Scola
Durant sa retraite Scola fait le point
Les nombreux mois durant lesquels Scola fit cette retraite furent l'occasion de méditer sur ce qu'il avait vécu à Cambrai, sur les routes et surtout dans la forêt de Brocéliande.
Meurtri dès son départ définitif de la ville Artésienne, il sillona les routes. tel Janus il avait deux visages : le premier ressemblait au bon Scola proche des autres, aimant la vie en taverne, les personnes rencontrées, ... tandis que le second offrait une certaine rancoeur contre certains interdits.
Lui cet amoureux du voyage se voyait éjecté car il n'avait pas de laisser-passer.
"Les routes sont à tous le monde" hurlait-il de rage lorsqu'il venait dêtre sommé de partir.
" Qu'ils m'empêchent de fouler les chemins; qu'ils viennent m'interdire de fouler les routes; qu'ils me le collent ce procès" pestait-il
Et pourtant nombreux étaient les villageois qui lui conseillaient de partir de faire attention.
Mais rien n'y fit. Scola fut en procès et en paya les conséquences.
Pourtant lors d'une nuit de repos, il fut interpellé, en forêt de Brocéliande par un étrange personnage qui le tapotait avec un bâton...
Scola ouvrit les yeux enivrés de fatigue et vit un étrange individu ...
"Scola, te voilà attiré entre le blanc et le noir" l'interpella-t-il
"Comment connaissez-vous mon nom?, je ne vous connais pas" lui demandai-je surpris
"Tu n'as pas à me connaître mais j'ai beaucoup à t'apprendre. Tais-toi et suis moi" me somma-t-il
Je l'ai suivi. J'ai découvert la Nature. J'ai connu l'Homme. J'ai appris la Vie ...
Il m'apprit le contes, comment nos plantes pouvaient nous soigner, il m'appris tant de choses.
Un soir il me dit calmement : "Scola tu en sais assez maintenant. Tu dois partir car un autre attend mon enseignement."
Il se tut.
"Mais attention, tu vas retrouver le monde des Hommes avec leur défauts et les dangers de leur égoïsme et de leur vanité" poursuit-il.
"Ne me remercie pas. Ouvre ton coeur et ton esprit. Part". Finit-il en me tournant le dos.
J'ai pris la route de la ville la plus proche sentant en moi tant de boulversement. Je me sentais bien. Javais confiance en moi. Trop peut-être. En effet, au contact de certains individus la noirceur de mon âme refit surface et m'emmena dans une sinistre geôle...
Lorsque j'en sorti je décidai de faire la retraite qui ma permis de faire le point et de renaître ... à Varennes.
Les nombreux mois durant lesquels Scola fit cette retraite furent l'occasion de méditer sur ce qu'il avait vécu à Cambrai, sur les routes et surtout dans la forêt de Brocéliande.
Meurtri dès son départ définitif de la ville Artésienne, il sillona les routes. tel Janus il avait deux visages : le premier ressemblait au bon Scola proche des autres, aimant la vie en taverne, les personnes rencontrées, ... tandis que le second offrait une certaine rancoeur contre certains interdits.
Lui cet amoureux du voyage se voyait éjecté car il n'avait pas de laisser-passer.
"Les routes sont à tous le monde" hurlait-il de rage lorsqu'il venait dêtre sommé de partir.
" Qu'ils m'empêchent de fouler les chemins; qu'ils viennent m'interdire de fouler les routes; qu'ils me le collent ce procès" pestait-il
Et pourtant nombreux étaient les villageois qui lui conseillaient de partir de faire attention.
Mais rien n'y fit. Scola fut en procès et en paya les conséquences.
Pourtant lors d'une nuit de repos, il fut interpellé, en forêt de Brocéliande par un étrange personnage qui le tapotait avec un bâton...
Scola ouvrit les yeux enivrés de fatigue et vit un étrange individu ...
"Scola, te voilà attiré entre le blanc et le noir" l'interpella-t-il
"Comment connaissez-vous mon nom?, je ne vous connais pas" lui demandai-je surpris
"Tu n'as pas à me connaître mais j'ai beaucoup à t'apprendre. Tais-toi et suis moi" me somma-t-il
Je l'ai suivi. J'ai découvert la Nature. J'ai connu l'Homme. J'ai appris la Vie ...
Il m'apprit le contes, comment nos plantes pouvaient nous soigner, il m'appris tant de choses.
Un soir il me dit calmement : "Scola tu en sais assez maintenant. Tu dois partir car un autre attend mon enseignement."
Il se tut.
"Mais attention, tu vas retrouver le monde des Hommes avec leur défauts et les dangers de leur égoïsme et de leur vanité" poursuit-il.
"Ne me remercie pas. Ouvre ton coeur et ton esprit. Part". Finit-il en me tournant le dos.
J'ai pris la route de la ville la plus proche sentant en moi tant de boulversement. Je me sentais bien. Javais confiance en moi. Trop peut-être. En effet, au contact de certains individus la noirceur de mon âme refit surface et m'emmena dans une sinistre geôle...
Lorsque j'en sorti je décidai de faire la retraite qui ma permis de faire le point et de renaître ... à Varennes.