


Bon, c'est pas l'tout mais on n'est pas d'ici ! Faut qu'on aille chercher Doudinet. Au r'voir tout l'monde, merci pour l'omelette et pour euh... Pour ... pour les renseignements sur les dragons avec des poils qui griffent ! A bientôt j'espère ! Trax, méchant chien, donne à maman la gentille poule ! Donne j'ai dit ! Trax, tu l'as toute mâchonnée ! Maman n'est pas contente, vraiment, tu ne fais pas attention à tes affaires...
Ceraphin
Les présentations faites et les explications sur les espèces mythologiques données, enfin non ça il a laissé tomber Ceraphin, Mordock l'invite enfin à passer à l'action!
... en mettant la table... quelle misère.

Bon enfant, Ceraphin range ses armes dans le coin qu'il s'est trouvé tout prévu pour et s'en va donc, en quête de quelques gamelles, auges ou autres ustensiles pour rassasier l'assemblée.
Il croise la filleule d’Isabel au cours de ses fouilles culinaires mais malgré les apparences celle ci ne vient pas lui prêter main forte... alors qu'elle fouine furtivement dans le placard d'à côté.
Bizarre, bizarre.
Au passage, le gamin n'oublie pas de s'équiper lui même car à son âge, toutes les occasions de bâfrer sont incontournables... question de survie.


Toi aussi tu veux un couvert aussi Mordock?

Puis plus bas, en s'approchant discrètement...

Eh t'es sûr que pour Isabel et ses ... hum... soucis... c'est recommandé de manger des œufs, le soir?

Puis plein de pragmatisme, il trouve lui même la réponse...

Oh pis c'est pas not' soucis hein, pas nous qui allons dormir avec ce soir... mouhahaha.

Et hop un couvert pour quatre dressé avec les moyens du bord, ustensiles dépareillés mais peu importe la gamelle du moment qu'il y ait ripaille!
Et voici bientôt donc une tablée qui trinque avec un breuvage qui indirectement, s’en va chatouiller les oreilles de Ceraphin... mais qu'il semble trouver à son goût tant il se pourlèche les babines.
D’ailleurs, entre deux parlotes avec l’excellente personne Isabel, il s’exprime...


C'est bon c'jus de raisin, là.
Rien à voir avec de la piquette que j'ai déjà goûtée en douce.
Non, non, y a pas, c'est bon ton… bas Ziac, là.


Et replonge dedans permettant bientôt d'assortir le cramoisi de ses oreille à celui de ses joues.
Et ce tant et si bien qu'il ne verra pas passer le temps et n'émergera vraiment qu'au moment ou les deux comparses seront sur le départ.


Arf déjà?... au r'voir alors.
L'embrassade avec Isabel suivra mais timide, Ceraphin ne saura trop comment se comporter avec Mahaut, se contentant d’un salut à distance, mains dans le dos, piétinant sur place.
Et ce n'est que lorsqu'elle s'éloignera en poursuivant ce qui semblait être un chien, que plein d'un étrange entrain, il clamera haut et fort...


Eh!
Pis merci pour ton bas Ziac, hein!

Trop bon le bas Ziac!
Vraiment !
Et pis d'abord, il faudrait appeler ça du haut Ziac pour la peine!
Du HOooo...
en exagérant ridiculement la prononciation... ZZZZIACC!

Limite s'il n'a pas l'index affirmatif dressé parallèlement à son nez... rouge.

Bah quoi Mordock?
Pourquoi tu m'regardes comme ça, toua?
Pffff… suis fatigué moi, d’un coup…

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Mordock45
Les bergeracoises étaient parties aussi vite qu'elles étaient venues... comme un orage d'été. Un coup de tonnerre avait d'ailleur retenti, la foudre était tombée tellement pres, qu'une légère odeur de souffre flottait encore dans l'air...
Pour tout vous dire, cette flagrance souffrée n'était pas due à un vulgaire coup de foudre comme on en voyait si fréquemment à Castillon, ni à la découverte d'un oeuf couvé lors de la réalisation de l'omelette mais aux problèmes de transit récurrents de dame Isabel.
Les régimes soutenus de paëllas, de moules à l'escabeche, de fabadas avaient eu raison depuis quelques temps déjà de ses boyaux... et de ses désirs de trouver un compagnon.

L'omelette avalée sur le pouce...les demoiselles envolées, Céraphin et Mordock se retrouvèrent seuls et dégustaient le silence retrouvé.
Céraphin était tombé dans la bouteille de vendange tardive comme une vulgaire guepe dans un verre de liqueur de cassis. Il tanguait et avait des difficultés à afficher un semblant d'esprit clair....


"Bon ben, je crois que tu as bu assez de somnifère pour ce soir.... va t'installer dans ma 2eme chambre.... tu y seras a ton aise. Passe une bonne nuit et à demain. Tu prends quoi au petit déjeuner ?"

Mordock attendit que Céraphin soit couché.... il entra alors dans la chambre....

Il s'assit sur le lit.... Tout doucement....

"Tu es peut être un peu grand Céraphin ....... mais je rêvais d'essayer depuis longtemps.............Je vais te raconter une histoire pour que tu t'endormes et que tes songes soient agréables......
Je vais te raconter l'histoire de ma duchesse..................... tu sais celle qui a éveillé ta curiosité...

En fait, elle n'est pas duchesse, c'est encore mieux..... c'est une vieille princesse, qui ne rêve que de croquer des pommes et tant pis si une est empoisonnée... Blanche neige, c'est son nom, est prête à tout pour trouver son prince charmant, même à collectionner les aventures avec des nains.
Le premier nain a être tombé sous son charme s'appelait dormeur.... il roupillait tout le temps........elle s'en lassa..... le deuxième, moi, était surnommé grincheux et tout pareil elle le laissa sur le bord du chemin car il ne lui obéissait pas. Elle vient juste de trouver son 3eme nain... je l'ai aperçu de loin, il était timide mais certains disent qu'il serait plutôt prof....
Sur le chemin de sa quête au prince charmant, pour prouver qu'elle porte bien son nom qui évoque sa pureté, elle entretient la maison, elle balaye, repeint les volets, arrose les géraniums, fait du tricot, invite des amies, lange les couches de ses filleuls pendant que ses nains s'épuisent à la tache....
L'histoire n'est pas finie, et nous espérons tous qu'à force de croquer des pommes, elle trouvera le paradis …...... »


Mordock fit une pause et reprit malicieusement....

« Et puis, si tout va bien, quand ses blanches fesses auront connu 7 mains, elle trouvera le plus beau, le plus fort, le plus parfumé, le plus riche, le plus agréable, le plus attentionné des princes charmants..............................et ils eurent beaucoup d'enfants »

Durant quelques minutes, Mordock regarda Céraphin dormir le sourire aux levres puis il alla se coucher. Il se reveilla en pleine nuit avec le mal au coeur....

"Bon d'la... ça m'apprendra.... j'me doutais bien que les contes à l'eau de rose, ça m'donnerait la gerbe !!!"

Il alla vomir dehors et essaya tant bien que mal de se rendormir....


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Ceraphin
Au p'tit déjeuner, ce qu'il prenait... du ZIAC avait il répondu mais bon, ce n'était surement pas une bonne idée.

Dans un état second, plus absent que là, au fond de son lit, Ceraphin entendait vaguement chuchoter son tuteur.
Surement un effet secondaire du vin qui lui embrumait le cerveau.
D'ailleurs il n'y entendait rien à l'histoire de Mordock mais qu'importe, il était bien, là.
Et il s'endormit, le nez et le palais emplis de saveurs de miel, de pêche blanche et de tarte aux mirabelles... alcoolisées.
Ah oui ce vin était une vraie gourmandise liquide et c'était une découverte (fatale?) pour Ceraphin.

Toute la nuit, il en rêva, de songes agités et saugrenus ou il nageait dans un immense bol de Ziac dans lequel flottaient des mirabelles grosses comme des citrouilles dorées.
En fond sonore retentissait la voix de Mahaut aux mille questions ainsi qu'une drôle de ponctuation sonore et incongrue qu'il savait d'office appartenir à Isabel.

Au petit matin, les saveurs fruitées et florales de la veille s'étaient envolées et en l'occurence, c'était plus pêcher et prunier en copeaux qu'il lui semblait avoir mangés la veille tant sa bouche était sèche et pâteuse!
Et une soif mais une soif!... mais pas de Ziac, bizarrement ça ne lui disait rien ce matin.
Non de l'eau ferait l'affaire et d'ailleurs, lorsqu'il ira faire des ablutions dans la bassine déposée là à cet effet, il plongera carrément le visage dans celle ci pour mieux en aspirer le contenu.
Soif!!!

Il ne lui restera plus ensuite qu'à tenter de se défaire de ce fichu mal de crâne avant d'aller voir s'il y a âme qui vive dans la maison... à c'te heure.
Enfin ça cogne quand même, hein!

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Mordock45
Mordock était levé depuis longtemps quand céraphin montra le bout de son nez... Il remarqua immédiatement la volée de piverts qui nichait sur sa tête...

"Et bien, il est mal barré... les piverts, c'est comme les hirondelles...dès qu'elles ont trouvé un coin qui leur fait bon accueil...elles reviennent systématiquement y faire leurs nids..." pensa t-il amusé.

Mordock avait préparé un petit dejeuner copieux pour le jeune homme... car "on ne nourrissait pas les cochons à l'eau clair" comme le lui rappelait souvent sa mère à son age.....

"Bon Céraphin, quand tu auras la panse tendues comme la peau d'une figue à la mi aout on ira ramasser des mures aux bleuets .... j'ai appris que Gawin avait disparu depuis une bonne quinzaine de jours ......... j'ai croisé Robine en taverne avant hier et je crois qu'elle commence à sucrer les fraises."

Mordock réfléchissait....il avait le regard inquiet.....

"En meme temps, il va falloir la jouer serrer, car déjà que dans son état normal, elle est fière comme une citrouille sur un tas de fumier.. enfin, tout ça pour dire que je ne suis pas sur qu'elle accepte de l'aide si on lui propose comme ça de but en blanc. Donc on va cueillir des mures en observant.....et la jouer fine"

Mordock entra dans son cellier et en sortit avec 4 grands paniers.

"Bon, tu es pret ?"

Mordock regardait Céraphin.... le groin dans le pot de confiture....

"Euh.... tu iras te débarbouiller la truffe avant de partir.... c'est que je connais du monde ici... et puis, si on croise robinne je ne voudrais pas que tu lui épiles la moustache en lui faisant la bise tellement tu colles !!!"

Mordock riait....

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Enora_
Pour elle-même, elle prit prétexte d'une commande de vin à passer à la brasserie, et s'en alla jusque chez Mordock. C'était tout à côté. C'était commode. Certes oui, mais elle n'en était pas moins inquiète. A quoi ressemblait-elle d'ailleurs ? L'oeil était terne autant que la peau. Et vaine tentative d'aplanir ses épis sauvages au croisement de son reflet dans une vitre. Les réveils sont pénibles, le sommeil aussi difficile à vaincre que l'amour terrassant. Elle ne s'y attarde pas. De toutes façons, tu ne la changeras pas ta trombine. Et pis faut croire qu'on aime les sauvageonnes, les louves et les échappées. Mieux que les prudes en tous cas. Haussement d'épaules. Toute cette reflexion intérieure ne rime à rien. L'ours est solitaire, c'est à t'en faire couler une larme, qui frémit au coin de ton oeil gris. Mais si ce n'est pas la peine de te faire belle, tâche au moins d'être bien polie, blondine. On n'arrive pas les mains vides chez son hôte. Maxime matinale à laquelle elle décide de s'employer sur-le-champs, malgré la légèreté désespérante de sa bourse. Demi tour, toute margoulette tournée vers les halles, et des effluves de fruits mûres et de saucissonades qui lui chatouillent le nez. La maraîchère et son arrière à ne passer les portes que de côté, le chevrier, jeune et fringuant, la boucle brune, que ça aurait pu être lui l'amant de notre blonde. Aubergines, carottes, pommes et un fromage dont elle ne sait que l'odeur ... Le tout dans un panier en osier qui balance à son bras. En chemin, elle s'attaque loyalement aux cailloux. A coups de pied. Et vlan, et vlan.

... Et toc, toc, toc. Ou plutôt TOC, TOC, TOC !


Garde territoriale ! Ouvrez ou je défonce !

Héhé ... hé .. hé hem ... Pf, pas un soupçon d'humour vous z'autres.
Enora_
Elle avait décidé de frapper à sa porte ce jour-là. Elle s'en mordit bien vite les doigts, la décision avait été trop vite prise, pensa-t-elle. Quelques minutes de plus s'étaient écoulées lors qu'elle s'impatientait devant sa porte, elle piétinait le sol avec un peu de colère, un peu de douleur. Et pour mettre l'accent sur sa tempête intérieure, il s'était mis à pleuvoir, au dehors. Une fine bruine. Mais elle s'était dit que cela ne lui ferait pas de mal ... Elle n'était pas en sucre. Et puis, la pluie avait ce quelque chose de revigorant, et pourrait lui faire passer ses humeurs. Et elle remit en marche ses longues pattes. Ses pas l'emmenèrent un peu à l'écart du village, là où l'on cueillait les baies et les mûres. (Ca c'est son p'tit doigt qui le lui a dit ...) Le vent faisait voler quelques mèches de ses cheveux lachés sur son visage et des soupçons de voix lui parvenaient. Des sentiments controversés l'habitaient depuis sa rencontre avec Mordock, il était temps de faire le point. Ensemble aussi.
Mordock45
Mordock rentra en courant dans sa maison.... il avait oublié son chapeau de paille !!!

"Ramasser des mures sans couvre chef, c'est de coup à attraper un coup de chaud." s'était il dit sur le chemin....

Il attrapa le chapeau pendu à un clou, referma sa porte et couru pour rejoindre Céraphin qui l'attendait assis sur un muret.
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Ecumedesmers
Ecume qui venait de chez Robinus et qui voulait absolument connaitre l'histoire de cette étrange disparition arriva chez Mordock.

Bon espérons que j'ai plus de chance cette fois ci !

Elle s'approcha de l'entrée et alla toquer à la porte

TOC ! TOC ! TOC !

Elle recommença et attendit

Décidément je n'ai pas de chance, qu'à cela ne tienne !

Elle s'assit sur un muret et patienta.
Ceraphin
Plutôt plus tard...

Ah les trésors de la vie bucolique...
Ou comment, au détour d'un chemin, glaner deux paniers de mûres, une poignée de noisettes, un champignon et s'en faire tout un festin.
On passera sous silence la gentiane que Mordock avait ingérée (un peu beaucoup?) tant et si bien qu'il carburait à plein régime sur le chemin du retour.

A l'abri du logis, Ceraphin, tandis que son hôte s'affairait autour d'une omelette, songeait pensif à cette fameuse troupe de personnages croisés derrière chez Robinne.
Certains l'impressionnaient, d'autres l'amusaient tandis qu'au moins un le rendait méfiant.
Mais qu'importe c'était là quelques rencontres fortuites qui n'auraient assurément aucun impact dans sa vie... d'illustres inconnus qui le resteraient à jamais.
A part peut être le dénommé Grand'pa qui semblait être du terroir.

Baillant à s'en décrocher la mâchoire, Ceraphin se serait presque assoupi si son estomac ne veillait pas au grain, aiguillé par le fumet qui s'élevait dans la pièce.
Et c'est en pleine salivation qu'une interrogation revint en mémoire du gamin... concernant l'ouvrage de boucher de l'ogre castillonais et des spécialités locales que certains riches marchands achetaient à prix d'or.
Mais la question fut gardée au chaud et reportée ultérieurement tant la fatigue engourdissait le cerveau de l'enfant.

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Mordock45
Le gamin était couché... la journée au grand air l'avait éteint plus tôt qu'à l'accoutumé.

Mordock ferma ses volets et sortit pour souhaiter une bonne nuit à ses cochons...

Il aperçut une forme assise sur le mur de sa voisine....

"Bon d'la... mais qu'est ce qu'elle fait debout à c't'heure ??? Un bain de lune ?"

Mordock s'approcha.... il entendit des ronflements....

"Ah ben ça !!! c'est pas dieu possible !!! Ya bien que les dindes pour dormir ainsi perchées !!! C'est des coups à couver quelque chose et à attraper la mort sur les bronches !!! J'peux pas la laisser finir sa nuit juchée sur un muret..."

Tout doucement.... il tapota l'épaule de la "jante dame" qui semblait vraiment crevée....

"Hoho.... il est l'or... de se réveiller...."

La dame releva la tête... et mordock sursauta en reconnaissant Ecume...

"Fichtre.... ben qu'est ce que tu fous là ?"

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Ecumedesmers
Ecume sursauta

Ahhhhhhhh !

Ohhhh ! mais voilà autre chose, il fait déjà nuit ??

Je me suis endormie !!

Bon ! je suppose qu'il est trop tard pour parlementer maintenant !

Pfffffffff !

J'ai essayé de voir Robinne, elle n'était pas chez elle et vous non plus d'ailleurs je vous ai attendu et j'ai dû m'assoupir !!


Ecume se releva légèrement groggy.
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