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Info:
histoires des Péronnais

[RP] Les échos du lavoir

Pluchon73
Péronnais, péronnaises,

maintenant qu'un beau lavoir a été installé par la mairie sur notre belle rivière (la Somme, bande d'incultes), nos gonzesses peuvent se raconter les derniers ragots et les rapporter le soir pour les narrer au souper.

Cette rubrique se propose donc de relater quelques faits marquants, désopilants, idiots, alarmants, rigolos, préoccupants, ou tout simplement poétiques qui se sont déroulés dans notre belle Cité chère à nos coeur.

Les meilleurs seront publiés par la Feuille de Chou, hein Jean !



------- H R P ---------

Attention ! il ne s'agit pas de raconter n'importe quoi ! Les événements décrits doivent avoir une part de vérité : lien avec un échange de post dans le forum de Péronne, avec une discussion dans une taverne, un écrit du maire... Ceci dit, libre à vous de les romancer un peu !

Egalement, quelques règles de bienséance pour que ce ne soit pas trop le foutoir, nom d'une pipe :

1) éviter les grossièretés, les propos racistes, extrémistes, etc.
2) rester courtois envers son prochain, surtout si on désigne nominativement quelqu'un.
3) respecter les règles élémentaires de la langue française.

A vos claviers !

Ajout Post - Pluchon :

1. Comme le disait Pluchon : respectez les règles élementaires de la langue française ! Adieu donc le langage SMS et autres abréviations. Je corrigerai message après message si il le faut, mais j'en ai marre de passer 3 heures à traduire chaque phrase, alors faîtes un effort.

2. Une autre règle de base du RP, on ne fait pas agir le personnage d'un autre joueur sans son consentement. Il peut y avoir quelques petites exceptions, dans une certaine limite, mais attention à ne pas la franchir ...

3. Autant que possible, essayez de faire agir votre personnage, et non pas seulement de le faire parler ... visez au moins les 5-10 lignes de texte pour un message normal (description(s), action(s) et paroles).

Voila, merci à vous tous d'avance, j'espère que ces quelques "règles" élémentaires permettront de continuer à s'amuser dans une ambiance saine ...

[Floodeurs, passez votre chemin !]

Jd Krocodile,
Censeur d'Artois

Pluchon73
Panique au Ragnarök !

La fête donnée par Squall pour sa réconciliation avec le tout Péronne a été quelque peu perturbée par l’arrivée inopinée d’une vache appartenant à Mendoza.

Alors que la fête battait son plein, l’animal a fait irruption dans la taverne, provoquant moult remous sur son passage : Kekeke en a renversé sa bière et Maurissss, en sursautant, laissa tomber la jolie danseuse qu’il tenait enlacée, et qui, mécontente, lui fila une torgnole qui restera dans les annales.

La suite tourna au cauchemar pour notre pauvre ami Squall, vêtu d’une belle culotte rouge, qui s’est retrouvé accroché au lustre du Ragnarök. La bête c’est en effet révélée être plutôt un taureau, ce qui explique au passage pourquoi le brave Mendoza, qui essayait de traire cette vache depuis maintenant 15 jours n’en tirait pas une goutte de lait.

L’histoire s’est heureusement bien terminée grâce à l’honnête et respecté Pluchon, qui grâce à son courage et sa détermination a pu chasser le fauve indomptable.
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---fromFRPopol
Une autre, une autre, dommage que j'était pas là...
Sinon je savais pas que Maurisssssss cotoyait une danseuse ( il y en a une qui va être jalouse n'est-il point Maurisssssss? ).
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On ne nait pas homme, on le devient.
---fromFRMendoza
J'entendis les cris affollés provenant de la taverne. Un coup d'oeil à mon champs suffit à me faire comprendre la situation : mon taureau que je réservais pour la grande Torida de la fête du village s'était échappé ! Que faire ?
J'envisageais d'abord de revêtir le déguisement de vache que j'utilise pour...hum..."récolter" la semence de mon étalon. Déguisé ainsi, peut-être le taureau aurait-il abandonné la culotte rouge de Squall pour l'appétissante femelle que je figurais ? J'en étais à imaginer le moyen de ramener dans le champs le taureau quand Pluchon, haletant mais avec une lueur dans le regard qui indiquait qu'il avait traversé les pires moments de sa vie, s'approcha de moi. Il tenait une corde à la main, elle-même attachée au mufle fumant de l'animal. Celui-ci marchait quelques pas derrière, visiblement subjugué par l'aura dégagée par le héros du village.
- mais comment as-tu fait, jeune héros ? osais-je demander.
L'oeil rieur et le sourire en coin, il me répondit :
- Eh bien je me suis souvenu de mon programme pour le Comte de Droit Divin...J'ai donc saisi quelques gueux qui trainaient au fond de la taverne et les ai successivement lancé au taureau en furie. Au bout du quatrième il a commencé à fatiguer, et s'est finalement arrêté au septième. Je me suis alors jeté sur le monstre et l'ai finalement mis à terre. Vaincu, il fut obligé de me suivre. Et me voilà !
- Diantre ! Quel programme !
Je ramenai le taureau dans son pré et fermai à double tour la clôture.
- Comment me faire pardonner ? demandai-je. Peut-être en invitant tout le monde dimanche soir ?
- Bonne idée, mais ce ne sera pas au Ragnarok, me répondit-il. Ma méthode implique quelque nettoyage...
- Hum...Bon. A dimanche, alors !
-
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Baron de Soissons.
Ruban du Grand Ordre du Maïs d’Or d’Artois.
---fromFRNad
Ayant été à l’origine de la pétition lancée sur le forum pour « supplier » Squall de ne pas nous abandonner lâchement, (à la suite, semble t’il, de méprisables propos remettant en question son humble générosité), je me devais de participer à la grande fête annoncée hier soir à la taverne.
Je ne fus pas déçue.
Les chopes glissaient en nombre sur le comptoir. Les rires fusaient de toute part, et les corps fatigués de nos paysans laborieux se détendaient et se réchauffaient vite. La musique résonnait du juke-box. Ce fut une soirée inoubliable...

Je pense encore à ce pauvre tavernier qui ne s’en remet pas encore. J’ai tenté une approche au Ragnarök ce matin et j’ai vite fait demi-tour, le voyant, dos courbé en plein travail de nettoyage.

Il y avait encore des déjections de tous ordres, entre les bousins du taureau de Mendosa, quelques lumignons tombés du lustre, les restes du slip kangourou (rouge) de Squall, les bières renversées de Kekeke, et le soutien gorge de la danseuse que Maurissss avait tenté de cacher dans sa poche, mais tellement soul, il l’a perdu en maîtrisant le taureau.

Ha, si certains se prennent la tête à parler politique dans d’autres lieux du comté, nous on rigole bien à Peronne.
---fromFRGouny
Je voulais juste dire qu'hier soir il y avait un fantome au Ragnarok:
A plusieurs reprise il a fait "bouh" ?

Parmi les témoins, Pluchon et Aminae

Qui sait ce que ça veut dire ???
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Gouny producteur de maïs à Péronne
---fromFRmaurisssssss
un homme arriva deguisé et irreconnaissable.

hier je lança un regard dans le coins de la porte de la taverne et je vit un spectables qui d'apres certain aurait effrayé ce cher ducrochebond qui s'enfuya en criant au fou!
Un nomme nomé squall était debout dans la cage entrain de dancer le gerque avec la streapteaseuse;kekeke chanter a tu tete des chansson au paroles peu réfléchies;Nad fesait tourner les chopines;et un certain maurisssssss venait de sortir nu comme un homme nu et dévisagé par un horrible coquard

Il y a meme certaine personnes qui disent avoir vu un homme a la soirée vendant de la viande au marché noir au prix de 30écus certain penssent que c'était un certain thor qui d'apres certain dire logerai dans le chateau du font de la rue principale
Pluchon73
Triste soirée

Bien triste soirée au Ragnarök où la fin de semaine se fait vivement sentir : pas une tournée à l'horizon, nous sommes tous trop fauchés. Parmi les habitués, seul Kaikai, dit "le zombie", a pu mettre assez d'écus sur la table pour offrir un verre d'eau à tout le monde. On est loin de l'opulence de la fête de la veille !

Il paraît que Krocodile, le tavernier, dégouté par tant de misère, est allé se coucher tôt.
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---fromFRMendoza
Et l'on murmure partout...

En ce samedi après-midi, l'opulente Madame Pluchon, épouse du respecté héros local, arrive au lavoir avec son linge du mois. Souriante comme son mari, elle s'avance d'un pas aussi léger que possible pour son poids vers les jeunes épouses présentes également. On y remarque la jolie et vive Madame Mendoza qui nettoie le s...ahem...les tâches sur le déguisement de vache de son bien-aimé, ou encore Madame Krocodile, toujours en train de défendre son maire de mari face aux épouses des éleveurs de cochons.
Madame Pluchon commence :
- Vous ne devinerez jamais ce qu'a avoué sous la torture un des gueux qui travaille pour mon mari !
Toutes les femmes se tournent alors vers la nouvelle arrivante.
- Mais pourquoi le torturiez-vous ? demande-t-on.
- Ah oui, tiens...J'ai oublié de demander à mon mari pourquoi il le torturait...Bref. Ce gueux m'a donc dit...
- Quoi donc ? entend-on. Raconte-nous vite !!
- Que la liste pour le Comte de Droit Divin s'est enfin dévoilée ? ricane-t-on au fond du groupe...
- Qui a dit ça ! rugit la femme du héros en toisant du regard ses jeunes amies. Non, ce que j'ai à vous raconter est bien plus important ! Approchez-vous...
Le groupe se rapproche alors autour de Madame Pluchon.
- Il paraitrait que l'on murmure dans les milieux autorisés que l'élection à venir dans notre village serait éventuellement plus tendue que ce à quoi nous avons été habituées...D'autres penseraient à se présenter...
Un large "Ooooooh" traverse l'assemblée de femmes.
- Eh bien moi je dis que quand on en sait aussi peu,... commence-t-on à entendre (provenant de l'arrière du groupe, encore).
- Mais comment est-ce possible ? interrompit Madame Krocodile. Mon mari n'est-il point réélu automatiquement ? L'on m'aurait menti ? A l'insu de mon plein gré ? Qui ose ? Sûrement un coup des cochons...
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Baron de Soissons.
Ruban du Grand Ordre du Maïs d’Or d’Artois.
---fromFRNad
Revenant du lavoir, Dame Mendoza me confia l'une de ses recettes secrètes que je me dois de vite vous donner et ce, non par délit de commérage mais afin de promouvoir l'élevage des moutons :

Recette du Héricot d'agneau

«Despeciez-le par petites pièces, puis le mettez pourboulir une onde, puis le frisiez en sain de lard, et frisiez avec des oignons menus minciés et cuis, et deffaites du boullon de boeuf, et mettez avec macis, percil, hysope et sauge, et faites boulir ensemble.»


TRADUCTION :

Ingrédients

- 800 gr de gigot ou d'épaule d'agneau
- 4 oignons
- 1 litre de bouillon de boeuf
- 1 noix de saindoux (ou de beurre)
- 20 gr de persil
- 6 feuilles de sauge
- 3 gr de macis
- 5 gr d'hysope
- Sel

Préparation

Découper en petits morceaux les oignons, puis les faire cuire quelques minutes dans de l'eau bouillante.

Faire bouillir 3 à 4 minutes l'agneau dans de l'eau bouillante, égoutter, puis faire revenir, dans une cocotte, la viande dans le saindoux.

Ajouter les oignons et laisser prendre couleur.

Couvrir de bouillon de boeuf.

Ajouter le macis, le persil, la sauge et l'hysope. Saler très modérément.

Laisser cuire 1h30 à 2h00.

BON APPETIT
Pluchon73
Ah là là, les enfants quelle matinée au lavoir encore ! je suis toute fourbue, que je vous raconte, c'est que ce zouave de Pluchon est encore aller traîner avec d'autres métayer à la taverne, mais bon comme le dit Madame Mendoza, Berthe de son prénom, la femme de l'éleveur qui habite en haut de la colline du Pré des Pommes, là ou autrefois le Père Louis tenait son verger, ah c'était quelque chose ce verger, pas comme l'espèce de dépotoir municipal qu'on a aujourd'hui où on a beau passer la journée, on trouve jamais plus de trois fruits, enfin, on a ce qu'on mérite, hein, d'ailleurs c'est ce que j'expliquais l'autre jour à cette pauvre madame Krocodile à l'occasion de la procession pour la Sainte Gertrude à Sainte-Ménehoulde dont c'est la Sainte Patronne, encore une nouvelle lubie du Curé, allez, enfin toujours est-il que comme son mari est toujours fourré à la mairie où il s'accroche à son fauteuil comme un pou à un cheveu de Kekeke, ce n'est pas pour dire du mal mais celui là ferait bien de ne pas que se laver une fois l'an, enfin bon toujours est-il que cette pauvre madame Krocodile ne voit point son diable de mari de toute la journée, et c'est elle qui doit rentrer seule le bois pour son fourneau, quand je la vois faire je me dis comme çà mon Dieu mon Dieu, comment cet homme qui dirige notre ville peut-il aussi mal s'occuper de sa famille, ce n'est pas pour médire, mais c'est un fait, entendons-nous bien, de toute façon je ne m'occupe pas de politique je n'y comprend rien et je me dis toujours Lisette (c’est moi), il faut laisser ça aux hommes. D'ailleurs j'en discutait à la paroisse avec la fille de la bouchère, celle qui fait ses heures au château, la pauvre petite elle devrait prendre plus l'air elle est d'un pâle à faire croire aux revenants, mais ne parlons pas de ces choses Jésus Marie Joseph on a déjà bien assez de soucis comme çà avec les récoltes et les enfants qui grandissent, quand vont-ils donc arrêter de pousser ceux-là, même si on peut dire qu'à Péronne on est assez épargné, il y en a sûrement d'autres plus malheureux que nous, regardez ces pouilleux qui vont et viennent dans le village, ah là là, je n'ose plus laisser mes poulets sortir tout seul le soir, déjà avec un Ysengrin et deux ou trois Goupils dans les parages je ne suis pas rassurée, d'ailleurs on ne voit plus beaucoup passer les miliciens ces jours ci je me demande si la mairie embauche encore, notez que ça ne me manque pas trop certains avaient des mines patibulaires à s'en faire dresser les cheveux sur la tête, sauf celle du père Maurisssss qui n’en a plus guère sur le caillou, et je me disais ma fille, ceux-là ne t’en approche pas trop, enfin bon j’ai un homme costaud alors ils me laissent tranquille, il paraîtrait qu’ils ont quand même brutalisé un cochon de notre bon Monsieur Squall, ce pauvre homme en était tellement retourné qu’il s’est inscrit sur la liste pour le Comté, et celle du LYS encore, enfin comme me dit souvent mon mari, ne parle pas de politique tu n’y connais rien, ce qui es vrai ma foi alors bon n’empêche que ces rougeaux du LYS ils m’inquiètent un peu j’espère qu’ils ne mettront pas tout le village à sac, c’est pas comme le sieur Rochebond, celui-là il me rassure avec ses grands airs que Plupluche (c’est mon mari) appelle de la démagogie, je répète hein je ne sais pas ce que c’est que ce mot là, c’est vrai que Monsieur Talleyrant-Périgord est quand même plus beau, sur ce point je suis d’accord avec Madame Mendoza qui est quand même quelqu’un qui a bon goût il n’y a qu’à voir sa recette de mouton, même ma puînée en a repris elle qui d’habitude picore, tiens il faudra que j’en parle au lavoir demain avec Madame Popol qui a du mal avec ses petiots en ce moment il faut dire que son mari fait paraît-il des courses de bestiaux dans le pré du Gué et qu’il ne reste plus un légume à la maison, et c’est vrai que la soupe de légume sans légume, c’est plutôt aqueux. Bon c’est pas tout ça mais je parle, je parle, et il faut que je rentre à la maison faire le pop-corn pour le goûter des enfants, mon plus jeune en raffole c’est fou comment peuvent-ils avaler ça, encore ça passe avec un peu de sel mais au prix que ça coûte ils vont finir par me ruiner ces enfants, enfin tant qu’ils ont la santé, hein, comme on dit, après tout, tout ce que je demande c’est un toit, un mari qui ne boit pas trop, de beaux enfants et quelques écus pour aller faire les échoppes à Arras de temps en temps.
---fromFRDame Mendoza
Ah quelle bavarde cette madame Pluchon...On ne peut pas l'arrêter. Une fois lancée, elle nous raconte toujours toute sa vie. En se trompant sur les noms, en plus. Berthe...Mais où a-t-elle été chercher une telle idée ? On peut se demander, quand même. Elle bavarde, elle bavarde, et elle n'écoute jamais rien. Et pendant ce temps-là, son linge ne se lave pas tout seul. Pauvre Monsieur Pluchon obligé de porter des vêtements sales la plupart du temps. Cela fait pourtant longtemps qu'on se connait...D'accord, elle est âgée, mais cela ne pardonne pas tout. CU-NE-GON-DE. Cunégonde Mendoza. Bref.
Vous ne trouvez pas qu'on s'ennuie un peu, ces temps-ci, dans notre beau village ? Il serait temps d'y remédier. Après avoir lavé mon linge, j'irai en parler à mon mari...
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Un secret d'état, ce n'est jamais qu'un ragot qui a réussi.
Quino
---fromFRNad
La matinée fut rude, je m’empressais de bichonner ma seule vache « chipounette », écrémait vite le lait à peine reposé, Je vais baratter la crème ce soir, le beurre attendra bien un peu ! La graisse ne manque pas cet hiver, Squall fait de la production intensive de cochons et m’a vendu du sain doux tout frais pour tout l’hiver. Je ramassais pas ci par là quelques nippes à laver, non point que le besoin fut réel mais pour me rendre au lavoir. C’est l’endroit idéal pour papoter avec mes copines. Elles sont bien bonnes toutes ces dames et il n’y a que là que l’on puisse avoir quelques distractions et les derniers potins… Les hommes, le soir à la taverne, boivent comme des trous et rentrent à la maison ronds comme des queues de pelles et là, ils en racontent des vertes et des pas mûres !

Je suis déçue, pas grand chose à me mettre sous la dent, la vie au village est calme. Mme Popol a mis ses lunettes de soleil. Je vois bien qu’elle cache un admirable cocard. Après avoir insisté un peu elle me raconte comment c’est arrivé.
Hier soir, au retour de la taverne de son époux, elle a voulu lui expliquer que les petiots se plaignent de la soupe trop claire. C’est le même poireau qu’elle trempe depuis 3 jours dans l’eau chaude et qu’elle sert à ses pauvres gringalets. Mais Mr Popol lui a bien expliqué par A + B que l’hiver est rude, le sol est gelé, et que les poireaux ils sont tous pris dans la terre. Il faut attendre le dégel. Mme Popol a filé au jardin et ramené un beau poireau et toute une belle motte de terre qu’elle avait réussit à arracher. Et c’est là que la pauvre, dans un mouvement incontrôlé, a reçu le légume en pleine face. Elle ne se souvient plus trop comment c’est arrivé. Enfin, il y aura du poireau tout frais dans la soupe de ce soir…

C'était peu de temps avant midi, nous revenions du lavoir de Péronne, les manches dégoulinantes d’avoir trop trempées dans la lessive des vielles pelisses de nos chers époux.
Il faisait un grand froid et les paysans du village commençaient à regagner leur humble demeure, l’estomac dans les talons.
Mr Krocodile, suivait le sentier, tête basse, fatigué des débats, qu’il venait de conduire à la mairie. Les élections arrivaient à grands pas, et les finances de la ville devaient être redressées au plus vite pour contrer la moindre critique. Il a perdu des papiers importants qui contenaient la liste de ses compasses, et a retourné toute la maison hier soir. Mme Kroco ne s’en plaint pas, « au moins il n'est pas allé à la taverne » mais elle a du tout ranger ce matin.
Squall feuilletait rapidement ses tablettes en marmonnant : « réunion de la Lys lundi, réunion de campagne électorale à la taverne mardi, réunion du comté mercredi, aller au marché vendre mes plus beaux cochons jeudi, donner rendez-vous, peut-être vendredi… à Ginette, allez courage, je vais y arriver »
Je ne savais pas dis-je à dame Krocodile : Mr Squall à des vues sur Ginette, la bonne du curé. - Mais oui, mais oui, vous ne saviez point, j’ai tout appris à l'occasion de la procession pour la Sainte Gertrude à Sainte-Ménehoulde, c’est là, que notre curé m’a tout raconté. Entre toutes ses réunions, Mr Squall qui se dit fier d’être célibataire, lance la sérénade sous la fenêtre de la cure. Monsieur le curé l’a reconnut malgré la peau de vache qu’il s’était mis sur la tête. Et la pauvre Ginette est toute retournée. Elle fait a fait brûler la soupe aux choux hier, rangé le lard dans le four au lieu du saloir, tout est grillé. Le pauvre curé se désespère. Et Melle Ginette m’a confié que si Mr Squall était élu Maire, ce serait un bon parti…
Madame Pluchon, malgré le froid qui nous transperçait, suait pour monter la cote qui menait en haut de la colline du Pré des Pommes. (elle m’a confié qu’elle a entamé un régime draconien, mais avec son mari qui ne réclame aux repas que du lard et des galettes de gaudes pour passer tout les maïs en surproduction,c’est pas facile). Il ne faut rien répéter, car Mr Pluchon aime bien ses formes. Mais elle dit que toutes ces grossesses, ça laisse des traces… elle voudrait bien perdre quelques livres…
Arrivées en haut de la colline du Pré des Pommes Cunégonde Mendoza nous quitte et rejoint son mari qui l’attend accoudé à la palissade, un seau de lait à la main. Elle est bien jolie ce matin dans sa robe à fleurs et Sieur Mendoza à l’œil qui frise ! La sieste devait être bonne… « Un petit arrivera certainement avec la chute des feuilles à l’automne prochain »…s’empresse de dire Mme Pluchon et Mme Popol d’ajouter qu’elle ferait bien de prendre exemple sur elles pour augmenter la population de Peronne…
Voilà ce que je pouvais dire de cette matinée de lessive. Rien de passionnant.
---fromFRPantxo
*Pantxo rentrant de la mine passe devant le lavoir où quelque femme discute encore et pense*
Holala ! Que de bruit mes ayeux !
Heureusement que mon champs est pas à coté du lavoir parce que sinon mes pauvres brebis aurait la tête grosses comme des pastéques, té !
*Il se dirige tranquillemetn vers chez lui, se change et se dirige vers la taverne en sifflotant un air du pays*
_________________
Eleveur de moutons de Peronne.
Représantant officiel du Pays Basque à Peronne.

"Ya pas de malédiction, tu es la malédiction"
---fromFRNad
Madame Pluchon m'a parlé l'autre jour de Mr Popol qui paraît-il fait des courses de bestiaux dans le pré du Gué.

Cela me turlupina toute la nuit, mais qu'est-ce qu'il fabrique ? il faut que je m'informasse...

et bien c'est confirmé, et j'en veux pour preuve l'image ci-jointe que j'ai pu faire cet aprem.
Ha le bougre, il cache bien son jeu.
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