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[RP] Les échos du lavoir

Puylaurens
Pour la première fois depuis (trop) longtemps, Puylaurens avait pris le chemin du lavoir, un paquet de linge conséquent entre les mains. Le beau temps l'avait incité à sortir, et l'état critique de la quasi-totalité de ses vêtements l'avait obligé à mêler l'utile à l'agréable : la promenade se métamorphosait en tâche ménagère.
C'est que jusqu'à il y a deux ou trois semaines il n'avait pas tellement envie de faire autre chose que s'occuper de son champ, son moral n'étant pas au plus haut. La démission de LuziferII du Conseil l'avait tiré de cet enfermement ; il avait rejoint le cercle des Conseillers élus quelques jours avant la révolte qui avait secoué l'Artois. Dès lors il n'avait plus eu de temps à lui : il avait d'abord fallu reprendre le Château d'Arras, et celà fait il avait été nommé au poste de Bailli. Et s'était principalement occupé des soldes impayées durant la guerre de Compiègne ; ce matin il en avait fini avec l'Ost artésien. Ses mains étaient encore couvertes de tâches d'encres, souvenirs des multiples missives qu'il avait envoyées. Il ne préférait pas penser à tout le travail qui l'attendait encore...

Simplement goûter le soleil, dont la chaleur mêlée à une brise légère caressait agréablement sa peau. Un sourire diffus flottait sur le visage de Puy, il espérait bien croiser quelques connaissances au lavoir et avoir quelques nouvelles de Péronne. Tiens, justement, en face de lui se profilait une silhouette familière ; la distance qui les séparait s'amenuisant, il reconnut Aelys qui, un panier au bras, se dirigeait à vive allure vers le bourg. Cela faisait bien longtemps qu'il ne l'avait pas vue, il en avait pris conscience il y a peu lorsqu'il s'était trouvé incapable de donner des nouvelles de "tata" à son filleul. Heureux de la croiser, il la salua dès qu'il fut à portée de voix.


Bonjour belle demoiselle ! s'écria-t-il avec un sourire espiègle.
Comment vas-tu ? Je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis une éternité !
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Damechanel
après une rude matinée au champ, Chanel se décida enfin a aller au lavoir
"il est grand temps de laver les draps et les vêtements aussi!"
elle prit son paquet sous le bras et se rendit directement au lavoir
Il y avait quelques personnes afférés à leurs besognes
Elle les salua d un cordial " bonjour" et se trouva une place pour commencer son nettoyage.
"Dieu que les tâches de terre sont tenaces", elle frottait durement son linge à tel point que ses mains en devenaient bleues
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*aelys*
[HRP : Désolée pour le décalage...]

Aelys marchait d'un pas vif sur le chemin qui menait au bourg, un ballot de linge propre sous le bras, quand quelqu'un l'interpella :

Bonjour belle demoiselle !

La jeune femme releva la tête et plissa les yeux pour reconnaître l'homme qui allait à sa rencontre : bonne carrure, joli maintien...
Dans la poitrine de la jeune femme, son coeur fit un bond.


PUY!! éclata Aelys dans un sourire rayonnant.Toi ici?

Comment vas-tu ?reprit-il Je n'ai pas eu de tes nouvelles depuis une éternité !

Aelys regarda son ami avec un sourire en coin pendant un instant avant de s'empresser de répondre :
Oui effectivement, cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas croisés! Nous étions je suppose chacun bien occupé de son côté!...
Ecoute, pour ma part je n'ai pas à me plaindre... Mes champs et mon échoppe - je suis toujours charpentière- me prennent tout mon temps, mais ça fonctionne pas mal! Les tavernes? Beaucoup moins mon cher, beaucoup moins! Comment ça tu ne me crois pas? Bien sûr que si! Promis, juré, craché! Hum... enfin, je vais peut être pas cracher -on ne sait jamais- mais c'est la vérité! Que veux tu, c'est plus la même chose!

Elle se rapprocha, et lui confia à voix basse :
Je trouve que le village à changé tu sais... disparus les anciens!
Par contre les jeunots, il y en a a revendre si je puis dire ainsi...enfin, c'est la vie!
Elle reprit une hauteur voix normale :
As tu eu des nouvelles de Philibert?... Tu n'as pas oublié que son anniversaire est dans deux jours?... Et j'ai beau me creuser la tête, je ne sais pas quoi lui offrir! Un seau? Une échelle?...

Aelys marqua un temps, perdue dans une foule d'idées cadeaux stupides (une bougie? une choppe? une fourche? une pomme?) avant de réaliser qu'elle n'avait pas vraiment posé de question à Puy le concernant. Une fois de plus, elle s'était laissée emporté par son flot de paroles... Elle tenta de se rattraper : Mais au fait, excuse moi, je ne t'ai toujours pas demandé... Ca va toi?
Puylaurens
Puy avait bien essayé de répondre à l'avalanche de questions d'Aelys, mais le flot de paroles était tel que ses tentatives furent vaines. Tout au plus eut-il l'air d'un poisson hors de l'eau qui ouvre sa bouche pour la refermer aussitôt. Il attendit donc en souriant que la jeune femme arrêta de parler, admirant son débit qui n'avait point ralenti depuis qu'il l'avait revue pour la dernière fois. Il eut un petit haussement de sourcil quand elle évoqua sa baisse de fréquentation des tavernes, ce qui donna lieu à quelques justifications de la part d'Aelys. Il devait tout de même avoir perdu l'habitude de l'écouter, car lorsqu'elle se tut il lui fallut quelque temps avant de décider par quel point il allait bien pouvoir commencer.

Ma foy, je constate que tu n'as point perdu ta langue ! Et c'est rien de le dire ! ajouta-il en lui faisant un clin d'oeil.

Je suis heureux que tout aille bien pour toi ! Au sujet des tavernes, je ne dirai rien... Enfin, hum... Je soupçonne que ta baisse d'assiduité est aussi due au fait qu'auparavant tu passais tout ton temps au Ch'ti puisque tu y étais tavernière.

Un petit sourire ironique accompagna cette remarque, il est vrai quelque peu désobligeante. Mais Puy avait toujours aimé taquiner Aelys au sujet de sa descente, qui comparativement à sa carrure était impressionnante.

Quant à l'anniversaire de Philibert, et bien... heu... comment dire...

Le regard au sol, il s'ébouriffa les cheveux, visiblement gêné. Et releva les yeux, avec un sourire désolé aux lèvres.

Tu sais bien que les dates ce n'est pas mon fort... Et aussi j'étais occupé, j'étais bailli tu vois, j'ai dû régler tout un tas de truc, et heu... Bon, d'accord, je n'y avais pas pensé.
De toute manière, on a le temps de trouver : Philibert n'est pas en Artois, il est... en voyage. Il suffit donc qu'on trouve un présent avant qu'il revienne, ce qui je l'espère ne devrait plus trop tarder. Et rassure-toi il va bien, il me fait te transmettre toute son affection.


Instinctivement Puylaurens avait marqué une pause presque imperceptible avant de dire "en voyage". D'après ce que lui avait dit son filleul, Aelys ne savait pas où ce-dernier était réellement. Sans doute était-ce mieux ainsi, et il changea de sujet.

Péronne est animée par des nouveaux dis-tu ? Comment sont-ils, tu les connais un peu ?
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Papesly
Se demandant si c'est vrai que y'a des l'échos dans le lavoir de Péronne, papésly demanda à un ami d'y aller pour lui et de dire un truc pour voir. L'homme hésita un instant puis cria

-Puylaurens en d'autre temps il a retourner sa veste alors qu'il était d'accord pour prendre Arras

Et l'écho, au lieu de lui répéter ce qu'il venait de dire, répondit

C'est la loose pour lui mais c'est vrai et gnia aussi et encore bien d'autre qui font les malins mais qui se sont mouiller et ont pas assumer...

Prenant peur l'ami de papésly partit en courant et ne revint plus jamais.
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http://img366.imageshack.us/img366/6467/etoilemedaillemucivilcopd7.png

Médaille offerte par les bretons à tous les bourrins de Cambrai pour service rendu à Orléans contre le DR.
*aelys*
Tout en discutant, les deux amis avaient pris -reprit pour Aelys- le chemin du lavoir, afin que Puy puisse laver ses frusques tout en papotant.(une vraie ménagère!^^)

Quand il évoqua le "voyage" de leur filleul, la jeune femme remarqua une ombre passer sur le visage de Puylaurens, elle disparue bien vite : Puy tentait d'être léger...
Mais Aelys eut soudain un doute... Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas écrit à Philibert, son Philou, son tout petit... Elle avait honte, elle était une marraine indigne… Et si il lui était arrivé quelque chose ? De sombres pensées l’assaillirent, mais avant qu’elle ne put en faire par à Puy, celui-ci la rassura, en lui assurant qu'il allait bien.
La jeune femme déglutit avec difficulté, toisant le visage de Puylaurens. Pouvait-elle le croire ?
Il changea de sujet rapidement, la questionnant sur les nouveaux peronnais, mais l’esprit d’Aelys restait fixé sur Philibert, et d’une toute petite voix lui demanda :


Il va bien ? Tu…tu en es sûr ?...


L’inquiétude se sentait dans la voix d'Aelys.
Elle était là, tripotant nerveusement un pan de sa jupe, suspendue aux lèvres de Puy quand un homme s’approcha du lavoir et déblatéra quelques absurdités dont la peronnaise ne comprit goutte avant de s’enfuir comme un lâche… Etrange individu.
Puylaurens
Aelys l'aillant fort aimablement accompagné jusqu'au lavoir, Puylaurens était à genoux au bord de l'eau, prêt à commencer sa lessive lorsqu'il sentit une certaine tension transparaitre dans la voix de la jeune femme. Il ne l'avait manifestement pas convaincu au sujet de leur filleul. Il se leva et regardant Aelys dans les yeux il allait parler, lorsqu'un individu fort agité fit une apparition près du lavoir et énonça quelques sentences dont on ne pouvait douter qu'elles provinssent d'un grand esprit, avant de partir prestement. Un sourire mi triste mi ironique apparut aux lèvres de Puy, il appréciait toujours à leur juste valeur les belles pensées, bien construites ; cependant ces temps-ci elles avaient à fleurir un peu trop pour que ce soit bon signe. Il haussa les épaules : cela n'avait guère d'importance, trop nombreux étaient ceux qui parlaient sans savoir. Les procès d'intention ne méritent pas qu'on s'y attarde.

Il recentra son attention sur Aelys, qui, l'air perplexe, regardait toujours l'endroit où l'énergumène avait disparu. Prenant son inspiration, il se prépara à mentir à la jeune femme afin qu'elle ne s'inquiéta pas, comme le souhaitait son filleul.


Aelys... N'aie aucune crainte. Philibert va bien, j'ai reçu une missive de sa part il y a peu. Il voyage, comme je t'ai dis. Certes ce n'est pas facile tous les jours, sur les routes, mais il va bien. Il est débrouillard et solide ce petit, tu le sais.
Et il pense à toi, puisqu'il m'a demandé de t'embrasser pour lui. Il se doute bien que tu t'inquiètes...

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*aelys*
Aelys ferma les yeux, laissant les paroles la pénétrer. La voix et les propos de Puy étaient rassurants. Le parrain de Philibert devait avoir raison, Philou n’était surment pas en danger. Pourquoi lui mentirait-il ? Elle se répéta plusieurs fois que Philibert allait bien pour s’en convaincre et calmer son trouble, puis rouvrit les paupières et esquissa un sourire à son ami.

Tu sais je…je lui ai tellement couru après quand il était gamin ! Tu te rappelles comme il était vadrouilleur ? A peine savait il marcher que déjà il prenait la poudre d’escampette ! Il m’a foutu de ces frousses…

Le sourire naturel d’Aelys reprenait sa place sur son visage, tourmenté quelques instants auparavant. La jeune femme pensait à ces longues heures passées à chercher le Philou qui avait filé, à l’angoisse grandissante, au terrible soulagement quand elle le retrouvait et à la colère qui fondait en un clin d’œil quand il lui adressait son plus beau sourire pour échapper à la punition –stratégie infaillible-.

Et il n’a pas changé en grandissant le galopin !reprit elle Toujours sur les routes et à inquiéter sa marraine…


Cette fois, la jeune femme souriait franchement. Son regard s’attarda un instant dans les yeux de Puy, puis tomba sur sa corbeille de linge sale.

Bon…ta lessive ne va pas se faire toute seule !
Elle refoula un principe qu’elle s’était fixée, et lui proposa son aide.
Puylaurens
Il est vrai que Philou ne nous a pas épargné quand il était petit... Et m'est avis que ce n'est pas prêt de cesser !
C'est stupéfiant comme il ressemble à sa mère, il a un caractère aussi bien trempé qu'elle.


Un nuage passa sur le visage de Puy à l'évocation de la Baronne Tecki_lâ. Il ne put s'empêcher de penser que c'était à peu près à cette période de l'année que les Bruay avaient trouvé la mort.
Il se resta songeur quelques instants, regardant sans le voir un vêtement mouillé qu'il tenait dans ses mains. Il revint à la réalité lorsqu'Aelys lui proposa son aide, et jetant un coup d'oeil au tas de linge qu'il avait encore à laver, il se rendit compte que pour le moment il n'avait pas été productif.

Non, non, je te remercie mais il faut bien que je m'occupe de cela tout seul. Si je ne suis certes pas très rapide pour faire ma lessive, je parviens toutefois à un résultat satisfaisant question propreté.

Il lui fit un clin d'oeil, et sourit.

Si tu as le temps, raconte-moi plutôt ce qui se passe à Péronne et ce qui s'y est passé ces derniers temps, tu avais commencé à m'en parler un peu tout à l'heure. Entre la période où j'ai vécu dans mon coin, quasi retiré du monde, et celle où j'étais occupé à Arras j'ai dû manquer un certain nombre de choses. Dis- moi tout !
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*aelys*
Puy déclina poliment la proposition d'Aelys, qui regardait d'un oeil moqueur la pile de linge à laver qu’elle ne voyait pas diminuer.
La « vraie ménagère » avait encore quelques progrès à faire côté rapidité, mais au moins, il en était conscient…
Pendant que Puy frottait corps et âme, Aelys accepta de lui faire la conversation.
A l’instant même où les mots « raconter » et « Peronne » étaient sortis de la bouche de Puylaurens, l’esprit de la jeune femme s’était mit à bourdonner, rassemblant les dernières nouvelles, cherchant quelques ragots à envenimer, l’air de rien…
La peronnaise s’assit sur le rebord du lavoir et plissa les yeux, se demandant par où commencer…puis finit par se décider :


Je te parlais des nouveaux venus tout à l’heure… Et bien oui, on dirait bien que Peronne s’est repeuplée ! Tu te rappelles à une période ? Tout le monde partait… Sauf moi, bien sûr, mais je ne suis pas tout le monde ! Elle lui adressa un clin d’œil malicieux avant de reprendre : donc ces temps ci, je trouve qu’il a pas mal de nouvelles têtes au village… Je ne les connais pas vraiment donc je n’en dirais pas plus, mais je n’en pense pas moins, tu me connais…
Bien que grâce à ces nouveaux peronnais –puisqu’il faut l’avouer- le village est plus animé qu’à certaines périodes, ce n’est plus pareil… Je recherche toujours en vain l’ambiance des tavernes d’il y a quelques années… Beaucoup d’anciens sont partis, ou restent prostrés chez eux. Dommage,
soupira t-elle, le regard dans le vague, avant de se ressaisir :
A part ça, j’ai une nouvelle bien croustillante ! annonça t-elle l’œil brillant

Depuis quelques mois, un crieur s’est installé à Peronne et, comme son nom l’indique, crie en place publique –le dimanche après la messe- des messages anonymes…
La plupart du temps, le bougre s’abîmait les cordes vocales pour des poèmes, des messages publicitaires ou politiques… jusqu’à ce fameux dimanche où le crieur clama une déclaration d’amour à… Hyunkel –notre bourgmestre à l’époque- ! Tout cela aurait pu passer inaperçu si le dimanche avait été pluvieux, mais c’était un beau dimanche de printemps, et la foule était réunie sur la place…dont Kyana!
Son sang ne fit qu’un tour ! Elle jeta son panier –heureusement vide, j’ose imaginer si il était remplis de bouteilles de lait Nad !…hum, bref- jeta son panier, donc, sur le crieur en l’insultant, avant d’aller prendre sa place et d’interpeller les donzelles du village qui osait reluquer son homme ! Elle leur rappela qu’Hyunkel était SON compagnon, et leur fit comprendre en des termes assez crus -que je ne répéterais pas- de ne plus renouveler l’expérience sous peine de défiguration… Y’a pas a dire, elle a du caractère la jolie Kyana !
Tu penses bien que la délurée anonyme ne s’est plus manifestée, d’ailleurs, les paris sont ouverts pour savoir de qui il s’agit…


Aelys rit de bon cœur en se remémorant la scène.
Dis donc, mais ça donne soif de parler ! Une petite bibine (j'ai dis que j'avais diminué! Pas complètement arrêter! Ca me laisse une marge de manoeuvre... )ne serait pas de refus ! Mais pas question de nous séparer encore ! J’ai d’autres choses à te révéler !... confia t-elle les yeux pleins de malice[/i]
---fromFRArkentos
Durant l'après midi, un petit oiseau, avec une lettre dans le bec, arriva dans le lavoir et resta perché sur l'entrée.

Citation:
De: Arkentos le Péronnais
Ecrit a: Thouars, Comté du Poitou
Le: 9 août
"Salutation!
Je vous récris alors que la Police du Poitou me cherche car leur frontières sont fermé et que je ne me suis pas gêner pour traverser tout le comté. Demain je serai à Saumur d'Anjou. Là ou leur police ne me suivra pas que je ne serai plus dans l'illégalité.

Je pense ne plus être loin de Péronne pour vous revoir et réhabité dans cette ville où je suis né. J'ai bien reçu ta lettre Isouel si tu lis se message. Sa me fait du baume au cœur. En espérant que les anciens soient toujours là.

Au plaisir!
Arkentos, casseur de porte et cultivateur de blé de Péronne.

_________________
Arkentos le seul l'unique
Booulanger
Cultivateur de blé
Katr
Katr visitait peronne et avait entendu parler d'un lavoir. Il s'avança, il avait voyagé plusieurs jours puis vu qu'il n'y avait personne, il décida de tremper ses pieds dedans.
Damechanel
Chanel se rendit au lavoir, le travail a la rivière n était pas bien salissant mais, il fallait quand même laver ses habits de temps à autre
Quand elle arriva, quelqu un était présent, mais de dos , elle n aurait su dire qui s'était
"bien le bonjour a vous" dit elle joyeusement
pnj
Les bourrins étaient arrivés tôt... Plus ils approchaient, plus Philibert sentait un étrange sentiment l'envahir...
Les lieux devant lesquels ils marchaient, ils passaient... souvent il sentait son coeur accélérer. Ces odeurs, ces bruits... tout lui était familier ici.

Péronne... enfin de retour chez lui ! c'était ici chez lui, et nul part ailleurs. Il savait que son escale péronnaise ne serait que de très brève durée, mais il savait aussi qu'il serait toujours assez proche pour revenir.
Il pensait à ses amis qu'il devait aujourd'hui apprendre à considérer en adversaires... mais qui seraient toujours des amis, il le savait. Les mésententes politiques n'y changeaient rien, il savait qu'il pourrait toujours compter sur eux, de la même manière qu'eux pouvaient compter sur lui...

Il était passé devant la maison de sa marraine *aelys* : les volets étaient clos... il avait frappé, pas de réponse. Sans doute était-elle partie au couvent comme souvent à cette époque de l'année... Il voulait lui présenter Maeva, et surtout, il voulait la serrer contre son coeur. Plus que personne elle lui avait manqué.
Il pensait a son tonton Puylaurens... Etait-il ici ? Arriverait-il a le croiser sans que les bourrins ne s'en offusquent ?

Il était assis sur le vieux banc derrière le lavoir. Ce banc au pied duquel il avait tant joué durant ses jeunes années...

Qu'il était bon d'être enfin chez soi !
Maeva83
Dernière étape avant Cambrai. Fourbue et tiraillée par la faim, Mae suivait les bourrins et ne quittait pas des yeux Philibert. Elle ressentait une joie immense à voir son visage illuminé, depuis leur arrivée à Peronne.

Trois longs mois d'absence, trois longs mois sans voir l'Artois. C'est en pénétrant le territoire qu'elle avait mesuré son attachement à ce Comté qu'elle chérissait tant.
Peronne n'avait pas changé, ses ruelles, ses auberges, son lavoir, tout était à l'identique, pareillement au jour où elle avait quitté l'Artois.

Elle n'osait prendre place sur le banc aux côtés de Philibert, le voyant plongé dans ses pensées, ses souvenirs. Il serait bien temps d'en parler. Elle lui sourit et continua son chemin avec les autres. Mae n'avait plus qu'une idée en tête. S'attabler et se restaurer.
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