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[RP] Chez Mordock.... 58, quartier Saint Louis

Ceraphin
Misère qu'il n'était pas rassurant tout de même, cet animal là.
Mais bon, tous semblaient tenir à le rassurer alors à moins d'être victime d'un gigantesque complot visant à le dépouiller de quelques écus et d'un bonnet rose, il n'avait pas de raison de s'inquiéter outre mesure.

Il acquiesça à la remarque de la jeune femme puis observa son hôte revenir.

L'invitation à se restaurer qui suivit lui causa un léger frisson, avant qu'il ne finisse par se décider à participer au repas gargantuesque... participation modeste, toutes proportions gardées.

Quand le sire Mordock lui confirma qu'ils ne tarderaient pas à rencontrer la dame répondant à l'étrange nom de "Silence", Ceraphin finit enfin par sourire.
De plus à la remarque faite au sujet de la leçon de solfège reportée, il osa, timidement, reprendre la parole...


Z'êtes musicien, hein messire?
J'aime bien les musiciens, j'en ai entendu quelques uns et c'est chouette de pouvoir apprendre la musique...
s'adressant alors à la jeune femme qui semblait se nommer Amorie.
Je vais pas vous retarder... dit-il en avalant ce qu'il restait d'un morceau de fromage qu'il avait entamé.

Puis, lorsque le faux ogre vint lui offrir un présent inattendu, l'enfant retrouva un sourire encore un plus large...

Waouh!
Merci messire!
Ouep des osselets, mon papa m'a appris à jouer à cela...
tentant maladroitement d'en faire la démonstration mais il fallait croire que ses doigts étaient encore engourdis par la froidure.
Ramassant ses osselets, Ceraphin les enfourna dans son unique poche et, en échange, en extirpa un caillou qu'il posa sur la table.
Un simple caillou, d'un blanc légèrement nervuré de gris... tout lisse et d'un ovale presque parfait.


J'ai pas grand chose à vous offrir mais j'aime les cailloux et je ramasse les plus beaux que je trouve, le long de mes voyages.
Celui-ci vient d'mon pays, le Berry.
Ca fait un bail que je l'ai mais j'vous le donne.


Remarquez j'avais bien deux légumes mais je les ai donnés à Isabel, hier.
Pis...
roulant des yeux... j'me dis que les légumes c'est p't'être pas ce que vous aimez le plus.

Oups... se ravisant, Ceraf' se dit qu'il ne devrait peut être pas se croire trop confiant.
Du coup, il engloutit d'une dernière bouchée son repas puis s'adressant à Amorie, pour faire diversion...


J'termine vite mon repas comme ça, messire Mordock pourra revenir pas trop tard pour votre leçon de musique!
Mordock45
Mordock regardait le caillou berrichon.... il le toucha et tout d'un coup, il revit des images .... du Boischaut sud.
Les images de la Brenne, de Gargiles, de Nohant vic, de Sainte Sévère, de Saint Benoit de Sault, des pierres jaumâtres, de la vallée noire... toutes lui revenaient à la figure ... Il se revoyait courir le long des bouchures, la fronde chargée de crottes de lapin un peu molles pour que ça colle sur le front des ennemis.... Ses yeux s'embrumèrent soudain...

"Je crois jeune homme que tu ne pouvais pas me faire un plus beau cadeau"

Mordock mis le caillou devant son nez et il respira profondement.... il sentait bon le passé, son passé.

Il prit Céraphin par la main et regarda Amorie.

"Bon Amorie, on y va chez Silence.... tu connais mieux le chemin que moi"

_________________
--Foutre


C’est en grognant que Foutre arriva chez Mordock. Il s’était presque fâché avec Robinne, parce que la Mâdame voulait de l’intimité !
Il avait trainé un moment son ennui dans Castillon, hésitant entre frapper à toutes les portes, histoire d’aller un peu se Foutre du monde et agacer la société, mais il finit par reporter son choix sur Mordock.
Foutre était ainsi il avait besoin de victimes, des victimes complices de rire, car au fond il n’était pas mauvais homme.
A Bergerac, il avait faillit se faire mettre dehors de la caverne des plaisirs, mais finalement une dame charmante et opulente, comprit qu’il était mieux de prendre les choses au second degré avec lui, et qu’il devenait alors bon camarade de rire.
C’est donc dans cet état d’esprit mi provocateur mi ludique qu’il frappa à la porte.
La porte s’ouvrit sur un homme qui cherchait vision à sa hauteur.
Il daigna baisser les yeux, sur la petite taille de Foutre.
Ca sentait la femelle et le lait caillé de marmaille.
Foutre hésita. Puis se décida.


Bonjour , maugréa-t-il en entrant sans y être invité.
Mordock45
Mordock venait d'égorger un cochon.... il était maculé de sang et allait se laver les mains quand il entendit frapper à la porte.

Il n'aimait pas cette besogne.... il ne l'avait jamais aimé... ça le répugnait... le cochon d'aujourd'hui s'appelait Toba.... il l'aimait bien... il était docile et suivait Mordock dans l'enclos quand il lui apportait les pommes de mais chaque matin. Il avait connu des porcs plus fufutes mais celui ci était attachant.... ses grands yeux étaient une porte sur le pays des animaux gentils...

Mordock lui avait enfoncé le couteau dans le crane d'un coup sec....

La porte s'ouvrit tout pareil........d'un coup sec... laissant apparaitre, à contre jour, une petite silhouette coiffée d'une sorte de bonnet ...

C'est quoi ce truc... ???? Le petit peuple de la foret m'envoie un emissaire pour je ne sais quel soucis de voisinage ? (Mordock jouait fort de la maurache après 22h00...)

Citation:
Bonjour


Mordock reconnu immédiatement la voix vicelarde de Foutre..... A défaut d'un ambassadeur du pays des lutins, il se payait le prince.... non..... le Roi des lupanars....

Il ne tenait pas son sceptre en main.... ça rassura Mordock.


"Sir Foutre..... ben en voilà une bonne surprise ...... rentre mon ami...."
_________________
--Foutre
Foutre qui était entré en proie à ces maugréassions sur Robinne, n’avait même pas remarqué l’aspect de Mordock.
Lorsqu’assis et colère un peu retombée, il leva les yeux sur Mordock son rire éclata haut et fort.


T’as tué la mairesse et tu planques les morceaux ?

Son rire sonnait dans la pièce, et ses idées noires venaient de s’envoler.
Il se mit même à pousser une vague chansonnette :


Cornichon, peau d'saucisson, Gros Léon l'papa cochon
Réunit tous ses petits, et leur posa des questions.
Combien de fois ? Combien de fois ?
Se laver les doigts, se laver les doigts.
Combien de temps ? Combien de temps ?
Pour frotter ses dents, pour frotter ses dents.
Jamais ! Jamais ! Plus on est sale, plus on est beau.
Jamais ! Jamais ! On ne doit jamais toucher l'eau.
Bien ! Bien ! Bien !



Il regardait Mordock, heureux et souriant.

Ben mon gars ! J’espère que tu ne comptes pas me découper parce que tu ne tireras pas grand-chose de ma carcasse… Le demi castre (médicastre) de Kermaroon m’a trouvé décharné !
Dis moi tu vas quand même pas me faire déguster que des morceaux ?
T’aurais pas une gourmandise entière ?
Amorie
Elle avait croisé Mordock en taverne ce jour là, et il lui avait demandé de passer le voir...pourquoi? Elle n'en savait fichtre rien! Mais bon elle avait appris à connaître Mordock et malgré tout elle lui faisait confiance.

Ah oui ça me revient! Il doit me présenter un ami à lui!

Elle avançait péniblement dans la neige, emmitouflée dans une cape.Le chemin était toujours aussi long d'ailleurs.

Elle arriva enfin devant la maisonnée de ce cher Mordock, elle s'approcha de la porte et tendit l'oreille...

T’as tué la mairesse et tu planques les morceaux ?
Surprise, elle s'approcha encore plus de la porte pfff j'entends rien!!
Plus on est sale, plus on est beau.
découper.....ma carcasse
Dis moi tu vas quand même pas me faire déguster que des morceaux ?
T’aurais pas une gourmandise entière ?


Mais qu'est ce qu'ils fabriquaient tous les deux, et cette voix si bizarre, ces paroles...ouf! Elle n'était quand même pas très rassurée la ptite!

Oui ben son copain, hein je le verrai une autre fois!

Discrètement pour ne pas faire de bruit, elle recula de quelque pas, se prit les pieds dans la cape et tomba par terre.

AIEUH!!!
--Foutre



Un cri, une voix de femme, et Mordock qui ne bougeait pas…
Qui était-il ?
Après les bourreaux de Bergerac, Foutre était il dans l’antre du plus grand criminel ?
Le maniaque tant recherché qui découpait les femmes en menus morceaux ?

Un coté innocent rose layette de jour, et criminel la nuit ?
L’esprit de Foutre se mit à imaginer le musicien accomplissant son œuvre, morcelant les femmes :
D’un coté leur perfidie, de l’autre leurs jalousies, un petit espace pour les manigances, son lit pour la dégustation…
Le regard de Foutre passait de la porte aux mains de Mordock.


Eh bien mon ami ! N’est-ce pas une voix de donzelle que j’entends là ? Tu vieillis l’ami !
Lorsque je t’ai connu tu te serais précipité pour ouvrir grand la porte et baiser les pieds de la dame !


Foutre se dirigea vers la porte et alla ouvrir.

Le bruit provenait visiblement d’une chute.

Au sol assise sur son séant, jambes déjà ouvertes sur le désir, se tenait une damoiselle à la mine boudeuse.


Ohlààààà pas si vite, dit Foutre en riant, je ne déguste rien sur le pouce et encore moins sur le pas de porte !
Allons mettez vous debout et venez donc saluer votre amant.
Mordock45
Le petit cri féminin derrière la porte n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd ....
Mordock avait croisé le regard de Sir Foutre qui s'était immédiatement constellé de petites étincelles lubriques....
Foutre s'était levé d'un bond...., avait ouvert la porte et bavait déjà devant Amorie en bien mauvaise posture...

La pauvre n'avait pas choisi la meilleure façon de se présenter à son ami Foutre...

Citation:
Ohlààààà pas si vite, dit Foutre en riant, je ne déguste rien sur le pouce et encore moins sur le pas de porte !
Allons mettez vous debout et venez donc saluer votre amant.


Mordock arriva à la porte, trainant des savates comme si la misère du monde venait de s'abattre sur sa maison.... Il regarda Amorie avec l'air de celui qui s'excusait déjà de ce qui allait se passer...
Elle devait être venue prendre sa leçon de solfège... A défaut, de lire sur une partition, il allait falloir qu'elle improvise sur la douce mélodie que Foutre ne manquerait pas de lui chanter.... Il espérait qu'elle choisisse un armure adaptée pour qu'il n 'y ait pas trop de bémols......

"Amorie.... rentre donc .............saluer ton amant...." dit Mordock avec un sourire ironique.

Mordock laissa Amorie rentrer.... il voyait Foutre se lecher les levres en lui reluquant les fesses...

Et ben .... je vais devoir m'occuper d'un cochon supplémentaire.... j'espère bien que je n'aurais qu'à le nourrir. pensa t-il désabusé.

"Asseyez vous mes amis.... je vais aller me changer... Je vous reserve pour midi des andouilles que je venais de finir de préparer."

Mordock retira son tablier ensanglanté....Il avait des remords à laisser Amorie seule avec "le Roi des lupanars" pendant qu'il allait chercher de l'eau au puit pour se laver les mains. Il se retourna avant de sortir.....

"Foutre, peux tu eplucher les courgettes et les carottes qui se trouvent sur la table pendant que je me nettoie un peu ? Il ya aussi une petite frisée à nettoyer.... retire bien toutes les loches et lumas"
_________________
Amorie
AHH! Amorie se recula rapidement, les fesses dans la neige.

Un espèce de petit bonhomme ouvrit la porte, étrange, bizarre...Ah c'était lui la voix...bredouilla-t-elle

Mordock était dans la maison, plein de sang...Oh nom du pipe en bois! Mordock! Son regard se porta sur l'étrange-petit-bonhomme-reluqueur qui avait l'air d'insinuer des choses qui lui étaient complètement incompréhensibles.

Elle entendit la voix de Mordock ce qui la rassura un peu, mais elle ne quittait pas le Messire des yeux.

Elle allait tendre la main vers le bonhomme et se ravisa au dernier moment, la seule pensée que cet être lui touche la main lui fit des frissons dans le dos.

Elle se releva et entra dans la maison.


Et ben Mordock tu vas où!!! Elle regardait le nain pas très rassurée quand même...Tu...peux..pas...me laisser...pfff ....roo....oh non la misère là! Mais qu'est ce que je vais faire avec lui!!

L'étrange Messire la regardait avec insistance. Ils avancèrent tous deux jusqu'à la table, Amorie tirait nerveusement sur sa chemise

Ils prirent place sur les chaises, Amorie s'assit, elle serrait les fesses et bougeait ses doigts nerveusement.

Ah oui les légumes...le bon plan! esquisse de sourire nerveux au nain...euh vous faîtes les courgettes et les carottes et moi la salade, d'ailleurs pour la laver il faut que j'aille...enfin...j'y vais quoi!

Sans attendre une réaction de la part du bonhomme, elle s'empara de la salade courut jusqu'à la porte, elle n'osait même pas se retourner de peur de le voir entrain de la poursuivre avec dieu seul sait quel instrument de torture...oui bon je sais l'infusion de coquelicots me joue des tours parfois mais bon il faut se mettre à ma place là!

Elle courut tête baissée vers le puits

MORRRRDDDDDOOOOOCK! MOOOOORRDOCKKKKK! AH MORDOCK!

Il était là avec son seau. Euh! Faut que je lave la salade!
--Foutre



Foutre regardait la jeune damoiselle. Elle semblait fraiche et innocente.

Hummmmmm bon gout Mordock pensa t’il dans un instant de convoitise.

Lorsqu’il la vit disparaître collée au train arrière de Mordock, il en déduit, en plus, qu’elle devait être très désireuse, pour ne pas dire autre chose…

Un sourire passa sur ses lèvres charnues, et son œil suivit la dame dans son échappée.

Il se retrouvait seul, avec pour seul compagnie, carottes et courgettes. Que faire de ces outils là ?
Pour qui Mordock le prenait-il ?
Il prit les légumes, les tourna dans tous les sens en les observant.
Nul bruit dans la pièce voisine. Une pensée pour le boucher. Oui il vieillissait ! En d’autres temps Foutre aurait déjà perçu soupirs et râles de pâmoison.
Il décida donc de stimuler l’appétit de son ami, dans une petite mise en scène culinaire affriolante.

Une courgette ronde, fut épluchée, puis une seconde, puis une troisième. Il les disposa en forme de triangle pointe en bas. Eplucha une carotte, qu’il laissa négligemment vers la petite courgette de base.

Puis le sourire heureux, tel un enfant, il annonça.


J’ai finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
--Neigeuse


Neigeuse envoyée illico presto par sa maitresse et, heureuse de pouvoir se dégourdir les ailes atterrit sur l'épaule de Mordock en lui donnant des petits coups de bec dans le cou ...



Mon cher fillot qui adore sa marraine !

Me voilà dans une position fort délicate et je n’ai d’autre recours que de m’adresser à toi ..
Je n’ai pas oser venir en personne car je connaît ton goût pour les dentelles et je ne tenais pas à me retrouver face à des dessous qui auraient pu me faire rougir en les voyant accroché dans ta cuisine..

Bref, l’heure est grave …. Je sèche mes larmes pour ne pas tâcher ce parchemin de grande qualité car j’ai ouïe dire que tu leur en réservais un usage bien particulier.. j’ai donc prit aussi quelques gouttes d’essence bien particulières …celle dont tu raffoles … le lilas je crois … et j’en ai déposé dessus .

Bon c’est pas tout ça mais j’ai besoin de toi à la maison !!!!!!!
Mon roooooDoudou est mort !
Je le pleure encore en évitant de mouiller mes écritures …mais il est mort !!!! et je pourrai pas le porter ..j’ai fais le trou déjà ..

Viens si tu peux sinan c’est moi qui me mets dans le trou !!!

Je t’embrasse.
Ta marraine qui t’aime !
Mordock45
Mordock se lavait les paluches au dessus d'un seau accompagné d'Amorie.... qui avait du trouver passionnant de le regarder faire...quand la vieille chouette de Kahlan lui atterrit dessus....

"Il manquait plus que ça !!!" s'exclama t il en agitant les bras pour faire fuir la bête à plumes de sa marraine !!!

Un bout de papier tomba des serres de l'animal.... Mordock le ramassa et le parcouru en grognant.

"Pffffff..... Ben vl'a autre chose.... elle a un trou dans son gazon pour y fourrer un gros cochon .... et elle a besoin d'aide !!!! .... Elle va tout me faire ..."

Mordock parlait tout seul en grommelant

"Cinglée.... tu vas pas me dire que c'est normal !!! Un cochon... dans un trou.... roudoudou .... c'est pas un nom de cochon..."

Soudain, le visage de Mordock s'obscurcit...il se souvenait qu'elle avait appelé Oba "Mon roudoudou" une fois en taverne...

Elle l'aurait quand même pas zigouillé le Oba .... pensa t-il affolé.

"Euh... Amorie... je dois m'absenter une ou deux heures.... Kahhlan a besoin de moi.... Peux tu rester chez moi et t'occuper de Sir Foutre le temps que je revienne. T'inquiète pas, je suis de retour dans pas longtemps...."

Salade en main, Amorie avait les yeux grands ouverts.... et n'arrivait plus à parler....

"Merci", ajouta t-il en passant a coté d'elle.

Mordock passa par son appenti pour prendre un sac de chaux et se dirigea chez Kahhlan.

_________________
Amorie
J’ai finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

La chouette...la lettre...le visage de Mordock et ses paroles.
Mooordockkkkk....nan pas ça stoplait....semblait-elle dire en le regardant.

Elle le vit partir sur le chemin et grimaça Pfff c'est pas vrai!!

Bon! Courage! Après tout il en a que pour deux heures tout au plus...rooo deux longues heures!!

Elle lava la salade, la re lava et la re re lava...histoire de prendre son temps...mais au bout de trois lavages ses doigts commençant un peu à bleuir par le froid, elle se décida à rejoindre le fameux Sir Foutre...après tout Mordock le lui avait demander alors...

Elle montra beaucoup d'assurance en entrant dans la maison, enfin jusqu'au moment où leurs regards se croisèrent...


Toujours le même regard d'ailleurs

Oui bon voilà Mordock est parti aider Kahhlan, et apparemment ça avait l'air plutôt sérieux...donc nous voilà seuls...mais euh bon il faut préparer le repas quand même.

Que lui dire, elle se sentait drôlement bête là, elle ne le connaissait pas mais à première vue il avait l'air un peu spécial quand même, mais bon un petit effort s'imposait, après tout il était l'ami de Mordock.

Elle afficha son plus beau sourire en le regardant.

Avez vous besoin d'aide? Voulez vous que j'épluche votre courgette?
--Foutre




Foutre méditait sur ses légumes, lorsque Mordock passa en coup de vent et la jeune maitresse courant derrière lui se retrouvait plantée devant lui, le sourire bête et les jambes croisées serrées se demandant ce qu’elle allait faire de ces deux mains bleues.

Il hésita entre piquer un fou rire, ou lui sauter dessus dans un mime savamment calculé.

Mais cette dernière, lui proposa bouche en cœur, dans un élan de fausse naïveté infantile d’éplucher sa courgette.

Foutre secoua sa petite tête.


Allons damoiselle, laissez donc ma courgette en paix et rendez donc utile !
Notre maître de cérémonie est parti et devons préparer le brouet du soir.

Une soupe bonne mine ça vous dit ?


Devant les yeux ahuris de la donzelle, Foutre se leva, enfila un tablier et commença à donner des ordres.

Mais quelle empotée faites-vous ! Enfin je suppose que si Mordock vous a choisi c’est pour d’autres qualités que la cuisine !
Prenez donc ses légumes, et commencez donc par les couper en menu morceaux.


Il prit garde de ne point se prendre les pieds dans le grand tablier de Mordock et alla attiser le feu.
Quand au feu de la damoiselle, il semblait lui être monté aux joues, plus qu’au corps !
Foutre s’agitait devant l’âtre, dépité par la ruralité et l’ignorance de la jeune paysanne.Il maugréait


Eplucher ma courgette... Eplucher ma courgette ??? Un repas se déguste, se couve du regard, on ne se jete pas ainsi sur les plats....
Amorie
Mais quel bonhomme ce Foutre!!

Empotée empotée, mais dis donc!

Les joues rouges de honte, Amorie regardait Foutre s'activer au fourneau, raviver le feu... Le tablier en bas des chevilles, il semblait vouloir préparer un met des plus exquis...

En fait pour être honnête, Amorie ne comprenait pas tout de ce que racontait Messire Foutre...mais elle commençait à l'apprécier finalement.

Elle le regardait, elle souriait, il s'activait, rouspétait, donnait des ordres, hum autoritaire ce bonhomme...


Elle prit les légumes, découpa avec délicatesse les carottes, trancha avec précision les belles courgettes, et les tendit à Messire Foutre.

Pas la peine de râler! Les voilà vos légumes à la noix! Elle affichait un gentil sourire.

J'suis pas empotée quand même! Ben dis donc, c'est pas des manières ça...Et puis d'abord je vous connais même pas, vous vous êtes même pas présenté...au lieu de reluquer...enfin...voilà...quand même!

Ah la la il fallait le voir ce petit nain, bien sympathique, avec son tablier, marronneur de classe internationale, rouspillant sans cesse après Amorie.
Il la faisait timidement sourire, et elle prenait un malin plaisir à le faire bisquer...
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