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[RP] Les échos du lavoir

Puylaurens
Alors qu'il vaquait à ses occupations, Puylaurens passa près de deux péronnais plongés dans une discussion que l'on pouvait qualifier de passionnée d'après les intonations de leurs voix. Pressé de s'en retourner chez lui afin de manger un bout, quelques bribes de la conversation parvinrent à ses oreilles sans qu'il y prêta vraiment attention, bien que ces quelques mots auraient pu éveiller son intérêt.

... des Bourrins... de retour.
... bande de traîtres !...
...vrais artésiens... fier du jeune Baron...

Tandis qu'il gagnait sa maison, les deux hommes qu'il avait croisé commençaient à s'engueuler assez sévèrement à propos d'un évènement qui n'était autre que, on l'aura compris, le retour d'artésiens partis combattre le DR aux côtés des Bretons en Orléanais.
Ce ne fut qu'en dépliant un mot daté du jour même que Puy apprit la nouvelle : son filleul était en Artois, enfin ! Mais d'après la missive il ne restait que fort peu à Péronne, voulant aller à Cambrai ensuite. Son parrain sortit donc en courant de chez lui afin de trouver le plus rapidement possible Philibert, cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu... Il passa d'abord à la taverne, jugeant que la probabilité d'y trouver marraine et filleul attablés autour d'une choppe était des plus importantes. Et pourtant ils n'y étaient pas... Devant chez Aelys, ce fut un nouvel échec lorsqu'il découvrit les volets clos.
Il prit finalement la direction du lavoir, et son coeur se serra lorsqu'il aperçut une silhouette familière sur un banc, celle de celui qu'il considérait comme son fils.

Puylaurens s'approcha du jeune homme et commença à déverser un flot de paroles, ce qui était pourtant l'habitude d'Aelys et non la sienne. Il commençait peut-être à se faire vieux...


Philibert ! Tu es enfin de retour !


Il prit son filleul par les épaules et le détailla tout en continuant à causer.


En un seul morceau en plus ! Je te préviens, tu vas être obligé de tout me raconter ! Tu as continué à tuer autant d'ennemis qu'à Compiègne ? Et au fait, tu as finalement prévenu ta marraine à propos de ton "voyage" ? Pour ma part je ne lui ai rien dit... Elle va nous étriper lorsqu'elle apprendra la vérité !
Oh et je ne sais pas si tu l'as appris, mais Edge t'a très courageusement destitué de tes titres. Depuis la guerre l'Artois attend toujours un vrai Comte...
pnj
Tout a ses pensées, Philibert avait a peine répondu au sourire de Maeva, et n'avait pas entendu Puylaurens s'approcher.
Il tressaillit lorsque ce dernier posa sa main sur son épaule, et instinctivement il porta la main à la garde de son épée. Mais très vite, il reconnu la voix de son père adoptif.

Il lui sourit, exténué.

Puy ! Me voila de retour... on a tellement de choses a se dire... Je sais pour mes titres, je m'en moque bien d'ailleurs...
Et tata, comment va-t-elle ? ses volets étaient clos, j'aurais tellement aimé la voir !
Je vais rester quelques jours à Péronne... je veux avoir le temps de me reposer, de réfléchir aussi...

Raconte moi... comment est l'Artois maintenant ? Je ne veux plus parler de morts pour le moment... j'en ai vu tellement ! si tu savais... raconte moi tout.
Puylaurens
Il acquiesça lorsque Philibert parla de se reposer quelques jours à Péronne. Son filleul en avait bien besoin au vu de ses traits tirés, de son visage hâve. Oui, du calme lui ferait le plus grand bien, et Puy et Aelys ne seraient pas fâchés de le garder auprès d'eux quelque temps.

L'Artois... Economiquement le Comté repart, je pense qu'il a plutôt été bien géré ces 3/4 derniers mois. Ce n'est pas ce plan là qui m'inquiète, mais bien la politique. Tu connais mes idées à ce propos : il manque toujours un Comte volontaire, énergique, courageux, qui ne se contenterait pas de mener une politique banale, qui réconcilierait les artésiens entre eux en agissant pour un Comté fort et rayonnant et en le défendant véritablement. Bref, il nous faut une Comtesse !

Puy adressa un clin d'oeil à Philou.


Mais je néglige tous mes devoirs : tu as sans doute grand faim après toute cette route ! Allons donc chercher ta marraine, nous continuerons de discuter de tout cela en chemin, puis devant un bon repas.
pnj
L'ex baron sourit a la proposition de son parrain.

Tu sais, ca fait du bien d'être ici... Je ne sais même pas si je repartirais. Mais... ma maison n'est plus habitable et j'avoue ne plus rien avoir a manger.

Assez parler de moi... Une comtesse tu dis ? Philibert eu une pensée émue pour Niria... Il parait que la dernière que nous ayons eu était félonne ! Sans doute a-t-elle été la meilleure chose qui soit arrivé a l'Artois... Quand à moi, je suis sur une liste, en 3ème position... sans doute finalement j'irai au Haut Conseil botter le derrière de tous ces politicards assoupis.

Pendant qu'ils devisaient, ils avaient pris la route. Philibert ne regardait même pas où ils allaient. Il n'avait envie que d'une chose : retrouver sa marraine et lui parler...
Il pensait aussi à Maeva qui était a Cambrai et qu'il ne reverrait sans doute pas avant longtemps...
*aelys*
Aelys allait sur le chemin d'un bon pas, perdue, une fois de plus, dans ses pensées...
Elle pensait au dîner qu'elle allait se mettre à préparer dès qu'elle serait arrivée chez elle... Ce soir, elle avait opté pour une tarte au mais Pluchon, le mais qu'il est drôlement bon! La dernière fois qu'elle avait tenté la recette, elle avait fait brûler les jolies graines dorées, qui de ce fait, étaient devenues noirâtres... Il faudrait qu'elle fasse plus attention!...

Elle leva les yeux vers le ciel : il était teinté de rouge; il ferait beau demain... elle en profiterait pour aller ramasser quelques fruits au verger, et faire des confitures pour les longs mois d'hiver...

Tout à coup, elle entendit des bruits de pas venir à sa rencontre, suivis de près par deux hommes qui bavardaient joyeusement.
Aelys pensa qu'ils avaient réussi à coller leurs femmes à la vaiselle, et qu'une bonne soirée en taverne se préparait pour eux...

Curieuse, la jeune femme scruta les démarches, les vêtements et les visages qui se rapprochaient au fur et à mesure...
Ils n'étaient plus maintenant qu'à quelques mètres...
Aelys reconnu enfin son filleul, Philibert, accompagné de son parrain Puylaurens.

Elle se mit à courir sur eux, en criant de joie :

PHILOUUUU!!!
Aelys, les joues baignées de larmes de bonheur, termina sa course dans les bras de son filleul, qu'elle couvrait déjà de baisers et de questions :

Tu es revenu! Enfin! Mon grand Philou! Comment vas-tu? T'as t'on bien traité? As-tu mangé à ta faim? As-tu bien dormi?
Ne me ment pas, tu as une mine affreuse! Oh...Pauvre Philibert! Comme je suis heureuse de te revoir! ...
pnj
Avant même de comprendre ce qui lui arrivait, Philibert se retrouva a moitié projeté au sol par une Aelys visiblement en pleine forme.

Qu'il était heureux de la voir !! Il ne cessait de la serrer dans ses bras, riant comme un gosse sous les baisers de sa mère de substitution.


Doucement !! doucement !! je vais tout vous raconter a tous les deux... Promis ! Mais avant, on pourrait aller boire une chopine et manger un bout ? C'est que Orléans c'est pas à côté et la route a été longue, bien que joyeuse !

Philibert pensait aux bourrins qui lui manquaient déjà... 3 mois avec eux avaient transformé le gamin en homme, et tous lui manquaient.
Au départ, il avait prévu de les rejoindre a Cambrai, mais un différend avec le Comte de Ponthieu lui en avait fait passer l'envie.
Il ne voulait pas guerroyer en terre artésienne, et... il fallait qu'il s'habitue à cette idée, il était gueux maintenant, et ne pouvait donc croiser le fer avec un Comte...
Ethanyel
Deux jours déjà qu’Ethanyel était arrivé à Peronne .Deux jours a déambuler dans cette ville inconnue et surtout plusieurs jours sans se laver .Il fallait faire quelque chose et vite .
Apres moult tours et détours il finit enfin par trouver le lavoir . Malheureusement prés de celui-ci se trouvait déjà d autre personne . Tant pis pensa t il à la guerre comme à la guerre .Il contourna discrètement tout ce beau monde et se dirigea vers le bassin de lavage a la recherche d un morceaux de savon qui aurait pu trainer la .La chance était avec lui car il ne lui fallut pas longtemps pour trouver son bonheur sous la forme d un bloc de savon presque neuf qu’ une lavandière avait dut oublier.
Sans aucune hésitation il se plongea dans le lavoir

Humpfff plutôt froide !!!! pensa t il

Il se déshabilla et entreprit de faire sa toilette ainsi que le lavage de ses haillons.
Une fois tout ca terminé il remit ses vêtements mouillés sur lui et sortit du bassin pour aller se faire sécher aux derniers rayons du soleil de septembre .

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*aelys*
Aelys contemplait Philibert : il avait encore terriblement grandi et muri... Il était loin le temps des langes et des biberons à la bi... au bon lait Nad! Tant pis, tant mieux, la petite marraine ne savait pas; de toute façon, IL était là, entier, et c'était le principal.
Aelys, le coeur léger, embrassa joyeusement Puy.
Entourée de sa presque famille, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été aussi heureuse...
Quand Philibert proposa d'aller manger un bout, Aelys réagit au quart de tour :


Ah! Mon Philou a faim! J'en était sure! Ils ne te nourissent pas! Ahh! Les traitres!! Mais vient mon Phil, vient... On va te trouver à manger!
Que dites vous d'allez au Repos du Guerrier?
Il faut fêter ton retour! Et puis ton anniversaire aussi! Il faudra que je te donnes ton cadeau d'ailleurs...


Le petit groupe allait se mettre en route vers la taverne, quand un homme, après un tour rapide du lavoir, plongea dedans tout habillé...
Aelys soupira -pour la forme- détaillant dans le même temps le nouveau venu du coin de l'oeil...
Puylaurens
L'ouragan Aelys s'apaisant, Puylaurens salua la jeune femme et approuva sa décision d'aller fêter en taverne le retour de Philibert, de s'en mettre plein la panse et surtout de s'en envoyer quelques uns dans le gosier ! Ils n'allaient pas faire les choses à moitié, que diable ! Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas été réunis tous les trois ensemble...

Excellente idée, allons au Repos du guerrier ! Avec un peu de chance Kagoo sera là, et il ne manquera pas d'être heureux de te voir.

Ajouta-t-il à l'intention de son filleul, tout en lui donnant une grande tape dans le dos.

Tu te souviens de Kagoo tout de même ? Celui qui inlassablement mettait de l'ordre dans les innombrables paperasses du guet ! Sisyphe, qu'on aurait dû l'appeler.

Tandis qu'il prenait le chemin de la taverne en compagnie d'Aelys et Philibert, Puy se sentait doublement de bonne humeur, heureux du retour du son filleul et réjoui par la perspective de passer un excellent moment au repos du Guerrier.
pnj
Ce matin au lavoir, un homme entra. Il était habillé d'une grande cap noir. Les yeux remplient de joie. L'homme savait qu'il était déjà aller ici.


"Péronne me revoila!"

En effet, il habitait ici auparavant, mais oui, c'était bien Arkentos le casseur de porte
Maeva83
L'aube pointait déjà lorsqu'elle pénétra l'enceinte de la ville. Péronne était encore endormie, et les rares paysans qu'elle avait croisé en traversant les terres péronnaises, l'avaient évité. Sans doute que son armement leur avait fait peur.
L'Artois ne regorgeait plus de brigands depuis fort longtemps, mais il était plus prudent pour une jouvencelle voyageant seule, d'être armées et protégée.
Surtout que Maeva n'était point manchot au maniement de l'épée et de la dague. Les nombreuses encoches sur son bouclier, témoignaient de sa vaillance et de son courage.

Ses pas la conduisirent instinctivement au lavoir, car c'est à cet endroit même, qu'elle avait quitté Philibert, lorsqu'il avait décidé de rester à Péronne et de ne pas la suivre à Cambrai.

Il y avait peu de monde, 2 lavandières en tout et pour tout. Elle mit pieds à terre et se dirigea tout sourire vers la plus avenante des deux.


Bonjour Dame, pourriez-vous m'indiquer s'il vous plait la masure du sieur Philibert de Bruay la Bruisière?

La bonne femme se redressa sur ses genoux et d'une bouche complètement édentée lui rendit son sourire. Elle avait un fort accent et avalait un mot sur deux en expliquant le chemin à prendre pour arriver jusqu'à Philibert.
Par politesse, Mae la remercia en lui glissant un écus dans la poche de son tablier. Elle n'avait pas compris grand chose, si ce n'était de prendre à droite au centre du village...
Elle remonta aisément en selle et repris la route qui menait au centre du village...

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pnj
Balzakoum arriva avec son tout petit tas de linge sale.
IL ne vit personne au lavoir.
Il commença à frotter son linge.Il écouta les petits oiseaux qui fredonnait un semblant de chant.
....
Balzakoum continua doucement à laver son linge...
pnj
Balzakoum revint laver un peu de linge..
Mais le linge ne séchait pas vite par ce froid hivernal...
pnj
En se levant ce matin là, Caledus se dit qu'il devrait vraiment faire un détour par le Lavoir. Incontournable qu'il n'avait pas encore visité. Il s'agissait d'une journée de choix d'autant plus qu'il pourrait profiter du redoux de cette journée de février.

Il fourra son petit nombre de vêtement dans son sac de tissus et s'y dirigea en sifflotant. Du temps qu'il était sur les routes, il se souciait bien peu de la propreté de ses vêtements. Même mieux, plus il était sale plus les brigands le prenait pour un gueux et il le laissait tranquille.

Arrivé au bord de l'eau, il sortit ses vêtements et remarqua qu'il ne savait pas du tout comment s'y prendre. Il resta là un long moment à faire aller son regard de la pile de linge à l'eau, alternativement.
Damechanel
Bon quand faut y aller , faut y aller, cette corvée ne l enchantait guère mais le linge devait être laver.
Elle mit toutes ses affaires dans un drap, prit un battoir, se ravisa en prit deux ...on ne sait jamais ca casse ces trucs!, un savon de Tite et s'en alla au lavoir. Par cette saison , Chani essayait de s'y rendre le moins possible mais , elle n avait plus le choix.
Elle ronchonna le long de la route , sur l 'arrivée du Roy qu'elle se devait d'être présentable etc etc....
Pénetrant dans le lavoir, elle râlait encore quand elle aperçu Caledus, stoïque devant son tas de linge

Bonjour Cal, alors on fait sa petite lessive mais on sait pas comment il faut s'y prendre? , Chani se dirigea vers lui souriant de le voir interloqué par la manoeuvre a suivre, elle lui fit la bise et lui dit:
veux tu un coup de main? attention hein!!! j'ai dis un coup de main, j'ai pas dis que j allais le faire pour toi
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