[RP/IG] Bureau du maire (2)

J'ai quitté la Mairie pour une maladie qui m'a touché il y a déjà plus d'un mois.

Arrêtez imédiatement cela Riclebon !
Ou c'est moi qui ferait porter plainte contre vous pour calomnie !
C'en est assez !

Simon .. concernant la grille de prix en fourchette le Sieur Asicael t'a donné réponse.. lis un peu avant de raler. Franchement Simon tu es décevant car à agresser stérilement le maire en place si tu veux on peut en parler de ta gestion avant ton départ ... y a pas de quoi être fière vu ce qu'on a retrouvé.

Alors ne t'abaisse pas au niveau de Riclebon tu vaux mieux que ça et soit constructif.

Oui, je sais très bien que la gestion de la première semaine de ma part n'avait pas été térrible...

Sachez messire Riclebon qu'une demande à été faite au chef cenceur pour la supprésion de vos postes qui ne servent qu'a critiquer... A part cela, je ne sais pas ce que vous savez faire...

Maître Babun, Maire de Chambéry vous fait savoir, qu'il a été arrêté en la bonne ville de Chambéry :


Qu'il est rehaussé le prix maximum praticable pour la vente de légumes à 9 écus 70 deniers.

Qu'en conséquent la grille des prix de la ville s'établit désormais comme suit:




Ceci ayant été ordonné par Messire Babun, Maire de Chambéry
Le vingtième du mois de mars de l’an de grâce 1456

AUX HOMMES DE CHAMBERY (lettre de fin de mandat) :

Hommes de Chambéry,

Après trois décades, le mandat que vous me donnâtes à la tête de Chambéry touche à sa fin. Il est temps pour moi de conclure ces quelques semaines consacrées à l’administration de notre bonne ville avant de vous restituer les voix que vous me prêtâtes.

Le début de mon mandat fut ardu. Elu après huitaine sans maire, je trouvai la situation bien basse en notre ville. Nos halles et nos greniers étaient au plus bas, et l’administration communale souffrait elle-même d’un manque criant dans la bonne régulation des transactions ; sans compter la complète désorganisation qui sévissait sur nos étals, malgré le travail des prévôts des marchands. Ce fut pour ma gouverne une rude école – car c’était la toute première fois que j’exerçais la magistrature première d’une cité – mais je réussis tant bien que mal à extirper la ville d’une situation économique malheureuse. Non pas que je m’enorgueillisse d’avoir fait de Chambéry la foire la plus débordante, ni l’économie la plus prospère. Cela demandera encore – à mon humble avis – quelques temps de travail. Mais j’ai – du mieux que j’ai pu et avec toute l’assistance dont j’ai pu m’entourer – pu faire face à la plupart des manques. Je reste conscient que certaines denrées sont encore trop rares à Chambéry, et je ne peux qu’espérer que le travail de mes successeurs complétera le mien, et qu’à chaque maire, Chambéry connaisse de nouvelles abondances.

Mais l’une de mes batailles constantes, fut celle de la grille des prix.
D’une part, il m’a fallu constamment – et je continue ces derniers jours encore à ouvrir de nouveaux fronts (tel celui des prix des légumes) – me battre pour le respect des prix maximums. Grâce soit rendu à Messire Dolmance, Brigadier-chef de Chambéry, pour l’étroite collaboration qu’il a constamment menée avec moi. Nous avons tout d’abord poursuivi la technique classique d’acquisition d’échantillons en contravention pour identifier les contrevenants. Mais dans le même temps, par souci d’efficacité, nous avons jugé utile de mettre en place un plafonnement pas les stocks. Il s’agissait pour la mairie d’acquérir des stocks relativement important de chacune des denrées et de faire en sorte qu’il y en ait toujours un lot sur le marché au prix maximum augmenté d’un denier. Ainsi, celui qui voulait vendre sa marchandise était bien contraint de le faire en deçà du prix pratiqué par la mairie. Il est appréciable de constater que partout où les stocks ont été suffisamment solides, la mesure a fonctionné. Il reste des foyers de résistances difficile à réduire, car la mairie manque de stocks (comme par exemple pour les légumes).
D’autre part, comme je l’avais projeté avant mon élection, j’ai entrepris d’ouvrir et de mener débat sur un projet de grille de prix en fourche, au sein de l’assemblée des jurats. Le débat y fut très intéressant, et chacun apporta sa pierre à l’édifice. Cette discussion donna lieu à vote, et il fut décidé que l’idée de prix minimum ne serait pas adoptée.

Une autre de mes propositions électorales était d’ériger Chambéry en commune. Là encore, la tâche fut ardue. Il fallut d’abord que je rédige une première trame, que j’exposai ensuite aux jurats. Nous en discutâmes, échangeâmes des propos tantôts posés tantôt vifs, mais toujours courtois. Enfin, après moult discussions, changements et substitutions, l’assemblée se mit d’accord sur le texte. Ainsi, le projet de charte, intitulé « Etablissements de Chambéry », fut-il soumis simultanément à la connaissance du peuple et au Duc de Savoie et à son conseil, sans l’aval desquels, le texte ne pourrait se voir appliqué. Ce texte est, à l’heure où ma plume crisse sur ce parchemin, encore en discussion au sein du Conseil Ducal de Savoie. Que plaise à Aristote qu’un jour le Duc appose son sceau et octroie charte à Chambéry !

Enfin, il me faut aussi vous entretenir de ces derniers jours, assombris par l’avènement en nos terres savoyardes d’horrifiques brigands et coupeurs de gorges. Ces derniers jours où la Savoie toute entière a défendu ses murs. Grâce soit rendue à tous les défenseurs, la soldatesque, la maréchaussée, la milice, les seigneurs et tous les bons bourgeois, fermiers et vagabonds ayant volontairement et fièrement défendu Chambéry – puisque j’en suis le maire – et ses soeurs de Savoie.

Alors que j’entrevois enfin le terme de ces péripéties. Que l’ombre de ces hordes diminue un peu, une autre – hélas – s’étend sur notre cité. Non pas de lames armée, mais de dents. De dents longues, mais à la langue mal rabotée.

Prenez garde à vous, bons hommes de Chambéry.

Babun,
Le vingtième du mois de mars de l'an de grâce 1456,
A Chambéry

Chambérienne, Chambérien

Je vous suis reconnaissantsde votre confiance et je saurai en être digne.
Je vais d'ores et déjà former un Conseil Muncipal comptant les coordonnateurs de la corporation de marchands ambulants, des membres du Conseil Culturel... Voici l'équipe qui je souhaite voir s'unir :
-Dame Laiyna : Tribun
-Dame Edlweiss : CAC
-Messire Neocor : Curé
-Messire Augis : Président de la corporation des fruits
-Messire Meyssonier : Marchand
-Messire Aloysius : Brigadier

Puis en tant que Conseillers plus général :
-Messire Maîtremars
-Messire Dukat
-Messire Asicael
-Messire Baudolino

Donc deux dames pour contenir tant de mâles. Des dames et messires qui accepteraient la tache de conseillers municipaux, doivent se rendre au Manoir, afin que nous commencions à travailler :
http://mohum.meilleurforum.com/index.htm

Pour la gestion actuelle, la grille des prix et des salaires restent inchangée et le décret sur les amendes sera toujours appliqué par le brigadier Aloysius.
Je vous souhaite la bonne journée.
Et suis à votre entière disposition,

Dolmance Larose, nouveau maire de Chambéry