Aelith
[RP ouvert à tous, sans trame prévue!]
Elle avait lhabitude des foules amassées et des vendeurs ségosillant à coups de « Il est fraiiiiis mon poisson, iiiiil est frais ! », cétait le lot quotidien de la place du marché. Mais cette fois-ci, elle avait vraiment hérité du plus mauvais emplacement qui soit... A sa droite, un vendeur de « répliques originales (plus que douteuses) du livre des vertus » se frottait régulièrement les mains en ricanant. Elle aurait parié sa chemise que les copies étaient dûment corrigées à la sauce du commerçant A sa gauche, un tisserand exposait des robes toutes plus belles les unes que les autres, et une foule endiablée de jeunes femmes lui faisaient les yeux doux pour obtenir des prix plus quavantageux. Latmosphère était décidément trop peu aristotélicienne pour elle, et les chevaux finiraient par ressentir sa nervosité, à nen pas douter.
Elle nen avait emmené que quatre, qui mâchaient alors paisiblement le foin de la charrette laissée au milieu de lenclos improvisé. De lautre côté de la place, elle apercevait un marchand de poules tenter de calmer les volatiles effrayés par la bête que promenait tranquillement un montreur dours. Aelith jeta un il à ses quatre montures : une chance pour elle, à part la petite jument camuse dont la nervosité empêchait systématiquement toute vente, les trois hongres ne bronchaient pas. Deux chevaux de trait, un autre fait pour la bataille, et cette petite jument grise - qui aurait pu devenir la digne monture dune dame la semaine précédente si elle ne lavait pas mordue jusquau sang étaient en attente de propriétaires.
Aïe !
Aelith se prit la tête dans les mains. "Oh non, pas encore, je vous en supplie " Une paire de secondes plus tard, elle avait rejoint le plaignant.
Un problème monsieur ?
Cest vot bête là ! A failli mmordre ! Vous la vendrez jamais, croyez-en mon expérience ma ptite dame !
Hum, moui Et vous êtes ?
Bléiculteur !
Forcément, vos épis doivent être mieux dressés
Elle lui lança un sourire au cynisme particulièrement exacerbé et, maugréant, le sage bléiculteur reprit son tour des étals. Aelith soupira, caressant le chanfrein de la petite camuse. Elle ne demandait quun seul petit client de rien du tout. Un seul Et à côté delle, le vendeur à moitié hérétique continuait de se frotter les mains en ricanant.
Elle avait lhabitude des foules amassées et des vendeurs ségosillant à coups de « Il est fraiiiiis mon poisson, iiiiil est frais ! », cétait le lot quotidien de la place du marché. Mais cette fois-ci, elle avait vraiment hérité du plus mauvais emplacement qui soit... A sa droite, un vendeur de « répliques originales (plus que douteuses) du livre des vertus » se frottait régulièrement les mains en ricanant. Elle aurait parié sa chemise que les copies étaient dûment corrigées à la sauce du commerçant A sa gauche, un tisserand exposait des robes toutes plus belles les unes que les autres, et une foule endiablée de jeunes femmes lui faisaient les yeux doux pour obtenir des prix plus quavantageux. Latmosphère était décidément trop peu aristotélicienne pour elle, et les chevaux finiraient par ressentir sa nervosité, à nen pas douter.
Elle nen avait emmené que quatre, qui mâchaient alors paisiblement le foin de la charrette laissée au milieu de lenclos improvisé. De lautre côté de la place, elle apercevait un marchand de poules tenter de calmer les volatiles effrayés par la bête que promenait tranquillement un montreur dours. Aelith jeta un il à ses quatre montures : une chance pour elle, à part la petite jument camuse dont la nervosité empêchait systématiquement toute vente, les trois hongres ne bronchaient pas. Deux chevaux de trait, un autre fait pour la bataille, et cette petite jument grise - qui aurait pu devenir la digne monture dune dame la semaine précédente si elle ne lavait pas mordue jusquau sang étaient en attente de propriétaires.
Aïe !
Aelith se prit la tête dans les mains. "Oh non, pas encore, je vous en supplie " Une paire de secondes plus tard, elle avait rejoint le plaignant.
Un problème monsieur ?
Cest vot bête là ! A failli mmordre ! Vous la vendrez jamais, croyez-en mon expérience ma ptite dame !
Hum, moui Et vous êtes ?
Bléiculteur !
Forcément, vos épis doivent être mieux dressés
Elle lui lança un sourire au cynisme particulièrement exacerbé et, maugréant, le sage bléiculteur reprit son tour des étals. Aelith soupira, caressant le chanfrein de la petite camuse. Elle ne demandait quun seul petit client de rien du tout. Un seul Et à côté delle, le vendeur à moitié hérétique continuait de se frotter les mains en ricanant.