Raider89
La nuit fut tombée, Raider surveillait toujours le château. Il comptait et recomptait le nombre de soldats qui défendaient le château. Ils nétaient pas nombreux, voir très peu pour une telle tâche. Ses camarades présents à ses cotés attendaient impatiemment un signe de sa part pour prendre dassaut le château mais le brigand lui attendait toujours de voir un feu quelques parts dans la ville, une incendie que sa cousine voulait produire. Quelques minutes plus tard, une lueur se fit distinguer dans un quartier de la ville de Dole. Sans hésiter, il dégaina son épée puis sécria :
Il est temps de terminer ce quon est venu faire, chargez !
Sans rien rajouter, il se lança en direction des soldats accompagné de ses confrères. Les combats se sont déclenchés, plusieurs sont tombés, mais les renforts sont arrivés plus vite que prévu, les autorités comtoises ont bien su réagir. Raider frappait tout soldat qui bloquait son chemin, mais ceux-ci ne semblaient ne pas finir. Ses collègues et lui ont été un peu repoussé, cependant ils nétaient pas encore prêt à lâcher laffaire, même si la prise du château semblait déjà être impossible.
Occupé par deux soldats qui essayaient de lachever, son attention fut posée sur sa cousine en train de se battre. Son adversaire semblait maitriser lart du combat, il savait quelle navait aucune chance face a lui, mais ne pouvait pas encore aller laider, il fallait quil se débarrasse de ses deux gueux. La bataille avait trop durée avec ceux-ci, il commençait à sinquiéter du sort de sa cousine.
Deux coups bien frappés mis fin au duel lopposant aux deux défenseurs, le brigand regarda en direction de sa cousine à nouveau, il était trop tard, celle-ci était allongée par terre, couverte de sang.
Désespéré, il commença à courir, espérant quelle nest pas encore morte.
Celui qui la tué venait juste de ramasser ses armes et de quitter, il a bien pu le dévisager. Arrivant juste devant le corps allongé par terre, sans souffle, ni aucun signe de vie, il se jeta sur ses genoux et ne peut se retenir de pleurer.
Il devait laider, la protéger, mais il a échoué. Il contempla le responsable qui séloignait, et jura de le tuer pour ce quil a fait.
Dun siffle bruyant, il appela son cheval où il posa le cadavre dAnnyah et monta juste derrière.
Puis dun appel, il demanda à ses amis de se retirer avant de se mettre en route.
La tentative fut un grand échec quil noubliera jamais.
Saramarinettee
Sara, protégeant les portes de la ville, frappait les quelques personnes qui se présentaient devant elle et qui s'évaporaient ensuite comme si de rien n'était. Pourtant, les coups semblaient porter leurs fruits et de moins en moins de brigands se présentèrent devant eux. Elle tourna la tête vers Dodo pour s'assurer de sa santé, son amie le rouge aux joues se battait toujours avec ferveur.
ILS RECULENT ! NE BAISSEZ PAS LA GARDE !
En effet, les hérétiques semblaient se reculer, comme ayant reçu l'ordre de se replier. Etait-ce un piège ? La jeune femme sur ses gardes, les mains serrant son épée prête à s'abattre sur n'importe quel ennemi. Un cheval passa devant elle portant le corps d'une femme ensanglantée, un homme derrière... Cette femme elle l'avait déjà vu... le duel avec Kenny ? Elle regarda rapidement autour d'elle et s'approcha de Dodo.
On les a fait fuir je crois... Je pense que... que c'est bon... m'enfin il faut rester sur nos gardes...
Elle respirait difficilement et regardait de gauche à droite, de peur que quelqu'un ne surgisse de nulle part. Elle regarda une masse venir vers lui, du sang sur la chemise et sur le visage... cette personne elle ne la connaissait que trop bien. Ouvrant de grands yeux, elle le regarda s'avancer le pas chancelant.
KENNY !
Elle se mit à courir, tirant Dodo par le bras, étant donné que son amie était médecin. Arrivant aux côtés de son meilleur ami, elle lui attrapa le visage, passa son doigt sur l'entaille.
Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Tu l'as tué c'est ça ? C'est pour ça qu'ils ont tous pris la fuite ?
Elle observa ses blessures : la joue, l'abdomen, le torse... il avait des entailles un peu partout, elle ne l'avait pas loupé.