Jehanne_du_genevois
Départ de la Savoie...
Je ne savais pas depuis combien de temps déjà j'étais là dans mon village de Bourg en Savoie mais ce que je savais avec certitude c'est que cela faisait déjà trop longtemps .Le Bourbonnais Auvergne me manquait .
Revenue en Savoie sur la demande du Duc de Savoie, mon cher frère le Duc régnant .C'est en arrivant que j'avais enfin comprit pourquoi il m'avait fait revenir.
Un mariage arrangé.
Il ne supportait pas de me voir seule depuis ...ma séparation d'avec ...à quoi bon citer son nom à cet homme qui n'avait pas supporté que je puisse passer quelques jours en retraite après quatre mois de voyage, première taverne rencontré, première jeunette accoster et la table de taverne avait fait office de couche à cet homme incapable de douceur et de sentiments .
Egoïste de tout son estre voila ce qu'il estait .
Donc le Duc voulant chasser la peine qui mhabitait menvoie un escorteur pour me ramener en Savoie .Ce que je ne savais point cest que cet escorteur était censé estre mon futur époux .
Un homme bien en apparence .
Très respectueux, cela me changeais de lautre qui navait jamais prit la peine dutiliser le vous .Enfin un seigneur qui connaissait les convenances .
Le voyage retour se passa sans encombres.
A peine franchit les portes de la ville de Bourg que le Duc mannonçait que javais voyagé avec mon futur époux.
Bon certes charmant, gentil avec une conversation ce qui nest point donné à tous les hommes, cest vrai que cela aurait pu estre facile avec un homme tel que lui.
Les jours passaient, on apprenait à ce connaître et tout devenait si simple avec lui .
Mon cher frère de Duc avait il eu enfin une merveilleuse idée en me le présentant ?
Un mois après il allait demander ma main comme il se doit au Duc mais cela ne se passa point ainsi.
Du jour au lendemain le bel homme partit quittant son village, Savoie, rendant ses terres à sa suzeraine et partit sans un mot .Jattendis des nouvelles le lendemain de son départ car chaque jour un pigeon mamenait douce missive mais rien, le lendemain rien non plus, le surlendemain non plus .
Je pris la plume pour avoir explication de son silence et là jai apprit son départ soudain .Il navait mesme pas prit la peine de me le dire.
En faite l'homme charmant cachait un goujat de la pire espèce .Les titres encore les titres ...
C'est en hollande qu'il avait déjà d'autre épousaille en vue .Un double jeu il menait .
Décidément le sort sacharnait dès que je mettais un pied en Savoie.
Décision de partir à nouveau fut prise .Le temps de préparer cette fuite comme beaucoup le disait je passais de temps en temps voir mes amis en taverne le soir, histoire de penser à la lâcheté de mon futur époux.
Un soir au détour dune conversation un jeune homme recherchant un travaille dans une famille mintrigua .Ensuite il parla de ses envies de voyages.
Je ne réfléchis point trop longtemps et lui proposa de devenir mon escuyer et de voyager avec moi .Pure folie ou simple aide .Je ne pouvais le dire .
Ici a Bourg tout estait si dur, solitude ennemie, tapi dans l'ombre de mon esprit rit de mes ennuis et de mes erreurs sans répits .
Un nouveau départ ,je veux renaitre et oublier .
Quelques jours avant le départ le jeune homme de la taverne, Nerval de son prénom se présenta aux écuries du Genevois .Je voulais voir comment il sen sortait avec les chevaux .Je savais avec Opis cela serait dur car elle mordait automatiquement tous les hommes que sapprochait delle .
Le jeune homme estait décontracté jusqu'à quOpis essaye de le mordre, il fit un bon en arrière en cria que cette beste estait enragée, je riais de la scène .La frayeur passé je lui demandais de panser Opis et ensuite Erin le frison qui se méfiait de linconnu .Bon cest bien ce que je craignais nerval ne connaissait rien aux chevaux.
Avec patience je lui montrais comment utiliser les brosses, les panser en douceur tout en étant calme .Il ne fallait pas les brusquer sinon laccident estait vite arrivé surtout avec ces deux là .Puis je lui montrais sa monture pour le voyage .Un joli petit âne.
Nerval fut fort surpris quand lâne vint lui lécher le visage,il estait adopté ,lâne laimait déjà mais ce nestait point le cas de Nerval qui reculait pas à pas suivit par lâne .
Je riais à en avoir mal au ventre, leur rencontre fut un coup de foudre on ne pouvait pas dire le contraire mais Nerval nappréciait guère la beste grise. Je pris lâne et le remis dans son box et on retourna vers ma jument lipizzan et le frison.
Il revient tous les jours apprendre son métier avant le départ et aussi a monter non pas lâne qui continuait ses assidues poursuites mais le frison caractériel, Après quelques jours de pratique Nerval s'en sortait bien ,il arrivait mesme à éviter les dents d'Opis mais point les mamours de l'âne .
Dès le lendemain à l'aube ils prendraient le départ direction le Bourbonnais Auvergne .
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