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[RP/IG] Bureau du maire (2)

pnj


On m'en avait déjà parler Lai! Il sourit. J'ai fait mettre des denrées dans la cour en bas, tu dois avoir quelque chose comme 600 stères de bois, 200 miches de pain et 20 tonneaux.. Ca te suffit pour le début? Tu viendras me trouver en cas de besoin et je verrais ce que je peux faire.. Mais pas d'abuts non plus hein!
Il sourit a son amie..
Athanaisse
Athanaïsse se rendit elle aussi dans le bureau du maire, afin de demander de l'aide pour la rénovation de sa forteresse. Elle lut l'affiche de Lai sourit car elle était venue elle aussi pour les mêmes raisons. Elle entra salua chaleureusement Bono et Lai.

Bonjour Bono, bonjour Lai.

Bono, je suis venue te voir pour les mêmes raisons que Lai, je dois rénover ma forteresse et j'aurais besoin de stères de bois, de pains et puis bon un peu d'alcool, mais promis il n'y aura pas d'abus. Elle sourit.

Je me rends de ce pas à ma forteresse pour voir l'étendu des travaux.

Ah oui, connaîtrais tu quelques artisans et quelques charpentiers qui pourraient m'aider?
pnj
Hum, c'est une coalition contre moi? Il sourit Bon je te donne comme pour cette chère Lai, 600, 200 et 20 cela te va?


Athanaisse
Athanaïsse sourit,

Merci beaucoup Bono, j'espère que ça ira, je pars en repérage pour voir l'étendu des travaux. Tiens moi au courant s'il te plaît pour les Charpentiers et les artisans qui pourraient me venir en aide pour la rénovation de ma forteresse. Merci encore.
Augis
En ville, on parlait beaucoup des deux projets de forteresses qui étaient en travaux (ou construction, ou réparation, on ne savait pas trop...) aux portes de la ville. Deux forteresses d'un seul coup d'un seul, le Duché faisait fort !

Et il se disait aussi que la mairie avait accordé pour ces constructions quelques largesses en bois, en nourriture pour les ouvriers et en alcool pour les futurs châtelaines... Et oui, avant même avoir commencé leur travaux, elles avaient réussi à se faire livrer une récompense en remerciement.

Enfin bref, en cent mots comme en un seul, plus une seule buche dans tout Chambéry. Comme à l'époque d'avant la révolte. Etait-ce Louis 1er qui ne savait pas gérer le duché ? personne ne savait trop. Etait-ce les forteresses qui accaparaient toutes les ressources en bois de la ville ? Les rumeurs le prétendaient. Augis vint donc à la mairie se renseigner et faire part des doléances des habitants.

Toc, toc, toc !

Pas de réponse...

Augis pousse la porte : elle s'ouvre... sur un bureau déserté ! Il ressort immédiatement tout désorienté. Qui allait s'occuper de la ville et, désormais, de l'approvisionnement en bois ?
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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
pnj


Grandgousier venait trouver son ami le bourgmestre pour lui annoncer son départ imminent en campagne, et donc son indisponibilité pour quelques semaines, quand il fut surpris de trouver le bureau vide et messire Augis déconcerté. Qui plus est, la place était vraiment nette, car même le panneau d'affichage des lois municipales avait été sciemment vidé de son contenu. Ce dernier point mit le chevalier dans une rage folle. Il attrapa un malheureux employé municipal qui passait par là par le collet, le souleva et le colla contre le mur:

- Mortecouilles et putentrailles ! Pourquoi ? Pourquoi a t'il fait ça ? Et il se disait mon ami ! Mes amis sont des gens responsables, on ne quitte pas tant de responsabilité sans en avertir les gens, quelque soit la raison ! Et en plus on ne double pas sa trahison d'actes gratuits comme l'arrachage du panneau municipal, qui ne profite à personne et va nuire à tous ! Aaaaahhhh... et c'était mon ami... ce ne l'est plus, tu m'entends ! Que cette charogne pourrisse aux enfers le cul empli de chaux vive ! Et ne me reproche point mon langage ! Il vient de nous démontrer que loi de courtoisie et fidélité communautaire n’étaient point de ses préoccupations et que son honneur avait sans doute disparu quelque part en son fondement, me délivrant ainsi de toute obligation de convenances. Ma porte lui est fermée à jamais. Mais qu’il me soit permis un jour de lui adresser mon infini mépris et que loisir me soit donné de le châtier comme il convient. De ce jour, son sobriquet deviendra Bonasdas l'escouillé...

Il reposa le pauvre fonctionnaire municipal qui en avait souillé ses chausses et sortit en fumant des naseaux. Les bandits qu'il partait avec son Ordre combattre en Italie feraient les frais de sa colère. Quand à Bonasdas... il regretta aussitôt ses paroles, le pauvre avait eut deux mandats difficiles, dans l'indifférence générale et sans aucun soutien du duché. Mais quand même, partir ainsi... il se dit qu'à son retour d'Italie il lui en demanderai la raison, à tête reposée et à cœur calmé. Et sans doute seraient-ils de nouveau amis. S'il revenait...
Maewinda


Alors que l'après-midi touchait à sa fin, un groupe d'individus s'étaient approchés, aux yeux de tous, de la mairie. Debout sur le seuil, Maewinda, à leur tête, cria à qui voulait les entendre :

La Savoie semble vivre une drôle d'époque : hier le Château voisin était attaqué, aujourd'hui c'est la mairie. Autant la première attaque était l'oeuvre d'insurgés qui luttaient contre le pouvoir en place, autant cette insurrection est demandée par les autorités ducales afin de pallier à l'absence du maire élu, Bonasdas, dont personne n'a entendu nouvelles depuis trop longtemps. Or, les Chambériens méritent d'avoir une gestion saine de leur communauté, aussi prenons-nous nos responsabilités.

Et le groupe pénétra dans le bâtiment pour enfoncer les portes fermées à clé...

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)
pnj
Madame la baronne, je viens vous faire remarquer qu'en sus de l'armée savoyarde de monsire Alex, une autre armée, estrangère, campe sous les murailles de la cité. A en juger par l'odeur de sainteté qui se dégage de leur campement, il doit s'agir de teutoniques.

Merci d'user de vostre légitimité autorité pour enquérir à ce sujet et rassurer la populace.

A vostre, service.
--Jeanjean
Un jeune garçon accourut à la mairie en criant :

Y'a deux armées qui campent devant la ville ! Y'a deux armées qui campent devant la ville !

Puis, s'approchant du bureau du maire :

B'jour, c'est bien là l'bureau d'la gourverneure ?
C'est M'sire Augis qui m'fais porter ç'pli à vot' attention.
Remets-le bien en main propre à la gourverneure, qu'y m'a dit.
Ee el' te donn'ra p't-êt' une gourmandise...
Maewinda


Maewinda reçut les informations de l'ancien Tribun avec étonnement. Des Teutons?? Diantre, que faisaient-ils ici?
Ensuite, un gamin vint lui porter un pli. Elle le remercia d'une caresse sur la tête, ainsi que de quelques deniers. Elle lut avec attention le pli et un semblant de nervosité monta en elle.

Elle appela un page pour qu'il s'occupe des affaires courantes.

Si l'on me cherche, je suis soit au Château, soit sous les remparts de la ville !

Ensuite, elle partit rapidement en direction du Château de Chambéry.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)
--Tibert
Tibert,le page de sa Grâce des Bauges, entra d'un pas résolu dans la mairie.
Il avait une missive pour la Baronne de la Ravoire.
Il la tendit au garde qui somnolait à la porte.

Garde, Sa grâce des Bauges m'a chargé d'une missive pour Madame de la Ravoire.
Veuillez la lui remettre.

Citation:
Madame de la Ravoire,

Je suis à Chambéry pour quelque temps afin de faire construire un hôtel particulier à la place de mon appartement devenu trop petit.

Je souhaite organiser une course de luge, dans des demi-tonneaux, comme je l'ai fait à Belley.
J'offrirai une récompense au gagnant: un vêtement confectionné dans mes ateliers;

Il me faudrait un plan de la ville afin que je puisse définir le tracé. En poséderiez vous un?

Azalée de Talleyrand Périgord de Cernex
Duchesse des Bauges
Maewinda


Un page entra dans le bureau de la Baronne, dont la porte était constamment entre-ouverte pour faire comprendre à tout un chacun qu'il était important pour elle de recevoir chaque visiteur.

Elle lut le pli qu'on lui transmettait et répondit aussitôt.

Citation:
Votre Grâce,

Je suis ravie de savoir qu'un hôtel particulier sera ainsi édifié en notre belle ville. Soyez sûre que vous recevrez ici la main d'oeuvre nécessaire.
Quant à votre idée de course de luge, cela est excellent et je vous en remercie. Pour le plan, il y avait il y a peu encore, cela non loin de mon bureau, mais il semble que ces locaux n'existent plus. Si jamais je retrouve les archives, croyez bien que je vous les transmettrai.

Respectueusement,

Maewinda,
Baronne de La Ravoire,
Maire de Chambéry


Elle roula le message et le scella avec le sceau de Chambéry.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)


Sbott
Sbott frappa à la porte et entra en espérant trouver Mme la maire. Il la vit de suite derrière son bureau et se présenta devant elle.

Bonjour Meawinda ! lui dit-il d'un air enjoué belle matinée n'est-ce pas ?

Il avait deux dossiers sous la bras et les lui tendit.

J'ai passé toute la journée d'hier à chercher dans nos archives et voici deux plaintes déposées à l'encontre de votre malandrin Leothereal, elles datent du 5 janvier et du 11 février de cette année.

Concernant Charlemagne23, sachez qu'il est connu de nos services...mais pour avoir porté plainte. C'est d'ailleurs une des victimes de ce fameux Leothereal. Donc pas de casier judiciaire pour ce monsieur.

A présent j'aurais une question à vous poser.

Il marqua une pause et repris

Mon brigadier en charge de la surveillance du marché se demande que faire des denrées restantes dans son mandat. Si vous pouviez m'éclairer sur le sujet je vous en serais très reconnaissant.

Il se permit de s'asseoir en attendant une réponse.
Maewinda


Plongée dans divers documents, Maewinda releva la tête lorsqu'elle entendit frapper à la porte. Elle vit s'avancer Sbott.

Aah, bonjour mon cher, soyez le bienvenu ! Asseyez-vous !

Elle écouta attentivement ce qu'il avait à dire, puis réfléchit une seconde.

Tout d'abord, je vous remercie de vos recherches concernant Charlemagne23.
Concernant Leothereal, je souhaiterais que vous voyez avec le Procureur s'il a été mis en procès pour ces faits ou non. Si la réponse est négative, pourriez-vous lui demander de le faire? Et si le malandrin ne se trouvait pas en Savoie, je souhaiterais qu'on le pourchasse.
Il me semble qu'il dispose d'un fameux casier : je souhaite d'ailleurs témoigner lors de son procès - pouvez-vous en informer également le procureur? Je vous en remercie...

Au sujet de votre Brigadier, il m'a remis son mandat, avec quelques denrées, il me semble, et je lui en ai remis un nouveau un peu plus important pour qu'il puisse continuer son travail plus à l'aise. Il me semble donc que la chose a été réglée, mais peut-être que je me trompe. Qu'il vienne me voir si ce n'était point le cas.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)
Sbott
Très bien je m'en occupe et vous tient au courant dans la journée ou au plus tard demain.

Sbott se leva et partit sans plus attendre, une journée chargée l'attendait.
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