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[RP] DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR...

Coyotte
Cela devait faire au moins deux mois que sa mère lui avait demandé de lui écrire une acrostiche. Il avait mis beaucoup de temps à la commencer, mais l'avait enfin fait, lorsqu'il avait eu un peu plus de temps.
Pour le nouvel an, Coyotte voulait le montrer à sa mère. Seulement, il avait trop peur que son acrostiche ne lui plaise pas. Alors il avait dit qu'il la dévoilerait au retour de Schéhérazade. Mais il ne l'avait pas fait ...
Pourquoi cela ? Parce qu'il avait toujours trop peur de le lui montrer.

Et puis en fin d'après midi, il avait réécrit certaines parties, et l'avait alors enfin montré à sa mère. Celle ci semblait toute heureuse, elle l'avait remercié, lui avait dit que c'était magnifique.
Alors pour lui faire plaisir, il s'était décidé à "immortaliser" son acrostiche.
C'est pourquoi il alla déposer son poème dans le recueil, qui avait subi un léger changement ... deux petits mots que sa mère avait voulu qu'il ajoute.




Son cœur est si ouvert que tout le monde peut l'avoir, ou pas
Curieuse … elle l'est sans arrêt, faites attention à ce que vous dites alors !
Hilare quand on fait de bonnes blagues, c'est quelque chose de si beau à voir, et pas si rare
Énervée quand il arrive malheur à l'un de ses enfants, évitez donc de les blesser
Hérétiques, fous, injurieux, passez votre chemin ou alors poursuivez le...
Et votre sang risque de couler à flot
Rare sont ceux ayant osé la défier, et ceux qui l'ont déjà fait ne pourront témoigner...
Approchez la un peu trop et vous risquerez de faire pleins de jaloux !
Zieutez la un peu trop, et l'épée de son fils sortira de son fourreau
Ajoutez à cela qu'il risque de vous couper un doigt …
Donc faites attention à vous surtout ! Et n'oubliez pas que ...
Elle est la lune qui scintille la nuit dans le ciel, elle est notre bédouine et on l'aime..




(Sché, je n'ai pas oublié)

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La femme est l'instrument qu'emploie le diable pour posséder nos âmes...
Petitelilie
Lilie lisant les beaux poemes de son frére et sa mére décida d'en écrire un aussi. Il ne valait pas ceux du livre car elle n'était pas forte en poéme mais bon..

A ma famille :

Vous oubliez ? jamais !
Cela m'a pris une minute pour vous remarquez,
Une heure pour vous appréciez,
Un jour pour vous aimez,
Et j'aurai besoin de toute une vie (et plus) pour vous oubliez!

Et un autre pour ma mére:

C'est toi qui m'a adopter,
Toi qui m'a nourrit, toi qui m'a loger,
Je t'adore et sa pour l'éternité,
Je ne suis pas revenu pendant plusieurs jours,
Mais sache que je pensait a toi tout les jours,
Tu m'as manquer, mais l'on s'est enfin retrouver,
Sache que je ne te ferai plus peur,
Car je ne veut plus te voir pleurer.


(le 1 er poéme a été trouver sur le net et modifier par moi et le 2 eme et une création de moi. dsl le poeme est assez court et pleins de fautes mais je suis pas tres douer pour sa =) )
_________________
"Avant de blesser un coeur, regarde si tu n'es pas à l'intérieur."

Scheherazade
Schéhérazade jubilait, ses enfants avait la fibre de l'écriture comme elle, et leurs poèmes la rendait folle de bonheur, elle l’avait espéré cette acrostiche, Oh ouiii !
Défiant son fils, Coyotte, loin d'elle à présent, en voyage, de lui faire cette ode en son honneur... mais trouver en plus un poème de Petitelilie, sa petite fille chérie, c’était l’apothéose … son cœur vibrait d’amour pour ses enfants, comme une féline, la bédouine ronronnait de plaisir, elle caressa les pages d’écritures de ses enfants et tout sourire y apposa un baiser volant, elle avait aussi lu le magnifique poème de son tendre ami Adalbert , le forgeron de Bourbon, et comme toujours sa coulée de mots si bine orchestré lui avait fait battre plus vite le cœur , la sarrasine était incontestablement une amoureuse des mots, persuadée que seuls les mots pouvait guérir les maux …

D’un geste aérien, elle trempa son kalam dans l’encre rouge violacée et se mit à écrire, elle aussi, un hommage a cet homme qui avait partagé sa nuit, celui qui d’un sourire et d’un regard avait changé son horizon, balayé les nuages et fait fuir la peur de l’abandon…
L’esprit léger comme une bulle de savon et l’âme réchauffée, elle se mit à laisser glisser sa plume de Paon sur le papier, une musique entrainante résonnait dans sa tête, comme un tourbillon de bonheur et de fête, un bruissement de milliers de papillons blanc…
Au fur et à mesure que la sarrasine laissait extérioriser sa joie un sourire éblouissant illuminait son visage couleur de bronze doré… ses yeux semblables à deux pépites d’ambre scintillaient au reflet du candélabre…

La bédouine aurait-elle trouvé enfin, celui qui la sauvera du gris de sa vie et la fera danser à nouveau sur la mélodie si jolie de la vie ?





L’Ambre et l’Émeraude …

Dans la nuit sombre et complice,
Deux êtres différents se rencontrent et frémissent
Deux corps entrelacés, attirés enfiévrés…
De doux soupirs sous une cape, qui s’échappent
Deux possédés ? Un loup et une djinnia combattent ?
Qui va gagner le vorace ou la maligne chatte ?
Un hibou lance dans la nuit son cri
Cri qui résonne et rebondit, une bouche gémit,
Dans ce silence bruissant, ce noir d’encre de chine
Juste ces deux corps qui valsent sans bruit
Dans l’arrière- cour, entre un mur de pierre et un tonneau
Deux personnes, se mêlent, s’emmêlent avec passion…
Leurs esprits seulement occupé d’eux même, l’âme en fusion
Avec douceur, avec lenteur, s’envolent
Vers une destinée de miel et de volupté
Soirée magique, attraction chimique
Comment auraient-ils pu résister ?
Sous l’œil espiègle de la lune et de sa voute étoilée
Les deux amants forme et dessine leur mektoub
De baisers enflammés, en caresses sucrées,
Faisant scintiller les astres diamants dans leurs yeux
Se dévorant silencieusement, simplement heureux
L’or et l’ivoire se mélangent, dessinant des rêves étranges,
Plein d’espoir et de couleurs dorées, verte et orange.
Cette nuit l’ambre et l’émeraude ont fusionnés…
Cédant aux pulsions, à l’évidence d’une attirance impossible à niée…
Ces deux ombres furtives, s’éloignent emportant avec eux, un moment,
Parfumé de saveurs inoubliables de délices et de couleurs d’orient …


"
Ô mon tendre de la nuit , la vie est si belle vu à travers tes prunelles ..." souffla la bédouine , avant de fermer le grimoire...
_________________
Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Saitake


Métamorphose

Antan on l'appelait le crocodile bleu,
Ciel parce qu'il semblait voler plutôt que nager,
Marine pour les vagues déferlantes qu'il osait défier,
Azur pour son caractère profond et mystérieux,
Nuit car il menait une vie pleine d'ombre,
Seul et fier tronaît au milieu du bâteau le mât,
Refuge d'un pirate seul sur l'océan de pénombre,
Sa tête recouverte fièrement d'un noir bandana,
On le comparait à une créature de la mer,
Que l'eau et la glace auraient enfanté,
Son visage affichait une expression amère,
Et ses mains des cicatrices inexpliquées,
Et il scrutait déséspérément de ses yeux saphir,
Une lueur qui pourrait le guider vers l'avenir.

Aujourd'hui le saphir est enfoui dans les abymes,
Et il a laissé place à une émeraude sublime,
Joyau d'un vert éclatant et scintillant de vie,
Le bleu vert avait effacé le bleu gris,
Entouré d'un passé sombre et mystérieux,
Seul sa propre ombre se séparait du courageux,
Le crocodile bleu avait muté en loup ardent,
Et pavanait désormais un corps brûlant,
La glace avait laissé place au feu,
L'eau froide était devenu eau chaude,
Et cette flamme ardente d'un amoureux,
Venait simplement d'une plume pour une ode.
Saitake


La chaussure du cordonnier

D'un côté il y a la chaussure toute prête,
La chaussure préconçue et toute faite,
Celle que l'on achète sur l'étagère,
Celle qui va bien à la fille ou à la mère,
Cette chaussure là est bien banale,
Elle se trouve en effet sans aucun mal,
On l'aime pratique et pour son prix,
Mais hélas elle est bien peu jolie.
C'est pour cela que le cordonnier,
S'efforce de suer et de travailler,
En confectionnant une chaussure,
Qu'il crée pour chaque dame sur mesure,
Cette chaussure là est bien utile,
Avec elle on se sent belle et gentille,
Avec elle on se sent confiante et adorée,
Les femmes ignorent que le cordonnier,
Leur cache une bien belle vérité,
Ce n'est pas la dame qui choisit le soulier,
Mais le soulier qui choisit l'aimée.
Saitake


L'ombre d'une ombre

Cette nuit il est encore suivi,
Elle ne le quitte pas et en rit,
Hélas dans cette noire pénombre,
S'annonce des heures bien sombres,
Epié par la lune et ses étoiles,
Les ténèbres le recouvre d'un voile,
Et la lumière pâle de la dame luisante,
Accompagne les ombres dansantes,
Parmis les ombres se faufilent,
Des démons furtifs et agiles,
Et l'homme à l'ombre obscure,
Conclue un pacte de mauvais augure,
Il disparaît sans laisser de trace,
Et discrètement elle prend sa place,
Ainsi ce soir l'ombre a pris vie,
Alors que l'homme la suit.
Scheherazade
La sarrasine à qui des bouches amies lui avaient confiées qu’un nouvel arrivant écrivait de très beaux textes sur son grimoire, voulut aller vérifier de visu, intriguée, elle se mit à lire avec gourmandise, ces paroles si belles ,si parlantes , si inspirées, et pour remercier son auteur, elle décida d’y laisser à son tour un poème qu’elle avait écrit la veille, obsédée par une question :

« Restera-t-il ? »

LE LAC ET L'OMBRE

Près d’un lac, j’ai rencontré une ombre grise, ondoyant sur le miroir de l’eau glacée…
Souffle hésitant d’une vie oubliée… oscillant comme un métronome d’un monde à l’autre…
Entre occident et ponant, énergie vivante d’une âme blessée, cherchant son hôte…
Avec douceur je lui ai demandé :


« Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Que veux-tu ? »

Ombre fuyante, substance éthérée, comme de la fumée, contrastant dans l’horizon couchant avec l’astre brillant, devenu lui, brasier ardent …
Boule de feu orange irisée de fuchsia et de rouge flamboyant…
Dans le silence du crépuscule tombant, l’ectoplasme aussi léger qu’une libellule, s’éleva dans les airs et me murmura :


"Je suis le sursaut d’une vie, d’une création mystique, l’ouvrage d’un maitre fantastique…
Je viens des méandres d’un esprit torturé naufragé sur l’ile des oubliés, je veux retrouver mon enveloppe, celui qui me supporte…je veux redevenir ce que j’étais , glisser sous ses pieds…l’accompagner vers sa destinée… être là au moment de son dernier souffle rejeté , et lui tenir compagnie dans son ultime demeure, être son témoin unique devant son créateur…"



Un clignement d'oeil , un sursaut de surprise et la fumée grise s'était literralement évaporée

Avec une infinie douceur , Schéhérazade souffla sur l'encre , la séchant de son souffle mentholé , puis dans un tourbillon de soieries et de cliquetis dorés , repartit le coeur léger , ses cheveux battant le rythme de son pas aérien...
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Scheherazade

Voulant étoffer une rumeur sur son compte, la bédouine d’humeur espiègle et taquine, déposa ce texte, écrit en pensant à certaines allégories sur elle, et surtout ajouta en souriant ce croquis d'elle exécuté par un ami cher à son cœur, prisonnier lui-même d’une prison de velours et de soies et par sa belle geôlière au cœur immense …

En soufflant sur l'encre rouge sang , elle murmura


"Juste pour te taquiner et te dire que je pense à toi..."


VEUVE NOIRE

Telle la Veuve Noire, ou la mygale
Je tisse les mailles de ma toile
Dans un coin tapi, je guette
A l’affut du moindre geste
Du plus petit mouvement
De l’infime vibration annonciatrice
D’un repas, d’une victime bienfaitrice
Je reste là figée, les yeux aux aguets
La respiration en suspend…
Tout à coup, une onde lointaine,
A 1000 lieues de savoir que sa mort est proche,
L’innocent s’approche, d’un regard il comprend
Il s’agite, se débat, pris de panique …
Plus il gigote, plus il s’englue, une fois piégé
Je m’avance, le sourire carnassier
Mes huit petits yeux qui le fixent
Lui montre la fin de son tragique destin, terrorisé,
Les sens exacerbés par la crainte et l’effroi
Dans son regard se mélange l’incompréhension et la stupeur
Avec adresse et sans pitié, mon fil blanc devient linceul,
Enveloppe de soie, cocon cercueil,
Ce soir le voyageur deviendras mon repas…





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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Saitake


Rien qu'un naufragé, une île perdue en mer
Encore un jour solitaire, sans personne ici à part moi
Plus de solitude qu'aucun homme ne pourrait supporter
Sauvez-moi avant que je ne sombre dans le désespoir

J'enverrai un SOS au monde
J'espère que quelqu'un recevra mon
Message dans une bouteille

Un an a passé depuis que j'ai écrit mon mot
J'aurais dû savoir depuis le début que ça se passerait ainsi
Seul l'espoir peut me permettre de rester lucide
L'amour peut réparer ta vie mais l'amour peut détruire ton coeur

Je marchais en plein air ce matin là, je n'en crus pas mes yeux
Cent milliards de bouteilles furent repoussées sur le rivage par la mer
Il semblerait que je ne sois pas le seul à être seul
Cent milliards de naufragés recherchant un chez-soi

Envoyant un SOS...

(Traduction de Message in the bottle, the police)


Sur ces mots, il rangea sa plume devant le miroir. Un SOS...ce texte lui parut plein de sens, et espérait que les prochains à lire ce livre se reconnaitraient dans ce texte.
Saitake


La chocolaterie

Cette nuit deux âmes se sont unies,
Dans un plaisir éternel mêlé de magie,
Elles ont pénétré l'endroit des milles délices,
Mélange extrême de gourmandise et supplice,
Car le péché ressemble à une chocolaterie,
Qui par ses milles chocolats stimule l'envie,
Ces mains avides ont cédés les premières,
Sa langue lèche déjà les deux noisettes,
Si généreuse dans leur couleur caramel,
Et elle effleure encore cette crème fleurette,
Dont la saveur est délicieusement éternelle,
Puis sous une offre belle et généreuse,
Elle goûte la truffe chocolatée et onctueuse,
Pendant qu'il croque ce chocolat craquant,
Entouré de deux fines couches de fondant,
Puis il savoure ces morceaux pralinés,
Tout en reluquant le chocolat fourré,
Et elle aime sentir craquer la tablette,
Sous ses douces et habiles mains expertes,
Et ce chocolat tendre et caramélisé,
Leur laisse ce soir un goût amer et sucré.
Aurelylylou
Lyly sortait de la taverne pour se dégourdir les jambes, l'air était frais, et l'inspiration lui vint.
C'est donc pour cela qu'elle s'empressa de venir coucher sur le papier les quelques mots que le vent lui avait soufflé.
Arrivé devant le grimoire, elle sorti une plume de sa besace et un encrier, puis se mit a écrire:


D'où me vient cette curiosité?
Je pourrais vous le compter!
Pour cela il vous faudra me croire,
Regarder dans le miroir!

L'âme, éternelle elle le sera!
Pensez vous tout connaître?
Surpris vous pourriez l'être!
Alors s'il vous plaît croyez en moi!

Une fouine surement je fus,
Dans un passé éloigné,
Oreilles dressées au moindre affut,
Je bravais tous les dangers!

Mais l'heure effrayante bientôt sonna,
Destin bien vite écourté,
La mort encore une fois frappa,
De sa faux bien aiguisée!

Le corps est parti, mais l'âme est là!
Qui vagabonde ça et là,
Attendant la réincarnation,
Sonnant la résurrection!

L'âme ressuscitée encore une fois,
Pleine de ses qualités,
Ses défauts ne les oublions pas,
Car ils sont bien attachés!

Si vous me connaissez vous savez,
que c'est la réalité!
Vous les inconnus soyez sans craintes!
Surtout ne portez pas plaintes!

Je ne fais qu'assouvir mes désirs,
Telle une proie entre les dents!
Je ne voudrais pas la faire souffrir,
Mais c'est bien tout autrement!

La curiosité point apprécié,
Pourtant fait parti de moi,
Oh, surtout ne vous offusquez pas!
ce n'est point ma volonté!



Une fois terminé, elle souffla sur l'encre encore humide, rangea sa plume et l'encre, relu une dernière fois son texte, et reparti sans refermer le grimoire.
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Le marbre se brise, le feu s'éteint, mais des yeux qui s'aiment ne s'oublie jamais !!!

Et vive les pieds qui poussent!!
Scheherazade
Après une lecture affamée et un sourire attendri pour sa Aure chérie et son poète préféré , la sarrasine surrenchérit , d'un texte trouvé dans un livre mais réarrangé pour les besoins de ce thème...


GOURMANDISES ...

Surtout ne pas regarder, Sinon je sais que je vais craquer
Comment ne pas ouvrir cette porte, comment résister
Trop tard ca y est c’est fait, j'ai eu l'audace de l’ouvrir
Cette divine boulangerie, la boutique aux milles plaisirs

Attirante, ensorcelante pleine de gâteaux pâtissiers.
Toutes ces douceurs devant moi étalées
Sa vitrine brillant de milles feux, est un supplice des yeux
Et cet étalage de beauté à tendance me rendre affamée

Moi qui doutais un jour de pouvoir retrouver l'appétit
Aujourd'hui je suis passé directement au stade de la boulimie
Avec insouciance et nonchalance, j’ai franchis l’interdit
Pousser la porte des plaisirs défendus et laisser...

Derrière moi une cohorte de murmures et de chuchotis
Ce qui se trouvait derrière : un océan de plaisir.
Mes sens se sont rapidement laissés envahir,
Sensation, frissons , soupirs difficile à retenir.

Mais toi tu pourrais m'aider à comprendre.
Toi mon fondant chocolat au cœur tendre.
Toi ma divine tarte au citron meringué
Toi dont la présence à su me combler

Toi qui à la tendresse et le moelleux d'un éclair
Toi qui m'éclaire dans le noir de ta douce lumière
Toi qui à l'onctuosité magique d'un tiramisu
Toi dont ma moindre absence suffit à te rendre fou.

Toi qui a transformé ma vie en une douce sucrerie
Toi que mon cœur souhaite dévorer à l'infini.
Je t'inviterai à déguster tous les jours,
Ces simples mots fruits de mon amour.
Je T'..


"A toi de plus en plus chaque jour..."
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Tout ce que j'aime est immoral ou fait grossir...

Scheherazade
D'humeur fort chagrine ce soir , la bédouine vint déposer ce poème , comme une preuve de sa peine...

Dans un ciel violet,où quelques nuages fumée d'opiacés volaient
Sous le regard de la lune opalescente, j’ai prié
Pour que tu restes Mon secret, mon trésor défendu…
Sous mes appels et mes suppliques,
Même le vent s’est tu, cessant de mouvoir les grands bras tendus
Des sapins noirs…Uniques témoins, arbres rempart du lac,
Lac Miroir lumineux dans le noir, où le sombre se nourrit de ton désespoir
Etendue d’eau scintillante devenue pièce d’orfèvre,
Je pleure, j’y noie ma fièvre empoisonnée
Lac ou fièrement la lune se reflétait précieuse
Opalescente et majestueuse, laissant tomber vers moi,
Quelques larmes, pluie d’argent, je restai là... Sous l’ondée et silencieusement
Mais avec tellement de passion, je t’espérais, je t’invitant à me rejoindre
Voulant graver cet instant, pour l’éternité, casser le sablier du temps
Qui fuyait si rapidement, trop fugace et pourtant si perspicace...
Je me suis assise et j’ai prié, Ô Seigneur ! Oui j’ai prié si fort …
Femme fragile, désemparée , le cœur à nu , brûlée, j’ai supplié
Si violement que les étoiles m’ont promis de t’appeler
les pieds trempants dans l’eau noire, glacée et pourtant…
Mon âme et mon corps bouillonnant de ce sang consumant, brulant de l’intérieur, j'écoutait mon cœur crié,
Te réclamer…comme un petit enfant abandonné


Fragile ...

http://www.youtube.com/watch?v=sGOsQs3_v7A
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Saitake
Cette nuit, il avait fait une promesse...il la tiendrait. Il commença à écrire, d'une encre bleue nuit, pour laisser une trace éternelle de cette promesse.



Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au revoirs

J'y crois comme à la Terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches

Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore

Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien des grands feux en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir

Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute le nuit mais quelques heures

Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au-dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces.


(Je te promets, Johnny Hallyday)

Il souffla sur l'encre, et promis sur son âme qu'il tiendrait ce serment.
Scheherazade
La sarrasine vint relire le grimoire, son Kami lui manquait terriblement... Elle déposa ce texte ecris pour lui, inspiré par lui...


LE SABLE QUI CHANTE

Assise sur une dune, les cheveux au vent, j’écoute chanter le sable doré…
Des mélopées orientales qui racontent des histoires d’amour qui finissent mal
Souvenirs nostalgiques, mémoires égarées ou destins tragiques…
Mes mains s’enfoncent dans la matière granulée avec bonheur, le sable devenu océan,
Se déplace en rampant, par coulées, par vagues successives, à chaque ondulation un secret m’est révélé…
J’écoute chanter le sable, me parler du temps d’avant, immuable entité dont chaque grain est si savant, me raconte des histoires d’amants aimants…
Le soleil du ponant orangé et empourpré, rougit en entendant la confession
Moi je ferme les yeux et ressent la passion de ces révélations
Mes doigts jouent avec la texture douce et chaude de ce tapis ouatiné et improvisé
Sous mes paupières fermées, un ballet de pourpres et de bleutés rivalise
Avec l’intensité de mes prunelles moirées, son regard lagon me foudroie…
Son sourire désarmant est devenu désormais mon firmament…
Ses cheveux couleur soie de nuit glissent sous mes doigts agiles,
Soudain le vent du soir arrive, avec lui les murmures qui tombent sur moi…
Murmures de poésies et de tendresse, noyant mon cœur sous leurs caresses
Sur ma peau luisante et chaude, souffle des arabesques, mon envie de lui luit
Comme l’huile de jasmin et de rose, recherchant ses mains virtuoses
Qui me font vibrer telle une harpe, une cithare sous ses doigts…
Je suis la vague abonde, la femme sans nom qui erre de monde en monde
A la recherche de mon double, éperdue d’amour, suffoquant de solitude
Je supplie le vent du sud de saluer mon aimé, de lui dire de ne pas m’oublier
‘Ô nuit étoilée, Ô soleil de mes nuits, tu es la prunelle de mes yeux …
Aurore de ma vie baptisée de mes envies, reviens moi je t’en supplie ! »
Va mon ami le vent, court, vole précipite toi et dis à celui qui m’a brigandé le cœur
De ne pas trop tarder, son absence me tue …


Puis signa avec ces mots:

"Juste parce que tu me manques..." Souffla sur l'encre et pensa à la promesse...


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