--Herve_le_messager
Citation:
A vous Comtessa du Béarn et son conseil
A vous Béarnaises et Béarnais
Nous, Caro Maledent de Feytiat, madresse à vous tous par cette missive ouverte afin de porter à votre connaissance des faits quil me semble légitime dapporter et surtout de vous donner ma version. Javoue que dapprendre et de vivre tout ce qui se passe actuellement me met dans une colère incommensurable. La trahison est en ce bas monde et devient monnaie courante, alors trahison pour trahison allons-y.
Avant toute chose, sachez que si la Comtesse Azilize et son conseil souhaitent après la déclaration que je vais faire môter mes titres et me mettre en procès, quils le fassent. Je lai toujours dit haut et fort que ma noblesse, les titres ce nétait pas ce que je recherchais. Je ne suis pas avide de pouvoir, je ne suis pas de ceux qui courent après une cascade complète de titres, ce nest pas cela qui me fait vivre, et ce nest pas cela qui pourra me faire changer. Franche et directe je lai toujours été nen déplaise à certains ainsi je suis et ainsi je resterai.
De ce que jai donné de ma personne et fait pour le comté personne ne pourra me lôter et vous pourrez tous cracher sur ma personne que cela ny changerait rien, mais savoir tout ce quon peut raconter trop cest trop et il est grand temps que je vous donne ma vision et ma version des faits et quenfin vous sachiez toute la vérité rien que la vérité. Vous mentir à quoi cela me servirait-il ? À rien je nai rien à perdre et de toute façon je suis déjà condamnée pour bon nombre de personnes
Ainsi donc voilà ce que jai à vous dire.
Début octobre nous apprenions que Genève avait déclaré la guerre au Béarn, tout ceci vous le savez déjà étant donné que je vous avais mis partiellement au courant. Guerre déclarée du fait de lincompétence de lancien chancelier Varden, qui na pas daigné prendre cette affaire au sérieux, de lincompétence de Eugénie de Varennes qui a préféré donner priorité à laffaire Vae Victis alors quelle savait que menaces grondaient sur le Béarn. Bien sur elle vous dira le contraire mais comme il est simple de nier à présent nest ce pas ? Bien sur le Comte Varden vous sortira de grand discours pour quon nentache pas son image, libre à vous de les croire, de vous laisser berner mais sachez que moi jai les yeux grands ouverts depuis longtemps et que davoir été comtesse me les a ouverts bien plus encore .
Nous voici donc à devoir organiser la défense du comté contre la venue des Genevois. Sachez que jy ai passé des jours et des jours à organiser cela et le résultat a été celui qui vous connaissez. Les genevois se sont fait prendre à leur propre piège. Le calme un tant soi peu revenu et après lenlèvement de ma fille, javais pris la décision denvoyer troupes sur Genève. Envoyer du monde sur place pour montrer que le Béarn nest pas faible, que le Béarn nest pas du genre à se laisser faire, car traité comme tel nous lavons été, faisant même passer notre victoire pour être celle de lEA, me faisant passer pour une comtesse faible et qui sest laissée mener par lEA, ce qui est faux et archi faux, je vous lavais déjà dit
Les jours passaient et tout commençait à sorganiser et la fin de mon mandat arrivait aussi. Ne voulant pas continuer alors que certains membres de BAU souhaitaient poursuivre laction de notre partie, la liste a été reconduite et je vous avoue que jai donné ma préférence à Azilize pour être comtesse. Vous le saviez sans doute déjà mais peu importe je vous dois la vérité. Pourquoi ? Parce que la duchesse Dotch pour ma part mènerait le comté dans une léthargie des plus profondes, là nest que mon avis je le répète. Mais de ce que je vois aujourdhui jen
suis à me dire que Azilize qui se laisse manger toute crue en prend le même chemin .bref
Ainsi donc quelques jours avant la fin de mon mandat lexpédition vers Genève se précisait, mais nous navions pas toutes les données en main, manquait quelques informations. A ce moment là tout le conseil mis à part une ou deux personnes, tout le conseil et votre comtesse actuelle aussi était daccord pour partir. Lactuelle comtessa Azilize, qui était alors mon chambellan, était au courant, je lui avais dit que nous la tiendrions au courant et que ce nétait plus quune question de quelques jours.
Nous arrivions donc au changement de comtesse et ce en date du 11 novembre dernier. Ce même jour et le lendemain encore la comtesse Azilize était toujours daccord pour aller à Genève mais à cela cest rajouté un quiproquo, le sénéchal voulait emmener toute lOst alors que pour ma part je lui avais bien précisé uniquement les volontaires. Après discussion avec le Sénéchal et les choses expliquées, il na été fait demande quaux volontaires, mais déjà on venait me voir pour me dire que jétais folle, que jétais LA comtesse qui voulait mener des hommes à labattoir, que cette mission était suicidaire, que je ne pensais quà moi et que josais laisser le Béarn sans défense, que je voulais mettre le comté dans le négatif etc. etc. Faux et encore faux, car javais tout prévu, javais prévenu que le comté ne pourrait pas financer et que nous avions même de laide extérieure, prévue que les ordres reviennent pour aider. Non je nétais pas la comtesse naïve et idiote pour laquelle on voulait me faire passer. Pensez bien que tout était prévu. Sans compter que la comtesse Azilize a su par la suite que nombre de personnes allaient se joindre à la mission à Genève mais que nous nattentions plus que confirmation qui devait se faire du jour au lendemain.
Nous voilà à présent au samedi 14 novembre. Confirmation était donné, nous avions toutes les données en main, jallais tout remonter à la comtesse quand japprends que le conseil a décidé de tout annuler. Pourquoi ? Par peur, par la vision dune politique dautruche au quelle sadonne encore avec joie notre conseil ce jour.
En trois jours, on avait réussit à réduire à néant deux mois de travail acharné à lutter contre cette guerre et oui la colère sest emparée de moi, car une fois de plus et ce en moins de trois jours javais encore eu droit à un énième coup de poignard dans le dos. La comtesse nayant même pas eu le courage de venir me lannoncer elle-mesme. Ce même soir et après rencontre avec le chancelier Izaac en taverne à Tarbes, je partais avec lArmée de la Rose Noire pour nous rendre à Auch.
Mardi 17 novembre au soir, Messire Oli a un entretien avec le Coms dAC. Il lui explique que son armée na nulle mauvaise intention envers lAC bien au contraire et en compagnie de Messire Pepe_Kaly, ils exposent leur volonté daider lEntente Pyrénéenne. Le coms dAC leur promet donc protection en disant « votre armée est sous ma protection » et leur demande de lui faire part rapidement par écrit de cette proposition quil trouve des plus intéressante. Confiant des paroles du comte, le lendemain soit mercredi 18, une ébauche de traité est envoyée à chaque coms de lEntente Pyrénéenne, traité envoyé par mes soins. Mais quelle ne fut pas notre grande surprise dapprendre que ce mesme coms qui avait promis protection sen est allé hurler auprès de la comtesse Azilize, lui demandant ce que faisait une armée béarnaise en ses terres. Etrange comportement et surtout étrange réaction de la comtesse aussi, qui elle savait aussi quOli avait eu discussion avec le coms dAC au sujet de ce projet, connaissance de cette discussion étant donné que je lui ai appris moi-même. Peut-estre niera-t-elle aussi les faits, un autre coup de poignard ne serait pas une surprise
Dans la nuit de mercredi à jeudi une annonce comtale est placardée. Le comte dArmagnac et Comminges ordonne à Messire Oli de quitter le territoire, mais ô surprise, elle est datée du 14 novembre. Comment un comte peut-il sommer une personne de partir alors quelle nest mesme pas en ses terres mais bel et bien à Tarbes puisque je my trouvais et que javais intégré larmée dès le 12 novembre !!
La comtesse Azilize de son costé sest fait avoir par le comte, préférant le croire lui plutôt que de se renseigner auprès des personnes concernées. Se laissant une fois de plus leurrer et se laissant une fois de plus aveugler par des mots et sans doute par la peur qui la gagnait à nouveau.
Mais réfléchissez un seul instant. Le comte va hurler au scandale chez la comtesse alors quil a donné accord verbal de protection, le comte sort à la hâte une annonce pour quitter le territoire et met une date antérieure pour donner plus dappui à ses dires. Seulement voilà pour appuyer son mensonge il invente une date et ne se doute pas un seul instant que cette erreur mettra à jour son complot. Enfin là encore notre comtesse ne semble pas ouvrir les yeux puisquelle ne réagit pas et continue de se laisser berner. Pourtant elle savait que nous étions encore à Tarbes le 14 puisque je lui avais dit moi-mesme avoir vu Messire Izaac en taverne .
Et nous voilà ce jour à nous faire traiter comme étant de vils mercenaires, de fauteurs de trouble et on somme Messire Oli de revenir en Béarn pour détruire son armée. Mais sous quel droit lui somme-t-on ceci ? Larmée de la Rose Noire a toujours été indépendante et ce depuis des mois et des mois, mesme sous le comte Varden, la Comtesse Ingénue et encore sous mon mandat. De quel droit un comté se permet-il de sommer cela à une personne qui a toujours été là pour aider le comté, à une personne qui na jamais été sous les ordres de lOst, à une armée qui na jamais fait demande dagrément ?
Sachez que tout ceci nest que bassesse et mesquinerie, que le conseil et la comtesse essaie de se porter bonne conscience pour quoi ? Je me le demande bien. Ah oui peut-estre celle de sêtre fait avoir par le comte dArmagnac et Comminges, de peur de représailles ? Mais où donc était ce comté quand il a fallu aider le Béarn contre les genevois ? Où donc est cette aide que se doit de porter un allié et membre de lEntente de surcroit ? LArmagnac et Comminges na pas donné daide sous prétexte quil y avait des problèmes avec les érudits etc. etc. par contre ce jour pour venir crier au scandale et vouloir faire verser le sang sur une armée qui na aucune intention belliqueuse, là oui, on est présent et on est même les premiers
Enfin sachez que je me moque royalement de ce quon pourra dire sur ma personne et je le dis et le redis quon me mette en procès quon menlève mes titres pour avoir osé dire la vérité, pour faire partie dune armée qui ne voulait aucun mal à lAC et quon traite à présent comme les plus grands et vils mercenaires du moment à vouloir créer incident diplomatique je nen ai que faire mais quon ait alors le courage den faire de même en destituant le Comte Varden et la Vicomtesse Eugénie de Varennes pour avoir mené le Béarn à la guerre de part leurs incompétences. Choses que je voulais faire mais quon ma déconseillées Que le conseil montre quil nest pas partial !!
Aujourdhui le comté est au plus bas, laissez faire, laissez vous marcher dessus que ce soit le conseil, la comtesse ou vous Béarnaises et Béarnais et la fin du comté sera proche Ouvrez les yeux et ôtez la mélasse qui vous rend aveugle . Mais je crains quil ne soit déjà trop tard
Sur ce adviendra ce qui adviendra on ne pourra jamais dire que je ne vous ai pas prévenu et que je nai pas été honnête .
Fait en ce 21ème jour du mois de novembre de lAn de Grasce 1457
Caro Maledent de Feytiat
A vous Béarnaises et Béarnais
Nous, Caro Maledent de Feytiat, madresse à vous tous par cette missive ouverte afin de porter à votre connaissance des faits quil me semble légitime dapporter et surtout de vous donner ma version. Javoue que dapprendre et de vivre tout ce qui se passe actuellement me met dans une colère incommensurable. La trahison est en ce bas monde et devient monnaie courante, alors trahison pour trahison allons-y.
Avant toute chose, sachez que si la Comtesse Azilize et son conseil souhaitent après la déclaration que je vais faire môter mes titres et me mettre en procès, quils le fassent. Je lai toujours dit haut et fort que ma noblesse, les titres ce nétait pas ce que je recherchais. Je ne suis pas avide de pouvoir, je ne suis pas de ceux qui courent après une cascade complète de titres, ce nest pas cela qui me fait vivre, et ce nest pas cela qui pourra me faire changer. Franche et directe je lai toujours été nen déplaise à certains ainsi je suis et ainsi je resterai.
De ce que jai donné de ma personne et fait pour le comté personne ne pourra me lôter et vous pourrez tous cracher sur ma personne que cela ny changerait rien, mais savoir tout ce quon peut raconter trop cest trop et il est grand temps que je vous donne ma vision et ma version des faits et quenfin vous sachiez toute la vérité rien que la vérité. Vous mentir à quoi cela me servirait-il ? À rien je nai rien à perdre et de toute façon je suis déjà condamnée pour bon nombre de personnes
Ainsi donc voilà ce que jai à vous dire.
Début octobre nous apprenions que Genève avait déclaré la guerre au Béarn, tout ceci vous le savez déjà étant donné que je vous avais mis partiellement au courant. Guerre déclarée du fait de lincompétence de lancien chancelier Varden, qui na pas daigné prendre cette affaire au sérieux, de lincompétence de Eugénie de Varennes qui a préféré donner priorité à laffaire Vae Victis alors quelle savait que menaces grondaient sur le Béarn. Bien sur elle vous dira le contraire mais comme il est simple de nier à présent nest ce pas ? Bien sur le Comte Varden vous sortira de grand discours pour quon nentache pas son image, libre à vous de les croire, de vous laisser berner mais sachez que moi jai les yeux grands ouverts depuis longtemps et que davoir été comtesse me les a ouverts bien plus encore .
Nous voici donc à devoir organiser la défense du comté contre la venue des Genevois. Sachez que jy ai passé des jours et des jours à organiser cela et le résultat a été celui qui vous connaissez. Les genevois se sont fait prendre à leur propre piège. Le calme un tant soi peu revenu et après lenlèvement de ma fille, javais pris la décision denvoyer troupes sur Genève. Envoyer du monde sur place pour montrer que le Béarn nest pas faible, que le Béarn nest pas du genre à se laisser faire, car traité comme tel nous lavons été, faisant même passer notre victoire pour être celle de lEA, me faisant passer pour une comtesse faible et qui sest laissée mener par lEA, ce qui est faux et archi faux, je vous lavais déjà dit
Les jours passaient et tout commençait à sorganiser et la fin de mon mandat arrivait aussi. Ne voulant pas continuer alors que certains membres de BAU souhaitaient poursuivre laction de notre partie, la liste a été reconduite et je vous avoue que jai donné ma préférence à Azilize pour être comtesse. Vous le saviez sans doute déjà mais peu importe je vous dois la vérité. Pourquoi ? Parce que la duchesse Dotch pour ma part mènerait le comté dans une léthargie des plus profondes, là nest que mon avis je le répète. Mais de ce que je vois aujourdhui jen
suis à me dire que Azilize qui se laisse manger toute crue en prend le même chemin .bref
Ainsi donc quelques jours avant la fin de mon mandat lexpédition vers Genève se précisait, mais nous navions pas toutes les données en main, manquait quelques informations. A ce moment là tout le conseil mis à part une ou deux personnes, tout le conseil et votre comtesse actuelle aussi était daccord pour partir. Lactuelle comtessa Azilize, qui était alors mon chambellan, était au courant, je lui avais dit que nous la tiendrions au courant et que ce nétait plus quune question de quelques jours.
Nous arrivions donc au changement de comtesse et ce en date du 11 novembre dernier. Ce même jour et le lendemain encore la comtesse Azilize était toujours daccord pour aller à Genève mais à cela cest rajouté un quiproquo, le sénéchal voulait emmener toute lOst alors que pour ma part je lui avais bien précisé uniquement les volontaires. Après discussion avec le Sénéchal et les choses expliquées, il na été fait demande quaux volontaires, mais déjà on venait me voir pour me dire que jétais folle, que jétais LA comtesse qui voulait mener des hommes à labattoir, que cette mission était suicidaire, que je ne pensais quà moi et que josais laisser le Béarn sans défense, que je voulais mettre le comté dans le négatif etc. etc. Faux et encore faux, car javais tout prévu, javais prévenu que le comté ne pourrait pas financer et que nous avions même de laide extérieure, prévue que les ordres reviennent pour aider. Non je nétais pas la comtesse naïve et idiote pour laquelle on voulait me faire passer. Pensez bien que tout était prévu. Sans compter que la comtesse Azilize a su par la suite que nombre de personnes allaient se joindre à la mission à Genève mais que nous nattentions plus que confirmation qui devait se faire du jour au lendemain.
Nous voilà à présent au samedi 14 novembre. Confirmation était donné, nous avions toutes les données en main, jallais tout remonter à la comtesse quand japprends que le conseil a décidé de tout annuler. Pourquoi ? Par peur, par la vision dune politique dautruche au quelle sadonne encore avec joie notre conseil ce jour.
En trois jours, on avait réussit à réduire à néant deux mois de travail acharné à lutter contre cette guerre et oui la colère sest emparée de moi, car une fois de plus et ce en moins de trois jours javais encore eu droit à un énième coup de poignard dans le dos. La comtesse nayant même pas eu le courage de venir me lannoncer elle-mesme. Ce même soir et après rencontre avec le chancelier Izaac en taverne à Tarbes, je partais avec lArmée de la Rose Noire pour nous rendre à Auch.
Mardi 17 novembre au soir, Messire Oli a un entretien avec le Coms dAC. Il lui explique que son armée na nulle mauvaise intention envers lAC bien au contraire et en compagnie de Messire Pepe_Kaly, ils exposent leur volonté daider lEntente Pyrénéenne. Le coms dAC leur promet donc protection en disant « votre armée est sous ma protection » et leur demande de lui faire part rapidement par écrit de cette proposition quil trouve des plus intéressante. Confiant des paroles du comte, le lendemain soit mercredi 18, une ébauche de traité est envoyée à chaque coms de lEntente Pyrénéenne, traité envoyé par mes soins. Mais quelle ne fut pas notre grande surprise dapprendre que ce mesme coms qui avait promis protection sen est allé hurler auprès de la comtesse Azilize, lui demandant ce que faisait une armée béarnaise en ses terres. Etrange comportement et surtout étrange réaction de la comtesse aussi, qui elle savait aussi quOli avait eu discussion avec le coms dAC au sujet de ce projet, connaissance de cette discussion étant donné que je lui ai appris moi-même. Peut-estre niera-t-elle aussi les faits, un autre coup de poignard ne serait pas une surprise
Dans la nuit de mercredi à jeudi une annonce comtale est placardée. Le comte dArmagnac et Comminges ordonne à Messire Oli de quitter le territoire, mais ô surprise, elle est datée du 14 novembre. Comment un comte peut-il sommer une personne de partir alors quelle nest mesme pas en ses terres mais bel et bien à Tarbes puisque je my trouvais et que javais intégré larmée dès le 12 novembre !!
La comtesse Azilize de son costé sest fait avoir par le comte, préférant le croire lui plutôt que de se renseigner auprès des personnes concernées. Se laissant une fois de plus leurrer et se laissant une fois de plus aveugler par des mots et sans doute par la peur qui la gagnait à nouveau.
Mais réfléchissez un seul instant. Le comte va hurler au scandale chez la comtesse alors quil a donné accord verbal de protection, le comte sort à la hâte une annonce pour quitter le territoire et met une date antérieure pour donner plus dappui à ses dires. Seulement voilà pour appuyer son mensonge il invente une date et ne se doute pas un seul instant que cette erreur mettra à jour son complot. Enfin là encore notre comtesse ne semble pas ouvrir les yeux puisquelle ne réagit pas et continue de se laisser berner. Pourtant elle savait que nous étions encore à Tarbes le 14 puisque je lui avais dit moi-mesme avoir vu Messire Izaac en taverne .
Et nous voilà ce jour à nous faire traiter comme étant de vils mercenaires, de fauteurs de trouble et on somme Messire Oli de revenir en Béarn pour détruire son armée. Mais sous quel droit lui somme-t-on ceci ? Larmée de la Rose Noire a toujours été indépendante et ce depuis des mois et des mois, mesme sous le comte Varden, la Comtesse Ingénue et encore sous mon mandat. De quel droit un comté se permet-il de sommer cela à une personne qui a toujours été là pour aider le comté, à une personne qui na jamais été sous les ordres de lOst, à une armée qui na jamais fait demande dagrément ?
Sachez que tout ceci nest que bassesse et mesquinerie, que le conseil et la comtesse essaie de se porter bonne conscience pour quoi ? Je me le demande bien. Ah oui peut-estre celle de sêtre fait avoir par le comte dArmagnac et Comminges, de peur de représailles ? Mais où donc était ce comté quand il a fallu aider le Béarn contre les genevois ? Où donc est cette aide que se doit de porter un allié et membre de lEntente de surcroit ? LArmagnac et Comminges na pas donné daide sous prétexte quil y avait des problèmes avec les érudits etc. etc. par contre ce jour pour venir crier au scandale et vouloir faire verser le sang sur une armée qui na aucune intention belliqueuse, là oui, on est présent et on est même les premiers
Enfin sachez que je me moque royalement de ce quon pourra dire sur ma personne et je le dis et le redis quon me mette en procès quon menlève mes titres pour avoir osé dire la vérité, pour faire partie dune armée qui ne voulait aucun mal à lAC et quon traite à présent comme les plus grands et vils mercenaires du moment à vouloir créer incident diplomatique je nen ai que faire mais quon ait alors le courage den faire de même en destituant le Comte Varden et la Vicomtesse Eugénie de Varennes pour avoir mené le Béarn à la guerre de part leurs incompétences. Choses que je voulais faire mais quon ma déconseillées Que le conseil montre quil nest pas partial !!
Aujourdhui le comté est au plus bas, laissez faire, laissez vous marcher dessus que ce soit le conseil, la comtesse ou vous Béarnaises et Béarnais et la fin du comté sera proche Ouvrez les yeux et ôtez la mélasse qui vous rend aveugle . Mais je crains quil ne soit déjà trop tard
Sur ce adviendra ce qui adviendra on ne pourra jamais dire que je ne vous ai pas prévenu et que je nai pas été honnête .
Fait en ce 21ème jour du mois de novembre de lAn de Grasce 1457
Caro Maledent de Feytiat