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[RP] Chez Mordock.... 58, quartier Saint Louis

Mordock45
Mordock, préparait ses affaires pour partir à Bergerac quand il entendit toquer....

Pffff ... pas moyen d'être tranquille 5 minutes....

Mordock se dirigea vers la porte ...


Ah c'est toi drag .... je préparais mon sac.... il reste une petite place pour toi si tu veux.... on devrait pouvoir passer les portes de la ville sans que tu te fasses repérer !!!!

Rentre donc au chaud.... qu'est ce qui t'a poussé à venir dans mon antre ?

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Dragones
Dragones sourit et le bisouille, toujours ronchon celui la…le suis a l’intérieur…bien belle piece que voilà et en ordre...

Pas sur que je rentre dans tes bagages…Je suis venue pour te demander si tu veux bien déposer mon poème pour le concours.

Dragones sors de sa besace un parchemin et le tend à Mordock.


Tu peux le lire si tu veux, je ne suis pas très doué mais je pense que je me suis pas trop embrouillé.




Il s’approche, la regarde, légère caresse sur son visage
Le cœur palpitant sur ses lèvres se dessine un sourire
La tristesse dans leurs regard, laissant place un carnage
Carnage dans leurs cœurs empreint de souvenir

Paroles échangées, pique lancé en taquinerie
Larmes cachées, silence pour ne pas enflammer
Avance et recule telle une danse de duperie
Sauront-ils dans l’avenir pouvoir aimer…

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Kahhlan
Kahhlan avait appris l'arrivée de Laelith la fillotte de son fillot ....

Tournai mais grand dieu que c'est loin ... quel courage cette petite et roooooooo alors lui il va se faire gronder !!!! même pas fichu d'être là pour l'accueillir !!!!!! ah ça faire le beau et danser ça lui va bien va je t'en ficherais moi des tourniquets et des fanfreluches !!!! pfffffffffff il a du en voir de la rose et du lilas ..mais en attendant hein qui s'est qui cherche la clé
bibi voui !!!!


mais où c'est qu'il m'a dit déjà ???
Ah !!!! la margelle près du puits !


Entre herbes folles et rosée elle se franchit un chemin jusqu'au puits..

Il aurait pu désherber aussi c'est pas sorcier pourtant !!

Elle trouve la clé et chemine en sens inverse, ouvre la porte ..

Ah bin au moins c'est rangé !!!

Elle alluma la cheminée et ouvrit la chambre d'amis au rez de chaussée ..

C'est bien là qu'il m'a dit ...
elle vérifia le lit et sourit .. les draps sont propres et sentent bien bon ma foi reste plus à la cheminée de bien chauffer !!

Elle sortit de son panier les fruits et légumes qu'elle avait pris au marché .. laitage beurre et fromage ..et charcuterie chez son ami Lotx.

Voilà tout ça au garde manger avec une bonne miche de pain de mon fournil et la petite pourra attendre son parrain tranquillement.


Elle sortit pour se rendre en taverne chercher la damoiselle.
Mordock45
Après 15 jours passés à Bergerac, Mordock était de retour dans ses pénates. En pleine forme, malgré quelques ampoules aux pieds à force de trop danser, il avait retrouvé ses amis avec plaisir.

Il était revenu pour accueillir sa fillotte Laelith. Kahhlan avait déjà fait le nécessaire pour l'installer convenablement dans la partie de la maison qui lui était réservée. Il soupira de soulagement en ouvrant la porte et en constatant que sa maison était comme il l'avait laissé en partant.

"Ce coup-ci, elle n'avait reçu aucune visite de maraudeur en culotte courte !!!"

Il profita de la semaine pour paufiner l'installation de Laelith et préparer la venue de ses amis Bergeracois qui devaient arriver vendredi. L'accueil qu'il réservait à dame Pacotille, dame Isabelle de Mendoza, Sir LaFaune et sir Eadulf devait être parfait.

Il se rendit plusieurs fois au marché avec sa brouette pour faire le plein de victuailles : tonnelets de vin, volailles, légumes variés, fruits et miches de pain tronaient sur les étagères de sa cave en attendant d'être cuisinés.

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pnj
La nuit étendait son manteau sombre et glacial le long des rues et des demeures endormies.
Une bagarre de marcous, de longs et douloureux miaulements.

Les bottes dans les pognes, la caboche embrumée, Pacotille hésitait devant la porte close.

Ses compagnons de route et de taverne s'étaient volatilisés et elle avait la cafetière tellement noyée qu'elle ne parvenait pas à en fouiller le fond.
Etaient-ils déjà couchés ?
Pfffff ! *hips* sont passés où ?
Si je fais du bruit... ça va grogner !


Elle posa doucement la main sur la poignée glacée qu'elle tourna très doucement afin d'éviter le moindre bruit.
Mordock45
Griiiiiiiiiiikkkkkkkkk

Mordock sursauta dans son lit quand il entendit le bruit strident de la poignée de sa porte.

(Depuis son retour de Bergerac, le mécanisme grinçait.... Mordock s'était dit qu'il passerait chez Kah pour résoudre ce problème .... Elle devait bien avoir quelque chose pour les vieux trucs qui grincent..., avait-il pensé en souriant.)

Ce coup-ci, je le tiens mon voleur de fourchettes !!!, pensa t-il en sautant du lit.

Affublé de sa longue chemise de nuit en lin et d'un bonnet, il attrapa le tisonier en passant devant la cheminée et se précipita sur la porte qu'il ouvrit en grand d'un coup sec.


"Je te tiens mécréant !!! "cria t-il en empoignant le manteau de la personne qui était encore courbée d'essayer de comprendre dans quel sens on devait tourner la poignée ..."

"Et bien, mon cochon, tu m'as l'air plus doué pour passer par les fenêtres !!!!"

Il tira son voleur d'un coup sec à l'interieur.....

"Héhé, je sens que tu vas passer une bonne nuit en ma compagnie.....je ne suis pas fatigué.... on commencera par un tete a tete.... et tu as interêt a me dire ou se trouvent mes cuillères en argent ou ça va se finir en corps à corps !!!"

Mordock alluma les bougies sur la table...

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Isabel_de_mendoza
Isabel aperçut au loin sa copine Pacot’ qui essayait de rentrer discrètement chez Mordock. La rousse basculait dangereusement, ah non, c’était elle-même comme à son habitude…

Lorsqu’elle levait sa main pour lui faire signe de l’attendre elle vit avec horreur un bras, habillé d’une manche de chemise de nuit aux motifs musicaux, attrapait son amie et la faisait rentrer de façon assez rude.

Isabel garda son sang froid et s'avança aussi vite que son etat le lui permit vers la porte…
grfsaJ,Pourquoi aucune rue est tracée droite?
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pnj
Pacotille n’eut pas le temps de comprendre pourquoi ses pieds ne touchaient plus terre.
Happée par le col qui lui serrait le cou et les esgourdes, elle se sentit soudain aussi légère et vulnérable qu’une sauterelle coincée entre les doigts d’un drôle trop curieux.
La peur lui empoigna les entrailles et tétanisa sa pauvre cervelle. Il lui semblait entendre quelqu’un vociférer, mais elle ne comprenait pas le sens précis des mots qu’on lui jetait.

C’était une certitude, l’homme allait lui faire passer un sale quart d’heure.

Il lâcha prise, elle sentit qu’il se tournait pour allumer une bougie.


"Héhé, je sens que tu vas passer une bonne nuit en ma compagnie.....je ne suis pas fatigué.... on commencera par un tete a tete.... et tu as interêt a me dire ou se trouvent mes cuillères en argent ou ça va se finir en corps à corps !!!"

Avec la vivacité de l’éclair liée à son instinct de survie, Pacotille vit que la porte était encore ouverte et s’y précipita pour se jeter sur les pavés, affolée.
Puis elle se mit à détaler comme un lièvre pour disparaître dans la noirceur d’une ruelle déserte, sous la mine abasourdie d’une Isabel qui n’eut pas le temps de remettre en place sa lèvre inférieure qui pendait de stupéfaction de l’entrée à la sortie fulgurante de son amie.
Isabel_de_mendoza
Allez *hips*ma belle*hips* plus qu’un pas*hips* et tu y es…

Pas évident de parcourir les trois mètres jusqu’à la porte à quatre pattes. Le sol humide glissait et sa jupe se mêlait à ses jambes mais la vie de son amie méritait l’effort.
Isabel se releva péniblement et elle sentit un courant d’air qui la fit tomber au sol… Elle vit la longue crinière de Pacot’ se fondre dans la noirceur des rues de Castillon…


Oula elle m’a laissé seule face au malandrin...Pas grave, je suis un sergent de police, je peux y arriver toute seule…

Elle fouilla dans sa besace (plus petite que celle de Silence en tout cas) et prit sa cravache et ses menottes en fourrure de lapin noir cadeau de son parrain le jour de son baptême.
Avec tout son courage elle pénétra dans la demeure. Elle avança à petit pas mais elle ne vit pas un tricot que trainait par terre.


Blammmmmmmmm,

L’ibère tomba du haut de son mètre vingt aux pieds du méchant. En relevant la tête elle trouva devant elle des mollets poilus, suivis d’une affreuse chemise de nuit décorée avec des notes musicales et petits luts et une tête connue couronnée d’un bonnet que…arf.

Mor…*hips*Mor…*hips*Mordockkkkkkkk, mais qu’est ce qui se passe ici ?*hips* C’est vous qui avez malmené *hips*Pacotille ? C’est vous qui lui avez fait peur ?*hips*

Le musicien n’arrivait pas à parler, il semblait assez surpris et regardait vers la porte puis vers le tisonnier, puis la porte…

Pfffffffffffffffffffffff, allez, suivez moi,*hips* on va la chercher *hips*On ne peut pas la laisser errer dans les rues dans une nuit pareille*hips*

Isabel ramassa le tricot aux dessins fantaisistes qui était par terre et le mit sur les épaules de Mordock puis le poussa fermement vers la porte. Pas encore prête à se coucher elle*hips*
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Mordock45
Que le chemin sembla long à Mordock quand il revint de Castillon, au alentour de minuit, habillé dans son déguisement de Pierrot....
Il était bien accompagné par 2 colombines mais il n'était pas sûr de voir la lune pour autant... le ciel était couvert et Mordock regardait plutot le bout de ses sabots en longeant les haies qui bordaient la route.

Ils rentrèrent dans la maison ........frigorifiés....


"Bon ben faite comme chez vous... vous pouvez vous mettre dans la chambre d'amis...pour vous arranger un peu" dit Mordock en souriant d'un air moqueur.

Il montra une porte du doigt...

Mordock mit une marmite sur le feu et y versa du vin tout en cachant le tisonnier derrière une buche ....

"Isabel... je ne connais pas trop votre consommation ..... pour trois, vous compris......2 bouteilles suffiront à nous réchauffer ?"

Il attrapa des pots sur une étagère et versa quelques cuillèrées de chaque dans le vin .... les odeurs de miel, de canelle, de girofle, de muscade, d'anis et de vin chaud se mélangeaient et remplissaient la pièce. La chaleur du feu aidant, Mordock retrouva l'usage de ses extrémités.... Il décrocha un jambon qui pendait à une poutre, prit un fromage et une miche de pain dans son garde-manger et posa le tout sur la table à coté du saladier rempli de pommes, de poires, de noix et de noisettes.


"Quelle idée de sortir dehors par ce temps.... je ne sentais plus mes doigts !!
Par contre, vous m'excuserez quelques minutes mais je vais aller me changer.... je me suis bardé le bas de ma chemise."

Seul dans sa chambre, Mordock soupira de soulagement...

"Pffffffff.... hé ben, t'as pas eu l'air d'une moitié de couillon !!!"

Mordock enfila une chemise.... unie, des braies, une veste chaude et des chausses. Il se passa un coup de peigne dans les cheveux avant d'aller prendre des nouvelles des 2 pimprenelles... Il les entendait rire et chanter à tue tête ....


"Hé ben, je n'suis pas couché !!!" pensa t-il en grimaçant.


De retour dans la pièce principale, il se vautra sur son fauteuil, devant la cheminée, en attendant qu'elles sortent des coulisses ...


"Bon !!! Vous faites quoi ? Et moins de bruit car ma fillotte dort à coté !!!"

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pnj
Les deux jeunes femmes se défoulaient à coup d’oreillers et leurs éclats de rires emplissaient la maison entière.

"Bon !!! Vous faites quoi ? Et moins de bruit car ma fillotte dort à coté !!!"

Elles s’immobilisèrent, tournèrent la tête vers porte traversée par le rugissement.
Pacotille, perchée sur le modeste lit, cramponnait un oreiller aux coins déchiquetés.
Isabel courbée dans la ruelle du lit, une main sur la tête, l’autre sur un traversin informe relevait lentement la tête.
Leurs regards se croisèrent.
Plumes et duvets, légers comme neige, retombaient mollement vers le sol.
Elles étouffèrent un dernier rire.

Ptu ptiuuuu !
Pacotille cracha du bout des lèvres quelques franges blanches.

Dans ce silence imposé, toutes deux reprirent leur sérieux.
Isabel, à quatre pattes, tentait de ramasser quelques plumes espiègles tandis que Pacotille, sans-gêne, fourrait son nez dans une armoire.
Ses yeux s’arrondirent comme ceux de la pie qui vient de trouver un éclat de miroir.


Regarde, il y a des vêtements !
Oui mais… des vêtements d’homme…
C’est ça où j’aurais l’air d’une vilaine et d’une souillon !

La chemise était bien trop grande, Pacotille nageait dedans avec aisance et grâce. Les braies étaient trop longues et elle avait l’air de… rien.
Elle retroussa le bas des braies et enfila des bas sous les braies.
Isabel assise devant la coiffeuse, se servait du miroir afin d’observer indirectement la scène, un sourire moqueur au coin des lèvres.


Un peu plus tard, le bras chargé de linge, Pacotille entrouvrît légèrement la porte, y glissa d’abord son nez grêlé puis, rassurée, y passa franchement la tête.
Ses yeux cavalèrent dans les moindres recoins de la grande salle et se figèrent sur le fauteuil dont elle n’apercevait que le dos et un bout d’accoudoir sur lequel reposait un bras pendant et détendu.

La rouquine sourit et s’approcha.
Mordock affalé au creux du fauteuil, yeux clos et sourire béat, ronronnait, détendu des extrémités...
Habillé, il avait quand même bien meilleure allure.
Dans la cheminée, les bûches se consumaient dans un grondement sourd.
Un frisson lui parcourut l’échine. Cette chaleur était puissante et bienfaitrice.

L’odeur de vin se renforçait.
Penchée au-dessus de la marmite et munie de la cuillère en bois, Pacotille touillait la mixture pourpre et s’emplissait les naseaux des effluves d’épices.

Sur les cordes tendues près de l’âtre, Pacotille commença à installer ses vêtements humides des plus grosses pièces… aux plus petites en sifflotant un p’tit air de pastourelle.
Isabel_de_mendoza
La bataille d’oreillers avait fini par la réveiller…
Debout sur le lit elle se déchainait sur sa copine tout en essayant de garder son sérieux…
Les plumes volaient autour d’elles, on dirait qu’il neigeait dans la maison…
Essoufflées elles se regardèrent, Isabel était fière d’avoir une amie pareille…puis en regardant autour elle eut pitié´pour celle qui ferait le ménage.
Faudrait cacher un peu les plumes, elle ne voulait encore entendre ronchonner Mordock.

Elle prit place devant la coiffeuse et pendant qu’elle défaisait ses chignons pour se peigner et enlever les plumes elle voyait dans le reflet du miroir Pacotille fouiller dans le placard.
Lorsqu’elle finit de mettre en place ses cheveux elle découvrit une Pacot ‘exquise même dans des habits masculins bien trop grandes pour elle.

La rousse sortit et Isabel regarda par la fenêtre, il neigeait aussi dehors mais cette fois pas de plumes…


Plumes !!!…

Le pigeon qui l’avait bombardé au lavoir se tenait tout droit devant elle de l’autre coté de la fenêtre en la regardant d’un bec moqueur…
Isabel releva doucement la vitre et l’attrapa dans le but de lui faire payer l’offense…
Avant de lui tordre le cou elle regarda une dernière fois la bestiole…
Ces yeux… ils le disaient quelque chose…
Mais c’est Arthur, le pigeon de Cana…Oh un pigeon messager…
L’ibère chercha sous toutes les coutures et trouva le message dans un coin sombre…Le pauvre…
Elle essuya délicatement le parchemin et l’ouvrit.

Citation:
IsaXXXXX
TXXXXXXXXX bouges XXXXXXXXX XXXXXXsses.
BriXXXXXXXXXXXX XXXXXXXX XXXXXXrac
VXXte XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX tous.


Elle n’avait pas encore appris à lire mais elle comprit l’essentiel du message…

Pacot, Pacottttttttttttttt, mets le vin dans une gourdeeeeeeeeeeeee, je vais chercher les autres, faut qu’on rentreeeeeeeeeee
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pnj
La porte de la chambrée claqua, Isabel entra en trombe en hurlant

"Pacot, Pacottttttttttttttt, mets le vin dans une gourdeeeeeeeeeeeee, je vais chercher les autres, faut qu’on rentreeeeeeeeeee"

Pacotille et Mordock sursautèrent.
Mordock violemment réveillé s’était levé d’un bond, la main sur le cœur il ne parvenait pas à aligner les pupilles.
La gorge prise par une soudaine angoisse, Pacotille se rua vers Isabel pour lui arracher la missive des mains.
Les nouvelles étaient alarmantes, il fallait décaniller, et en vitesse.
Mobilisation générale, un grave danger menaçait Bergerac.

Pacotille tendit le bout de parchemin à Mordock avec un regard triste et désolé.
Elle parla lentement, contrôlant difficilement le tumulte qui lui brassait les entrailles

Messire Mordock,
Nous devons quitter en hâte et avec beaucoup de regrets votre chaleureuse maison
Notre devoir est de défendre notre ville, il nous faut partir sur le champ.
Pourrez-vous nous excuser auprès de Dame Dragones à qui nous avions promis une visite ?

Baissant le nez, tiraillant un coin de la chemise
Heu…les vêtements… me permettez-vous de les garder ?
Le mal va me prendre si je remets mes vêtements mouillés..
Je ne sais si je pourrai vous les rendre, ni quand…je ferai mon possible pour...

Le visage grave, fronçant les sourcils et désignant la chemise
J’aimerais…qu’elle ne vous soit pas rendue... transpercée...

Pacotille étranglée par la peur posa un regard triste sur son hôte.
Mais trop fière pour dévoiler ses sentiments et ses faiblesses, elle lui offrit soudain un beau sourire qu’elle voulait sincère. Tournant brutalement les talons, elle se précipita vers la porte.
Mordock45
"Isabel, tu bouges tes fesses. Brigands à bergerac."

Mordock tenait le parchemin et s'arreta de le lire avant la fin. Il avait compris l'essentiel : les 2 artistes du "BergeracCrazyHorseBuvet'" devaient repartir immédiatement. Ce soir, il ne verrait donc pas le numéro "à plumes" des 2 danseuses, numéro qu'elles semblaient avoir répété dans sa chambre d'amis...


"Je vous excuserais auprès de Dragones dès que je la croiserais."

Mordock avait la gorge nouée... et il les regardait s'agiter pour préparer leurs affaires de route.
Pacotille s'était servie dans son armoire.... Les vêtements empruntés lui étaient trop petits depuis longtemps... elle aurait pu les garder sans que ça lui fasse défaut. Devant tant de remue-ménage, Mordock reprenait peu à peu ses esprits embrumés par la fatigue et la déception.

"Ah oui, mes vêtements !!! Ben, ne tardez pas trop avant de me les ramener car sinon je vais passer ma vie au lavoir.
Un trou ? Mais grand dieu... Pacotille, ne parlez pas de malheur.... je n'accepterais aucun accroc dans un si beau tissu.... à part peut-être par une flèche de Cupidon !!!!
Donc tenez vous bien loin de ces brigands... car .....euh.... il serait..... euh..... enfin bon ......soyez prudente ... voilà»

Mordock ne savait plus quoi dire.... Pacotille le regardait tristement... ..........ses yeux verts se rallumèrent finalement et son visage se fendit d'un grand sourire.

« Et bien.. rien que pour avoir un autre sourire comme celui-ci... j'attendrais patiemment ma chemise quitte à travailler torse nu jusqu'au printemps !!! »

Pacotille lui tournait déjà le dos.... Mordock restait là, prostré, suspendu au souvenir de ce sourire fugace qui avait illuminé la soirée de ce sombre jour d'hiver.

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pnj



La frousse, il avait eu la frousse lorsque, passant près d’une charrette, quelqu’un lui avait presque sauté dessus pour lui demander ce service.

Malocoxyss naviguait entre deux vins, titubant et grommelant, se heurtant aux pavés qu’il maudissait à coup de sabots.
Le regard vitreux ne discernait que des silhouettes s’affairant avec agitation autour d’une charrette.
Son bras, il avait senti son bras cramponné avec nervosité, il ne pouvait se dégager, il avait prit peur et s’était retourné grimaçant, prêt à éructer des injures.
Ses yeux s’étaient arrondis à la vue de la jeune femme au regard grave. Ce regard clair comme l’acier l’avait transpercé, surpris il s’était adouci.


J’ai besoin de vous, que vous me rendiez un service
ce n’est pas grand-chose…

Il la regarda, méfiant
Elle avait relâché son bras et tendait l’index vers l’extrémité de la rue
vous voyez la maison là bas ?
Le vagabond fronça les sourcils et scruta les toutes dernières bâtisses
si !... regardez bien ! la toute dernière !

La jeune femme tira de la charrette un étrange paquet de toile, plus long que large, un peu encombrant et sa main droite fouilla une poche.

Pouvez-vous porter ceci à Messire Mordock qui est le maître de cette maison ?

Le traîne misère se mit à grogner
Z’êtes ben gentille mais pourquoi que j’frais ça ? hein ?
J’en ai plein les sabiots moi d’la paille et des cors durcis par l’froid
Et pis j’le connais pas moi vot’ messire,

Tournant le dos
Débrouillez vous ma p’tite dame !

La p’tite dame s’était empressée de le retenir pour lui glisser quelques écus dans sa grande paluche calleuse
Et avec cette petite aide ?
Changerez-vous d’avis ?



……

La porte était entrouverte, Malocoxyss ne savait que faire.
Il n’avait pas appris à frapper à une porte déjà ouverte… non pas logique. Il préférait enfoncer les fermées.
Si elle était ouverte, il pouvait entrer à sa guise.
S’étant convaincu, il se glissa dans l’entrée.
La maison semblait vide. Pas de lumière. Aucun bruit.
Il eut le sentiment étrange d’être déjà venu et agita une main comme s’il voulait en effacer le souvenir.

Il fit comme avait dit la dame, posa délicatement le paquet de toile le long du mur
Dans le sens de la hauteur qu’elle a dit !
Puis il sortit de sa poche un rouleau de parchemin qu’il déposa à terre près de l’objet enveloppé.

Tout était en place, plus question de traîner en ce lieu trop silencieux ;
Il tapota la poche qui contenait sa récompense. Il avait besoin d’entendre le tintement des écus facilement gagnés.
La face hilaire, il trouva un regain d’énergie pour courir vers les tavernes en braillant qu’il avait encore besoin d’une dose potion magique.

….

Une lueur hivernale s’infiltra par le petit carreau de la maison silencieuse, s’étira jusqu’au parchemin.



Citation:
Messire Mordock

Je me suis longtemps demandée pour quelle raison, lors de mes pérégrinations dans les contrées du sud,
j’avais pu accepter d’échanger quelques belles soieries contre cet objet fort joli mais qui, sous mes doigts reste muet.
Et puis, lors de ma première visite en votre maison emplie de vos instruments, c’est devenu évident.
Elle a sa place chez vous car je sais que vous en prendrez soin.
Je vous confie donc cette élégante sarrasine.
A charge pour vous de comprendre comment en tirer la meilleur sonorité.
Faites lui découvrir votre talent et elle vous murmurera des mélodies lontaines.
C’est très certainement une question de douceur et de doigter.

Peut-être aurais-je un jour le plaisir de vous écouter en jouer.

Bien chaleureusement
Pacotille
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