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[RP/IG] Bureau du maire (2)

Ragnarock
Bureaux de Ragnarock

Pour toutes questions que se soit, entrer.
Ywenieth
Ywen entra dans le bureau heureuse du résultats des élections. Elle sourit en voyant le maire et lui tendit la main pour le félicité! Elle lui fit un grand sourire.

Félicitation mon cher! et surtout bonne chance. Je restes a ta disposition d'il y a de quoi!
Ragnarock
Ragnarock souri à l'ancienne bourgmestre lorsque celle ci entra dans son bureaux. Merci beaucoup ^^mais étant donnée que tu est mon tribun je pense que je j'aurais besoin de toi prochainement .
Rollin
*La tête encombrée par l'accumulation des affaires urgentes, le paysan avait remonté à grandes enjambées la Ruelle Derrière les Murs où se trouvait sa masure pour rejoindre la place de l'Hostel de Ville.*

*Sur la place déserte la Maison commune semblait comme une vieille commère ridée par les ans et assoupie sous une épaisse couverture de neige et de glace. Le milicien en faction dandinait d'un pied sur l'autre en tentant vainement de se réchauffer… Le long tour de garde imposé par sa fonction aux portes du bâtiment, symbole des libertés communales et de la toute–puissante autorité des bourgeois sur la Cité, l'avait glacé jusqu'au sang. Agitant ses mains enchâssées dans des mitons d'acier piqués de rouille, le garde transi, chapel de fer vissé sur la tête et visage rubicond étroitement enserré dans les plis d'un épais chaperon de laine doublée, n'adressa pas même un regard à Rollin.*

*Passant le porche, le jeune homme secoua énergiquement les flocons qui constellaient son mantel sombre et qui faisaient comme de minuscules têtes d'épingles argentées piquées sur le velours enténébré d'un ciel nocturne, puis il ôta son chaperon et le balança d'un geste calculé sur son épaule de senestre. Sans réduire l'allure, le Liégeois dirigea ses pas vers le bureau du Maire… Combien de fois n'avait-il pas arpenté ces couloirs peuplés de fantômes du passé et traversé la succession interminable de ces grandes salles désertées de toute vie? Les souvenirs des mandats exercés par Yzalba remontèrent à la surface et le firent sourire. Il avait l'impression que c'était une autre époque, un autre siècle peut-être, or il n'y avait pas plus de trois saisons qu'il avait assisté et soutenu sa compagne dans cette tâche ingrate mais ô combien importante.*

*La lourde porte savamment sculptée de motifs en plis de serviette était close. Rollin frappa énergiquement, deux coups qui firent résonner le bois sombre et trembler l'huis dans son embrasure.*

TOC! TOC!
_________________
Rollin, membre de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry.
Ragnarock


Ragnarock était tranquillement installé dans son bureau, il cherché une solution pour développée le verger, mais n'en trouver toujours pas. Il finissait par avoir mal à la tête, et prit le tas de papier qu"il avait et le jeta dans la cheminée ne gardant qu'une seul feuille sur son papier. Il regarda alors vers le haut et pria qu'on lui apporte la solution.

On vient alors frapper à la porte, qui cela pouvait t'il être, il fut comme surpris et attendis plusieurs seconde avant de parler.
Entrer...
Rollin
*Rien qu'un silence pesant… Rollin s'apprêtait à redoubler l'invite lorsqu'il entendit une voix étouffée, presqu'éteinte, derrière le bois solide de l'épaisse porte:*

Citation:
Entrez...


*Le paysan ne se fit pas prier et ouvrit le battant d'un geste ample et énergique. La tanière des Bourgmestres de Chambéry avait perdu beaucoup de son lustre d'antan: des rouleaux de parchemins jonchaient le bureau et l'assise du siège qui lui faisait face, quelques feuilles de papier couvertes de gribouillis, de schémas et de mots raturés en tous sens, gisaient lamentablement sur le sol devant le grand âtre où certaines achevaient même de se consumer dans un mince filet de fumée âcre.*

*Le nouveau Maire était là, engoncé entre les accotoirs de sa haute cathèdre, l'air défait et les traits tirés. Le Liégeois esquissa un léger sourire: l'épreuve d'un premier mandat était rude et difficile à assumer, même pour un homme jeune et entreprenant, il ne le savait que trop bien, lui qui en d'autres temps avait vécu des choses approchantes, lui qui encore avait assisté Yzalba dans cette même charge et qui l'avait soutenue et conseillée lors de sa régence des terres de Courmayeur... Un bref instant l'esprit de Rollin vagabonda, comme déconnecté de toute réalité, et des images défilèrent devant ses yeux… Les charognes raides et pourrissantes des hommes et des bêtes terrassés par la faim, les faces blafardes et émaciés aux yeux emplis de larmes des vivants, des visages désormais familiers parce qu'ils hantaient ses nuits sans relâche: les gens du Bourg, ceux d'Entrèves, de La Pallud, des Villairs, d'Entrelevie, de la Dolonne... tous les survivants des hameaux de Courmayeur que sa compagne et lui étaient venus assister et sauver, avec l'aide des convois des Seigneurs des Bauges et de Bielle… et par la grâce du Très-Haut... La seule chose que Rollin espérait maintenant c'était qu'il reverrait tous ces gens une fois la belle saison revenue…*

*Le paysan frissonna involontairement. Son absence n'avait heureusement duré qu'un infime instant – et le Maire ne s'en était sans doute pas aperçu – car, pour l'heure, il lui fallait s'occuper de cette histoire de contrat pour la Mairie avant que de rejoindre le chantier du moulin d'Armavir. La voix douce et profonde de Rollin déchira le silence:*

Bonjour, Maître du Bourg!

*Sans attendre d'y être invité, le Liégeois entra, parcourant l'espace qui le séparait du Maire en trois grandes enjambées.*

Je suis v'nu à vous comme promis pour vous apporter quelques nouvelles d'la Corporation des fruits concernant votre proposition d'contrat... Yzalba et Augis m'ont dit qu'ils avaient, chacun d'leur côté, abordés succinctement le sujet avec vous, mais je me dois de m'assurer que tout est clair et bien dit...

*Le paysan s'interrompit brutalement. Lançant un regard étrange par-dessus son épaule, il observa l'embrasure de la porte qu'il venait à peine de franchir.*

Vous permettez? Il est des choses qui regardent la Mairie et qu'les gens d'passage n'ont pas à savoir…

*Le jeune homme aux cheveux sombres retourna près de l'huis, et le referma avec délicatesse... assujettissant étroitement la porte dans son embrasure comme on scelle la dalle d'un tombeau.*

La suite en privé.

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Rollin, membre de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry.
Ragnarock
Lorsque la porte s'ouvrit, un vent froid pénétra dans la pièce, il vu alors Rollin, ses prières auraient elles étaient entendus... Il attendis un peu avant de parler regardant s'approcher le paysans qui entrepris la parole.

Cependant, celui ci s'arrêta net car la porte était restée ouverte et il est vraie que certain affaires restent privée.
Bien, vous avez raison, je vous écoute donc en privée.

Il attendis que celui ci ne vienne de nouveau vers son bureaux et commença a discuter avec lui de cette affaire si importante à ses yeux.
Rollin
*Bien moins de la demie d'une heure avait passé lorsque la porte du bureau du Maire se rouvrit, laissant passage à un Rollin quelque peu tendu mais souriant.*

Merci pour cette entrevue, Maître du Bourg! Que le Très-Haut vous accorde le bon jour et la garde sauve dans vos œuvres… Arvi!

*Le jeune homme avait posé la main sur son cœur et salua son hôte d'un hochement courtois de la tête. Sans attendre, il vida la place et retourna prestement dans l'entrée de la Maison commune, à la recherche de l'ancien Bureau de Dame Valérie.*
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Rollin, membre de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry.
Ragnarock
Ragnarock avait finit de discuter avec Rollin et la discussion s'était bien passée, il avait réussi à venir sur des accord, celui ci de la main avant qu'il ne parte. Au revoir sir, a bientôt
Ragnarock
Citation:
PAS DE RÉVOLTE A CHAMBÉRY, ATTENDRE LES ÉLECTION, NE PAS PRENDRE EN COMPTE LE MESSAGE DÉFILANT

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Maire Officiel de Chambéry
Riclebon
Riclebon passa par la Mairie. Un batiment délabré qui semblait abandonné.

Il entra, pensant trouver quelques informations ! Mais non, seul une affiche posée qur un bureau bancal sur lequel était inscrit "message défilant" ! Mais que signifiait ceci ?

Décidément ce Ragnarock n'était bon à rien. Rien d'étonnant à ce que la ville ait été prise par des ivrognes. Si celà avait été fait par une bande brigands acharnés, on aurait pu comprendre !

Il vaudrait ieux rasé ce bâtiment qui ne sert à rien. Ric sortit, de peur que le toit ne lui tombe sur la tête.
Brancaleone
C'est dans son costume tout neuf de Brigadier chef que Brancaleone se pointa dans le bureau du bourgmestre.

Le décor de celui-ci surpris le Brigadier. Il s’attendait à y découvrir des monticules de dossiers et des objets d'art montrant la puissance du premier personnage de la première cité de Savoie, mais la réalité était tout autre. On pouvait observer divers trophée de chasse ainsi que l’équipement qui allait avec. Et surtout, moult toiles d'araignées.

Il se racla la gorge et s'annonça:


- Brigadier chef Brancaleone à vostre service, m'sire le bourgmestre. Pourriez-vous me donner un mandat d'une cinquantaine d'écus pour que je puisse sévir sur le marché de vostre cité?

Pendant qu’il dit ces mots il pensa qu’une question plus honnête aurait été « Pourriez-vous me dire ce que je fais là ? ».
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Augis
Augis arriva très préoccupé devant le bureau du maire : depuis la matinée, il essayait de trouver la formulation adéquate pour sa requête. Il défaisait et refaisait sans cesse les mêmes phrases sans trouver celles qui lui paraitraient à la fois justes et limpides. N'y tenant plus, il avait décidé de se présenter quand même devant le bourgmestre en comptant sur Aristote pour aider sa bouche à bien exprimer ce qu'il avait en tête.

Un homme était déjà avec le maire : le nouveau brigadier de Chambéry. Il venait aussi pour une requête. Augis commença par attendre la réponse du maire puis finit par comprendre que celui-ci souhaitait d'abord entendre sa propre demande afin de répondre ensuite aux deux questions d'un coup.


Voilà, Messire not'Maire ! C'est au sujet du marché et plus précisément de la grille des prix maximum.

Je suis éleveur de mouton et vend donc laines et peaux pour vêtir la population. Il se trouve que, depuis toujours et au vu de leur abondance, le prix maximum des peaux était fixé à 15 écus. Personne n'aurait jamais réussi à en vendre plus cher, de toute façon. Or depuis maintenant plusieurs mois, et ce bien avant le début des événements du mois dernier, les peaux étaient devenus bien moins abondantes sur le marché et faisaient même parfois défaut.

Et puis la situation a de nouveau changé : depuis les événements de mars, les éleveurs de moutons ont repris leur activité. En revanche, pour une raison que j'ignore, les tisserands n'ont pas repris la leur. Preuve en est qu'à ce jour on ne trouve plus une pièce de vêtement sur le marché. Et par conséquent, les peaux et la laine s'accumulent sur les étals. La conséquence logique en est une baisse du prix de la laine mais pas de celle des peaux !

On pourrait s'en étonner... Cela est dû au simple fait que les prix des peaux font l'objet d'un décret impérial qui en interdit la vente à moins de 15 écus. Le prix minimum étant aussi le prix maximum, il reste fixé à 15 écus quelque soit la situation économique. Cela est injuste et inefficace et ne permet pas aux éleveurs de moutons, ni aux tisserands d'ailleurs, de s'adapter à la situation du moment. Preuve de cette injustice : les jeunes éleveurs ne parviennent jamais à vendre leurs peaux car ils n'arrivent pas encore à suffisamment retenir la clientèle, le charisme leur faisant défaut. Ils ne peuvent compenser ce fait, comme tous les autres paysans, en baissant leurs prix.

C'est pourquoi je sollicite une hausse du prix maximum des peaux à 16 écus. Cela permettra au marché de jouer son rôle. Les éleveurs les plus anciens pourront mettre leurs peaux en vente à 15 écus et 50 deniers, par exemple, ce qui permettra aux éleveurs novices ou bien tout simplement souhaitant vendre plus rapidement leur production de vendre les leur au prix habituel de 15 écus... dès que les tisserands décideront de rejoindre leur atelier, bien évidemment.

Voilà la requête que je voulais vous présenter depuis plusieurs jours déjà.


Augis soupira un grand coup et attendit la réponse de l'édile chambérien.
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Augis, maître de la corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry
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