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[RP/IG] Bureau du maire (2)

Tully
Il n'y a plus grand chose en fait....
Fernal
C'est vrai, ça... est-ce vous, mon père, qui estes arrivé avec la punition divine dans vos bagages ?

La famine va-t'elle s'abattre sur les pauvres pécheurs que nous sommes pour avoir été si longtemps privés de messes ?
Almandian
Chers amis ne paniquez pas trop vite!

le marché se régule aussi tout seul, et il arrive parfois qu'entre les récoltes et l'achat des matiéres premiéres , il y ait un creux.

Le pain arrive , il est en train de se faire, c'est pour ça qu'il y a moins de farine d'ailleurs ...
le maïs arrive également bientôt , certains champs vont être récoltés sous peu ...
Tully


Oui fernal c'est pour te punir !

Non je plaisante, je n'y suis vraiment pour rien, j'ai même récupérer des peaux à Annecy pour permettre à Chambéry d'en avoir.

Et non monsieur le maire, le marché d'une capitale ne se régule pas tout seul. Tu doit faire du commerce si tu veut faire tourner la ville.
Almandian
et bien si parfois ! et du commerce la mairie en a fait !
Vous n'avez jamais été maire , vous ne savez pas ce que c'est de gérer une mairie au quotidien ...
occupez vous de votre Eglise et les vaches seront bien gardées.
Tully
Mon Église et mes vaches vont bien merci. Pour le reste c'est tellement évident qu'il n'est pas nécessaire d'être maire pour savoir comment ca marche, et puis ma sœur est maire de bourg depuis longtemps et je peut te dire qu'elle sait y faire.

Maintenant si tu veux pas écouter mes conseils, c'est toi qui vois
Almandian
mes hommages a votre soeur alors ...
Fernal
Huuuu... ça promet !
J'aurais naturellement tendance à défendre le pouvoir séculier contre le pouvoir spirituel, mais là, je dois admettre que les arguments sont du côté du baptistère.
Allons messers, œuvrons ensemble pour notre pain quotidien. Amen.
Erelos


Fraîchement promu maire de Chambéry, Erelos se rendit à son bureau, dans l'idée de rencontrer les gens qui travaillaient à la mairie. Il salua un garde à l'entrée, sourit à quelques administrateurs suivis de pages soupesant de lourdes liasses de parchemins et poussa sa porte.
Il découvrit un grand bureau, plein de parchemins, de notes, de comptes, de contrats et que sais je encore.. Il trouva également quelques notes laisser par l'ancien maire Almandian à son attention.
Découvrant cela avec un sourire, il les parcourut rapidement, puis, sans plus de formalités, saisit une plume et le premier dossier d'une pile, et se mit au travail. Dans un soucis d'accueil, il laissa sa porte ouverte.
--Le_petit_jeannot
Ebouriffé par sa course, Jeannot arriva hors d'haleine à la mairie.

Très fier de lui, il amenait au maire un courrier que sa chère Yzalba lui avait adressé depuis Courmayeur où elle se trouvait toujours... enfin, qu'elle avait adressé à sa mère en lui demandant que Jeannot aille le porter à Erelos. Yzalba aurait pu envoyer son courrier directement à Ere, mais elle pensait faire plaisir au gamin en lui demandant ce service, et elle avait fait mouche...

Soudain conscient de l'endroit où il se trouvait, Jeannot calma sa course, lissa machinalement ses cheveux pour se donner un air presque coiffé, et franchit les portes de la mairie de Chambéry.

Marchant la tête haute, un petit air fier des plus amusants animant son visage enfantin, il passa devant le personnel de la mairie et se rendit tout droit au bureau du maire dont il connaissait le chemin par coeur, souvenir de l'époque où son Yza était "Madame le Maire"...

La porte du bureau était ouverte, mais Jeannot avait retenu les leçons d'Yzalba et il frappa quand même avant d'entrer, pour se signaler à l'attention du nouveau maire.


Bonjour M'sieur l'Maire... J'ai un courrier d'Yzalba pour vous...

Il tendit le pli à Erelos et resta pendant que ce dernier lisait le message de sa tante :



Mon cher Ere,
A l'heure où je t'écris, je ne connais pas encore les résultats du scrutin, bien entendu, mais j'ai ouï dire au sujet de ta candidature à la mairie de notre bonne capitale. Je souhaitais juste t'assurer de mon plein et entier soutien, je suis certaine que tu seras élu et que tu feras un excellent maire pour notre ville.
La situation à Courmayeur est triste en cette fin d'automne... Nous faisons de notre mieux pour redonner espoir aux habitants qui ont survécu à la famine, et des convois de vivre et de secours nous sont arrivés de Bielle et des Bauges, mais la population a été décimée, nous avons du mal à relancer l'activité de la vallée avec si peu de monde et en si mauvais état, tant de santé que de moral...
Je pense de plus en plus que nous serons contraints de passer l'hiver à Courmayeur, les premières neiges sont tombées et le col du Grand St Bernard sera bientôt impraticable... Cedrik est arrivé il y a peu avec de jeunes arbres fruitiers que nous allons replanter, et je lui ai demander de dire une messe pour remonter le moral des habitants, ce qu'il a accepté de faire avec son épouse. Nous avons vraiment besoin de l'aide de tous, y compris du Très Haut...
Tout cela permet de relativiser ses propres soucis... A côté de ce que vivent ces gens, mes petites misères passées me semblent bien dérisoires...
Si tu le peux encore, fais-nous parvenir des vivres, ils ne seront pas de trop pour compléter les apports des convois.
Je pense fort à toi, tu me manques beaucoup, je serai heureuse de te serrer dans mes bras au printemps prochain...
Rollin te salue, quant à moi je t'embrasse affectueusement
Yzalba


Jeannot regardait Ere d'un air curieux et finalement, n'y tenant plus, il finit par demander :

Elle... elle va bien ? Quand est-ce qu'elle revient ??

Le visible désarroi de cet amoureux de huit ans fit sourire Erelos...
Erelos


Erelos eut un sourire en voyant arriver un jeune homme, à peine âgé de huit ans, qui lui portait une lettre de sa tante Yzalba.

Merci, jeune homme, mais dis moi, quel âge as tu? Huit, neuf ans tout au plus? C'est une importante mission que l'on t'a confié là! Tu dois en être fier!

Il se leva tout en parlant, et se dirigea vers une armoire ou il avait eut la bonne idée de mettre du jus de pomme du verger, pour les petites soifs qui ne manqueraient pas de survenir durant ses journées de travail. Il en servit une tasse au garçon et lui tendit tout en récupérant la lettre.
Avec un sourire, il la décacheta, la parcourut de long en large, puis resta pensif quelques temps.
Citation:

Elle... elle va bien ? Quand est-ce qu'elle revient ??


La petite voix rompit le fil de ses pensées. Erelos se pencha vers le garçonnet et lui donna un coup sur l'épaule, plein de fraternité.

Mais oui elle va bien, petit curieux! Elle ne reviendra pas de suite, mais ne t'en fais pas, quand elle sera là, elle ne repartira sûrement pas de sitôt, du moins pas temps que je ne l'aurais détachée de la chaise avec laquelle je compte bien la retenir!

Il rit et se rassit à son bureau. Il prit deux parchemins et se mit à griffoner.

Bien, petiot, tu vas avoir une nouvelle mission d'importance. Porte ces deux lettres aux hommes du hall d'entrée, en disant bien que seule celle là, il montra la première lettre, leur est destinée. C'est compris?

Il attendit la réponse du petit en cachetant à la cire les deux parchemins.

Citation:
Brandon,

Pourriez vous s'il vous plait réunir de la farine, du bois, des carcasses, des fruits et du lait, de façon à remplir trois charrettes, que vous ferez conduire à la baronnie de Courmayeur? Soyez vifs, car la neige risque de bloquer le col et nos hommes ne pourront plus redescendre. Veillez à assigner deux gardes à l'attelage, par précaution. Merci d'avance. Ah, et donnez donc deux écus au gamin qui vous porte la lettre.
Erelos, Maire.

Citation:

Ma chère Tantine,

La vie ne doit pas être facile là haut. Je te le redis, j'admire ton courage. Pour ma part, mes soucis sont bien minces en comparaison des tiens ou de ceux de tes gens.. Je t'envoies donc des provisions, à raison de bois, de farine, de carcasses, de fruits et de lait, de manière à ce que tes gens puissent se nourrir, mais aussi travailler pour cela..
J'ai grand hâte de te serrer dans mes bras, et comme tout Chambéry, j'attends le printemps de façon insistante.
Avec toute mon affection et mon coeur qui t'es tout dévoué,
Ton neveu,
Ere













--Le_petit_jeannot
Jeannot encaissa avec un sourire fier la bourrade amicale d'Erelos. Il était rassuré, Yza allait bien, et il but avec gourmandise le jus de pommes que le maire lui tendit.

Puis il l'écouta :


Citation:
Bien, petiot, tu vas avoir une nouvelle mission d'importance. Porte ces deux lettres aux hommes du hall d'entrée, en disant bien que seule celle là, il montra la première lettre, leur est destinée. C'est compris?


Compris M'sieur le maire !!

Il pris des mains d'Erelos les deux lettres et, un grand sourire illuminant sa bouille constellée de taches de rousseur, il partit en galopant dans le couloir, manquant renverser un employé de la mairie qui arrivait les bras chargés de tout un tas de papiers...

Alors, garnement ! Tu ne peux pas regarder où tu fonces ?

Jeannot se retourna et tira la langue à l'homme qui lui tournait maintenant le dos, puis il reprit sa course et remit les deux lettres et le message d'Erelos aux hommes qui se tenaient dans le hall.
Ses yeux s'arrondirent de surprise quand l'un d'eux lui remit deux pièces d'un écu qui sonnèrent agréablement dans le creux de sa main.


Oh ! Merci M'sieur !!!

Il les gratifia eux aussi d'un joyeux sourire et quitta la mairie en chantonnant une ritournelle qui aurait fait s'arracher les cheveux à sa pauvre mère si elle l'avait entendu... Jeannot était heureux d'avoir eu des nouvelles de son amie et de lui avoir rendu service, et encore plus heureux des pèces qui tintaient maintenant au fond de sa poche...
Erelos


C'est avec un coup d'oeil fort peu tracassé qu'Erelos sortit de son bureau de la mairie. Il était presque soulagé, tant les occupations, tâches et devoirs d'un Maire étaient importants. Il avait prit soin de faire un peu de rangement avant l'arrivée de son successeur, Messire Valzan. Il ne le connaissait que peu, mais il comptait sur lui pour faire du bon travail. L'essentiel après tout, était que les finances de la ville soient saines et que les chambériens soient heureux. Leur choix était fait et il l'acceptait de bonne grâce. Il ferma la porte du bureau et sortit dans la rue, quittant définitivement par ce geste ses fonctions.
Valzan


Val arrivât vers la place de la mairie.
Il reçu quelques félicitations en chemin, puis croisa son prédécesseur qu'il interpela.


Messire Erelos, tout d'abord félicitation.

Val marqua un temps d'arrêt.


J'aurais besoin de bonnes volontés afin de travailler correctement et au mieux pour la ville, puis-je vous compter dans le conseil municipal?
Tully


Tully sourit et salua le nouveau maire

Félicitation Mon fils. Bon courage pour ton mandat.
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