Grimoald
[Liberta]
Un jour, maman m'avait dit, suis toujours ton chemin. Peu importe celui que tu suivras, je serai toujours fière de toi, tant que tu le suis. Ne laisse jamais quelqu'un te dire où aller, que faire, ou encore comment faire. Reste fier, mon fils, reste fier. C'est là le principe de la vie, garde tes amis proche de toi, trouve une femme, et quoi que tu fasses, tu seras heureux. Car jamais tu ne dois te retourner, sois fier, mon fils, sois fier... Puis un autre jour, maman est morte. Elle est partie rejoindre le soleil, comme papa. Ils vont recommencer leur vie là haut, et ils suivront le chemin des étoiles. J'en suis sur...
Elle était morte? J'étais très triste, avant, mais maintenant, c'est passé. C'est comme ça... De ma famille, il ne me restait que mes deux surs. Enfin... Elles avaient mon sang, j'avais le leur, mais je n'avais pas leur cur. Elles sont cruelles et méchantes... Elles n'ont plus voulu de moi. Alors, je suis partit. Avant ça, j'ai cependant été une dernière fois dans la chambre de maman... Celle là même où j'étais né, celle là même où elle me prenait dans ses bras quand il y avait l'orage et que j'avais peur.
J'ai ouvert le secrétaire, et j'y ai trouvé une lettre. Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut? Je l'ai regardé, elle était fermée. Je n'osait pas l'ouvrir, et pourtant... Ce fut trop fort, ma curiosité prit le dessus. J'ai ouvert ça comme si elle m'était destinée. J'ai lu les quelques lignes qui étaient écrites, et j'ai tout de suite reconnu la plume de ma mère, et... elle m'écrivait ! La lettre disait que si un jour, j'avais besoin d'aide, de secours, je pourrai toujours aller chez Ellesya, qui m'accueillerai sans aucun doute.
J'ai donc pris la lettre que j'ai mis dans la poche intérieure de mon mantel, et je suis partit, baluchon sur l'épaule. Je ne connaissais pas cette femme, et je ne savais même pas où elle habitait. Alors j'ai marché, encore et encore. Je suis passé par la Bourgogne, et le Berry. Il y avait même la guerre, par là bas. Je trouvais ça chouette, la guerre. Mais quand j'ai vu toutes ces atrocités, ces morts, ce sang, je n'aimais plus. Enfin, j'aimais moins.
Quand je marchais, je perdais complètement la notion de temps. Je ne me référais qu'au soleil, alors, les jours de mauvais temps, je travaillais. Je faisais des travaux simples, pas très rémunérés. Mais ça me suffisait, tant que j'avais assez à manger. Pour arriver en Touraine, j'ai mis du temps, mais je n'ai pas trop souffert. Peut être que le pire ennemi aura été le froid, car mes habits n'étaient pas très chaud. Je trouvais parfois des gens pour m'héberger, l'histoire d'un jour... Je ne savais pas que les français étaient aussi aimable.
« Bonjour m'sieur, savez vous où se trouve Amboise? »
J'avais demandé ça à un vieux, qui gardait ses chèvres. Il me paraissait gentil, et c'est pour ça que je lui avait demandé à lui, et non pas à la vieille bigote qui se trouvait dans le champs d'en face, et qui gardait ses maigres vaches, qui n'avaient plus rien à manger a part de la boue.
« Oh bha oui mon p'tit gars, c'est à un jour de marche, en continuant sur c'te route ! »
Alors comme ça j'y étais presque, enfin. J'avais mis un mois pour y arriver, et mon voyage touchait à sa fin. Le sourire au lèvre, j'ai continué mon chemin jusqu'au village le plus proche. En effet, le soleil se couchait, et je finirai demain la route jusqu'à, peut être, une nouvelle vie. Parce que je ne savais rien de cette Ellesya... C'était peut être une gueuse, une noble, une bourgeoise... Il me tardait de la voir...
J'ai passé la nuit dans une auberge miteuse... Les gens parlaient de la guerre, de la guerre, et encore de la guerre. Ils disaient qu'ils avaient vaincu le Berry, et qu'ils en étaient fier. D'autres disaient que a cinq contre un, ce n'était pas une belle bataille. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, qu'il avait dit. Je n'avais pas peur de grand chose, cependant, l'orage m'effrayait. J'en avais peur, et il n'y avait plus maman pour me prendre dans ses bras et me rassurer. J'entendis la pluie tomber toute la nuit, et je vis, à travers les épais rideaux troués les éclairs.
Cependant, le lendemain, le temps ne se calma pas. Il pleuvait comme vache qui pisse, comme on dit pas chez nous; mais je devais partir. J'en avais marre de voyager, et je voulais me poser pour quelques temps. Pas une seule fois l'idée que la femme ne veuille m'accueillir chez elle ne traversa mon esprit, maman avait dit qu'elle le ferai, et j'avais confiance en elle. Elle ne m'avait jamais menti. Alors, sous la pluie, j'ai marché. Moi, Grimoald, 10 ans, j'allais enfin arriver chez la femme.
J'ai marché toute la journée, et comme m'avait dit le vieux personnage, je suis arrivé à Amboise. Le château surplombait la ville, et je le trouvais magnifique. Je suis monté jusqu'à une auberge, et j'ai demandé où vivait la dame Ellesya... On m'a répondu que c'était la duchesse de ce château... J'ai regardé les gueux qui m'avaient répondu avec de gros yeux... Maman connaissait une duchesse ?! Je suis ressorti de la taverne et je suis monté par une ruelle escarpée. Arrivé devant la grande porte, j'ai donné trois coups de poing dedans, et j'ai attendu.
Un jour, maman m'avait dit, suis toujours ton chemin. Peu importe celui que tu suivras, je serai toujours fière de toi, tant que tu le suis. Ne laisse jamais quelqu'un te dire où aller, que faire, ou encore comment faire. Reste fier, mon fils, reste fier. C'est là le principe de la vie, garde tes amis proche de toi, trouve une femme, et quoi que tu fasses, tu seras heureux. Car jamais tu ne dois te retourner, sois fier, mon fils, sois fier... Puis un autre jour, maman est morte. Elle est partie rejoindre le soleil, comme papa. Ils vont recommencer leur vie là haut, et ils suivront le chemin des étoiles. J'en suis sur...
Elle était morte? J'étais très triste, avant, mais maintenant, c'est passé. C'est comme ça... De ma famille, il ne me restait que mes deux surs. Enfin... Elles avaient mon sang, j'avais le leur, mais je n'avais pas leur cur. Elles sont cruelles et méchantes... Elles n'ont plus voulu de moi. Alors, je suis partit. Avant ça, j'ai cependant été une dernière fois dans la chambre de maman... Celle là même où j'étais né, celle là même où elle me prenait dans ses bras quand il y avait l'orage et que j'avais peur.
J'ai ouvert le secrétaire, et j'y ai trouvé une lettre. Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut? Je l'ai regardé, elle était fermée. Je n'osait pas l'ouvrir, et pourtant... Ce fut trop fort, ma curiosité prit le dessus. J'ai ouvert ça comme si elle m'était destinée. J'ai lu les quelques lignes qui étaient écrites, et j'ai tout de suite reconnu la plume de ma mère, et... elle m'écrivait ! La lettre disait que si un jour, j'avais besoin d'aide, de secours, je pourrai toujours aller chez Ellesya, qui m'accueillerai sans aucun doute.
J'ai donc pris la lettre que j'ai mis dans la poche intérieure de mon mantel, et je suis partit, baluchon sur l'épaule. Je ne connaissais pas cette femme, et je ne savais même pas où elle habitait. Alors j'ai marché, encore et encore. Je suis passé par la Bourgogne, et le Berry. Il y avait même la guerre, par là bas. Je trouvais ça chouette, la guerre. Mais quand j'ai vu toutes ces atrocités, ces morts, ce sang, je n'aimais plus. Enfin, j'aimais moins.
Quand je marchais, je perdais complètement la notion de temps. Je ne me référais qu'au soleil, alors, les jours de mauvais temps, je travaillais. Je faisais des travaux simples, pas très rémunérés. Mais ça me suffisait, tant que j'avais assez à manger. Pour arriver en Touraine, j'ai mis du temps, mais je n'ai pas trop souffert. Peut être que le pire ennemi aura été le froid, car mes habits n'étaient pas très chaud. Je trouvais parfois des gens pour m'héberger, l'histoire d'un jour... Je ne savais pas que les français étaient aussi aimable.
« Bonjour m'sieur, savez vous où se trouve Amboise? »
J'avais demandé ça à un vieux, qui gardait ses chèvres. Il me paraissait gentil, et c'est pour ça que je lui avait demandé à lui, et non pas à la vieille bigote qui se trouvait dans le champs d'en face, et qui gardait ses maigres vaches, qui n'avaient plus rien à manger a part de la boue.
« Oh bha oui mon p'tit gars, c'est à un jour de marche, en continuant sur c'te route ! »
Alors comme ça j'y étais presque, enfin. J'avais mis un mois pour y arriver, et mon voyage touchait à sa fin. Le sourire au lèvre, j'ai continué mon chemin jusqu'au village le plus proche. En effet, le soleil se couchait, et je finirai demain la route jusqu'à, peut être, une nouvelle vie. Parce que je ne savais rien de cette Ellesya... C'était peut être une gueuse, une noble, une bourgeoise... Il me tardait de la voir...
J'ai passé la nuit dans une auberge miteuse... Les gens parlaient de la guerre, de la guerre, et encore de la guerre. Ils disaient qu'ils avaient vaincu le Berry, et qu'ils en étaient fier. D'autres disaient que a cinq contre un, ce n'était pas une belle bataille. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, qu'il avait dit. Je n'avais pas peur de grand chose, cependant, l'orage m'effrayait. J'en avais peur, et il n'y avait plus maman pour me prendre dans ses bras et me rassurer. J'entendis la pluie tomber toute la nuit, et je vis, à travers les épais rideaux troués les éclairs.
Cependant, le lendemain, le temps ne se calma pas. Il pleuvait comme vache qui pisse, comme on dit pas chez nous; mais je devais partir. J'en avais marre de voyager, et je voulais me poser pour quelques temps. Pas une seule fois l'idée que la femme ne veuille m'accueillir chez elle ne traversa mon esprit, maman avait dit qu'elle le ferai, et j'avais confiance en elle. Elle ne m'avait jamais menti. Alors, sous la pluie, j'ai marché. Moi, Grimoald, 10 ans, j'allais enfin arriver chez la femme.
J'ai marché toute la journée, et comme m'avait dit le vieux personnage, je suis arrivé à Amboise. Le château surplombait la ville, et je le trouvais magnifique. Je suis monté jusqu'à une auberge, et j'ai demandé où vivait la dame Ellesya... On m'a répondu que c'était la duchesse de ce château... J'ai regardé les gueux qui m'avaient répondu avec de gros yeux... Maman connaissait une duchesse ?! Je suis ressorti de la taverne et je suis monté par une ruelle escarpée. Arrivé devant la grande porte, j'ai donné trois coups de poing dedans, et j'ai attendu.