[RP] La naissance

Cat dans la précipitation pour arrivé chez Breiz n'avait pas oublier d'apporter une lanière de cuire avec elle ... Elle la tendis a son amie en lui disant : mort plutôt ça ça évitera a jo d'avoir une vilaine morsure.
allé allonge toi et plie les jambe ça te soulagera un peut.

Breiz n'avait pas du tout, mais alors pas du tout envie de s'allonger. Cependant, voyant que tout le monde voulait la voir s'allonger, elle obéit.
Et fut prise d'une violente contraction.

Ah nan mais nan mais ça va pas du tout là hein?!!

Elle essuya les larmes qui avaient coulé sans qu'elle s'en aperçoive d'un geste rageur et se redressa sur la couche.

Je veux marcher oké!

Elle leva l'index pour couper court à toute réplique.

Tant que Masielle a pas besoin de m'examiner, je marche! c'est moi qui accouche namého!

Elle s'appuya lourdement sur Jo, qui pouvait bien supporter son poids puisqu'elle échappait aux morsures, et se leva lentement pour marcher, soutenue par son amie.

Masielle ressent en effet que les contractions se rapprochaient... La dilatation devait être suffisante pour commencer... Elle aide Breiz à se mettre au bord du lit.

"Breiz!!! ecoute Cat à raison allonge toi tu seras mieux et t'occupe pas de nous on est la pour toi alors allonge toi et laisse faire masi, je t'ai dit tu as le droit de mordre mon bras.. enfin pas le croquer trop quand meme." dit Jo.

Masielle se redresse de tout son long et répond:
"Non, ne t'allonges surtout pas, tu m'ajorerais la douleur... Jo ou Catchine mettez vous derrière elle afin qu'elle s'adosse sur vous lorsqu'elle devra pousser..."

Masielle prend dans son baluchon une fiole remplit d'huile de viollette et de laurier et controle la dilatation et l'engagement de l'enfant. Elle regarde Breiz et lui dit en souriant:
"Pas de doute, là, c'est vraiment l'heure... En plus, il est pressé de sortir. Maintenant, à chaque contraction tu respires , accordes toi à elles..."

"Pas de doute, là, c'est vraiment l'heure... En plus, il est pressé de sortir. Maintenant, à chaque contraction tu respires , accordes toi à elles..."

Petit sourire angoissé.

Hum... euh... t'es sure?

A peine le temps de répondre, bien sur que Masielle est sure d'elle, elle a même mis sa main pour vérifier!
Elle frissonna. Se tourna vers Jo.

Tu me tiens bien hein? tu restes là!

Elle attrappa Cat par la peau du cou et la posa sur le lit à coté d'elle.

Toi aussi tu restes là!

Elle se tourna vivement vers Jenah et lui saisit la main.

Et toi aussi!

Elle s'adossa à Jo et essaya de suivre les instructions de Masielle, attendant la contraction suivante... qui ne tarda pas à arriver.
Elle fit bien comme on le lui dit, se concentrant et poussant de toutes ses forces ce bébé qu'elle voulait voir sortir depuis des jours déjà. Lorsque la douleur s'estompa, elle reprit son souffle et regarda Masielle, presque surprise que l'enfant ne soit pas déjà là.
Diable, elle avait assisté à quelques accouchements déjà, mais jamais elle n'aurais imaginé une douleur pareille.

Et cela recommença. Et encore. Et à nouveau.
Elle avait l'impression que cela durait depuis des heures.
Un coup d'oeil au visage inquiet de ses amis. Cela durait depuis trop longtemps. La main de Jenah était broyée dans la sienne, et Jenah ne disait rien, et Jo, non plus, et elle, elle n'en pouvait plus, elle était épuisée, rompue de douleurs, et cet enfant qui ne voulait pas venir allait bientôt la tuer si cela continuait ainsi!
La voix rauque, haletante, dardant ses yeux rougis de larmes sur Masielle, elle demanda:

Pour...quoi...il...vient...pas...?

Elle serra les dents, aux prises avec une nouvelle contraction, et sanglota:

Masielle, je t'en supplie...

Reniflement lamentable, et encore:

Fais le sortir! Faites quelque chose j'en peux pluuuuu uuuu uuuuus!

Elle avait définitivement abandonné toute pudeur quand Masielle l'avait examinée. Et entre temps, l'intégralité de la gent masculine avait copieusement été insultée, d'une manière fort peu élégante.
Alors maintenant, alors que le travail durait depuis, lui semblait-il, des heures, elle se fichait pas mal de qui faisait quoi, la seule chose qui comptait, c'était que cet enfant toujours coincé dans son ventre sorte de là, d'une manière ou d'une autre!

S'il vous plait...

Comme si supplier allait changer quoi que ce soit...

Cat qui a ses mots eu une idée...
Au moment ou breiz poussai ... Cat avec ses quatre pattes lui saute sur le ventre de tous sont poids !! ,tous en miaulant des mots à l'enfant faut que tu sorte ! alléééé sort du ventre bébé tu épuise ta maman ..

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alete par un enfant du village qui tournait enrond dans la ville en criant a tue tete a qui voulais bien l'entendre que breiz mettais bas
cobolte se rendit jusqu'a la demeure de son amis

sur le pas de la porte la main prete a frappe pour qu'on lui ouvre le geste se retind
on pouvais entendre les cris du dehors

cobolte prefera s'assoir sur la marche en attendant que tout se calme

Breiz lui serrait la main de plus en plus fort, pourtant Jenah ne bronchait pas, elle ne disait rien la laissant faire, elle se souvenait... Elle aussi à son accouchement s'était demandée pour quelle raison il fallait que les femmes souffrent tant lors de l'enfantement. De son autre main Jenah plaqua la tête de Breiz contre Jo, qui la retenait puis décida enfin de se mettre à parler, d'un ton fort elle prit donc la parole regardant son amie droit dans les yeux:
Un effort encore ma belle, écoute Masielle tu y es presque. Tu ne peux pas abandonner maintenant, tu comprends?! Il te faut du courage et je sais que tu en as, tu t'en sortiras. Alors broies moi la main tant que tu veux mais ne laches pas, respires bien, profite des pauses entre les contractions pour te calmer un peu, et ensuite donne tout ce que tu as et bientôt je te le promet tu pourras serrer ton enfant contre toi. Allez ma belle, je sais que c'est dur, mais je sais aussi que si je m'en suis sortie il y a bientôt six ans, toi aussi tu peux le faire.

Jo caressait le fron de Breiz car elle ne savait que faire pour sa délivrance cela faisait la deuxieme fois que Jo assitait à cet evenement dans sa vie, la derniere elle avait tourné de l'oeil car Jo était sensible à ces choses la.

Elle esperait ne pas tourner de l'oeil pour voire le bébé de Breiz, déjà de voir Breiz souffrir ca lui faisait mal au coeur.

Aller! ma belle courage va pousse... Jo caressait le front de breiz et lui soulevait la tête.

Pousse, tu peux y arriver, pousse pousse pousse... Et ça durait depuis... Elle ne savait pas depuis combien de temps, elle ne savait plus si c'était des minutes ou des heures qui passaient... Elle ne savait plus rien de toutes façons...

Non mais dites!! Est-ce que j'ai l'air de cueillir des marguerites?!! Pousse pousse pousse! Je peux plus! J'y arrive pas! Poussez, vous!

Et les larmes, encore. Elle se laissa aller contre Jo, incapable de se tenir seule.

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Cat étonné de ne pas entendre de crie après son saut sur le ventre, regarde Breiz ! Bha il veux pas sortir le gredin!

Ronron fait des allé /retour entre le haut du lit et le bas, elle se sent stressé ça ne va pas comme elle veux... elle vois Breiz souffrir et transpiré a grosse goute , pas bon signe ça...

Cat attrape un linge et éponge la sueur du front de la futur maman...courage ma breizoune ....

Masielle commencait à comprendre que les choses n'allaient pas comme il fallait. Elle sait que le bébé était engagé, mais il ne se présentait pas comme il le devait. Ruisselante de sueurs, elle regarde Breiz qui était pire que elle. Masielle lui tend sans un mot la petite fiole et avec un grand sourire et avec une voix calme, elle lui dit:

« Allé ma chérie, bois un peu de cela, tu verras, tu iras mieux. On va attendre quelques instant et ensuite, je vais allé voir l'enfant, le déplacer un tout petit peu... d'accord, mais pour cela, il faut que tu restes calme... »

Breiz obéit sans un mot et but le contenu de la fiole. Déplacer l'enfant? D'accord. Masielle lui aurait dit qu'elle allait lui casser une jambe pour sortir l'enfant, elle l'aurait cru. Elle était prête à croire n'importe quoi si cela faisait cesser ne serait-ce qu'une minute les douleurs.
Elle se laissa à nouveau aller contre Jo et laissa Masielle faire ce qu'il fallait.

Cat avait senti que quelque chose n'allait pas , quand masielle annonça a Breiz que l'enfant devais être déplacé, Cat compris la gravité de ses propos.

Elle s'assura que Breiz avait bien tous bu la posions et ...a l'étonnement de toute , ronron se remis sur le gros ventre tous blanc, en fessant attention à ne pas faire souffrir la future maman , elle voulais par ses stratagème détourné son attention pour que la sage femme puisse faire se qu'elle avait a faire .

Allé ma grande tripatouille moi les n'oreilles et ... là sous le menton ..

Elle sourit faiblement à Cat qui avait sauté une fois de plus sur son ventre. Oui, la manoeuvre de diversion était assez limpide, mais après tout, si se laisser distraire permettait qu'elle se détende un peu, le travail de Masielle n'en serait que facilité.
Tenant toujours fermement la main de Jen, elle décrispa lentement son autre main serrée sur les draps.
Doucement, elle grattouilla les oreilles de Cat, essayant de se concentrer sur son amie plutot que sur les sensations dans son ventre.

Masielle n'a que trop attendu, mais il fallait que le produit fasse effet. Breiz commencait à avoir une respiration avec une meilleure amplitude, mais est ce sa plante qui faisait effet ou Breiz n'en pouvait plus? Une angoisse naissait au sein de Masielle, mais elle l'empêcha de jaillir...

Elle déplace l'enfant très rapidement mais avec un geste plein de douceur et enfin celui-ci apparaissait.

« Breiz, ça y est, il nous montre la tête. Allé, dès que tu le sens, pousse »

Breiz, reprit ses esprits et pousse. En réalité, ce n'était pas la fatigue, la plante faisait vraiment effet et la méthode de diversion devait vraiment aider. Le bout d'une tête rousse sortait, progressivement à chaque poussée de Breiz, la tête se dégageait complètement.

« Voilà Breiz, maintenant, je vais dégager les épaules alors il faut que tu stoppes la poussée. Respire, repose toi un peu... »

Masielle dégage les épaules, puis le bras droit en premier et ensuite, elle tira délicatement et l'enfant sort.

« Voilà, ça y est! »

L'enfant criait comme un beau diable. Elle coupe le cordon ombilical à 4 doigts du nombril du petit être. Masielle lui nettoie les glaires avec un mélange de rose de miele et de sel et par la suite emmaillote dans un des linges prévus. Elle s'arrête un temps et il semble que le temps s'arrete...
Elle tenait un petit bébé qui venait de naître si beau et si vivant qu'elle ne pu s'empêcher de penser à son antre et à le considérer comme un automne sans printemps... Mais ce petit était là, ne demandant qu'une seule chose... vivre. Le froid entra en Masielle, trop d'émotion lui parvenait en même temps, mais une devenait grandissante, le bonheur. Elle tendit l'enfant à Breiz avec un sourire bienveillant. Puis elle lui explique:

"Je vais simplement sortir la secondine et tout sera fini... tout du moins pour cette étape de la vie"

Elle en fit ainsi... Tandis que Breiz n'avait d'yeux que pour son enfant. Masielle sortit et alla enterrer la secondine tout en gardant soigneusement le cordon ombilical. Puis après avoir reprit ses esprits et avoir admiré les étoiles, elle repart chez Breiz.

Oui, une bien belle nuit nous avait offert le destin pour cette naissance...