Laudanum
HRP: Rp démarré à Bruges, repris ici pour délestage intempestif cause synchronisation, et ouvert à tous. Installation de Laudanum à Bruges, mais porte ouverte sur d'autres parenthèses, elles mêmes ouvertes à tous bien sûr.
*Bon lest où cte fichue rue ? Mouaahh suis censée être née là et jai moins de sens de lorientation quune punaise.*
Vla ce que cest de squatter le foin des autres. Peu importe lendroit du moment quy a grailler et de la paille fraiche, parfois même un uf ou deux subtilisés à sa mère la poule, généreuse la pondeuse Inutile de lire les panneaux, on se déplace à lodeur, ventre affamé na point doreilles et lodorat bien aiguisé
Ptit pincement en pensant à son insouciance passée Dans limpasse Lejeune point dodeur alléchante de victuailles, pas de paille mais paraitrait quy a de la racaille.
*Humm, la racaille ça me connait, laudanum, reine des mal famés, bah non le macramé cest pas mon truc. Pffff marre de ces noms de rue qui ne veulent rien dire, rue Oane, mais quel est donc le crétin qui a eu lidée daffubler ce passage dun sobriquet pareil Ptet le bruit dun chat quon égorge, ca grouille par ici, à tous les coups doit y avoir de la bouffe dans le coin. Hum, bon, on verra ça plus tard, quelque chose me dit que je suis plus loin, le soleil se barre par là, le pauvre a la trouille, héhé, cest quil ne ma pas encore rencontré !*
Pas chassés jusquà déboucher sur la chose. La vielle peau de bois se dresse de toute sa splendeur défraîchie au 4 impasse Lejeune.
*Booh pas si terrible que ça moins de monde, moins de puanteur, les mal famés sont pas les plus mal lavés. Cest vrai que la vielle sent un peu la chaussette mais bon, comparé au reste de la ville elle embaume les pétales de roses.*
Héhé, la belle na pas fermé sa porte, y a plus quà pénétrer dans lantre, et lui refaire une beauté, cest quune paysanne ca a besoin dun minimum de confort.
Coup dil à la bicoque dà côté, la lair dêtre en travaux, un charme particulier...ptit sourire en coin, tout ne fait que commencer
Citation:
doudou travaillait à installer sa taverne 2 impasse Lejeune.Ah ! Lejeune il l'avait bien connu... mais c'est une autre histoire...
Présent dans cette impasse depuis bien fort longtemps, tout le monde ici avait doudou en respect.
Il payait souvent à boire et raconter ses anciennes histoires de mercenaires et de voyage dans le sud.
Puis le Doudou c'est un seigneur : le seigneur d'Audernarde... il parait que çà avoir avec ses fonctions au conseils comtales...
Doudou travaillait donc à sa taverne. Quand il vit une belle gueuse entrer à coté de chez lui...
Il ne savait pas que c'est là que tout aller commencer...
Présent dans cette impasse depuis bien fort longtemps, tout le monde ici avait doudou en respect.
Il payait souvent à boire et raconter ses anciennes histoires de mercenaires et de voyage dans le sud.
Puis le Doudou c'est un seigneur : le seigneur d'Audernarde... il parait que çà avoir avec ses fonctions au conseils comtales...
Doudou travaillait donc à sa taverne. Quand il vit une belle gueuse entrer à coté de chez lui...
Il ne savait pas que c'est là que tout aller commencer...
Quelques jours de méditation intense au monastère brugeois, leur meilleur vin pour égayer lhumeur et adoucir le caractère, notre laudanum était à nouveau fraîche comme la rosée du matin, enfin cela est beaucoup dire elle navait rien perdu de son tempérament quelque peu grinçant, mais son vocable sétait enrichi et cest avec une assurance nouvelle et toute courtoise quelle dispensait sa verve à présent, ce qui était loin de satisfaire les nonnes qui lui trouvaient les manières encore trop familières, mais il nétait possible daller plus avant en si peu de temps, de plus, le vice et le venin étaient imprégnés bien trop profondément dans ses entrailles de geuse et Aristote lavait sûrement déjà condamné au purgatoire, voire aux tourments éternels pour pêché dorgueil et insolence congénitale.
retrouver ces rues aux odeurs connues, les pas ségrènent sur les chemins aux pavés essaimés de manière ordonnée, les herbes sauvages sinsinuant dans leurs interstices en quête de lumière, foulées par les sabots et les gens qui tous vont et ici et ailleurs, ailleurs et nulle part, aux intentions que lon tente de deviner à la nature de leur pas, tantôt sourd et pressé, tantôt muet, à peine un courant dair, une ombre furtive jusquaux effluves de pestilence flottant à lintérieur des remparts du bourg, où le claquement des talons vient mourir au dessus des monceaux de déchets et autres déjections disséminés, tel un cancer rongeant chaque cellule saine quil trouvera, sétendant jusquà nen plus pouvoir et étouffer son hôte toutes les villes se ressemblent Bruges ne dérogeait pas à la règle
Respirer lair vicié, lambiance brumeuse, murmures laconiques, les mots rampent, se terrent et se recroquevillent en attendant quon les cueille au creux dune oreille, les regards transpercent et crient gare que lon ne vous saute à la gorge, soulageant au passage les bourses trop pleines cest un peu ça limpasse lejeune, lallée des embrouilles paradis des murs douteuses et des bandits aux milles chemins, puissent-ils tous mener à labsolution
Une façade nouvelle se dresse au côté de sa maisonnée, une enseigne aux lettres gravées, « lAntre de Bruges ». Ca y était, sa taverne enfin achevée, trônant fièrement au milieu des autres bâtisses en ruine, surplombant les ordures comme pour les défier dêtre là, outrage à la majesté des lieux.
Laudanum ne put réprimer un sourire, songeant aux soirées prometteuses, autour de quelques chopes et un jeu de cartes, mais surtout aux nuitées qui les suivraient en compagnie dun blond au parfum entêtant...elle aurait été incapable de loublier tant il respirait en elle il lhabitait il ne pouvait en être autrement
Passer le parvis de la porte *hum, poussiéreux tout ça mais bon, on dit que la crasse ça protège à ce quil parait *
...enfin chez soi!
Citation:
Doudou était fier de sa nouvelle taverne. Il lui restait à négocier avec les « gens du coin ». Limpasse Lejeune na pas bonne réputation. Est-ce que les gens viendraient à sa taverne ?
Doudou alla donc à la rencontre des « habitants » de limpasse. Il finit par négocier contre quelques bières quaucune des personnes ne sortant de son tripot ne soit agressée. Doudou ouvrit donc sa taverne.
Depuis plusieurs jours, une belle brunette, bien que seulement habillée de haillon, avait retenu lattention du seigneur dAudernarde. Il chercha une occasion pour prendre contact avec la brunette On ne sait jamais
Doudou alla donc à la rencontre des « habitants » de limpasse. Il finit par négocier contre quelques bières quaucune des personnes ne sortant de son tripot ne soit agressée. Doudou ouvrit donc sa taverne.
Depuis plusieurs jours, une belle brunette, bien que seulement habillée de haillon, avait retenu lattention du seigneur dAudernarde. Il chercha une occasion pour prendre contact avec la brunette On ne sait jamais
Un matin comme un autre où le soleil se faisait toujours aussi discret à sa fenêtre, il faut dire que toute limpasse Lejeune avait quelques problèmes de réception luminique, sans doute à cause de quelque souci dorientation, de proximité des maisons formant un cul de sac offrant lhospitalité à la vermine brugeoise appréciant labsence de clarté pour discuter de leurs affaires et opportunités de richesse durement gagnées, laudanum, jolie brune au physique plutôt agréable, mais quon remarquait difficilement sous son allure négligée et ses manières douteuses, avait le réveil pénible.
Sétirant de long en large, tournant et retournant, cherchant la fraîcheur du duvet de ses extrémités, sans toutefois prendre le risque de les découvrir pour quun visiteur inopportun ne vienne les lui mordiller de ses incisives de nuisible- elle navait rien contre les rats, surtout en brochette, mais on disait quils nétaient pas tout à fait pour rien dans la peste survenue au siècle dernier, et tant que la rumeur nétait pas démentie, elle préférait sen tenir à ses précautions et conserver ses petons à labri des plumes et du coton de sa paillasse- elle savourait le plaisir de loisiveté, pestant contre le brouhaha extérieur, dont le son parvenait peu à peu à son cerveau.
Enfin, après que ses articulations soient complètement détendues et que le sommeil semblait sêtre trop éloigné pour quelle puisse le rattraper et retourner à ses péripéties nocturnes, elle se leva, résignée et dhumeur aussi aigrie que la veille et lavant-veille, et tous les autres jours qui précédaient, pied droit ou gauche à terre, au moins elle avait lacrimonie constante.
Elle maugréait contre sa condition de paysanne sans histoires, car cétait bien connu lhonnêteté était peut-être une chose louable, mais pas très rentable, surtout les jours où il lui fallait trimer à la mine, pour un salaire payé de moitié le jour même, tandis quil lui fallait guetter le dimanche pour recevoir son dû bien mérité, évidemment si elle avait été payée au rendement, il y a belle lurette quelle aurait cessé cette activité desclavagistes. Mais qui donc avait eu cette idée de félon de surseoir la distribution des salaires au jour des grasses matinées, elle se le demandait à chaque coup de pioche et rêvait de voir la tête du type à la place de son caillou, pour se venger de ses misères de paysanne sans le sou, et puis elle avait la violence dans le sang, force était de le reconnaître, cétait une distraction oh combien saine pour entretenir le physique.
Et en parlant de physique notre brune distinguée avait besoin de soulager un besoin pressant, comme tous les matins. Elle regrettait particulièrement dans ces moments lépoque où elle était encore vagabonde, et où il lui suffisait daller faire un trou près de son coin de paille et dy déposer son paquet, avec les feuilles des plantes alentour et leau de la rivière pour se laver, finalement cétait bien hygiénique. Aujourdhui il lui fallait se servir dun ridicule ustensile de faïence que lon nommait pot de chambre et elle le trouvait bien criard et pompeux, pour une simple formalité.
Heureusement elle avait eu linspiration divine, si lon peut dire, car Aristote dans sa bonté, guidait les pas dune curetonne sous sa masure chaque semaine, où elle tentait de dispenser la vertu aux pauvres hères qui mendiaient dans les rues, à défaut de leur remplir lestomac. Chaque vendredi, ponctuellement, la grenouille de bénitier prêchait pour sa paroisse et trainait ses guêtres devant ses fenêtres, du pain béni pour laudanum qui trouvait ainsi le moyen de rendre la corvée amusante, au grand dam de la vertueuse qui se retrouvait ainsi souillée par les immondices du pêché, ce qui la mettait dans une rage folle, mais elle se reprenait aussitôt, la condition dépouse dAristote nécessitait des sacrifices, elle finirait par mourir en martyr la sainte femme
Et cest ainsi que ce jour là après sêtre purgée dun poids trop encombrant, elle alla se poster près de sa fenêtre, en attendant que la bonne dame arrive pour lui offrir son aumône...
"viens par ici la mégère que je te lave de tes pêchés, ça t'apprendras à me bassiner le ciboulot de tes fadaises ecclésiastiques, faut souffrir pour aller au paradis héhé"
Allez avance plus près hum, pile dans le viseur, ma bougresse tu es faite, je te le dis sourire carnassier, dun geste rapide et précis, superbe balancement des bras, substance volante non identifiée au dessus de limpasse lejeune .
FLOUTCH !!!
Et voila lembobineuse arrosée de manne céleste , la fureur se dessinant sur son visage souillé, jurant de tous les noms de saints connus, pendant que la responsable de ce crime dévalait quatre à quatre les escaliers pour venir admirer la scène de plus près et se gausser discrètement de sa victime.
He bien dame Lavergne, que vous arrive-t-il, vous avez lair davoir trempé dans de sales draps Rire convulsif dissimulé sous un rictus faussement compatissant.
Voyez donc jeune Laudanum...pointement de doigt en lair solennel luvre du Sans-nom, regardez donc comme il persécute les douces brebis de notre seigneur mais Aristote met à lépreuve ses fidèles pour éprouver leur amour pour lui et leur loyauté, et il ne peut quêtre fier devant la foi de ses enfants, de la persévérance de sa fille. Et croyez moi je reviendrai, le Sans-Nom ne vaincra pas !!!
La Dame interrompit alors son discours, laissant place à un silence religieux, dans lequel elle se prit dobserver Laudanum, et ne manqua pas de remarquer sa tenue aussi légère queffilochée. Cest alors quelle reprit dun ton bienveillant mêlé de ferveur Aristolicienne
Ma fille vous devriez venir à lEglise ce dimanche, si vous ne vous faites pas baptiser, les limbes auront raison de votre âme, et je ne serais pas une bonne croyante si je ne vous mettais en garde contre cela mon enfant.
Mouais si cest pour entendre les mêmes boniments très peu pour moi, se dit-elle en son for intérieur, mais aussitôt balayée par une lueur desprit. Elle pensait au bénitier qui rendait la gaieté aux fidèles, elle sétait toujours demandée sil leau quil contenait ne se transformait pas en vin de messe lorsquil touchait les fronts ET puis le curé qui célébrait l'office ne lui était pas inconnu , ADN14, comme il se faisait appeler, nétait pas un mauvais pilier de comptoir, et avec une confession ou deux, lhomme finirait bien par être corrompu par le mauvais esprit
Cest promis dame Lavergne, vous me verrez dimanche à confes, heuu, à léglise .
Citation:
Doudou, habitant à côté, entendit un remue ménage bien différent à d'habitude. Intrigué, il sortit voir.
Ah c'était dame Lavergne qui depuis des années s'efforce de faire venir les gens de l'impasse Lejeune à la messe.
La brunette avait de la force car le projectile à gicler si loin que doudou du faire une esquive pour ne pas être touché.
Doudou ne se focalisa que sur la brunette. Sa tenue légère laissait apparaitre un corps que l'on devinait magnifique si on mettait la crasse de coté.
Pas grave, se dit doudou, la crasse çà s'enlève alors que la beauté çà ne se gagne pas.
décidément, faut qu'il aille se présenter à elle
Ah c'était dame Lavergne qui depuis des années s'efforce de faire venir les gens de l'impasse Lejeune à la messe.
La brunette avait de la force car le projectile à gicler si loin que doudou du faire une esquive pour ne pas être touché.
Doudou ne se focalisa que sur la brunette. Sa tenue légère laissait apparaitre un corps que l'on devinait magnifique si on mettait la crasse de coté.
Pas grave, se dit doudou, la crasse çà s'enlève alors que la beauté çà ne se gagne pas.
décidément, faut qu'il aille se présenter à elle
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Que sera...sera