Scheherazade
Désespérée, Schéhérazade vint déposer un ultime poème, le cur lourd, l'esprit embrumé par l'alcool, les paroles d'une chanson se répétant inlassablement dans son esprit:
"Entre nous, c'est l'histoire qui commence au hasard...
Entre nous, c'est le temps qui senfuit, qui s'en fout...
Entre nous, c'est le temps qui nous joue des tours...
Entre nous, c'est la vie qui nous prend dans son cou...
Entre nous, c'est l'aveu qui nous brûle en dessous ...
Entre nous cest la fin, la mort de mon petit cur tout mou "
Elle prit la plume et cria plus qu'elle nécrivit, le désespoir qui la noyait, létouffait, lassassinait
QUE DOIS-JE FAIRE ?
Je contemple mes espoirs qui sémiettent
Barreaudée, emprisonnée dans des phantasmes erronés
Moi qui veux m'évader, je dois dabord mourir pour ressuscitée
Je n'ai jamais eu envie de me soumettre, pourtant j'ai trouver mon maître..
A ces idées fausses, à ces doutes empoisonnés, même ma patience sest érodée
Je veux pouvoir voir d'autres jours naîtrent
De mes cendres, comme le Phoenix je veux renaître
La ligne de ma main me le dira peut-être
Je dois suivre le phare car mon âme est maître
Mais j'ai toucher le fond juste à quelques mètres, à quelques heures du bonheur
Et je n'ai pas envie de partir
Même s'il n'y a rien pour me retenir
Je n'ai pas envie de souffrir
Et pourtant je crève, vivante, je ressens tout !tout !
J'ai pris un aller simple pour lenfer
Pour ne plus revenir, pour ne plus vivre
Kif'n'dir, kif'n'dir, kif'n'dir, kif'n'dir
Que dois-je faire, que dois-je faire, que dois-je faire
shkite l bereh f lile ana
A la nuit sur mon malheur, je me suis lamentée !
Elle ma rit au nez, insensible et blasée
Alors vous qui me lisez, dites moi
Kif'n'dir, kif'n'dir
Que dois-je faire ? Que dois-je faire ?
Dieu nest plus là pour mécouter
Je crois quil ma abandonné.
Pas grave, je nai quà descendre quelques mètres
Et le diable, lui saura me réceptionner, me faire expier
Je porterai ce masque pour ressembler aux autres
En femme fatale et frivole, je ferais semblant dêtre forte
Avec juste le cur assassiné, coquille vide et sans âme qui ne croira plus jamais en lAUTRE
Je m'attendais au pire et que lui importe que je sois morte, cest moi qui supporte
J'en ai marre de faire semblant que je suis forte, je crie, je hurle, fermez la porte
Donc je fais la morte, pour ne pas mourir
Faut qu' je m'en sorte pour fermer ce chapitre
Algérienne et bédouine, je resterai fière quoi quil men coûte
Même s'il y a de la poussière sur ce thème, sur mes je taime
Sache que malgré tout je resterais la même, la haine ne sera pas mon manteau
Mais le désespoir lui, sera mon fardeau, mon étau, mon bourreau
Et Dieu sait que je n'ai pas envie de partir
Même s'il n'y a rien pour me retenir
Même si mes rêves me tuent, si la douleur broie mes rires
Je n'ai pas envie de souffrir
Et pourtant je mord mes doigts afin que personne ne mentende crier
Jai gifflé, griffé mes joues, labourer mon cou, pour naïvement
Essayer deffacer lhorrible douleur dans mon petit cur tout mou
Moi qui voulais voyager, mévader, jai pris hier
Un aller simple, direction lallée des désillusions, Arrêt final : lENFER intégral...
Je ne sais pas si je peux où si je veux revenir,
Tout ce que je sais, cest que plus jamais résonneront en moi les mots aimer ou rire ...
Aveuglée, noyée par ses propres larmes, la bédouine partit en courant laissant un parfum d'amertume aussi lourd qu'une enclume... Ses pas résonnant dans la pièce comme des charognards sanglants, hurlant à la trahison...
Merci pour Zaho, auteur et interprète que j'adore ...
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...
"Entre nous, c'est l'histoire qui commence au hasard...
Entre nous, c'est le temps qui senfuit, qui s'en fout...
Entre nous, c'est le temps qui nous joue des tours...
Entre nous, c'est la vie qui nous prend dans son cou...
Entre nous, c'est l'aveu qui nous brûle en dessous ...
Entre nous cest la fin, la mort de mon petit cur tout mou "
Elle prit la plume et cria plus qu'elle nécrivit, le désespoir qui la noyait, létouffait, lassassinait
QUE DOIS-JE FAIRE ?
Je contemple mes espoirs qui sémiettent
Barreaudée, emprisonnée dans des phantasmes erronés
Moi qui veux m'évader, je dois dabord mourir pour ressuscitée
Je n'ai jamais eu envie de me soumettre, pourtant j'ai trouver mon maître..
A ces idées fausses, à ces doutes empoisonnés, même ma patience sest érodée
Je veux pouvoir voir d'autres jours naîtrent
De mes cendres, comme le Phoenix je veux renaître
La ligne de ma main me le dira peut-être
Je dois suivre le phare car mon âme est maître
Mais j'ai toucher le fond juste à quelques mètres, à quelques heures du bonheur
Et je n'ai pas envie de partir
Même s'il n'y a rien pour me retenir
Je n'ai pas envie de souffrir
Et pourtant je crève, vivante, je ressens tout !tout !
J'ai pris un aller simple pour lenfer
Pour ne plus revenir, pour ne plus vivre
Kif'n'dir, kif'n'dir, kif'n'dir, kif'n'dir
Que dois-je faire, que dois-je faire, que dois-je faire
shkite l bereh f lile ana
A la nuit sur mon malheur, je me suis lamentée !
Elle ma rit au nez, insensible et blasée
Alors vous qui me lisez, dites moi
Kif'n'dir, kif'n'dir
Que dois-je faire ? Que dois-je faire ?
Dieu nest plus là pour mécouter
Je crois quil ma abandonné.
Pas grave, je nai quà descendre quelques mètres
Et le diable, lui saura me réceptionner, me faire expier
Je porterai ce masque pour ressembler aux autres
En femme fatale et frivole, je ferais semblant dêtre forte
Avec juste le cur assassiné, coquille vide et sans âme qui ne croira plus jamais en lAUTRE
Je m'attendais au pire et que lui importe que je sois morte, cest moi qui supporte
J'en ai marre de faire semblant que je suis forte, je crie, je hurle, fermez la porte
Donc je fais la morte, pour ne pas mourir
Faut qu' je m'en sorte pour fermer ce chapitre
Algérienne et bédouine, je resterai fière quoi quil men coûte
Même s'il y a de la poussière sur ce thème, sur mes je taime
Sache que malgré tout je resterais la même, la haine ne sera pas mon manteau
Mais le désespoir lui, sera mon fardeau, mon étau, mon bourreau
Et Dieu sait que je n'ai pas envie de partir
Même s'il n'y a rien pour me retenir
Même si mes rêves me tuent, si la douleur broie mes rires
Je n'ai pas envie de souffrir
Et pourtant je mord mes doigts afin que personne ne mentende crier
Jai gifflé, griffé mes joues, labourer mon cou, pour naïvement
Essayer deffacer lhorrible douleur dans mon petit cur tout mou
Moi qui voulais voyager, mévader, jai pris hier
Un aller simple, direction lallée des désillusions, Arrêt final : lENFER intégral...
Je ne sais pas si je peux où si je veux revenir,
Tout ce que je sais, cest que plus jamais résonneront en moi les mots aimer ou rire ...
Aveuglée, noyée par ses propres larmes, la bédouine partit en courant laissant un parfum d'amertume aussi lourd qu'une enclume... Ses pas résonnant dans la pièce comme des charognards sanglants, hurlant à la trahison...
Merci pour Zaho, auteur et interprète que j'adore ...
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...