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[RP] La Grande Faucheuse...

Amboisyne


Kerdwin a écrit:


Ses blessures et sa grande faiblesse avaient empêché Kerd de se rendre au mariage d’Estoile et de son Attalus…

La sirène avait bien envoyé de ses plus beaux pigeons porter une missive à l’amie Toitoile, mais il était revenu au pigeonnier avec un morceau de parchemin pendant à la patte… Il n’était pas allé jusqu’au Mont, c’était évident…

La jeune femme reprit donc la plume pour féliciter son amie…









[A la fin du mariage du siècle , au moment du départ vers le lieu des festivités]

Estoile fit au mieux pour dire un mot de remerciement à chacun de leurs invités venus si nombreux et pendant qu'Attalus s'affairait à demander à Amaury de faire amener le carrosse les menant au banquet qui les attendait ; elle prit une feuille de parchemin pour écrire une missive à la belle sirène de Honfleur épouvantablement blessée par l'armée. Qui plus dans cette regrettable histoire ayant perdu son enfançon qui allait naître incessament sous peu. Avec une ferveur intense EStoile avait prié pour qu'elle se remette au plus vite de ses blessures et de ce choc affreux qui devait lui en donner d'insoutenables cauchemards chaque nuit.
Elle siffla Mutti sa chouette-pigeonneuse , la bagua comme à son habitude et en langage des signes lui indiqua où porter cette missive à Bayeux où séjournait Kerd , son mari Stéphano et sa fille. C'est après avoir avalé une écuelle de bons verts de terre frétillants que Mutti s'envola dans les airs faire ce pourquoi elle était mandatée. Elle ne fut bientôt qu'un point noir dasn l'horizon menaçant de ses nuages nombreux.




Ensuite EStoile rejoignit son mari , mit tendrement sa main dans la sienne et installés confortablement dans le carrosse à un moment du parcours , Attalus passa son regard de ses yeux bleus-azurés à ses mains fines de princesse et lui dit étonné :

Mais ma mie, regardez le bout de vos doigts sont bleus ?

A son tour elle jeta un oeil pour s'assurer de ses drôles de dires :

Ah mais oui mon coeur , raison vous avez ... je me souviens , c'est pendant que vous héliez Amaury que j'ai écrit une missive de remerciements à celle que nous avons reçue de Kerwin . Aussi je lui ai promis que nous irons dès que possible lui rendre visite à Bayeux quand nous y serons rentrè. Dès notre arrivée , je nettoyerais mes mains avec du citron afin qu'elles retrouvent leur blancheur immaculée. Attalus aquiéça ses paroles d'un grand sourire amoureux.

Puis ils s'en allèrent vers le lieu des festivités rejoindre leurs invités et c'est alors qu'il l'a pris dans ses bras et longuement l'embrassa en un baiser qui aurait pu durer toute l'éternité ... ils en rêvaient , ardemment ils le souhaient , alors voilà ils l'ont fait à l'abri des regards trop curieux ... ahhhhh Dieu seul savait combien ils s'aimaient si intensément ces deux là !!!

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Kerdwin


Dans cette maison où elle se sentait bien, Kerd avait en partie retrouvé sa vigueur.
Stefanov avait été plusieurs jours absent, ces fonctions lui prenant beaucoup de temps mais hier soir il lui avait fait la surprise de passer la soirée et la nuit avec elle… Moments de tendresse et d’amour qu’ils n’avaient pas eu depuis les tragiques évènements…

Aujourd’hui elle était convoquée par le Duc Keur à l’assemblée nobiliaire pour la saisine envers le duché qu’elle avait l’intention de déposer, à moins que ce même duché trouve une solution et qu’elle n’ait pas besoin d’en arriver là…
Mais sur la convocation une erreur, elle ne portait pas plainte contre l’armée mais contre le duché… et ça elle devrait le préciser dès son arrivée…

Après qu’elles ablutions, elle enfila sa houpelande, chaussa ses poulaines puis allait partir en direction du domaine nobiliaire quand elle reçu le pigeon de son amie Toitoile... Après en avoir pris connaissance, elle se sentie ragaillardie et heureuse de ces bonnes nouvelles...


Une dure journée en perspective, se dit-elle en fermant la porte….

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
Kerdwin


[Quelques jours plus tard]

Ces derniers jours passés à l’assemblée nobiliaire avaient épuisé la pauvre Kerd… Pourtant, elle devait y retourner…
Ce matin là, finissant sa toilette, du bout des doigts elle effleura ses multiples blessures…
La cicatrisation était longue et elle souffrait, tant physiquement que moralement des boursouflures qui lui marquaient le corps… Elle n’osait plus se montrer à son époux…

Mabelle avait bien envoyé les onguents miracles dont elle lui avait parlés mais… Elle les avait adressés à Stefanov mais celui ci les avait enfouis dans un des tiroirs de son bureau...
Elle finissait de s’habiller quand un pigeon vint se cogner contre la fenêtre… Une poignée de maïs attirant le volatile, elle le prit délicatement et détacha le parchemin qu’il portait à la patte…


Mabelle ! Des nouvelles de Mabelle … dit-elle en sautant de joie en prenant connaissance du contenu...

Au vu de la date de la missive, l'oiseau avait du se perdre en route…


Citation:
Ma chère Kerd...

Stefanov a dû te remettre mes onguents...Je me languis de te voir. Alors voilà...je n'ai osé te rendre visite de peur de raviver ta douleur liée à la perte de ton enfant...
Je prends de tes nouvelles régulièrement et me réjouis que tu te rétablisses doucement. Ta force et ta joie de vivre nous révèlent la préciosité de la vie.
Saches que je suis à tes côtés de tout mon cœur et que si tu te sens prête je cours à ton chevet...
L'onguent à base de castoreum est très odorant...mais très efficace. Nous pourrons ensuite le changer par un autre remède plus parfumé à base de marjolaine ou de camomille.

Je t'embrasse affectueusement,

Mabelle


Sourire aux lèvres, elle s’installa au plus vite pour répondre à son amie

Citation:
Ma toute belle
Comme cette missive m’a fait plaisir et quelle délicatesse de ta part… Je serais ravie de te voir, si ton état te permet encore de te déplacer… Ton ventre rond ne me donnera que l’envie de recommencer et ce n’est pas Stef qui dira non, tu t’en doutes bien !
Il n’a pas encore apporté les onguents, ils dorment au fond d’un tiroir dans son bureau mais ce soir je pense qu’il les aura vu comment je lui ai présenté la chose… j’en ris en repensant à sa tête !
Tu peux donc venir quand tu veux et si ce n’est pas ici ce sera à Honfleur, dans 10 jours j’y serai…
Prends soin de toi et de ta future progéniture
Qu’Aristote te protège
Je t’embrasse affectueusement, ma douce amie
A très bientôt te lire mais surtout te voir
Kerd


Une fois le pigeon bien rassasié, elle lui attacha sa lettre à la patte et il s’envola vers Mabelle…

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée






ulrich
[entre Avranches et Bayeux]

Ulrich marchait depuis plusieurs semaines, et il était las... l'agitation autour de son nom ne l'avait pas atteint, elle était demeurée confinée en Normandie, comme par un fait exprès, pour ne pas le distraire...
Il décida de s'arrêter quelques minutes au bord du chemin.
Il attacha ses mules à un acacia, et s'assit, puis s'allongea... puis s'endormit...




Antonin a écrit:
[Devant Lodève quelques heures avant l'assaut, le 8 septembre 1457]



Antonin aimait son duché, il était vraiment fier d'être Languedocien et il aurait tout fait pour le défendre jusqu'au bout.
Mais il avait plus important à faire pour l'instant...
Il s'était trop attardé en taverne, et la nuit tombait déjà... Il courait maintenant les verdoyantes vallées languedociennes à la recherche de ses brebis égarées...
Aucune trace d'elles, il commença à s'inquiéter...
Puis il se rappela, l'an dernier, elles avaient fui jusqu'au bois à l'Ouest de Lodève.
Il marcha une dizaine de minutes, et y parvint...
La nuit était maintenant noire, il avançait à tâtons dans la forêt, un peu au hasard.
Au détour d'un sentier, il entendit des bruits de sabots. Rapidement, il se dissimula dans un bosquet...

Il devina à une trentaine de pas une blonde, avec des tresses, et un visage d'acier. Muet, il parvint à saisir un morceau de sa phrase...


Norf de norf, Ulrich, vous n'allez pas me dire que la nature seule a pu faire pousser ces bois, Aristote y a forcément mis la main!

Elle passa devant lui, sans le voir, et continua sa route... Elle semblait parler toute seule...

Une fois qu'elle fût passé, le jeune berger oublia ses moutons, et en un éclair, il comprit que les berrichons, facilement reconnaissables avec leur "norf" et qu'on disait alliés au Rouergue étaient l'avant garde de l'armée Rouergate... Il prit un raccourci, et une fois à l'orée du bois se mit à hurler...


AL...


Il ne put continuer à s'exprimer...


[Bois devant Lodève, quelques heures avant l'assaut, le 8 septembre 1457]

Ulrich écoutait vaguement sa belle essayer de le ramener à la raison; mais sans y prendre garde, il accéléra le trot de son destrier, et s'éloigna d'elle...

Parvenu à l'orée du bois, et constatant qu'il avait perdu sa douce, il descendit de cheval, pour satisfaire un besoin naturel, contre un arbre en l'attendant; et en pestant contre le babillage incessant des femmes.

Soudain, un ombre surgit devant lui en courant...

Il s'arrêta net, et se colla contre l'arbre sur lequel il était en train de faire son affaire, afin de se faire le plus discret possible.
En un trait de temps, il comprit que la forme qui se mouvait était probablement un espion languedocien qui avait vu les éclaireurs berrichons, et qui comptait avertir ses semblables.

Ulrich sortit son poignard de cheville et s'approcha rapidement, mais silencieusement dans le dos de l'homme qui semblait reprendre son souffle...

[/color]

AL...


Ulrich ne le laissa pas finir, il colla la tête du petit homme contre son épaule, et lui trancha la moitié de la gorge, par une longue entaille sur le devant.
L'homme tomba à genoux, et Ulrich se baissa par instinct, pour rester encore un peu à côté de sa victime mourante...
Il resta là, quelques instants, sans rien dire, et appréciant la chaleur du sang d'Antonin qui dégoulinait sur sa main droite, et sur sa miséricorde.
Dans le silence de la nuit, il prit un réel plaisir à entendre le sang de sa victime tomber au sol, parfois, par gouttes s'écoulant de ses mains, parfois, par coulées plus importantes.
Il se prit à humer fortement l'odeur du sang de sa victime, mêlée à une forte odeur de mouton, mais il n'en avait cure...
Ulrich sourit, voilà longtemps qu'il n'avait pu satisfaire ses bas instincts. Il attrapa l'homme par les épaules, et lui murmura...


Tu sens le mouton, vil gueux, il faut choisir entre te battre et travailler ta terre... Misérable chiure de mouche, je m'en vais te laisser là, pour que les corbeaux, les fourmis et les mouches digèrent ton infâme cadavre putréfié. Ce soir, lorsque Lodève nous ouvrira ses portes, alors que ton âme de gueusaille sera déjà sortie de ta bouche mal formée, je passerai sur ton aînée, et je la souillerai, ainsi que ses soeurs et ta femme à la lueur des flammes de ta misérable chaumière; puis, si cela ne me satisfait pas, je leur crèverai un oeil à chacune, et leur trancherai une oreille, avant de les livrer à des soudards bien moins raffinés que moi...

Ulrich se releva, après avoir essuyé ses mains et sa dague sur la chemise d'Antonin. Il lui donna un grand coup de talon dans le torse afin d'être bien certain que le gueux ne pourrait plus jamais donner une quelconque alerte.

Puis il remonta sur son destrier, comme si de rien, tout en réajustant son foulard parfumé, attendit sa belle, qui ne tarda pas, et lui fit un grand sourire... Diantre, qu'elle était belle! Il comprit qu'il l'aimait vraiment plus que tout, et se remit à chevaucher à ses côtés, lui narrant un bon mot, fort délicat et spirituel qu'il avait entendu dans un castel dans le nord, et qui l'avait ému aux larmes...


[retour en Normandie]

Ulrich se réveilla, précipitamment... son cœur battait la chamade , et il savait pourquoi... Ses souvenirs revenaient le hanter... Il avait de nouveau besoin de voir le sang couler...

Il se releva, reprit ses mules, et se dirigea d'un pas rapide vers Fécamp, espérant que le destin, la nature, ou Aristote enverrait un brigand-ou autre- sur son chemin...

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Kerdwin


[En cette fin d'année 1457...]

Ils étaient rentrés juste à temps pour passer la fête de la nativité à Honfleur…
Un grand soulagement que celui de retrouver sa ville, sa demeure, ses amis… Elle avait certes récupéré ses forces… ses blessures cicatrisaient à merveilles grâce aux onguents de la Princesse dont Stefanov s’appliquait à lui enduire le corps tous les soirs… mais elle ne pouvait oublier tout ce qu’elle avait enduré suite à cette attaque de l’armée normande… chaque nuit elle se réveillait au cauchemar de l’assaut de cet Ulrich… cet individu responsable de la perte de son enfant… « Individu », elle ne pouvait lui donner le nom de soldat… un soldat ne jubile pas en frappant l’adversaire… de plus, adversaire elle ne l’était pas…

Elle avait bien peur que l’homme ne soit jamais puni par la justice l’égale de son duché… Aux dires de son chef d’armée, il était un soldat remarquable, irréprochable !
Devait-elle, encore, demander réparation au Duc ?... Etre encore aux banc des accusés alors qu’elle n’était qu’innocente victime ?...
Non, elle ne demanderait rien… mais, au plus profond d’elle-même, elle espérait que son époux ne laisserait pas la chose en l’état… Si besoin était, qu’il ferait justice lui-même…

Ulrich de Lasteyrie serait châtié d’une manière où d’une autre… Il ne pouvait en être autrement…

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
ulrich
[campagne électorale, janvier 1458; débat en place publique]

Ulrich sourit, enfin un discours un peu plus calme...

Mais quelque chose le tracassait depuis tout à l'heure, et le silence n'arrangeait pas les choses...
Le jeune Lasteyrie ne comprenait pas, mais c'était désagréable... vraiment!

Il essaya de localiser dans le temps son sentiment afin d'être à même d'en comprendre l'origine...

Ulrich se gratta la tête, ça revenait... c'était la femme qui avait parlé à la blonde...
Mais pourquoi provoquait-elle cet agacement en lui?
Son visage ne lui disait rien, mais forcément, quand on est plus préoccupé par tuer que par sa victime, on ne fait pas attention à ce genre de détails...

Mais cette voix... il la connaissait... Et ce n'était pas une amante qu'il aurait quitté de manière peu cavalière, car Ulrich n'oubliait jamais les jolis minois qu'il avait conquis...

En y repensant, elle était associée à des cris; de la douleur...
Ulrich se demanda s'il ne l'avait pas vue se battre en taverne, ou à un match de soule, sport peu pratiqué en Normandie...

Il fallait qu'il sache...
Il se rapprocha d'elle, et plongea ses yeux verts dans les siens, comme pour y extorquer les informations qu'il cherchait...


Je vous connais, vous...
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Kerdwin


[Suite de la confrontation pendant le débat de la liste CN où elle venait de rencontrer Ulrich, alias Pyen...]

Je vous connais vous…

Lèvres serrées… regard « océan de tempête dans une crique »… elle fixa Ulrich… elle n’entendait plus rien… ni le discours interminable de la Dame Khaliama… déjà qu’en temps normal elle trouvait que les longues palabres ne servaient à rien… ni les autres intervenants.

Des tremblements de colère dans la voix elle toisa l’homme…


Vous… vous méprenez… vous me connaissez… bien que vous prétendiez le contraire.
J’ai eu le grand malheur de me trouver face à vous… la nuit du 7 Novembre 1457 ne vous rappelle rien ?... Une normande, marchande ambulante pour la ville de Honfleur, munie d’un laissez-passer en règle ?...
Ca ne vous dit rien peut être ?... Vous étiez dans l’armée du vicomte Patsy et, avant que les autres soldats ne se jettent sur moi, vous vous êtes acharné sur ma personne en jubilant ! Me frappant à mort… Vous êtes le responsable de mes blessures, de la perte de l’enfant que je portais, du traumatisme causé à ma petite fille et de ma souffrance…
Mais frapper ainsi d’innocentes victimes doit être monnaie courante pour vous… vu le plaisir que vous preniez à me pourfendre…
Qu’avez-vous à répondre à cela ?...


En attendant la réponse de celui qu’elle haïrait le restant de ses jours, elle se tourna vers Perrinne…

Ah ! Vous êtes la fille de Vinkolat de Gisors, je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer votre père mais j’en ai souvent entendu parler… Un grand normand…
Mon époux et moi sommes les vassaux du baron Asticot, il est le parrain de Stefanov et la duchesse Dunhyll est ma marraine…
Normandie, la compagne de votre père a procédé à la remise de notre titre et des terres…
Enchantée de vous rencontrer…


A nouveau elle posa son regard sur Ulrich de Lasteyrie…

Alors, Messire, qu’avez-vous à répondre ?...

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
ulrich
Ulrich se mordit les lèvres, il eut mieux fait de se taire... Sa tante lui avait parlé d'une telle affaire...
Il regrettait sincèrement ce qui s'était passé cette nuit là...
Probablement que s'il n'avait pas fait si froid, il n'aurait pas tant bu, et qu'il n'aurait pas manqué son coup: sa victime n'aurait ainsi pas pu faire tant de raffut aujourd'hui...

Oui, il regrettait énormément, et se promit de diminuer la boisson, il commencerait dès demain; il se jura aussi de ne plus jamais manquer son coup...

Ulrich décida de la jouer naïvement...


Non point, dame, je ne me souviens pas de vous. Mais ce que vous dites là est impossible. Je ne nie cependant point avoir servi sous les ordres du bon Patsy, ni avoir tué des gens sous ses ordres.
Je m'explique: vous vous estes présentée comme Dame..
J'ai rejoint ce corps suite à l'appel fait à la noblesse normande de venir défendre les frontières. Vous avez reçu le même, je présume. Et je ne puis penser qu'une dame de vostre rang n'ait pas répondu à cet appel. Par conséquent, il est impossible que je vous aie frappé, comme vous le dites, puisque vous étiez dans nos rang.
Je pense que vous vous méprenez sur la date, et sur la personne...

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Kerdwin


Non point, dame, je ne me souviens pas de vous. Mais ce que vous dites là est impossible. Je ne nie cependant point avoir servi sous les ordres du bon Patsy, ni avoir tué des gens sous ses ordres.
Je m'explique: vous vous estes présentée comme Dame..
J'ai rejoint ce corps suite à l'appel fait à la noblesse normande de venir défendre les frontières. Vous avez reçu le même, je présume. Et je ne puis penser qu'une dame de vostre rang n'ait pas répondu à cet appel. Par conséquent, il est impossible que je vous aie frappé, comme vous le dites, puisque vous étiez dans nos rang.
Je pense que vous vous méprenez sur la date, et sur la personne...


Regard glacial, mépris aux lèvres, droit dans les yeux Kerd fixa l’homme…

Comment osez-vous ! Je me méprends ?... Traitez moi de menteuse et d’affabulatrice tant que vous y êtes !… Quel comportement vous affichez pour, soit disant, être un fils d’une bonne famille !
Sachez…
elle allait l’appeler Messire mais se ravisa pensant qu’il ne méritait pas une telle appellation… Sachez donc que Stefanov et moi sommes devenus nobles après votre attaque… J’étais encore tellement blessée par… par "vos soins " que je n’ai pu assister à la cérémonie… Seul mon époux était présent…Alors, … homme, qu’avez-vous d’autre pour votre défense ?

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
ulrich
Ulrich était ennuyé, son premier moyen tombait...
Il fallait qu'il trouve quelque chose à rétorquer...
Ca ne venait pas...
Il allait se gratter la nuque, comme pour mieux réfléchir, mais il retint son geste, il ne fallait pas qu'on voie sa confusion...


Bon, reprenons,

dit-il, pour se laisser un peu le temps de la réflexion...


Vous vous rendiez à Avranches, et je vous ai pourfendue...
hum...


Ulrich sourit pendant un bref instant, avant de se reprendre... Il se souvenait, maintenant, elle ne l'avait pas imploré, ni n'avait pleuré, il avait donc fait un peu plus que d'habitude, et il était vrai qu'il y avait pris un réel plaisir...

Il eut soudain envie de lui demander si la Normandie lui avait donné une médaille, mais il comprit que ce n'était guère le moment de faire de l'ironie...


Je ne pourfends que les bretons, Dame, et ceux qui ne me montrent point un laissez-passer en règle.
Estes vous de la seconde catégorie?
Si oui, je n'ai rien à me reprocher, j'étais payé... pour accomplir ce... ce travail...


Ulrich n'avait pas été payé, il détestait l'idée qu'il puisse être qualifié de mercenaire, il agissait uniquement par plaisir...

Si je, ou les autres, laissions passer toutes les personnes qui nous disent qu'elles peuvent entrer car elles ont une autorisation, mais qu'elles l'ont perdue, mais que si je ne les laisse point passer, elles en réfèreront, etc. , la Normandie serait bretonne, à l'heure qu'il est.

Mieux vaut une injustice que le désordre, dit-on...
Que voulez vous de plus?
Un duel?
envoyez vostre champion!
un procès?
faites donc!


Néanmoins, je pense qu'il est trop aisé de s'en prendre à l'exécutant: avez vous demandé des comptes au prévôt?

Je marchande moi aussi pour ma ville.
A chacun de mes déplacements, j'écris au prévôt.
Il ne me répond jamais, mais je sais qu'il a fait passer le mot, et que je puis voyager tranquillement; sinon, ce serait un incompétent notoire qui n'aurait pas sa place au conseil, je pense, puisqu'il n'assurerait point sa mission première, à savoir, la sécurité des habitants de Normandie.
Mais je ne crois pas que ce soit le cas avec l'actuel, comme avec le précédent,qui est celui qui vous a délivré vostre laissez-passer, puisque je suis toujours indemne!

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Kerdwin


Si elle bouillait de l’intérieur, son visage restait froid et méprisant…

L’homme semblait ennuyé… elle avait démonté ses premiers arguments mensongers.
Instant furtif, il esquissa un sourire cynique et jubilatoire…


Je ne pourfends que les bretons, Dame, et ceux qui ne me montrent point un laissez-passer en règle.
Estes vous de la seconde catégorie?
Si oui, je n'ai rien à me reprocher, j'étais payé... pour accomplir ce... ce travail...


Un frisson glacial lui parcourut le corps…
Ce sourire, elle l’aurait reconnu entre mille… cet air cynique que la lune, cette nuit là, lui avait renvoyé… Il était à jamais gravé dans sa mémoire…
Elle eut envie de se jeter sur lui, de le défigurer de ses ongles, de le mordre…
Fière, regard océan de tempête et, qui plus était, dans une crique, elle planta ses yeux dans les siens…


Je suis normande depuis fort longtemps, mariée dans la religion aristotélicienne…
J’avais un laissez-passer en règle… vous le savez fort bien puisque vous y étiez… Vous m’avez frappé avant que j’aie eu les moyens de faire quoique ce soit… A peine ai-je eu le temps de mettre ma petite fille à l’abri que vous étiez sur moi… Je vous ai crié que j’étais normande, rien d’autre et certainement pas que j’avais perdu mon autorisation…


Si je, ou les autres, laissions passer toutes les personnes qui nous disent qu'elles peuvent entrer car elles ont une autorisation, mais qu'elles l'ont perdue, mais que si je ne les laisse point passer, elles en réfèreront, etc. , la Normandie serait bretonne, à l'heure qu'il est.

Mieux vaut une injustice que le désordre, dit-on...
Que voulez vous de plus?
Un duel?
envoyez vostre champion!
un procès?
faites donc!


Délaissant le mot procès et ignorant les premières phrases du sieur de Lasteyrie, elle s’arrêta sur le mot duel qu’il venait de lancer

Un duel avec vous ? Vous n’y pensez pas… ce serait vous faire trop grand honneur que vous ne méritez en aucun cas…
Et, un jour, je ne vous souhaite pas de vous retrouver face à mon époux… vous auriez raison de le craindre


Elle se sentit soudain plus forte, l’évocation de Stefanov venait de lui redonner du courage…
Elle n’était pas bien haute la Sirène face à ce gaillard, pourtant, la tête droite, les yeux brillants de mépris mêlés de colère, elle toisa son agresseur mais ne répondit même pas à ces derniers propos…

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
ulrich
Ulrich lança un sourire goguenard... Histoire de faire comprendre que cela ne l'inquiétait pas plus que cela de faire une victime supplémentaire...
Il pensa qu'il n'en menait pas large, il avait entendu parler du géant blond, et il savait qu'il ne ferait pas bon de le rencontrer seul, un soir, dans une ruelle...


Que voulez-vous que je vous dise, si le duché ne souhaite pas réparer mon erreur, ne comptez pas sur moi pour vous donner des excuses au nom de mon chef...


Il fallait qu'il trouve quelque chose pour convaincre l'auditoire qu'il était foncièrement bon...


Maintenant, je dois rentrer, je voudrais cueillir quelques roses de noël, et les envoyer à ma tante, elles magnifieront son teint!

Peut être trop facile...
Sourire hypocrite...


J'espère que nous nous reverrons bientôt, sans rancune, hein! Ce fût un plaisir de vous rencontrer!...

Ulrich se rapprocha de Kerdwin et lui donna un semblant d'accolade...

...et de vous saigner sous la lune...

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Kerdwin


Menteur, fourbe, hypocrite… Il n’y avait pas assez de mots pour qualifier cet homme… Des roses de Noêl pour sa tante ! Il voulait persuader l’auditoire de sa bonté, de sa gentillesse lui qui n’était que cruauté, malveillance…
Des éclairs dans les yeux Kerd continua de l’écouter…


J'espère que nous nous reverrons bientôt, sans rancune, hein! Ce fût un plaisir de vous rencontrer!...
Le sourire ironique qu’il arborait en prononçant cette phrase fit monter encore un peu plus la colère de la jeune femme, il l’écoeurait…
Soudain il s’approcha d’elle… Semblant d’accolade où cyniquement il lui murmura …


...et de vous saigner sous la lune...

Visage blême, souffle court, yeux de tempête… le corps tremblant, Kerd lança son poing en avant, dans la figure de l’homme…. La colère lui donnant l’energie dont elle aurait pu manquer en temps normal…

Prenez ça en attendant que mon époux s’occupe de votre vile personne… Comment osez vous !

Se tournant vers ceux qui écoutaient encore…
Savez vous ce qu’il vient de me dire après son « … Ce fût un plaisir de vous rencontrer!... » Il m’a dit… il m’a…. elle suffoquait… il a rajouté « et de vous saigner sous la lune »
Soyez témoins des agissements de cet individu ! Oser me dire cela !
Vous ne perdez rien pour attendre sinistre Sir, oui je vous reverrai,
MAIS MORT ! hurla t-elle

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
ulrich
Choc...

Ulrich ne s'y attendait pas...
Il sentit sa joue rougir...


il réfléchit à comment remplacer les mots de Kerdwin (ou plutôt les siens) : quelque chose qui finissait par "sans rancune" lui paraissait adapté...
Mais il trouva finalement mieux...
Il ouvrit de grands yeux, comme d'étonnement...
Puis d'une voix aussi plate que possible...

Ca alors!
Je lui donne l'accolade, pour lui montrer que je ne lui en veux point pour cette scène, et voici comment elle agit!
Il faudrait l'enfermer..
.

Ulrich tourna les talons, et entreprit de quitter la place, comme s'il avait quelque chose d'important à faire...

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