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[RP] Les échos du lavoir

Theriagan
Theriagan se dirigeait vers le Ch'ti Péronnais comme à son habitude, après la journée passé à la mine de fer.
Passant à proximité du lavoir, il aperçut Mirliflore penchée au-dessus.

Laver son linge à cette heure-ci, en fin d'après-midi. Quelle idée !
L'eau doit y être bien froide !!


N'ayant pas eu le temps de se laver ni les mains ni le visage en sortant de la mine, il approche du lavoir. Mirliflore ne semblait pas le plus à l'aise, la fraîcheur de l'eau en cause.

Eh bien Dame Mirliflore !! Bien le bonjour ! Que vous arrive-t-il à laver ces draps en cette fin d'après-midi !! Ce n'est pourtant pas le meilleur moment !!!

Il s'agenouilla à côté de Mirliflore et plongea sa tête dans l'eau pour enlever la poussière du minerai récolté dans la journée.
Il n'entendit pas sa réponse et releva la tête.

Excusez-moi... je n'ai point ouï votre remarque ...

Theriagan plongea ses mains dans l'eau en attendant la réponse ...
---fromFRMirliflore_1
Fou, il était fou! Elle avait les mains bleues de froid, et lui, il y plongeait les oreilles, dans cette eau glacée! Il releva la tête, l'eau dégouttant sur ses épaules, inondant ses vêtements. Elle le regardait horrifiée, sa peau se hérissant à deviner la sensation de l'eau tombant des cheveux mouillés.

Ma remarque? Ma remarque était de vous dire de ne point vous tremper ainsi!! Et pour mes draps, ma foi, je les lave quand je peux, la mine ne me laisse pas tant de temps que celà. L'été venu, ce sera plaisir que de venir ici, mais je vous accorde qu'en hiver, cela tient plutot de la corvée!

Elle lui tendit le grand linge qui avait servi de baluchon à ses draps.

Tenez, essuyez vous, vous me donnez froid, à vous voir ainsi!! Et puis ensuite, vu que j'ai fini le lavage, et le rnçage, m'aiderez vous à tordre les draps, pour les essorer au mieux? Celà ne vous prendra que quelques minutes pour le cas où vous êtes attendu ailleurs! Seul, c'est si difficile d'essorer bien les grandes pièces de linge!! Cela met ensuite des jours et des jours à secher, et l'odeur d'humidité s'y colle bien vite!
Theriagan
Theriagan prit le linge tendu par Mirliflore, en notant ses yeux écarquillés :

Je vous remercie. Dans ma tenue, cela n'est pas agréable mais il paraît que l'eau froide possède maints bienfaits ...
Ma mère, qui avait un peu lu dans sa jeunesse, me citait souvent Aldébrandin de Sienne :
"Li baigners en eau douce fait en étuve et en cuve, et en eau froide, fait la santé garder."
Je vous l'admets bien volontiers, il ne faut pas s'y plonger trop longtemps ...


Theriagan regarda les mains de Mirliflore et le baluchon encore chargé de linge. Sa peau ne semblait pas apprécier le contact de l'eau froide, loin de là, ce qui fit sourire Theriagan. Bien que fin d'après-midi, il savait que ces compagnons de taverne n'arrivait que légèrement plus tard.

Je ne suis pas attendu pour le moment. Il me reste quelques temps. Mais je ne peux point rester à vous regarder finir ce lavage. Envoyez-moi donc quelques pièces. Bien que ce ne soit généralement pas un travail masculin, on a eu le bon sens de m'apprendre à nettoyer mes propres vêtements. J'imagine qu'un drap n'est pas beaucoup plus compliqué à laver qu'autre chose, ce qui serait bien plus agréable sous la chaleur estivale, certes.

Theriagan tendit la main vers Mirliflore pour recevoir le drap demandé.
---fromFRMirliflore_1
Elle rit, attendrie par la gentille proposition.

Messire, vous avez de l'eau dans les oreilles, croyez moi. Je vous le redis, mon lavage est terminé. Mais je mande votre aide pour l'essorage. Tenez, venez de ce coté du lavoir, prenez un bout de drap, tordez dans un sens, et moi de mon coté je tordrais aussi. L'eau s'écoulera plus vite, plus fort, plus facilement! mais je vous remercie de la proposition, votre mère est une sainte femme!

Elle se lève enfin, s'étire pour délasser ses membres engourdis.

Lavandière, voilà bien un métier que je ne souhaite pas exercer! Je ne crois pas que votre Aldébrandin de Sienne préconisait de rester crispé devant un battoir à linge dans ses conseils pour le régime du corps!!

Elle attend qu'il fasse le tour, et vienne saisir l'extrémité du drap, un peu honteuse de demander son aide à ce gentlhomme, mais pourquoi refuser les bonnes volontés, même si les taches qu'on va leur imposer sont très loin de leur condition. Elle secoue ses scrupules d'un mouvement d'épaules, s'éloigne un peu du bord du lavoir trempé des éclaboussures qu'elle a faites, le drap alourdi d'eau à la main.
Theriagan
Theriagan se tapa les oreilles et mima d'enlever de l'eau. Il sourit à la plaisanterie et fit le tour du lavoir pour saisir le drap juste lavé.

En effet, bien que ces conseils soient relativement anciens, il n'aurait point renié votre proposition à mon avis. Etes-vous prête ?

Theriagan lui avait envoyé un léger signe de tête. Il observa Mirliflore commencer à tourner la longueur de tissu et fit de même en sens inverse. L'eau commença à ruisseler du tissu jusqu'aux pieds nus de Theriagan, qui, bien que résistant facilement au froid, ne put s'empêcher de réprimer un léger frisson.
Il continua à tourner jusqu'à ce Mirliflore lui intime l'ordre de relâcher la tension. Une quantité d'eau importante s'écoulait maintenant tranquillement vers les rigoles du lavoir, présentes sur chaque côté de la petite construction. Il observait cette eau et réfléchissait à ce qu'elle avait pu réprésenter pour lui, les yeux dans le vague. Cette fraîcheur de l'eau, il la ressentait sur son bras comme sept ans plus tôt, d'autant plus fraîche qu'elle avait atténué cette brûlure.
Theriagan fut sorti de ses pensées par Mirliflore lui indiquant le nouveau drap à essorer. Il prit et tourna, regardant ces lignes faites par les plis du tissu, le ramenant inexorablement à l'idée du ruisseau ...
Ninine
Nine arrivait au lavoir, son petit panier avec ses affaires et celles de cassis sous le bras. Avant de pousser la porte, elle entendit des voix provenant de l'intérieur, et reconnut celle de Théri.
Elle entra donc et eut soudain une vision qui la laissa figée.
Theri et Mirliflore se tenant debout, essorant un drap, chacun à un bout de celui-ci...Voyant celà, Nine se rappella l'histoire terrifiante que Korame avait contée un soir en taverne...ce drap blanc...
Nine fut parcourue de frissons et en laissa échapper son panier, et tout le linge qu'il contenait s'étala sur le sol.
Elle resta quelques instants, face à eux, le regard figé, incapable de faire le moindre mouvement.
Ils la regardaient de façon plus qu'incrédule, chacun tenant encore son extrémité du drap.
Confuse, Nine se pencha et ramassa ses affaires, les reposa délicatement dans son panier, et se releva doucement.
Elle imaginait la blancheur de son visage à ce moment même, et en fut plus gênée encore.
Elle toussota et tenta de reprendre ses esprits.

"Hum...Bien le bonsoir à vous...veuillez m'excusez...je suis desolée...un moment...d'inattention"

Theri et Mirliflore la regardaient toujours sans comprendre ce qui lui arrivait, et Nine se sentit de plus en plus ridicule.
Elle esquissa un léger sourire, et s'approcha du bord de l'eau, s'assit par terre, et sortit son linge à laver, sans relever la tête pour éviter leur regard...
*aelys*
Aelys se promenait dans le village quand elle apperçue deux silhouettes près du lavoir...ce n'était pas courant ces temps ci...
A croire que pendant l'hiver, les tissus ne se salissaient plus !
Elle s'approcha doucement, puis, reconnaissant Theriagan et Mirliflore, les salua chaleuresement.
Voyant que Mirli et Theri tordaient des draps, elle leur dit :

Avez vous besoin d'aide?
Puis attendant une réponse, elle s'assit au bord du lavoir, regarda ses chausses qui étaient des plus sales et les trempa dans l'eau glaçée, en profitant pour se laver les pieds.
Devant la mine d'étonnement et de dégout de ses deux amis, Aelys leur fit un petit sourire en guise d'explication.
Après avoir barboté quelques instants, elle retira ses pieds trempés du lavoir et les reposa dans la poussière.
Voyant qu'ils reprennaient aussitôt leur saleté initiale, elle bougogna :

Pfff, ...sert a rien ...****... pieds gelés....grmpff
Pendant son petit bain, Aelys n'avait pas entendue Nine arriver, quand elle lui fit un grand sourire, se demandant pourquoi elle était si pâle...
Theriagan
Theriagan regarda tour à tour Aelys et Nine s'assoir sur le bord du lavoir. Il avait noté le léger malaise de Nine quand elle les avait vu essorer ce drap.

Pourquoi ce regard et cette gêne ? se demanda-t-il.

Restant silencieux à cette réaction mais sorti de ses désagréables pensées, il les salua enfin :

Bonsoir damoiselles, j'espère que votre journée à été bonne et fructueuse. Vous rendiez-vous également en taverne ? Si c'est le cas, j'ai quasiment terminé d'aider Dame Mirliflore et dans peu de temps, je serais disponible et ravi de vous accompagner pour partager une bonne pinte ... Il semble que peu de monde passe dans le coin ces derniers temps. J'espère vivement que le printemps ramènera son lot de blanchisseuses et blanchisseurs !!

Theriagan sourit et finit de tordre le dernier linge de Mirliflore quand celle-ci lui fit un signe de tête, lui indiquant ainsi la fin de la corvée, corvée cependant accomplie avec plaisir.
---fromFRLaurelorn
Laurelorn se balade tranquilou avec son chat Phoenix aux abords du lavoir, saluant les quelques passants.
Theriagan
Theriagan releva la tête au moment où une personne inconnue de lui fit un salut de la main. Courtois comme à son habitude, il le lui rendit et regarda quelques secondes le personnage accompagné de son chat ...
---fromFRMirliflore_1
Mirliflore trouvait les gens étranges, ici. Cette dame qui regardait son drap, certes un peu jauni, mais bon, quel linge reste blanc sur 3 généraions?? Et puis messire Thériagan regardait l'eau couler comme s'il venait d'inventer le fil à couper le beurre. Et puis la donzelle qui se trempait les pieds...juste pour le plaisir! Et puis, làà, un homme et son chat! Un chat !

Mais Thériagan manifestait déjà le désir d'accompagner les dames à la taverne. Elle fut génée de l'avoir retenu, pour des taches domestiques, qui plus est! Elle récupéra ses draps, les plis en prenant soin de la garder écartés d'elle, mouillés qu'ils étaient!

Messire,je vous remercie!! Votre aide me fut précieuse, et me fut plaisir aussi! grand merci à vous, pour votre serviabilité!

Elle le regarda, regret au fond des yeux.

Je pars ce soir, des que les draps auront fini de secher auprès de la cheminée. Merci de votre acceuil, vraiment! Et merci de votre défi! J'ai eu de la joie à m'y soumettre!

Elle le regarda indécise, hésitant sur la conduite à tenir. Aussi, elle fit une rapide révérence, saisissant un coin de drap mouillé en guise de bas de robe, s'inclinant gauchement. Puis elle ramassa son panier, et avec un dernier sourire, s'éloigna du lavoir...
---fromFRArkentos
Arkentos arriva au laovir portant une cape il se disait que personne ne le reconnaitrait il morrai de faim il avait des vêteme,nt dechirer il commençan a regarder le lavoir
_________________
Arkentos le seul l'unique
Booulanger
Cultivateur de blé
*aelys*
Le soleil déclinait quand Aelys passa près du lavoir. Elle décida de se de se nettoyer un peu avant de retrouver sa petite maison.
Elle posa son sac à terre, s'agenouilla et fit couler l'eau sur ses bras et son visage. La fraicheur de l'eau la fit frissonner. Elle but à longs traits puis alla s'asseoir dans l'herbe pour goûter aux derniers rayons du soleil.
Son voyage avait été épuisant, mais elle était heureuse; c'était le principal...
Aelys balaya du regard les maisons de Peronne, elle se sentait tellement bien ici... si seulement Red ne l'avait pas quittée..Enfin, tout ceci était du passé, elle ne devait plus ressasser ses souvenirs, elle se l'était promis...
Aelys se releva, prit son sac sur son épaule et se remit à marcher doucement. L'envie de revoir ses amis se fit plus forte que sa fatigue et elle décida de passer en taverne si il y avait quelqu'un...
---fromFRPhylomène le malotru
Il déambulait dans Péronne sans but, comme ça, jurant et crachant dans les rues de cette ville qu'il n'aimait pas. Ces pas le portèrent jusqu'au lavoir...

ARF !. Voilà l'endroit où ces fichues péronnaises viennent laver leurs frusques. Quand on observe cette eau saumâtre, ça donne pas envie...

L'eau reflétait sa silhouette amaigrie. Il prit presque peur en se voyant ainsi, il dépérissait, et pas qu'un peu. Quelques mois auparavant, son maître lui avait dit de rester ici, et de glâner des renseignements sur les habitants de ce maudit village. Il avait contribuer à maîtriser quelques péronnais cette nuit là et un sourire méchant s'esquissa. Mais la pensée de son maître lui ordonnant de rester en arrière, comme pour lui signifier qu'il n'était pas digne de le suivre, lui fit revenir son air maussade habituel.

il se mit à parler tout haut :


AAAAh, mais que fais-je donc ici ? L'ennui aura raison de moi, à n'en pas douter, Que puis-je faire pour assurer ma subsistance...

La mine ? Pouah... Avoir le dos en charpi, les mains noirs et abîmées, les poumons en feu,.. très peu pour moi .

Les champs ? Pfff... Labourer, planter, semer, récolter, et tout cela pour un salaire de misère, et voir la mine stupide et satisfaite du paysan pour qui l'on trime ? Pourquoi pas chanter en travaillant pendant qu'on y est.

Le verger ? Ahah, je préfère y faire la sieste et dérober quelques fruits dans le panier des péronnaises après leur avoir compter fleurette. C'est qu'elles sont naîves ces gueuses, quoique parfois bien girondes.

L'église ? Pour le salut d'Aristote ? Et puis quoi encore ma bonne dame, je suis d'autres morales moi.

Mendier ? Beurk, c'est dégradant, j'ai pas quitter ma masure pour ça.

Alors quoi faire de mon temps...

Sur ces réflexions, il s'assit et scruta l'horizon d'un air morne, le regard stupide, macérant de mauvaises pensées. Son maître ne revenait pas, l'avait-il oublié ?
Ninine
Nine arrivait devant le lavoir, son panier de linge sous le bras.
Elle allait en pousser la porte quand elle entendit derrière une voix qu'elle ne reconnaissait pas.
Elle écouta l'homme se plaindre...se plaindre...et encore se plaindre...

*Allons donc, encore un éternel insatisfait...*
Nine se décida finalement à entrer. Elle se retrouva face à un homme affreusement maigre et sale, assis par terre à maugréer les yeux dans le vide. Il semblait complètement ahuri et perdu.
La jeune femme grimaça légèrement et secoua la tête devant le spéctacle navrant qui se présentait sous ses yeux.
L'homme ne semblait pas faire attention à elle, donc Nine, habituellement enjouée et polie, préféra l'ignorer également.
Sans un mot, elle s'approcha finalement de l'eau et commença à nettoyer ses affaires.
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