Ana.lise
Ana.Lise avait écouté les questions de la dame qui s'occupait d'elle. Cette personne semblait bien connaitre son affaire et la jeune femme accepta de s'asseoir afin de mieux reprendre ses esprits.
Je vous remercie Dame, ma blessure n'est pas si grave que ça. Lorsque je me serais nettoyée un peu, cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir... Et je me nomme Ana.Lise, Ana.Lise Monge. Je venais de Reims comme je le fais assez souvent ces derniers temps lorsque je me suis fais attaquer en plein milieu de la nuit par cette... cette sauvageonne.
Relevant la tête afin de voir le dessin que la responsable du poste de police lui agitait sous le nez, elle eut un mouvement d'effroi avant de se ressaisir.
Oui... Oui c'est bien cette malotru... Diantre, mais vous la connaissez donc ?
Respirant profondément, Ana.Lise déglutit lentement.
Si mes souvenirs sont exacts car avec toutes ses émotions, j'ai du mal à me rappeler avec exactitude de ce que contenait ma bourse mais pas moins d'une vingtaine d'écus ça j'en suis quasi certaine.
Sa tête la faisait à présent souffrir et Ana.Lise ferma les yeux quelques instants avant de les rouvrir sur un verre que la dame lui tendait. Elle la prit dans ses mains et but lentement avant de continuer.
Dans ce malheur, je remercie Aristote de ne pas avoir eu les enfants de messire Ghost avec moi. D'ordinaire, ils voyagent avec moi et là, comme un fait exprès, je les ai laissé à leur père qui voulait profiter un peu de leur compagnie... merci au Très-Haut pour cette inspiration divine...
Ana.Lise se tut car un homme venait d'entrer dans le bureau. Il lui sembla l'avoir déjà vaguement aperçu mais elle avait croisé tant de monde ces derniers mois qu'elle n'était pas sûr d'elle et préféra se taire alors qu'il agissait sans savoir si elles avaient terminé. De plus, chose extraordinaire, en tendant l'oreille Ana s'amusa de savoir qu'une autre femme en champagne portait le même nom qu'elle. Malgré son sérieux mal de tête, elle sourit.
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